La chaleur.
Une douceur enivrante.
Qui fait oublier les maux.
À quel point on est seul.
Un sommeil profond. Bordé par des songes sereins. Ils sont calmes. Les rêves qui arment ton inconscient à présent. Tu as oublié de craindre. Tu as oublié d'être inquiet. Laissant les rivages se submerger de songes. Engloutis par une douceur sans égale. C'est sa chaleur à tes côtés. Tu n'aimes pas dormir près des autres. Près des visages qui ne passent que pour une nuit. Des corps que tu enlaces jusqu'au matin avant de les laisser filer entre tes doigts. Ils ne sont rien. Tout ces visages qui un jour s'effacent. Et leur chaleur est vide. Inerte et froide. Pourtant tu te sens au chaud. Ce sont des bras. Qui entourent ce corps blessé. Par la vie. Par les autres. Par toi-même. Tu te sens inondé dans ton rêve. Oubliant d'errer dans des limbes noircit par la peur. Par les doutes. Par les troubles. Un soupire s'échappe de ses lippes gercées. Un soupire serein, détendant les traits crispés par la haine.
Par une rage ardente.
Un désir.
Brûlant et vif.
Si intense.
Si instinctif.