ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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dabberblimp"




 

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break it down •• Arsène et Erika

*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Sam 8 Sep - 18:08

Better think
About your game
Are you sure
Your next move's the right one for you?
Are you sure
You won't get outmaneuvered again
And again my friend?

march into battle

C'est devenu une habitude, presque comme un rituel entre ce gamin et lui. Une façon de hurler silencieusement leur colère, des combats pour exorciser ce sentiment incandescent. Il faut s'en débarrasser, toujours purger ces excès, mais conserver leur essence - la sourde rage qui fait vibrer leurs idéaux. Qui donne à leur misérable existence l'espérance de trouver du sens.

Aujourd'hui ne fait pas exception, ces êtres brûlent et seuls les poings calmeront ce brasier. À force, il semble même à Arsène que c'est devenu comme une façon de parler, les coups devenus plus parlants que n'importe quel langage. Il ne sait même plus depuis combien de temps ils ont commencé ce manège, à vrai dire. Un changement d'humeur, une habitude brisée, tout cela est perceptible pour qui sait lire l'attitude de l'adversaire.

Les cours, bâtisses, et infrastructures délaissés ne manquent pas au 12, le terrain d'entraînement pourrait changer à chaque fois. Ils en ont visités, des carcasses de bâtisses, des sanctuaires abandonnés - pâles excursions au goût de violence. Ils n'inventent pas d'histoires aux lieux qui sont leurs terrains de jeu, ajoutent à peine quelques lignes aux souvenirs qui s'entassent.

"C'est quand tu veux.", prononce-t-il calmement à l'adresse d'Erika après avoir écrasé son mégot et rejeté les dernières onces de fumée de ses poumons. Comme souvent, il attend, et il sait que l'autre ne le décevra pas. Les poings sont prêts à converser.
@Erika
notes
*
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Dim 9 Sep - 0:50

... //

voracity.

Encore une fois, on lui avait fait serrer les poings.
Encore une fois on l'avait fait grincer des dents
Encore une fois, on lui avait rappelé sa place.

Encore une fois.

Les battements de son cœur ralentissaient peu à peu, la respiration lente. Garder son calme était devenu primordial. Pour ne rien casser. Ne rien laisser paraître. Un sourire accompagné d'un rire nonchalant. A longueur de journée. Tout le temps. Continuellement. Cela en devenait...

épuisant.

Malgré les années prises pour polir tout ça, le gamin lâchait parfois prise. Les ongles enfoncés dans les bandages entourant ses paumes, la haine reprenait doucement sa place. Comme si le moment était enfin venu de faire brûler toutes les racines pourries encrées dans cette ville. D'écraser les têtes de ces politiques corrompus jusqu'à la moelle. Mais dans cet élan d'hostilité surgissait toujours un éclat de raison. Pas maintenant. Un jour. Mais pas maintenant. Il y avait toujours un moyen de remédier momentanément à cette pulsion. C'est là que les deux s'étaient trouvés.

Dans le bruit sourd des coups. De la respiration haletante. De l'adrénaline s'emparant de leurs corps. Comme une libération. Une porte de sortie pour contrer cette haine, cette frustration accumulée, au fur et à mesure.

Erika se trouvait face à son boss. Son leader. A nouveau, ils s'étaient retrouvés pour une session. Peu importe leurs raisons, ça ne regardait qu'eux. Mais leurs intentions étaient similaires : s'en débarrasser momentanément par la force des poings. La voix d'Arsène enclencha le mécanisme offensif du garçon. Son feu vert. Plus de masques. Plus de dialogues parlés. Seulement la rage qui devait s'évaporer. J'vais pas me faire prier..., répondit-il d'un ton particulièrement grave. Leader.

En garde, son pied gauche prit appui au sol pour s'élancer vers son adversaire. Le plus important était de garder son pouvoir à la limite de ses doigts. Il était hors de question qu'il utilise une telle chose dans un combat à l'amiable. Marquant un stop rapide devant son opposant, son pied gauche prit l'élan d'une demi-rotation suffisante, en vue de frapper son bras.

Frapper. Contrer. Trébucher. Se relever. Continuer. Se défouler. Mais en aucun cas tuer. Jamais.

@arsène r. walker jpp avec le 'march into battle' je peux pas unsee l'emoji de bandori coughs
Awful
*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Ven 14 Sep - 23:16

Better think
About your game
Are you sure
Your next move's the right one for you?
Are you sure
You won't get outmaneuvered again
And again my friend?

march into battle

"Leader." Ce mot lui arrache toujours un petit sourire - mélange d'émotions indescriptibles, insondables dans leur complexité. Cela dit, qui a besoin de comprendre, de parler, quand ce sont les coups qui s'expriment ? C'est une façon plus instinctive, presque bestiale de communiquer, mais les deux hommes sont de ceux qui se comprennent d'emblée pendant le combat - ils ne pourraient pas faire mieux.

Il est prêt, et il sent que la braise qui restait de la dernière fois a repris, que la haine et la rage alimentent un feu infini chez son partenaire. Il l'a aperçu dans ses yeux, observé dans ce pied qui se lève dans sa direction. Un coup rapide et précis - il s'est bien amélioré depuis le début, le brun. Avec un pouvoir comme le sien, les dégâts sont assurés dans un combat à mort. Arsène n'a pas peur - ce ne sont que des "entraînements".

L'adrénaline comme soudainement injectée dans son être le ferait presque frissonner - les choses sérieuses commencent. Sa propre rage éclate avec celle de l'autre, comme un feu d'artifice. Le coup est paré d'un geste sûr du bras qui est visé, et ça ne fait pas mal. D'un autre mouvement sec, il balaye la jambe d'Erika pour le déséquilibrer, envoyant son poing à toute vitesse dans sa direction.

Ce n'est que le début d'une brûlante danse de violence.
@Erika
donc ma première idée d'action c'était un bitchslap je sais pas rester sérieux
*
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Invité

Mer 19 Sep - 23:58

... //

voracity.

Paré. Évidemment. Il n'en attendait pas moins d'une des têtes de BOOM. C'en était presque frustrant. Ses poings se serrèrent, les bandages froissés entre ses phalanges. Les dents grinçantes. Le regard enflammé. Le corps coupé dans son élan. Tant d'amertume à ravaler pour en ressortir plus fort. Plus violent. Plus. P l u s.

C'est son adversaire qui le fit revenir à lui, sa jambe repoussée avec force. Ça va vite. Très vite. Mais Erika était habitué. Il a donné de ses poings. De ses jambes. De ses dents. Contre gamins. Adultes. Et parents. Tout était rythmé. Comme une parade endiablée. Il profita de son manque d'équilibre pour se donner de la vitesse et poser un pied lourd à terre la tête basse. Le poing d'Arsène vint effleurer sa joue et son poignet. Toujours protéger sa tête, qu'il entendait. C'est ce qu'on te cassera en premier. Un sourire amer se dessina sur ses lèvres. Il n'avait pas besoin d'y repenser.

Le voilà qui faisait dos au plus âgé. Mais à peine eut-il le temps de réfléchir qu'il se retourna avec élan. Le coude paré, il comptait utiliser la vitesse de rotation pour lui enfoncer celui-ci dans les côtes, et ainsi lui refaire face. C'était dangereux. Imprudent. Stupide même. Mais sa tête ne suivait plus. Seule sa rage l'animait. Une haine sous-jacente. Qui le rongeait. Le bouffait. Un foyer qui ne s'éteignait jamais. Qui se reflétait dans ses yeux. Dans leurs yeux.

Erika était conscient de toutes les ouvertures qu'il offrait à son adversaire. Il le savait. Mais il agissait. On dit que la douleur fait se sentir vivant. Mais c'était plus que ça. Une adrénaline. Un besoin indispensable.
De se battre.
Combattre.
Abattre.

Mais s'arrêter. Se limiter. Garder un soupçon de clarté.  

@arsène r. walker omg je vis pour arsène qui bitchslap quelqu'un en vrai
Awful
*
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Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Dim 28 Oct - 22:18

Better think
About your game
Are you sure
Your next move's the right one for you?
Are you sure
You won't get outmaneuvered again
And again my friend?

hit and survive.

Un sourire fleurit sur son visage d'aîné pendant une seconde - la seule seconde nécessaire à Erika pour retomber sur ses pattes, utiliser son élan, répliquer. Toujours répliquer, dompter la vitesse et l'élan, maîtriser le mouvement même. C'est la base pour un combattant dans ce monde sans pitié.

Pour un instant fugace c'est le dos de l'autre qui lui fait face, et voilà un coude qui s'élance dans sa direction - droit sur les côtes fragiles encore d'un autre combat. Guidé par son propre élan, porté par sa propre vitesse, l'homme réagit naturellement, se meut comme l'eau qui coule de source. L'instinct pur se manifeste, pas besoin de le seconder par la réflexion dans ce genre de batailles.

Une rotation sur le côté pour l'éviter, profiter d'une ouverture. Il reprend l'équilibre et envoie un pied balayer ceux de l'autre pour le faire chuter, laissant ouverte une brèche dans sa défense - comment le brun va-t-il réagir ? S'il tombe, c'est une victoire pour cette manche et il n'ira pas plus loin, le combat n'a aucun enjeu. S'il réagit, c'est peut-être Arsène qui tombera. C'est leur rage qui s'exprime et envahit l'air comme le tonnerre qui rage parfois sur Terre.
@Erika
c'est court pardon orz
*
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Jeu 1 Nov - 16:08

... //

voracity.

Encore un coup dans le vide. Mais son corps tremblait d'excitation. Comme un embrayage qui ronronnait à chaque accélération. La violence montait. Doucement. Par palier. Les dents serrées. Le regard perçant. Les poings qui démangent. La rage qui atteint son point culminant. Violent. Sauvage.

D'un œil vif (bestial), il remarqua la balayette prête à le mettre à terre. Mais ce n'était pas encore son tour. Pas maintenant. Il ne pouvait pas tomber maintenant. Ou c'était fini.
Un nouveau frisson le fit réagir. Ayant déjà les appuis nécessaires, il donna un coup de pied sur le sol, léger. Ses iris rétrécirent. L'adrénaline se mit à parcourir son corps pour se concentrer à la pointe de son pied droit.
C'était risqué. Il allait probablement mal retomber, mais c'était tout ou rien. Se courbant en arrière, il sentit le sol du bout de ses doigts et son pied décolla. Une roue arrière, sans grâce, sans finesse. Pour éviter. Parer. Et retomber sur ses deux pieds. Son dos le lançait, crispé. Son poignet s'était pris le pied de son adversaire de plein fouet. Son pouvoir avait légèrement fragilisé sa cheville. Mais c'était rien. Il avait connu pire. Les combats d'endurance.
Pousser ses limites.

Jusqu'au

bout.

Erika recula de deux pas affûtés. Distance de sécurité oblige. Son corps avait pris une tôle, mais cet instinct destructeur ne s'était pas amoindri. Au contraire. Ça lui était monté à la tête. Le regard féroce. Le souffle court. Le sourire presque carnassier. Ces séances n'étaient pas là pour rien. Déverser un trop-plein beaucoup trop présent.

Heh, pas mal. Mais pas assez. Son self-control avait fait son chemin tout seul. Tout le contrôle gardé des autres confrontations s'étaient complètement relâchés. Le seul moyen d'y revenir était de taper. Taper.

Écraser

@arsène r. walker tkt c'est très bien! pardon tho on a perdu le gamin coughs
Awful
*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Jeu 8 Nov - 19:46

Better think
About your game
Are you sure
Your next move's the right one for you?
Are you sure
You won't get outmaneuvered again
And again my friend?

hit and survive.

De plus en plus de surprise aujourd'hui. Erika est spécialiste de ce genre de pirouettes - sa vie a dû en dépendre plus d'une fois. Une souplesse qui manque peut-être un peu au boss, une puissance additionnelle représentée par un spasme le long de son échine quand le brun tournoie. Aucune peur pourtant n'existe face à ce fier adversaire.

Juste la rage. De vaincre, de se défouler, de frapper. Extérioriser, éventrer l'injustice, exposer et exploser les tares de la société. Son sourire s'embrase. C'est comme si le cran de sécurité avait enfin été enlevé - des deux côtés. On passe aux choses sérieuses.

"Tch, tu vas voir." Le lion s'élance d'un bond. Porté par son élan, son pied se campe dans un sourd fracas. L'autre s'élève vers la poitrine de l'insolent, cherche à lui couper le souffle. Il laisse suivre son poing, prêt à se débarrasser d'une éventuelle parade. Arsène est en équilibre sur le mouvement, porté par l'instant et l'instinct - le voilà sérieux.
@Erika
bah faut croire qu'on n'a pas perdu que lui lmao
*
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Invité

Jeu 15 Nov - 19:06

... //

voracity.

Ça se faisait encore plus présent quand il croisa le regard de son boss. Comme s’ils avaient tous les deux lâché prise. Les coups. Le sang. La douleur. Certains utilisaient la prière pour laver leurs pêchés, eux se laissaient entraîner dans la violence, aveuglés.

Tout était histoire d’obsession.
Peu importe la douleur.
Peu importe les blessures.
Frapper. Contrer. Écorcher. Arracher. Couper.

S’arrêter.

Un esprit de fer, mais un corps fragile. La dure réalité parcourut le dos d’Erika lorsqu’il reprit correctement appui. Un pouvoir utile. Qui le mutile. Toujours.
Le garçon serra les dents, voyant son adversaire foncer, telle une bête sauvage sur sa proie. Sanguinaire. Toutes les alertes sonnèrent. Ses bras procurèrent un faible barrage pour sa cage thoracique, mais le coup ne manqua pas. Le brun se fit projeter en arrière avant de s’écraser au sol. Une douleur lancinante s’empara alors de ses avant-bras, un cri étouffé accompagnant l’impact. De plein fouet.

Il sentit un goût poussiéreux trop familier, dans la bouche. Sonné, désorienté. Comme si le monde venait de s’écraser sur lui. Mort. Dans un combat de rue, il aurait déjà été abattu. Hah. Il ne le savait que trop bien. Trop. Ce que c’était rageant. Frustrant.

Dangereusement encourageant.

Il jeta un œil à ses bandages défaits, noircis par la terre.
Puis un pied.
Après l’autre.
Il se redressa. Chancela. Jusqu’à tenir debout, là, ses yeux animés par la force de vaincre. De se battre. De monter, toujours plus haut. Erika était un animal sauvage, forgé par les combats, les poings et le sang sur les mains.
Il savait qu’il en était capable. La douleur se faisait de plus en plus présente. Il se sentait vivant. C’était grisant. Presque amusant. Il en voulait plus. Plus.

Alors dans un élan d’adrénaline, oubliant le craquement déplaisant de son dos, les protestations silencieuses de ses muscles, il se lança à nouveau vers son adversaire. Prendre de la vitesse. Jusqu’au dernier moment. Et marquer un arrêt. Faire monter l’écran de fumée. Le sol poussiéreux fournissait une couverture aveuglante si utile, combien de fois l’avait-il utilisée, celle-là ? Classique et efficace. Erika profita de l’aveuglement provisoire pour amorcer une béquille violente au niveau des genoux. Protège ta tête, qu’il entendait, et maintiens ton équilibre. Après, tu frappes et tu fais en sorte qu’il se souvienne de toi.

@arsène r. walker pardon c’est trop l’instrospection, mais tkt il prend cher comme il faut
Awful
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