ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Sur le parking des anges - Murphy

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Mar 11 Sep - 17:07






Sur le parking des anges - Ft. Murphy



Suite à la tombée du jour, à l’abri des regards indiscrets, un havre s’était construit loin des autorités. Sur un parking où le jour les clients venaient acquérir leurs denrées et leurs acquisitions, déambulaient automobiles, vieux cargo, taureaux mécaniques, et autres moyens de locomotion. Les mécanophiles et les amoureux de la vitesse étaient présents, accompagnés parfois de leurs élaborations. Tous, étaient ici pour voir véhiculer les plus belles et les plus rapides des créations. Les bruits de pneus qui crissaient sur le goudron n’était pas synonyme de contracture, mais bel et bien de frisson dans l’échine des participants. Des courses, des paris, des échanges, des trafics et des dégradations étaient à l’honneur, loin des forces publiques. Cela s’illustrait par la vente de nombreuses pièces ou machines, tandis que d’autres étaient dépouillées dès que les détenteurs avaient le dos tourné. Fierté et mérite étaient à l’honneur, tout comme les profiteurs et resquilleurs.


Andy s’était rendue à cet événement, qui à chaque fois savait attiser sa sollicitude. Alors, dès que se présentait ce moment dans l’année, elle s’y rendait armée de son nouveau bébé. C’était à la fois un moment d’observer qui venait d’entrer dans le champ de foire et quelles étaient les méthodes adverses pour se faire dans le marché. C’était à la fois aussi un lieu pour se venter et pour faire le mérite de ses dernières avancées, sans pour autant dévoiler le moindre de ses petits secrets à ses charmants compétiteurs.

Ce soir, elle serait l’amante de sa monture sur laquelle elle arriva avec l’éclat du jour. La jeune femme comptait participer à la course, souhaitant souligner les prouesses de sa bête motorisée. Alors, derrière un casque et une combinaison épousant son corps efféminé, elle se dressait sur son engin de fer, prête à dépasser ses adversaires par les airs.

Un éclair d’argent au sourire éclatant, sous les néons du parking, attendait sagement l’excitation du moment où le coup de feu allait frapper dans le dôme céleste. Puis le temps s’arrêta, et le raid commença. Les moteurs se mirent à ronronner de plaisir tout comme la hargne des cavaliers mécaniques. Les instruments filèrent et commencèrent à tracer laissant derrière eux des traînées et la fumée d’un travail acharné. Andy prit la tête, pour elle tout était gagné. Sa gueule d’ange dégainait sa malice sous son casque argenté, cependant, elle se retrouva fort dépourvue à la rencontre d’un drapeau à l’effigie d’un autre garage dressé sur son passage. Elle du se résoudre à rentrer dedans, tête brûlée ayant goût au danger. Néanmoins, sa trajectoire fut déviée, elle fut grandement ralentie et la jeune femme se heurta légèrement contre le mur de pneu dressé pour guider les participants. Elle freina et sombra dans les masses de caoutchoucs, sans pour autant y jouer sa vie. Corps et machine endommagés, la course pour elle dût s’arrêter, plus préoccupée par l’état de sa bécane plutôt que de son bras amoché. Se déplaçant avec son bolide sur les bas-côtés, elle se résigna à retirer son casque et dévisagea les supporteurs et les participants déjà hors-jeu.

- Fais chier.

Grommela-t-elle dans sa barbe en cherchant à trouver quelle partie de la machine fut écornée. Elle sentait la frustration la faire bouillir d'une certaine rage à l'issue de ce dernier dérapage.


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Mer 12 Sep - 16:47

Sur le parking des anges - Murphy Tumblr_oxksd9drU31u9xqtso1_640

plus rien ne les dérange

Andy Bolide & Murphy pantoise

Dick disait on bouge, alors Murphy bougeait. Son vieil oncle n'avait plus l'âge pour ces conneries qu'il disait, avant de se raviser. Un sourire taquin apparaissait sur son visage, et il allait chercher sa vieille veste en cuir, qui l'avait accompagné pour le meilleur comme dans le pire.
Sa troupe d'élite, sa progéniture sacrée, s'accrochait à leurs basques, sachant pertinemment qu'ils allaient à un truc spécial, un truc qui rallumait une petite lumière au fond des yeux de Bryan. Mais c'était non non non. Parce que là où ils allaient, les enfants se perdaient entre les vieilles carcasses, trébuchaient sur les bouteilles et croisaient forcément des oiseaux de mauvais augure.
Pourtant Murphy a mis une robe, les filles mettent pas de robe quand elles vont dans des endroits craignos ? Mais Murphy, presque compressée dans le bout de simili cuir rouge qui lui servait de robe, était des trois comparses, celle qui avait le moins à craindre. Parce qu'une vieille carcasse, surtout dans ses mains parfaitement manucurées, ça se soulevait sans aucune difficulté.
Elle aussi, enfilait une veste, en jeans massive et confortable, et claquait la porte derrière eux, après avoir adressé un clin d'oeil à ses petits cousins.
Elle était surexcitée. Parce qu'elle adorait ce genre d'évènements. Son oncle aussi, mais pas pour la même raison. Tout comme son cousin d'ailleurs. Il tournait à gauche à l'angle de la rue pour aller chercher sa rutilante bagnole au garage, celle qu'il avait trafficoté et pomponée pendant des mois et des mois en attendant ce moment. Il y aurait de sacrés bolides ce soir là, mais ça ne voulait pas dire qu'il n'aurait pas sa chance.

Grimpant dans le tas de feraille qui servait de moyen de locomotion à son oncle, elle percevait son excitation quand il tournait la clé quarante fois dans le contact jusqu'à ce que le monteur crachote et gronde un bon coup avant de démarrer. Il allait sans aucun doute croiser de vieilles connaissances, et comme au bon vieux temps, aller piquer quelques pièces avec eux, sur les engins de leurs adversaires de longue date. Histoire de remplacer ces pièces qu'eux leurs auront piqué, sans aucun doute.
Démarrant dans un tremblement qui faisait douter Murphy de leur heure d'arrivée exacte, couvert par le son d'une musique rock un peu poussiéreuse, elle resserrait un peu les bières contre elle, en espérant qu'à leur ouverture, ça ne fasse pas douche.

**

Et sur le parking pourri, loin des yeux près des coeurs battant, l'excitation était à son comble. Les gens zigzagaient dans les allées, cherchant certainement un visage familier, un bolide à admirer, un pari à remporter.
Murphy elle, sirotait sa bière, sans qu'une once de mousse ne ruisselle sur son visage. Elle avait mis du temps à se maquiller pour ce soir, pas question de gâcher tout ses efforts.
Elle ondulait dans les allées, pour s'approcher de la course. Elle allait encourager Dick de toutes ses forces, quitte à tirer des cannettes de bière vide dans les pneus de ses adversaires pour qu'il gagne.
Le top départ est lancé, pendant que les hurlements fusent. Les insultent vont bon train, couvrant presque les encouragements tonitruants. Dick n'est pas trop mal placé quand soudain... PAF son pneu avant explose. Murphy retient son souffle, mais c'est déjà trop tard. Il dérape, bloquant le passage à une autre voiture qui manoeuvre pour éviter le crash, avant d'aller s'encastrer dans les pneus sur le côté.
Rapide comme l'éclair, et sans se soucier si on risque pas de voir sa petite culotte, elle enjambe la barrière et rejoint à tout allure la bande d'arrêt pour les participants, juste à temps pour voir son cousin sortir furieux de sa caisse, pour aller constater les dégâts. Un coup d'oeil sur la piste pour voir que le motard en tête vient aussi de terminer sa course dans les pneus, et rejoindre les autres hors jeu. Enfin motard. La jolie motarde, depuis qu'elle a retiré son casque, affichant un air tout aussi furieux que celui de Dick.
Mais pas le temps de niaiser, elle matera plus tard. Pour le moment, le devoir l'appelle. Attrapant par l'en dessous, elle soulève légèrement l'avant du bolide et le tire un peu plus sur le côté, histoire qu'il ne soit plus à cheval sur la piste.

Putain fait chier, Murphy bouge pas j'vais chercher un pneu de rechange et de quoi changer ça vite fait

Elle acquiesse, mais il a déjà détalé à toute allure en direction des allées tortueuses, bille en tête.
Alors elle pose le bout de ses fesses sur la carrosserie, regardant chacun des participants dépités de haut en bas. Soudain, elle reconnait un visage. La motarde en tête de file. Sourire au bord de lèvres, elle attend que celle ci s'approche un peu pour lui lancer un premier mot.

Pas mal ton engin, dommage que t'aies fini dans le décor, t'as failli tous les tracer !

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Lun 17 Sep - 1:14






La folie les mélange - Ft. Murphy



Fade, c’était le goût de la défaite. Ce goût amer, qui arrivait brutalement, d’une seule traite.

Le regard violacé de la jeune perdante baignait dans la consternation, tandis que ses lèvres se délectaient d’une profonde frustration. Andy était mauvaise perdante, surtout quand la victoire lui avait souri au nez, surtout quand sa fierté venait d’être touchée. Tournée vers les autres, elle lorgnait ceux qu’elle jugeait mauvais et se chargerait de leur offrir le ridicule du mieux qu’elle le pourrait, tout cela avant la fin du règne de l’astre de la nuit. Cependant, le temps manquait à la femme aux cheveux gris. Il y avait deux blessés. Sa machine sans laquelle elle ne pourrait rentrer, et elle-même, bien qu’elle n’était pas pressée de se soigner. Le plus urgent était de s’occuper de son jouet. Andy préférait faire passer son moyen de locomotion avant sa blessure, comme elle préférait faire passer son emploi après sa santé.

La jeune femme arrivait donc sur le côté, faisant rouler la souffrante autour des autres bolides mutilés. L’éclopée s’était faite pénétrée par le mat du drapeau et celui-ci avait heurté plusieurs zones.  Il fut engouffré dans le système de rotation de la roue. De ce fait, plusieurs secteurs furent âbimés. Andy accroupie devant la machine pouvait compter sur son professionnalisme pour voir ce qui gênait le déplacement du fardier. La fourche télescopique, la jante, ainsi que les rayons furent endommagées par l’impact brutal avec le mat du drapeau du garage ennemi. Et bien que la roue tournait, celle-ci avait de lourdes difficultés à exécuter ce qu’elle lui exigeait. Prendre la route dans ses conditions n’étaient pas possible sans quoi un grave accident serait certain.
Il fallait trouver les pièces manquantes, ou faire en sorte que la machine tienne le temps de faire le chemin. La deuxième solution n’était pas la plus viable et la moins dangereuse, cependant celle-ci était la plus envisageable. Les pièces dont elle avait besoin pour réparer n’étaient sûrement pas en vente, ni échangées ici, ce n’était donc pas négligeable. Or, il y avait toujours un moyen de rafistoler les pots cassés. Il y avait juste à trouver de quoi bricoler. Alors, Andy se redressa et reluqua autour d’elle. De nombreux autres participants avaient quitté la route, et beaucoup de machines furent en plusieurs parcelles.

C’était un peu décevant, mais il fut toujours ainsi. Ils revenaient tous, comme des enfants venant jouer un jeu dangereux malgré l’interdiction de leurs parents.

Soudainement, une voix la fit sortir de ses pensées. C’était une voix féminine, une voix à la couleur féline. Andy fut saisi d’un petit étonnement, la présence de femmes en cet événement était quelque chose de rare, bien que de plus en plus fréquent ces dernières années. L’éclair d’argent fit volte-face jusqu’à la source de cet écho et afficha un sourire en coin, affichant sa fierté face à ce compliment.

- Merci beaucoup.

Elle prit une légère pause admirant son interlocutrice, ce délectant de cette vue, pleine de malice. Des cheveux colorés, une mine de piercings criblée, une robe dessinant son corps efféminé. Andy ne pu nier que cette femme ne dégageait pas une certaine présence. Son physique était accompagné d’un certain chic qui savait appuyer l’attention d’Andy, enivrée par cette influence. Pour la grise, cette créature venue d'ailleurs dégageait beaucoup d'élégance.

- J’ai beaucoup travaillé sur celle-ci. C’est mon petit bijou.

Dit-elle en caressant le tableau de bord du motocycle, sa risette devenant un peu plus douce.

- Je suis sûre qu’elle aurait pu faire du bon boulot. Dommage que l’autre con m’ait planté son drapeau dans les rayons !

Cria-t-elle avec hargne et fougue.

- D’ailleurs, tu n’aurais pas vu quel garage avait un grand drapeau rougeâtre ? J’aimerais bien leur faire une surprise après, toute aussi colorée.

Andy était rancunière. Pourtant, ce n’était pas la plus cruelle des vipères. Elle ne pouvait juste pas s’empêcher de titiller un peu ceux qui l’avait mise en danger. Sa punition ne serait pas luciférienne, seulement un peu teigneuse et peste. De quoi redonner une certaine plaisance à tous les perdants qui avaient laissé tomber leur veste. C’était une plaisanterie, qui mettrait sûrement du même avis tous les passionnés en bas de l’échiquier.

La grise ne pouvait s’empêcher d'imaginer, une main dans sa combinaison pintée de noir et rasant ses formes, les diverses tenues qu’elle pourrait leur faire porter pour rentrer. L'atteinte à la pudeur pourrait être de sortie. Qui savait ?
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Lun 1 Oct - 20:17

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plus rien ne les dérange

Andy Bolide & Murphy pantoise

La jolie motarde, à la moue boudeuse, frisant la colère mal dissimulée, traînait avec trop de difficulté l'engin pour que ce soit indétectable. Les sens en éveil, l'instinct de chasseur de Murphy avaient senti l'odeur du sang qui coule le long de la chair appétissante. Et tout ces signaux qui semblent clignoter autour du corps de la jeune femme, font briller une lueur au fond des yeux de Murphy.

J’ai beaucoup travaillé sur celle-ci. C’est mon petit bijou.

Elle croise de nouveau son regard, et lui sourit. Quel dommage que son alimentation soit si strictement définie, Murphy commettrait bien quelques péchés de chair, de temps à autre.
La jeune femme face à elle s'emportait, insultant un garage au drapeau rouge. Pavillon si simple, certes, mais marquant. Murphy avait vu cette couleur, ici et là dans les allées aux allures post apocalyptiques. Rouge, rouge rouge. Rouge, comme le sang qui coulait sous la combinaison de la motarde. L'odeur titillait ses narines, jouait sur ses nerfs.
Ensorcelée, Murphy levait ses fesses du capot de son cousin, et glissant presque, contournait la moto qui la séparait du festin. Elle frôlait du bout des doigts les hanches, l'espace d'une micro seconde, avant de se ressaisir, comme électrocutée. Sans rien dire, elle enlevait sa veste, la posait sur les épaules de la jolie motarde, et faisait à nouveau le tour de l'engin.
Un petit sourire en coin, elle posait ses mains parfaitement manucurée sur le guidon, à côté de celles de la jeune femme.

Tu d'vrais aller à ''l'infirmerie'', te désinfecter et stopper l'sang qui coule, ce s'rait bête qu'tu t'évanouisses avant d't'être vengée.

Resserrant son emprise sur les poignées, elle tirait doucement la moto vers elle.

J'garde ta bécane l'temps que tu t'soignes, elle disparaîtra pas tant qu'tu m'ramènes ma veste, maintenant dépêche, s'tu veux qu'on choppe ces ptits bâtards avant qu'ils dégagent.


Elle tirait encore un peu la moto vers elle, et tapotait du bout du pied pour que la béquille vienne faire son boulot. Puis elle extirpait de son soutien gorge son paquet de clopes à moitié vide, complètement écrasé, ainsi qu'un briquet.
Posant ses fesses à nouveau sur le capot, elle fixait la moto des yeux, grognant doucement quand un curieux s'approchait trop du bolide.

Bah alors, t'as gagné une moto Murphy ? Fais gaffe c'est une arnaque, elle est déglinguée...

Dick était de retour, la pièce qui lui manquait dans la main droite, son bras gauche trop occupé à entourer la taille d'une plantureuse jeune femme.

T'es con Dick, t'sais bien qu'jsuis nulle sur bazar pareil... Non j'préfère m'occuper des ptites motardes...

Lâchait elle en souriant de toutes ses dents, tandis que son cousin lui faisait un clin d'oeil. Elle répondait de la même manière, signe qu'elle approuvait sa conquête à lui, avant de se retourner pour scruter l'arrivée de la propriétaire du bolide. c'est vrai qu'elle avait pris cher, cette pauvre moto.


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