ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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( droit dans le soleil ) + hyafie

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Hyacinth
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Hyacinth

Jeu 6 Sep - 23:58
les serments se dispersent dans l'air
"il avait mal quelque part, sans savoir où; il portait en lui un petit point douloureux, une de ces presque insensibles meurtrissures dont on ne trouve pas la place, mais qui gênent, fatiguent, attristent, irritent, une souffrance inconnue et légère, quelque chose comme une graine de chagrin."
( maupassant )


la terreur était finie - pourtant il en fait encore des cauchemars la nuit, quand il n'y'a que lui et le roulement des machines.

cela doit faire une dizaine de jours qu'il n'a vu que les blouses blanches et refuse les autres interactions : il n'a besoin que du silence pour faire abstraction des frissons et du noir qu'il sent l'engloutir encore et encore dans son inconscience et sa mort factice.

parfois on lui parle et ça se résume à des ordres, des indications, des essais de prothèse et ensuite lui dire de dormir encore un peu - qu'il doit récupérer de ses forces sans pouvoir voir le soleil.

ici il n'y'a pas de fenêtres, pas de ciel, pas de nuit ni de jour : du blanc du blanc, dans sa chambre et ça lui rappelle douloureusement
la lumière vive qui se dégageait de derrière la porte quand il était ensanglanté de leur amour (ah) moqueur.

on vient lui annoncer dans sa prison de rédemption que quelqu'un (wolfie, c'est toi -) a beaucoup insisté pour le voir, enhardi de sa jeunesse - ses pauvres collègues qui prennent soin de lui, subissent le courroux des passionnés.

vous pouvez le faire entrer, merci.

dans cette salle spéciale aux grands blessés, wolfie tu as peut-être sa place il pense, après tout tu voles tout près de lui malgré que tes plumes rebelles soient longues et indomptables.

il n'ose pas te regarder.

il fixe la bosse formée par son unique pied sous le drap et déclare d'un ton sec, paternel - il exige, il prévient.

j'avais demandé aucune visite, pourquoi as-tu insisté ?

parce qu'il a honte de ce qu'il est devenu, les ecchymoses disparaissent peu à peu mais peinent à se mettre en retrait. il est misérable, habillé de sa douleur ainsi.

ce n'est pas un spectacle pour toi.
BY MITZI
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Ven 7 Sep - 5:25
sunlight.
you take my cares away; i can so overcomplicate, people tell me to medicate.

col bouton haut et veste de soie rose wolfie a le regard ((une dizaine de nuances lilas sous les yeux)) morose. de ses longs doigts taillés en poignards de ses ongles aux couleurs amarantes il est là, passager, dans un endroit dont il connaît maintenant presque les moindres recoins. peut-être qu'il ne quitte pas cet endroit parce qu'il semble familier, le délabré lui va si bien. wolfie il semblait si frêle que le vent pourrait le casser en deux, il embrassait d'un regard relevé de dégoût les savants déguisés de blouses opalescentes ((les voix les préceptes les fièvres qu'ils instauraient en lui les souillures mortelles les gueules ignobles.)) il envoie ses pensées, les sons à la noyade parce que leurs voix ne veulent pas le laisser tranquille. mais les cadavres ne l'ont jamais dérangé. ils sont là, éparpillés. sur les lits, vides et livides. oh,
c'est un crime comme un autre.

c'est bon? je peux enfin le voir? il acquiesce d'un hochement de tête et presse le pas -mais wolfie aboie intimement de la même manière que ses chaussures attaquent le sol ((sec, fort et brusque)). la porte s'ouvre la lumière diablement angélique l'agresse il fronce les sourcils -la respiration peu profonde il ne pouvait pas prétendre. tout une forêt lumineuse s'épanouissait au-dessus d'eux hyacinth semblait encore plus pâle que la mort, la neige ((chacun sa poésie)). à travers la tempête muette il hésite un instant, les doigts sur les lèvres il interroge son âme ((ses doigts couleur framboise semblaient peiner à le laisser respirer)). hyacinth a peut-être l'air fragile dans un premier temps mais on voit bien qu'il est construit de béton et que même si ses yeux sont capables de larmes ils restent de métal. et wolfie s'en veut alors il sourit. son sourire qui effleure les visages comme un baiser soufflé du bout des lippes ((est-ce si important de sourire non pas parce que l'on est heureux mais parce qu'on se voit les autres se noyer peu à peu?)). désolé, j'ai. j'ai vraiment cru que t'étais plus de ce monde. il se lève ((ce n'est pas une bonne idée)) pour se rapprocher un peu plus et désirer la chaleur. il serre la mâchoire et entoure hyacinth de ses bras d'une candeur enfantine; ses joues rosissent -teinte rose pêche.

wolfie c'était aussi quelque chose de doux comme un petit pain frais qu'on venait de fendre le matin. je suis vraiment heureux que tu sois en vie, hyacinth. ses mots pulsent sur le rythme de son cœur censé s'arrêter et il serre un peu plus fort.

parce qu'au final on s'en fout on ne sait pas on ne sait rien -wolfie aimerait tenir hyacinth du bout de ses mains lui décrocher la lune et lui promettre que tout ira bien.


NOTES: oh djadja
WHAT KATY DID


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Hyacinth
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Hyacinth

Ven 14 Sep - 0:30
les serments se dispersent dans l'air
il ne s'attend pas à toute cette tendresse là, contenue dans ta jeunesse exaltante : hyacinth ne te mérite décidément pas.
il ancre un sourire timide, un peu triste et inhabituellement sincère - parce qu'il ne sait répondre à toutes ces effusions qui atteignent son cœur avec un couteau à la lame aiguisée par l'affection.

ne t'excuse pas, c'est vraiment gentil de ta part.

ses phrases sont plates et il t'entoure affectueusement de son bras en retour et se demande un instant si la posture ne t'est pas un rien désagréable - mais ce n'est pas grave, ce n'est rien à côté de l'absence qu'il a laissé. ça met du temps à monter à son esprit qu'il peut toujours être important.

tu sais

il prend un temps pour chercher ses mots, il fouille dans son cœur gelé et à la mécanique rouillée.

il y'a plein d'autres gens ici, tu ne seras jamais seul même si je venais à partir.

il te relâche sans te brusquer, t'invite à faire de même sans t'y obliger : il te propose quelques pas de danse mais rien ne t'oblige à les suivre. il tente d'être serein face à cette vague d'intimité qu'il ne connaît plus depuis longtemps - c'est drôle comme la mort, ça rapproche des âmes esseulées. ses quatre doigts s'emmêlent gentiment dans tes cheveux pour les ébouriffer sans rien dire, car il n'a aucun mots à aligner - aucunes pensées à exprimer.

il s'en veut de t'avoir rendu mélancolique de sa présence, mais il n'y'a qu'à suivre cette ligne que le futur trace pour vous.
BY MITZI
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Ven 14 Sep - 18:27
thunder.
i have spent too many nights on dirty bathroom floors to find some peace and quiet right behind a wooden door.

draps blancs, lumières éclatantes, mâchoires serrées, et la vie nocturne. il ne réalise pas à quel point il peut être cruel wolfie -il l'enchaînait de ses bras amoureux. il fuit lorsque tout va bien et il n'a jamais vraiment compris la façon dont hyacinth posait les yeux sur lui  ((comme personne ne le fera jamais)). il a voulu vivre ainsi sans amour sans haine -sa juvénile ignorance avait pris le dessus. son épaule était blanche sous les bandages et son cœur battait sans relâche -une fatalité physique et wolfie se rend à sa chaleur, il réalise qu'il est vivant. il est là, il respire la vie, le sang coule dans ses veines.

et il serre son seul bras comme une rampe d'escalier, reposant sa tête contre son épaule. il essaie de ne pas le laisser paraître il ne veut pas laisser ce sentiment partir. son œil verse une eau chaude comme le sang et malgré sa main qui le berce, son angoisse ((trop lourde)) perce comme un râle agonisant. arrête ça. son coeur s'illumine des perles que versent ses yeux. tu. tu comprends pas... je. je n'ai pas peur d'être seul, j'ai peur de te perdre toi. puis il se touchait le cœur en faisant un geste, comme si il voulait le rassurer ((l'arracher)) pour ensuite répondre à sa moue silencieuse par un visage armé de blanches dents. il avait les joues purpurines et de petites rides se formaient au coin de ses yeux lorsqu'il se mettait à sourire, à lui sourire. mais tu es là. s'il te plaît, ne meurs pas. on pouvait percevoir les moiteurs sur son front blême et ses lèvres sont roses si roses qu'on avait l'impression qu'elles étaient sculptées par les mains d'un artiste. wolfie était un peu une oeuvre d'art dans un salon qu'on remplaçait lorsque qu'elle n'avait plus de valeur -sauf que lui est déchiré de tous les côtés.

il avait arpenté ces lieux pendant des heures ces derniers jours à la recherche d'une seule lueur d'espoir -une lueur de vie. les cœurs sont muets et les âmes sont sourdes, ses pensées étaient beaucoup trop lourdes. ses mains dans les cheveux, épanchant sa tristesse dans le ciel rouge de ses yeux: wolfie relève légèrement ses pieds afin de lui embrasser la joue ((comme un rapide éclair dans un ciel d'été)).
et il peut, comme en une glace, mirer en sa mélancolie effacée. wolfie laisse ses mains blanches dont la chair est faite de clarté lui caresser les pommettes. veille à ce que ça ne devienne pas une habitude, d'essayer de mourir inutilement.

feux d'artifices et orages.


NOTES: dsl jsais plus écrire
WHAT KATY DID


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Hyacinth
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Hyacinth

Dim 23 Sep - 18:36
les serments se dispersent dans l'air
hyacinth ne comprend plus rien à la couleur des sentiments, c'est vrai. cela fait longtemps maintenant qu'il a perdu la nuance du rose de tes joues, et du bleu du ciel, et du vert de l'herbe : mais sûrement que le noir du sous-sol et le blanc de la lumière aveuglante, tous deux du sous-sol de ses cauchemars lui ont permis de se rappeler de la douceur des teintes du printemps.

parfois il faut le choc, le séisme interne pour réparer et faire redémarrer des mécanismes poussiéreux - car si maintenant hyacinth peut  avoir la haine, il peut à nouveau aimer dignement.

fleuris l'amour qu'il devrait cueillir maintenant avant que tes pétales fanent, mais il a peur de l'arracher en y procédant - si son coeur résonne à nouveau, qu'en est-il de sa main de fer ? doit-il faire confiance à ses mains qui n'ont plus su aimer depuis longtemps ?

le baiser vient interrompre ses doutes, léger et fluet, sur son épiderme souillé par le sol de terres bannies : c'est interdit wolfie, mais il ne te dit rien.
il se dit que c'est de ça que la jeunesse a besoin, de cette grande affection et qu'il peut y répondre alors - n'est-ce pas ?
il tente de se rassurer ainsi.

je ne fais pas ça volontairement, tu sais. ne pleure pas.

ses lèvres papillonnent et viennent se poser plusieurs fois sur ton front, car il a appris à rassurer ainsi son amante et qu'il ne réfléchit pas. il se dit que c'est la bonne solution avec toi aussi, l'affection en petites touches.

tu ne peux pas te reposer uniquement sur moi, tu le sais. tu n'as personne  ? tu es jeune, tu ne devrais pas avoir ce genre de tracas.

car toi aussi wolfie tu n'as pas le droit de pleurer comme lui a pleuré, il a connu la douleur de perdre tout en étant impuissant, avoir son empire qui s'effondre pour se transformer en un enfer sans sortie - alors il ne veut pas.

tu ne peux pas l'aimer entièrement wolfie, car hyacinth est une fleur égocentrée vouée à être éphémère comme une brise d'été.
BY MITZI
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