ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Une Mutt de deux loups ■ w/Mutt

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Nubes
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Nubes

Lun 16 Juil - 22:34
GIVE PEACE A CHANCE
MUTT x NUBES



Ce visage ne pouvait se passer d'être affublé d'un sourire béa. Et ce crâne était sans cesse rempli de mièvres pensées.  
Y'avait-il ne serait ce qu'un être sur cette planète qui pouvait faire bouillir le sang qui s'écoulait bien trop calmement dans les veines de Nubes?

En tous cas il n’existait aucun lieu dans cette ville qui ne soulevait pas son cœur. D'ailleurs les endroits les plus humbles étaient selon-t-elle les plus riches de petits trésors de l'esprit.
Aussi pour quelqu'un qui s'émerveille devant un rien, une simple décharge suffit à combler tous les vides - et c'était tant mieux dans un sens, car dans son cas elle ne pouvait que se contenter du plus modeste -.

Elle avait quitté sa pitoyable tanière au petit matin, alors que les rayons du soleil caressaient à peine le sol sans forme du district 12. On aurait cru voir un fantôme en apercevant sa longue silhouette déambuler fluidement dans les rues, le corps couvert de tissus légers, flottants comme les voiles d'un bateau.
Une certaine hâte lui brillait dans l’œil, comme si un rendez-vous lui avait été donné.

Cependant la seule chose qu'elle était bel et bien sûre de rencontrer c'est un tas d'ordure croulant sur des hectares.
Le trajet qui séparait Cosmopolis de la fameuse décharge prenait des airs de pèlerinage sacré, et dans sa tête elle se voyait déjà rentrer les bras remplis de babioles qu'elle allait fièrement exposer dans sa petite cabane qui tenait déjà durement sur ses pieds.

Les effluves écœurantes qui flottaient de plus en plus loin commençaient à piquer le nez de Nubes.
Elle n'avait pas plus attendu pour enrouler le large tissu émeraude qui couvrait ses épaules autour de son visage, ne dévoilent ainsi que ses immenses yeux rond et translucides. Alors un puissant fumet de bois ambrés et d'héliotrope se chargeait d’enivrer l'odorat de l'alien pendant quelques temps.
Evidemment les relents pestilentiels de la décharges n'étaient pas complètement dissimulés sous le tissu parfumé, mais ils se faisaient moins agressifs.  

Et ça y est, elle y était, devant cette étendue monstrueuse. Cette montagne de déchet semblait presque vivante, ceux qui étaient chargés de s'occuper des lieux en revanche paraissaient beaucoup moins humains, et pour cause, il n'était aujourd'hui, que composés de robots. -Il n’empêche que c'était tout de même plus avantageux pour pénétrer plus librement dans cette immense poubelle. -

Cette odeur de ferraille et d'ordures se montrait déjà insupportable. Heureusement, Nubes n'avait pas l'intention de rester longtemps, il était question de quelques minutes. Elle s’avança d'un pas hâté vers la butte de débris, scrutant le sommet qui semblait regorger de petits objets qui l'éblouissaient en reflètant la lumière du soleil qui se faisait encore timide à cette heure de la journée.
Il était pourtant impossible de savoir de quoi il s'agissait exactement, et ça pouvait vraiment être tout et n'importe quoi, les humains sont adorables, mais ils sont vraiment capables de jeter de véritables merveilles.

Elle se décide finalement à escalader ce gros paquet de bric-à-brac qui donne l'impression de ne jamais finir. Le bruit du mouvement sous ses pieds se fait de plus en plus intense, et les débris s'écroule de plus en plus rapidement le long de la pente.

On pourrait presque croire qu'il y a quelqu'un la dessous, l'équilibre de Nubes s'éraille bien rapidement et des bruits stridents et heurtés émanant du centre de l'amas finissent de la déconcentrer. Elle réussit à s'accrocher in extremis sur un long morceaux de métal cylindrique qui doit probablement prendre racine au milieu de la colline grouillante. Sous ses yeux une armées de rat s'écroule au sol pour mieux rejoindre le gros tas de déchets, c'est ces petits rongeurs qui ont causé sa perte malgré eux.

Ayant grimpé à ce bout de fer comme à une branche, elle observe le reste de la déchetterie qui semble râler sous ses yeux, tous comme les rats d'ailleurs. Les rats, qui ne se privent pas pour blâmer Nubes pour son manque de jugeote.
Mais les yeux désolés de l'alien se suffisent en guise d'excuse.  

Au loin, près d'un autre des nombreux tas d'ordure, une petite tâche vivace se balade. Une tache qui à l'air de posséder une frimousse familière... Mutt?
A peine son petit cerveau décryptant ce visage, Nubes agite les deux bras en l'air, à califourchon sur sa perche, peu soucieuse de se faire surprendre par un robot ou un travailleur de la décharge.

       

   
©️ ASHLING DE LIBRE GRAPH'


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Mutt
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Mutt

Dim 9 Sep - 23:11
  • Nubes
  • Mutt
Life in plastic 
Ce matin, j'me suis fait virer de chez moi. C'est la troisième fois ce mois-ci. Ma daronne abuse de dingue parfois. Non parce que je veux bien admettre que je suis pas ce qu'on pourrait appeler un fils parfait... Mais de là à me foutre à la porte parce que j'ai cassé la télé... Ça va quoi. C'était franchement pas une raison de me tirer de mon lit par le slip en poussant des cris de chèvre.
« Et tu rentreras pas tant que t'en auras pas trouvé une autre ! » qu'elle m'a dit en me balançant mon jogging à la tronche. Et bam, la porte qui me claque au nez. Ensuite, j'ai entendu tous les verrous se fermer un à un. Crick crick, crack crack, et clock. Fin de la discussion.

Mes yeux clignent pas en même temps, j'ai une soif de dingue, et je suis même pas sûr de savoir par quel côté enfiler mon falsard. En balayant les alentours du regard, je remarque que la voisine m'observe au travers de ses stores rouillés. Quelle comère, sérieux. Elle a rien d'autre à foutre de ses journées ? Mais madame est chanceuse : aujourd'hui, je suis d'humeur séductrice. Par dessus mon épaule, je lui offre mon regard de braise. Pas de réaction de sa part. Je me dis que la vieille a du en voir d'autres. Je me tourne donc complètement vers elle et lui souffle un baiser. Ses sourcils se froncent, mais elle ne bouge pas.

Bon bah.
Y'a plus qu'à employer les grands moyens.
Je baisse mon slip et écarte les bras.

« ALORS LA VIOK, TU T'RINCES L'OEIL ?! »

Elle disparaît subitement derrière ses stores. Et moi, j'me marre. Enfin... Jusqu'à ce que je réalise subitement que j'suis quand même :
1 – Dehors
2 – À poil
3 – Tout seul
En bref, pas un début de journée super prometteur.

Donc je range mon attirail , j'enfile mon jogging, et je commence à avancer, les mains enfouies dans mes poches. J'me dis que j'ai quand même l'air sacrément con. Et cette fois, je pense que ma mère me laissera pas rentrer tant que j'aurais pas réparé ma connerie. Je soupire longuement en me rapprochant de la décharge. Il faut donc que je trouve de quoi bricoler cette téloche tout en survivant à la chaleur. Bon, tu m'diras, je suis torse poil et pieds nus... Je devrais pouvoir survivre.

Cette décharge, j'y ai passé un temps monstre. C'est un peu ma deuxième maison. J'ai pu y construire des armes de ouf (d'ailleurs, 'faudrait que je pose mon copyright sur la mitraillette à LEGO), dresser des blattes, rencontrer des supers potes, et dégoté des cadeaux de malade. Mais aujourd'hui, j'ai pas envie d'y aller. J'espérais rester dans mon pieu et compter mes chaussettes... Ou manger des chips au fromage. C'est v'là bon les chips au fromage.
Mais là, j'dois réparer la télé. Ou en trouver une neuve... N'empêche, ça serait quand même énorme de trouver une télé en parfait état tout en haut d'une pile de déchets.

Bon, alors je grimpe. Je sens à peine la chaleur des métaux sur lesquels je marche. En même temps, j'ai tellement de corne aux ieps que je sens plus grand chose. La dernière fois, une nana m'a proposé de me masser les pieds, j'sais pas trop pourquoi. J'ai écarté mes orteils face à son pif, elle a changé de couleur.
Enfin bref.

Et j'ai à peine le temps de commencer à farfouiller que je sens une présence derrière moi. Et généralement, mon instinct de faucon ne me trompe pas. Alors je tourne un peu la tête, et là, je bug. Putain, c'est qui ?

Attends...
Oah, mais c'est la miss cerveau ! Quelle idée de porter un voile sur la tronche, j'ai galéré à la reconnaître. Mais ouais, pas de doute, c'est elle. Celle qui parle non stop pour dire des trucs supers profonds.
Merde.
J'ai clairement pas les neurones en place pour assumer une conversation avec elle. J'suis même pas sûr de me souvenir de son prénom... Mais d'un côté, elle est vachement mignonne à agiter ses p'tits bras comme ça. Regardez là, on dirait un chaton. Mais genre un chaton avec un Q.I. d'impératrice, ou j'sais pas quoi.

… C'est intelligent une impératrice ?
Ouais enfin... C'est pas important, t'as compris quoi.

Puis quand j'la vois, j'peux pas m'empêcher de sourire. Elle a vraiment une bonne tête. C'est dommage qu'elle la cache derrière son tissu d'ailleurs. Je croise les bras en lui faisant signe du menton, lui laissant découvrir mes incisives manquantes.

« Hé, c'est un peu casse gueule comme planque ! T'as besoin d'aide pour descendre ? »

Qui sait, p'têtre qu'elle s'y connaît en télé ?
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Nubes
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Nubes

Jeu 13 Sep - 18:08
GIVE PEACE A CHANCE
MUTT x NUBES



Je ne sait pas trop pourquoi, mais Mutt, malgrès sa race, avait le don d'égailler l'esprit de Nubes en une fraction de seconde. Surement était-ce sa singulière allure, ou bien tout simplement lui, une façon d'être à la fois rustre et attrayante. Le genre de personne qui a une aura suffisante à elle même, assez pour embaumer les alentours d'une atmosphère incompréhensible.  

Evidemment il ne suscitait pas l'admiration que Nubes vaudrait au plus horrible des humains, mais elle lui accordait sans doute un respect profond. C'est d'ailleurs inconsciemment qu'un sourire stupidement béa se figeait sur sa bouche attendrie.

« Hé, c'est un peu casse gueule comme planque ! T'as besoin d'aide pour descendre ? »

« Hummm... Heuuu... »


A vrai dire, la présence de Mutt avait éclipsé la situation dans laquelle elle se trouvait pendant quelques instants. En pleine conscience de ses actes, ses bras encore levés au dessus de sa tête, elle retrouvait alors la lucidité du présent. Presque automatiquement elle tourna le visage vers la source de lumière qui se trouvait à peine plus haut. - Celle qui l'avait poussé à jouer les acrobates dans les déchets. -

Ses énormes yeux globuleux se plissèrent, comme pour rendre sa vision plus nette.
Un petit collier orné d'une jolie pierre violette en toc.
C'était ça le motif de cette ridicule escalade.

Même si bien évidement, pour Nubes, la babiole prenait des airs de saint Graal.
Elle s'imaginant déjà le porter fièrement, s'enjouait même du cliquetis qu'il ferait lorsqu'elle déambulerait dans les rues du douzième district... Ou alors, elle l'offrirait à Murphy?  
Son bras tendu agrippa l'objet pendu du bout des doigts.

A présent elle pouvait entièrement se dédier à cette nouvelle senstion que l'on appelle « embarras ». Elle finit donc par répondre - non sans un crissement de gène dans la voix -

« ... Heu. Oui. Je veux bien... »

Les gros rats par terre ne semblaient pas vouloir arrêter de se moquer d'elle, une pointe de rancune teintait leurs petits cris insupportables. Et Nubes réajustait inconfortablement le tissu imbibé sur son nez. L'odeur écœurante des lieux commençait elle aussi à se montrer toute aussi insupportable que la plainte des rongeurs.

Ses deux longues jambes suspendues dans le vide commençaient à se balancer nerveusement tandis que son regard restait comme bloqué sur l'horizon.
Comment allait-il la faire descendre de là? Cette grande asperge maladroite était difficile à déloger, coincée sur le morceau de fer qui se mettait déjà à frémir sous son poids.
       

   
©️ ASHLING DE LIBRE GRAPH'


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Mutt
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Mutt

Jeu 27 Sep - 20:39
  • Nubes
  • Mutt
Life in plastic
Bon, ok. Maintenant, 'faut que je fasse marcher mes neurones. Parce que c'est bien beau de jouer les princes charmants en voulant venir sauver une demoiselle en détresse, tout ça, mais 'faut assumer maintenant. Surtout que j'ai beau regarder cette montagne qui sent la ferraille sous tous les angles, j'vois pas bien comment je pourrais grimper tout en haut. J'suis pas bien gros hein. Mais j'pense que, si j'essaye de monter, ça fera pas que tanguer. Puis si j'pouvais rester vivant un jour de plus, ça serait pas de refus hein.

Alors, ouais, j'analyse la situation. Enfin... J'essaye. Surtout que les couinements des rats commencent vraiment à m'énerver.
… J'arrive pas à me concentrer.

Et skouik, et skouik, et encore skouik.
On dirait un défilé de mini jouets pour chien.
Alors je m'approche du tas de déchets sur lequel est perché la donzelle, et je les chasse du pied. 'Suffit de pas grand chose pour les faire décamper.

Mais, du coup, j'me demande bien comment elle a fait pour se percher au sommet de ce gros ramassis d'ordures. Si ça s'trouve, elle fait pas plus de vingt kilos. Ou alors, c'est une fille-lézard. Genre légère, furtive, rapide, mais un peu trop attirée par la lumière visiblement. Sérieusement, elle a escaladé tout ça pour un collier en toc ? Même d'en bas, j'peux voir que c'est de la camelote. Bon, tu m'diras, on cherche bien ce qu'on veut dans une décharge. Moi, à la base, j'suis quand même venu chercher une téloche.

... Hé mais j'y pense !

« Eh, au fait, toi qui a un panorama sympa sur la décharge... Tu verrais pas une télévision depuis ton perchoir là ? »

J'me recule de quelques pas et lui sourit un peu.

« Et j'te préviens, ton seul moyen de descendre, c'est de sauter. Donc sois efficace si tu veux que j'te rattrape correctement ! »

Évidemment, c'est une vanne hein. J'la laisserais pas tomber et s'écraser comme un vieux flan si elle trouve pas c'que je lui demande. Rien que l'image de miss lézard en chute libre me machouillerait le ventre alors... J'tends quand même mes bras en dessous d'elle, par précaution.
*
Nubes
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Nubes

Jeu 25 Oct - 19:59
GIVE PEACE A CHANCE
MUTT x NUBES





«  Eh, au fait, toi qui a un panorama sympa sur la décharge... Tu verrais pas une télévision depuis ton perchoir là ? »

Les mains rosées et grelottantes de breloques se figent au dessus des yeux de l'étrangère comme pour lui faire de l'ombre. Sa vue se précise et des dizaines de pics d'ordures pointent vers le ciel. Un d'entre eux semble se composer d'objets technologiques en tous genres, certains sont méconnaissables de destruction, d'autres, à peine abîmés.

Une petite mise au point le l’œil aiguisé et on y discerne une vieille télé, - elle ne connaissait pas beaucoup d'objets humains, mais elle avait une fois aperçue une télé en marche par la fenêtre d'une des plus belles case du douzième district -. Le petit théâtre en boite sous ses ars anciens ne paraissait pas vraiment endommagé. Il trônait tout en haut de la petite bute, largement accessible en grimpant à peine.

Le seul obstacle qui s'opposer au recueil de l'objet. Une robot.
Dans la décharge, ce sont eux qui mène la loi. Jusqu’à présent Nubes n'était jamais tombée en face de l'un d'entre eux. Mais le voici, comme pour contredire sa chance.
Tourne-virant, balayant expressément.


« J'en vois une! Mais il y a un robot tout près du tas où elle se trouve!  »


A cette distance, il ne détectait pas les deux intrus, mais en s'approchant un peu trop, ils auraient vite fait de se faire expulser de l'endroit en un claquement de doigt.


L'odeur de putréfaction se fait insistante. Et Nubes saute subitement, sans cri égard.
Une confiance aveugle pour son compère bienveillant.
Chaque idée qui voulait bien traverser son esprit débouché à des actes du ressenti.
Et c'est pour cela que beaucoup la considère stupide.
Alors faut-il discerner les actions stupides des actions de l'instinct.
       

   
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