ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Dépucelage de l'extrême. Ft Des ninjas, des enfants d'écoles , et même Wade et Taylor

*
THE KID
Jamie Sullivan
Crédits : 4
Jamie Sullivan

Lun 27 Aoû - 23:18
Let's have a good talk about how amazing I am my dear dear fans
Taylor & Wade
Il était encore tôt. Trop tôt pour les meurtres, pour les soirées, pour se rappeler qu'on avait pas révisé pour l'exam du lendemain.

Que faisait-il donc alors ?

Il jouait son rôle de modèle pour la jeunesse actuelle. Tout simplement. Il était allé chercher Taylor après les cours. En tant que Jamie. Parce que c'est toujours agréable de passer voir Peter et Sol en même temps.
Bon, il n'y avait pas Peter et Sol. La loose.

Sans importance. Il y a pleins d'autres jolies choses à voir. Taylor sous son apparence civile , par exemple. Il n'est pas très grand mais Jamie n'a pas pour habitude de se soucier de la taille des gens.

Après ça ils ont trouvé un petit coin tranquille pour se mettre dans des tenues.... Plus confortables. Ou en tout cas plus adaptées aux activités qu'ils allaient passer la nuit à faire.

Mais la nuit n'était pas encore tombée, les rues grouillaient de monde, et pour Jamie, qui était du genre à prendre son temps et qui n'aimait pas être dérangé en plein acte, il était important d'attendre que les rues soient au plus vide possible.

Jamie était un garçon patient.
Ce n'était pas le cas du jeune chien fou à ses côté.

Ah douce jeunesse, pleine d'exhubérance, prête à croquer le monde à pleine dents et... Ok , c'est assez ironique de la part de Jamie qui mange des gens et qui se fait appeler "The Kid". Mais il était vrai que Jamie aimait prendre soin des plus jeunes que lui. C'était son côté maternel Erog.

Ou son côté "je suis un gamin mais j'aime faire le mec".
Mais la réponse à cette question ne nous interesse pas.

Ils étaient installés tranquillement donc, attendant que le noir s'installe doucement. Ils s'étaient posés en haut d'un vieil immeuble, sur un canap miteux que Jamie avait trouvé dans un débarras juste en bas de la rue. (miteux mais confortable, comprenez. Jamie pouvait attendre la nuit dans une pose classe de super vilain hyper badass mais il aimait mieux encore avoir ses fesses posées à leur aise sur un bon fauteuil).

Il y avait aussi une cafetière. Parce que la nuit allait être longue.

Et Jamie était donc en train d'apprendre à son cher apprenti comment que ça marchait la vie.

"Et au dessus du vagin, il y a le clitoris. Si tu veux faire monter ta p'tite meuf au septième ciel et lui montrer des merveilles c'est ça que tu dois maitriser. c'est pas compliqué, tu..."

Une odeur vient lui titiller les narines. Presque indiscernable. Un vieux mélange de sueur et de nems. Est-ce que des nems d'humains existent ? Il devrait en parler à Styx. Non, plus tard Jamie, concentre toi. Il y a un truc de pas clair qui est en train de se passer...

Jamie est sur ses gardes, mais les nems suants sont très douées. Ils arrivent en masse par tous les côtés !

En un instant ils sont sur eux.

Jamie à l'habitude des foules. Et il a l'habitude des fans. Mais il n'a pas l'habitude des foules de fans. Ceux là sont spéciaux : ils viennent du japon. Peut être qu'il y a une gloire spéciale à lui par là bas. Mais faire tout ce chemin pour le voir ? Il est vraiment ému par une telle dévotion.

Il écarte les bras pour le laisser venir à lui. Ils y viennent directement. Le porte comme un prophète. Ils l'admirent et le soutienne.

Wait.

Ils ont une façon très particulière de le caliner ceux là !

"Wow les gars du calme ! Je suis pas votre peluche ! "

Ils répondent en nippons. Ils ont l'air en colère.

Jamie commence à se défendre. Il lui faut quelques secondes sous une dizaine de personnes avec une excellente maîtrise du combat au corps à corps pour se rendre compte qu'il est trop tard et qu'il est fichu.

"TAY ALED"
summer
*
Invité
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Invité

Mar 28 Aoû - 20:59

Let kick them all.

Wade et Jamie
ça va barder

Il y avait des jours comme ça où il fallait mieux rester couché. Comme ce jour un peu gris durant lequel Taylor s’était trainé, un peu comme d’habitude, pour suivre le rythme de vie des vivants qui n’avaient pas vu l’envers du décor. Se lever à l’heure. Aller en cours à vélo. Suivre les dit cours. Se faire engueuler par la prof de lettres. L’entendre dire qu’elle convoquerait sa mère. Se battre avec le roi du lycée. Se faire suivre par les groupies sans trop comprendre. Rater Soledad et Peter. Et se retrouver tout seul. Comme un con.

Non, c’était pas la meilleure journée du monde et même si Taylor ne le sentait pas, la fatigue commençait à lui peser sur les épaules. Alors, quand Jamie débarqua avec son éternel sourire de charmeur et ses grandes explications sur la vie et la grandeur de femmes, le lycéen se sentit – sans vraiment le remarquer – un peu soulagé. C’était toujours plus simple de suivre l’erog que de suivre les règles établies par les adultes. Bien que ce jour-là, Taylor avait entrainement. Et la veille, un contrôle en maths. L’adolescent faillit soupirer, ne sachant trop que faire ou dire pour ne pas vexer son ami – dirons-nous. Tant pis. Il préviendrait Maman qu’il passait la nuit c’est un copain pour réviser. Elle ne s’inquiéterait pas plus que cela.

Le soleil déclinait et l’homme sous le masque de The Kid l’avait emmené sur un toit tranquille, surplombant une bonne partie de la ville. Jamie était plongé dans ses explications, Taylor ne suivant qu’à moitié, plongé dans ses pensées. Bien sûr qu’il savait comment fonctionner le clitoris, Rachel lui avait montré. Il n’avait jamais vraiment compris pourquoi ça les agitait ainsi mais bon. Puis il ne pouvait pas demander à Maman, non ? Prêt à poser des questions, Taylor ouvrit la bouche mais les cris de son ami couvrir toute tentative d’interrogation. Il se passait quoi au juste ?

Euh…

Des ninjas ?

Mais ils sortaient d’où ?

On était pas dans un manga !

Puis il était où Sasuke ?

Se tournant sur lui-même, l’adolescent observa les environs, cherchant à comprendre. Pourquoi ils enlevaient Jamie ? Et pourquoi ils l’enlevaient, lui aussi ? Se sentant soulever, Taylor ne saisissait rien à ce qui se passait.

- Mais je fais quoi ?

Bah oui.

Il faisait quoi ?

Parce que s’il utilisait son pouvoir, ils se faisaient repérer.

Trop de questionnements pour le pauvre Taylor qui avec le pauvre Jamie, se firent embarquer et emmener dans un hélicoptère digne d’un film d’espionnage. On était pas dans un film de ninjas ? Taylor fronça les sourcils, dubitatif.

- Hey ! Si vous cherchez James Bond, on le connait pas.

Bah oui Taylor. Bien sûr.
*
CODE KING - DEADPOOL
Wade Wilson
Crédits : 7
Wade Wilson

Mer 29 Aoû - 19:08




QUELQUE PART EN AVION.
heure inconnue

Je n’aime pas ce genre de regroupement social - tous ces bavardages pompeux, ces lèche-bottes, ces bouffeurs d’oeufs de saumon sur canapé moelleux de pain de mie de luxe… Ne pouvons-nous donc pas vivre de manière plus autonome, plus saine, plus naturelle ? Ne pouvons-nous pas nous passer de ces charlatans, de ces faux prophètes instigateurs de l’Ère de l’Idiotie ? Franchement, quelle honte ! J’avais espoir que l’Humanité ne puisse qu’avancer en parallèle au progrès - mais non, non ! NOUS DEVONS ENCORE ÊTRE SOUMIS AU RÉGIME DE CLASSES ! (Wade. C’est un spectacle de danse d’écoliers de maternelle, casse-toi de là.)

Ah ouais.

Qu’est-ce que je suis venu faire dans ce coin alors ? (Tu espérais croiser la factrice, aka mère d’un des petits qui dansent, pour la draguer.) Mh. La rousse ? (Oui, oui.) Mmmh. (Tu n’y tiens plus ?) Si, si. Enfin, elle ne me plaît pas - regarde sa jupe violette, elle l’a si mal assorti, brrrrr, horrible - si j’arrive à la distraire par un baiser langoureux je peux glisser mes copies de fanfictions dans son sac de distribuition et BIM, JE DEVIENS CÉLÈBRE. (Je doute que les gens d’ici soient portés sur des histoires fictives, qui plus est vulgaires et pornographiques - dans ton cas - sur Tony Stark et Steve Rogers.) MEILLEUR SHIP DU MONDE. Avec celui de Batman et Superman. D’ailleurs, t’as vu, un Superman vient de s’inscrire ! (Qu’est qu’on a dit au sujet du 4e mur ? ON NE LE BRISE PAS.) Ok, ok.

Je me fais chier. Ça crèvent pas au bout d’un moment ces machins, genre, d’épuisement ou d’une insolation ou d’une allergie aux cacahuètes ? Ils bouffent tous des biscuits aux cacahuètes. Je hais les cacahuètes. (Wade, ce sont des e n f a n t s, tu ne pourrais pas faire un effort de gentillesse ?) Ils font des efforts pour aller plus vite eux ? Non, alors je continue à souhaiter leur mort. (………..)

« DEADPOOLU, TU AS TOUÉ MON FRÈRE À GSTAAD, TU VAS MOURIR ! » Qui cause ? Je n’vois rien. C’est le vieux à côté ? Il a un drôle d’accent. (Non, c’est le ninja perché dans l’arbre derrière toi.) Oooh, je vois. « Salut ! Moi c’est Peter, Peter Parker. Tout le monde me connaît sous le nom de Sp- » (WAAAAAAADE TU FERMES TA GUEULE ET TU TE CONCENTRES SUR LA RÉALITÉ, MERCI.) Ceci n’est pas la réalité, ceci est LA réalité. (Tais toi.) « TU AS TOUÉ MON FRÈRE À GS- » Il se répète. Oh, là, mate, un autre ninja ! « NON, ARRÊTE, ON LE KIDNAPPE POUR LES RUSSES ! » Oh, des ninjas alliés à des russes ? Ça sent l’aventure.

Ainsi notre protagoniste adoré - quoique ? - se laisse volontiers kidnapper car, je cite « Les gosses n’ont toujours pas crevés, j’ai pas envie de rester là plus longtemps ! » C’est après quelques heures dans un sac, lui-même fourgué dans un camion, qu’il put recouvrer la vue : dans un avion. En revanche ses ravisseurs ont tous perdus l’ouïe : entendre un cinglé parler non-stop de fleurs comestibles, d’insecticide, puis de Trump, puis de l’élevage intensif de cochons en Bretagne, puis des odeurs différentes de chaussures de supermarché, puis de l’importance des poils d’aisselles… Ce n’est pas une sinécure.

Ils sont tous trop stylés ces méchants ninjas, enfin ces russes, enfin ces métisses pro-évolution de la mixité raciale - ah non, on ne dit plus race - CES MÉCHANTS TOUT COURT ! (Ce que tu dis n’a aucun sens.) Grosses bottes de cuir, pantalons militaires, couteaux en argent super brillants - ils ont même les dernières kalash’ !!! C’est trop pas juuuuuste ! J’en veux une ! Et mais… Y’a des visages que je connais là. Non mais… « SUZANNE ? » (Loupé.) Ah, j’me disais aussi - elle a prit de la moustache et du muscle. « Ah que coucou les chéris. » Je fais signe de la main à mes compères - les fameux visages connus qui ne sont pas Suzanne.

Mais qui est Suzanne ? La suite du rp nous le dira peut-être… Ou pas. SUSPENS.

« NOUS VOULONS VOUS EMPLOYER EN TANT QU’AGENTS ESCLAVES INFILTRÉS. » Wow. Ça existe ça ? « VOUS SEREZ NOTRE SUICIDE SQUAD. » Oh, les copieurs. « C’est déjà prit ça - même si le film n’a pas été un franc suc- » AÏE ! D’où il me frappe le bouddha tatoué ! « SI VOUS N’OBÉISSEZ PAS, NOUS VOUS TUONS ! » Qu’est-ce qu’ils ont aussi tous à parler si fort ? Cela fait trop de majuscules dans le texte, c’est chiant. Comment font-ils Jamie et Taylor pour n'pas saigner des oreilles ? (Ton instinct de survie, il compte s’activer un jour ou ?) Oui, oui. Là. Mh. Je le sens… Ouuhh…. Mh.. (Tu te frottes à la cuisse du soldat à côté de toi ou je rêve ?) Ah. Mh. Cuisse ferme en même temps.

« Bon mes chéris - oooh vous m’avez manqué, si vous saviez, je suis si heureux de vous voir ! J’ai beaucoup rêvé de vous, dans diverses positions - j’ai aussi gravis les échelons sur le site Fanfiction, vous en ai-je déjà parlé ? Oh faut que je vous en parle - ah et, vous pensez à ce que je pense ? » - je dis, tout sourire - (Après ton discours totalement perché, espères-tu vraiment qu’ils pensent à ce que tu penses ?) - CHUT, je dois me reprendre maintenant… Donc : je dis, tout sourire, en lorgnant l’arme non surveillé d’un des ninjas s’offrant une sieste. (Tu penses à des chimichangas là, hein ?) Oui, et ? (Non, rien.)
*
THE KID
Jamie Sullivan
Crédits : 4
Jamie Sullivan

Mer 5 Sep - 20:56
Let's have a good talk about how amazing I am my dear dear fans
Taylor & Wade
Jamie Sullivan était, et avait toujours été, quelqu'un de très secret. Certains diraient même mystérieux... Sous sa facade de garçon accessible, il y avait beaucoup de choses qu'il cachait.

Le fait qu'il soit un tueur en série en était évidemment un. Mais il n'y avait pas que ça. Beaucoup de ses secrets étaient liés à ses sentiments. Il savait que c'était ce genre de connaissances qu'il ne fallait pas laisser dans les mains de n'importe qui.

Il y avait aussi tous les secrets liés à son éducation, sa nature profonde, tous ses petits détails que seuls ses parents adoptifs connaissaient de lui.

Parmi ceux là : son savoir approfondit sur la dissection d'être humains et d'autres aliens, comment échapper à la police de toutes les façon possibles.

Et. Le fait qu'il était malade en avion.

Si ça n'avait aucune influence sur sa vie en règle générale, c'était quelque chose qu'il cachait au plus de monde possible parce que ça pouvait vraiment ternir sa réputation de beau gosse suprême, mec mystérieux, sex appeal sur pattes, ect, ect...

C'est pour ça que dès que les ninjas le font monter dans l'avion il tourne vert.

Il n'entend plus ce qui se passe, ne réagit pas au monde autour de lui.

De toute façon ça tourne. Son estomac est barbouillé, il sent des trucs remonter. Il a les larmes aux yeux.

Il entend vaguement qu'on lui parle, mais il n'y fait pas attention. Il ne comprend pas, et il n'arrive même pas à discerner s'il s'agit d'anglais ou bien d'une autre langue.

Un type finit par le bousculer pour le faire réagir.

Il lui vomit dessus. Bien fait tiens. Le toucher comme ça non mais oh. Et puis c'est pas une façon de parler comme ça.

Et quand la totalité de son repas d'il y a quelques jours est ressortit (il ne veut pas penser au gachis de beau jeune homme que ça représente, il a le cœur brisé en y repensant...), il est tellement mal qu'il s'endort aussi sec.

summer
*
Invité
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Invité

Jeu 6 Sep - 11:16

Let kick them all.

Wade et Jamie
ça va barder

On les avait transporté, trimbalé, poussé, jeté au sol et voilà qu’à présent, ils se retrouvaient dans un objet volant remplis de ninjas à moitié russe qui en avait après Wade. Ok. Enfin pas vraiment ok. Taylor avait du mal à saisir, beaucoup de mal, surtout que leurs accents aux asiatiques étaient franchement à revoir. Mais il avait saisi un truc : ils en avaient après leurs fesses.

Assis sur le sol à attendre que les choses se clarifient davantage, l’adolescent n’avait pas fait état de son pouvoir pour se libérer. Déjà, il devait savoir ce que voulait exactement ces types fringués comme GI-Joe avant de faire quoi que se soit. D’ailleurs, il se demandait si Deadpool avait un plan. Il avait toujours un plan, même si ce n’était pas toujours les meilleurs. Surement qu’il était en train de réfléchir à une échappatoire afin qu’ils rentrent rapidement à la maison. Mouais, mouais.

Encore était-il que Taylor ne pouvait pas faire grand-chose à l’heure actuelle. Il restait là, bien sage, observant les rouages de l’appareil volant. C’était la première fois qu’il en voyait un en vrai. Avant, il n’en avait vu que dans les journaux ou à la tv. Mais jamais en vrai. Pourtant, l’adolescent ne trouva pas cela très extraordinaire et vu comment cela mettait Jamie mal, ça ne devait pas être le plus top qui soit.

D’ailleurs.

Jamie rendit son déjeuner.

Beurk.

Le soldat qui avait bougé son camarade poussa un cri de dégoût digne d’une pucelle, son visage se déformant alors qu’il regardait d’un œil atterré le contenu de l’estomac de son prisonnier. Lui, il allait vomir aussi. Précautionneusement, Taylor s’éloigna un peu, sentant la tournée venir. Il était désolé pour Jamie mais celui-ci s’était endormi et sombrait dans un sommeil plutôt agité. Le pauvre. Fallait qu’ils sortent tous d’ici. Affichant une moue, pendant que l’autre guignole rendait lui aussi son quatre heures, le lycéen se tourna vers le principal intéressé de cette histoire, c’est-à-dire, Wade.

- Hey Daddy ? On fait quoi ? On va pas laisser Jamie comme ça.

Ça le chagrinait assez que son ami soit mis K.O aussi vite et ce, par un appareil mécanique. Puis, ils ne pouvaient décemment pas rester là et se laisser emmener en-dehors du pays. Il avait d’autres choses à faire, franchement.

- Puis j’ai contrôle demain. Et j’ai pas encore révisé.

Nouvelle moue boudeuse. Il n’était pas dit qu’il bachote beaucoup pour son contrôle le bichon.
*
CODE KING - DEADPOOL
Wade Wilson
Crédits : 7
Wade Wilson

Jeu 6 Sep - 17:05




QUELQUE PART EN AVION.
heure inconnue

Oh mon Dieu, oh mon Dieu, je me sens mal, je me sens trop mal, je vais vomir. Pourquoi vouloir vomir ? Je n’ai pourtant pas abusé des tacos ce matin. Aaaah, merde, merde, merde. C’est cette odeur ! Une odeur horrible ! C’est elle la coupable ! Elle me met le coeur aux bords de la bouche ! Qu’est-ce que c’est putain ? (Jamie qui vient de gerber sur un des soldats, ah et un des soldats vient de gerber aussi du coup. Donc, ironie, ton odeur qui te file la gerbe est une odeur de gerbe. Ahahaha.) Ils sont dégoutants !

« Jamie, franchement, tu aurais pu ravalé ton vomis. Ou alors, fais-le là, maintenant, mange-le ! C’est sale de le laisser à l’air libre. Tu te rends compte de la quantité de microbes que tu viens de libérer dans le monde ? Et si certains mutaient, hein ? TU Y AS PENSÉ ? Et si, par un sale coup du sort de la biologie surnaturelle, ces putains de microbes devenaient un alien comme dans le film de Ridley Scott. HEIN ? Nous sommes condamnés ! ÇA Y’EST. Je sens déjà qu’un microbe vient de pondre dans mon abdomen. Dans très peu de temps, je vais m’ouvrir et il v- » CLACK !

Ok, une gifle ça fait mal. Mais une gifle mal cadrée qui me casse le nez, ça fait suuuuper mal. Il est con ce chinois. En même temps, il est made in china, normal que ses gifles soient de mauvaise qualité. (Wade, ferme ta gueule et trouve un moyen de vous sortir de là !)

Je réfléchis. Je réfléchis. Je réfléchis. (Non, là tu fixes de manière très gênante Taylor.) Il vient de m’appeler papa, c’est pour ça. Je disais. Je réfléchis. Je réfléchis. (Non, là tu l’imagines nu, dans ton lit, en train de t’appeler papa.) Oui, oui, c’est normal. J’aime être papa. Je réfléchis. Je réfléchis. Je réf- (Je ne dirais pas ce que tu imagines là, à la seconde, car c’est malsain et sérieusement bizarre - un biberon et des menottes, tu déconnes ? - mais je tiens à te re-dire : TROUVE UN MOYEN DE VOUS SORTIR DE LÀ PUTAIN !) Oui, oui, ça va.

Faut dire, j’suis pas aidé. Le premier super badass est aux articles de la gastro’ et le second mignon sugar-boy pense à son contrôle de je n’sais quoi. Et le troisième pense à une soirée Netflix and chill devant Scream Queens. Mh. C’est moi ça. En même temps, Chanel n°4, c’est trop mon fantasme. (Qui s’en fou ? Moi ! Merci, au revoir.) Connasse.

Voyons le bon côté des choses : le parfum nauséabond dérange salement tous les ninjas et soldats. Ils sont donc moins réceptifs - si j’entreprends une attaque, j’ai plus de chance de m’en tirer. Non. C’est trop juste. Il me faut une diversion en plus, histoire de bien passer inaperçu. Ok. Je sais.

Entamons un brin de causette avec mon adorable voisin de gauche.

« Mon p’tit pote, le brun là, pas celui qui a vomit, l’autre… il m’a dit tout à l’heure qu’il aimerait vachement vous la mettre. Soyez flatté, c’est la première fois qu’il avoue à voix haute son désir de se faire un mec. Vous devez comprendre je suppose, vous en êtes, vous. Il me l’a dit. Il a le flaire pour ça. Ce ne doit pas être facile dans la communauté ninja d’être gay. Je vous plains. Il m’a dit aussi que vous avez la parfaite bouche, avec le parfait angle et les parfaites lèvres pulpeuses pour tailler les meilleures pipes. »

BAM ! Je me prends un poing. Ok j’ai mal. M’en fou, je me marre. J’adoooore les homophobes, ces sacs-à-merde tombent toujours droit dans le panneau et compte parmi les meilleures diversions de ma liste de super diversions.

C’est Taylor qui va moins se marrer. Oh, il est costaud le jeune, je lui revaudrais ça. Ainsi… Notre sac-à-merde voisin de gauche se jette sur le présumé coupable, déclenchant ainsi une réaction en chaîne. Certains des soldats tentent de le calmer, s’attisant la colère des autres ninjas.

« BASTON GÉNÉRALE ! » Je beugle. Sans pouvoir me battre. J’aime me battre. Tant pis, une prochaine fois.

J’en profite pour me défaire des liens - ah que coucou l’utilité de pouvoir se péter les doigts tout en sachant qu’ils repousseront - enfile tranquille un sac à dos de survie, parachute inclus puis libère Jamie. Taylor c’est plus compliqué, il est noyé sous la masse de muscles et de testostérone de nos amis à l’orgueil fragile.

« Jamie, tu ouvres la passerelle. » Pointant du doigt le bouton rouge prévu à cet effet. « Attache bien ton sac, sinon tu clams'. Ne vomis plus, aussi, hein, ce serait cool. Pense à ce que je t’ai dis, les microbes, les aliens, tout ça… » Au moment où j’arrive à tirer le bras de notre victime victimisée injustement (Par ta faute.) un soldat me remarque.

Commence une salve de tirs - et que ça te vise mal, et que ça crée la panique, et que ça nous pète les oreilles, allezzz, yoloooo ! « BANDE DE DÉGÉNÉRÉS ! » (T’es gonflé quand même.) Pas le temps de leur montrer à quel point je suis un être censé et diplomate.

C’est un tel bordel que même le pilote en perd ses moyens - l’avion tangue dans tous les sens. Je nous croirais sur une montagne russe du futur ! Mh. Dis. Comment elles seront, les montagnes russes dans le futur ? Avec des jets de lave ? Des loopings qui passeront en plein dans des trous de verre ?

(WADE FOCUS !)

Ok. Ok. Je plaque Taylor dans les bras de Jamie - haaaaan ils sont trop chourines tous les deux, je veux trop les embrasser - (Non.) Rabat-joie. « Il n'a pas de parachute, tu le parachute avec ton parachute, vous vous parachutez à mon signal. T'as parachutement pigé ? » Les portes s’ouvrent, créant un énorme appel d’air - des ninjas et des soldats, non sans hurler à vous en fendre les tympans, s’envolent comme des mouches.

Vient notre tour - « GOOOOO LES GAAAARS, IMAGINEZ QUE VOUS ÊTES DES POULES ! » (Ça ne vole pas une poule.) Si, si. Dans le futur. (Arrête avec ton futur.)

Cinq minutes de haute voltige plus tard et … POOOOCH ! La neige. HEIN. COMMENT ÇA LA NEIGE ? Je n’devais pas atterrir dans l’eau, à 2 mètres d’une plage de ouf ? (Non. T’es au Népal. Au Népal, y’a de la neige.) Qu’est-ce qu’on fou au Népal ? Putain.

Et ils sont où mes super potes kawai tellement kawai que tous les kawais sont jaloux ? À part des débris, des corps de russes et de chinois, je ne vois rien. Ah si, un chalet des moutons hyper laineux. Et des beaux pics montagneux. C’est joliiiiiiii. NON. Je dois trouver mes kawai-boys. J’tiens pas à me peler les miches tout seul ici.

« MES DOUDOUS, MES CHÉRIS, VOUS ÊTES LÀÀÀÀÀ ? VOUS N’ÊTES PAS MOOOOOORTS ? SUIVEZ MA VOIIIIIX ! » (Je ne pense pas qu’ils risquent de te louper. Un mec tout rouge, dans une plaine toute blanche… CQFD.)


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