ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Tisse ton destin d'un fil de rêves •• Spidey

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ATRAX
Ambre E. Price
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Ambre E. Price

Mer 26 Sep - 0:29

Tisse ta toile

« Les hommes sont des insectes se dévorant les uns les autres sur un minuscule atome de boue. » • ft Spiderman

Elle était là, perchée sur le haut du bâtiment face à l'ambassade, à regarder passer les minuscules fourmis humaines. Il avait beau faire nuit, Atrax était toujours étonnée de voir l'activité d'une grosse ville comme Cosmopolis, qui vivait toujours malgré l'absence de l'astre brûlant. Ca la faisait rire de voir travailler ces fourmis jusqu'à la mort, juste pour payer une maison, une voiture, un truc qui au final, ne servirait qu'à briller devant les autres jusqu'au prochain découvert. Jusqu'à la prochaine visite de l'huissier de justice. Jusqu'à ce que tout s'effondre. Comme un petit château de sable si fragile face à la vague salée qui viendrait le faire s'écrouler.

Un sourire vient passer sur ses lèvres. Il manquait un peu de piment dans tout ça. Un peu de pigment dans cette vie morne de fourmis. Alors d'une main délicate, Atrax vient saisir un petit flacon de son décolleté, et examina le contenu d'un oeil expert. Un joli liquide translucide ondulait dans la fiole allongée, fiole ornée d'une aiguille si fine qu'on aurait pu la rater.

« Alors ma belle, prête pour le feu d'artifice ? »

Les doigts viennent frôler son épaule, caresser la minuscule araignée qui s'y trouvait. Minuscule araignée tâchée de rouge. D'une forme qui donnait des cauchemars. Un sourire dévoile à nouveau les perles blanches de la jeune vilaine.

« Je compte sur toi chérie. »

Elle glisse alors la fiole dans son sniper, comme une cartouche, et vient coller son orbe droit dans le viseur, zoomant ainsi sur l'entrée de l'ambassade. Le plan de ce soir était simple, si simple qu'il en aurait fait rire plus d'un. Mais plus c'est simple, et plus cela avait de chance de réussir. Car personne n'aurait pensé la trouver ici, sniper entre les doigts, visant la prochaine figure politique connue qui passerait cette porte. Elle était patiente lorsqu'il s'agissait de travail, très patiente Atrax. Et elle attendait, depuis déjà quelques heures, le début du spectacle. Elle se mit en position, à plat ventre sur le béton froid, et ne lâche pas la porte vitrée du regard. Elle attendait quelqu'un. Quelqu'un qui s'appelait Howard Banks.

Ce Howard est un conseiller politique proche de l'ambassadeur américain. C'est un bon gars. Véreux, comme les autres. Mais un peu plus intéressant. Cet homme avait un talent oratoire, suffisamment bon pour apaiser les tensions qui bouillonnaient dans la ville. Ce qui emmerdait profondément la jeune ANTIS, qui voyait la calme revenir sur Cosmopolis. Où étaient ses rêves de guerre civile, d'effusions de sang et de retour à zéro ? Des bases saines ? Ce mec, Howard Banks, était un soit disant pacifiste qui atténuait ce qu'elle, Atrax, souhaitait développer. Et le faire crever serait une merveilleuse idée pour rompre ce mince équilibre qu'il tentait d'installer.

Atrax émet un ricanement sarcastique en tortillant ses fesses sur le sol humide. Elle ne tient plus du tout en place. Elle ne put même pas retenir un gloussement stupide lorsqu'elle aperçoit enfin Howard Banks dans le hall de l'ambassade.

« Salut toi... » murmure-t-elle en devenant tout à coup sérieuse. « Allez, viens prendre l'air... Encore un peu plus près, allez... Valérie attendra demain pour te rouler un patin... »

Elle ne tire pas, pas encore. Pas tant qu'il ne sera pas dehors. Elle veut attendre le moment où il va rentrer dans sa limousine. Après les murs protecteurs de l'ambassade. Avant la protection des gorilles et du véhicule blindé.

« Alleeeez... Pousse cette putain de porte. »

Que tu sentes le venin d'une veuve noire pour la première fois de ta vie.
Et la dernière.

*
FONDATEUR - SPIDERMAN
Peter Parker
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Peter Parker

Dim 30 Sep - 22:12



tisse ton destin d'un fil de rêve

w/ atrax



musique - La nuit - le meilleur moment pour partir à la chasse. Tu serais un terrible adversaire, si tu n'avais pas été du côté des héros. Toujours dehors, pour faire le bien. Une chance, d'ailleurs ! Tu épies, chaque faits et gestes. Tu n'as pas de repos. À vrai dire, tu te souviens à peine de la dernière fois où tu as eu une nuit de sommeil réparatrice avant d'aller en cours.

Cette nuit n'est pas une exception et, vêtu de ton costume flambant neuf, tu fanfaronnes de toile en toile, assurant la sécurité de chacun à Cosmopolis. Depuis peu, tu remarques que les malfrats se font moins nombreux, ou plus discrets. Eurêka monte en nombre, c'est certain - mais tu ne peux pas t'empêcher de t'imaginer le pire.

Perché sur le haut d'un immeuble, tu aperçois, sur la rue adjacente, une silhouette. Et au bout de cette silhouette, l'ombre d'un... sniper. Ah ! Enfin ! Un sourire dressé derrière ton masque et te voilà élancé à sa rencontre. Ou presque.
Tu t'agrippes quelques mètres plus bas, pour l'effet de surprise. T'escalades, lentement, attendant le moment opportun et...

Salut ! Je t'emprunte ça cinq minutes ! Ni une, ni deux, tu surgis devant elle (ELLE ??), lançant une toile vers l'arme pour la lui arracher des mains. Tu l'attrapes et... elle te glisse des mains. """Involontairement""".

Oops ! Ohlala, qu'est-ce que je suis maladroit dis donc... Tu hausses les épaules. Bon, allez, rends-toi, ou ça sera la guerre !

Pokémon, franchement ?


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ATRAX
Ambre E. Price
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Ambre E. Price

Dim 30 Sep - 22:56

Tisse ta toile

« Les hommes sont des insectes se dévorant les uns les autres sur un minuscule atome de boue. » • ft Spiderman

Elle ne peut retenir un cri, lorsqu'une tête rouge masquée fait irruption devant elle, bavardant sans même prendre le temps d'arriver. Elle sent l'arme lui échapper Atrax, et elle fait un mouvement pour la récupérer, mais en vain. Et elle la voit sombrer dans la nuit, hors de portée. Sa bouche se tord dans une grimace. Il est là à plaisanter. Il vient de tout faire foirer.

« Noooon ! Putain non ! Quel idiot ! »

Elle s'énerve à s'en mordre la lèvre, rageant de tout son être et se penchant au-dessus du toit. Son sniper n'est plus là, elle ne peut même plus l'apercevoir malgré la lumière des lampadaires. Elle n'a rien pour terminer ce qu'elle avait prévu initialement. Son plan était totalement foutu. Il allait falloir qu'elle se débrouille autrement. Son regard habituellement plongé sur la vitre du building se rabat alors sur l'inattendu personnage, et elle retient un hoquet de surprise, avant d'esquisser un sourire sarcastique.

« Oh tiens, qui on a là... C'est notre amie l'araignée. Mais Pokémon, sérieusement ? Tu n'as pas mieux en stock pour une arrivée héroïque ? »

Elle laisse échapper un rire moqueur malgré la colère qui rongeait ses tripes. Ambre aurait adoré le voir en face à face. Elle aimait beaucoup les super-héros et leur sens de la justice. Mais Atrax, qui était son côté bien plus objectif, voyait la réalité en face. Un guignol en collant, un gamin immature qui veut faire ses preuves et qui ne réalise pas qu'il tisse ses toiles sur un monde qui s'écroule. Et actuellement, elle était Atrax. Elle ne pouvait pas se laisser distraire par Spiderman.

Elle se met alors à fouiller dans ses poches, et en sort une petite lame, qu'elle fait tournoyer sur son doigt. D'un oeil, elle observe le conseiller qui s'apprête à sortir, poussant la porte d'une main.

« Désolé chéri, mais j'ai autre chose de plus important de prévu ce soir. Repasse plus tard. »

Elle se met à courir, quittant le toit d'un saut pour atterrir sur un plus bas dans une magnifique roulade. Puis vise le conseiller de sa lame, et la lance de toutes ses forces. Quitte à abandonner l'idée du venin, elle opterait pour un petit meurtre à l'ancienne. Il fallait bien que ses séances de tirs servent un jour ou l'autre de toute façon.

« Allez ! »

Sa voix s'élève, ignorant complètement la présence de la petite araignée près d'elle. Elle s'en moque, tout ce qu'elle veut, c'est que Howard Banks rende l'âme ce soir.

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FONDATEUR - SPIDERMAN
Peter Parker
Crédits : -594
Peter Parker

Ven 12 Oct - 20:20



tisse ton destin d'un fil de rêve

w/ atrax



Tu t'offusques. Hein, quoi ?! Arrête c'est super Pokémon !

Tu n'as pas le temps d'approfondir ton argument que la jeune fille disparaît déjà quelques mètres plus loin. Bon, au moins, une chose est sûre : elle ne vole pas et n'est pas dotée d'une super vitesse. C'est devenu une mauvaise habitude : tu la sous-estime. Ou plutôt, tu te surestimes.

C'est presque sous le ton de la rigolade que tu commences à la poursuivre, t'élançant à sa suite en te balançant de toile en toile, assez rapidement pour la rattraper. Wohpopop ! Tu crois aller où comme ça ?!

Tu tisses une ligne jusqu'à son épaule pour la bloquer dans son élan, puis une seconde pour l'immobiliser sur place. Les pieds posés au sol, tu es d'un calme déconcertant alors que tu as sans doute à faire à bien pire qu'un petit criminel de quartier.

Je ne sais pas qui tu comptais tuer mais tu auras tout le temps de réfléchir à ta prochaine tentative derrière les barreaux ! Peut-être que ça sera plus abouti cette fois... Du genre... quand tu me reverras, tu te diras que c'est pas la peine de courir... Bon allez ! Rends-toi gentiment et je serais gentil !

Spiderman qui menace. Une grande nouveauté. Personne n'y croit.
Même pas toi.

Puis j'aime pas trop taper les filles alors...

Tu hausses les épaules.
Oui, ce genre de phrase te ressemble définitivement plus.


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ATRAX
Ambre E. Price
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Ambre E. Price

Ven 12 Oct - 22:20

Tisse ta toile

« Les hommes sont des insectes se dévorant les uns les autres sur un minuscule atome de boue. » • ft Spiderman

Lorsque la toile vient s'enrouler autour de son costume moulant, la jeune fille bascule dans l'élan de son lancer, et vient tomber à genoux. Ses canines percent de frustration sa lèvre inférieure, laissant filer une goutte de rage vermeille. Son joli visage se déforme par la colère, elle ne peut s'empêcher de laisser sortir un flot de vulgarité de cette bouche pourtant si bienveillante habituellement. Elle en aurait presque les larmes aux yeux. D'être traitée ainsi par lui, lui qui réussi tout, lui qui se pense si fort qu'il en vient à ne même plus être sérieux face à elle. Vaut-elle si peu, pour n'avoir même pas le droit d'avoir sa considération en temps que super-vilaine ? Pour qui la prend-t-il ? Une simple voleuse ? Frustrée, elle voudrait hurler au monde ce qu'elle voudrait lui faire subir. Faire plutôt germer ses larmes inutiles sur le visage de cette araignée stupide.

Mais une idée lui passe subtilement par la tête, et elle laisse écouler le flot de larmes, attrapant au fond d'elle tout élément négatif qui pourrait l'alimenter. Elle fond en larme l'Antis, elle pleure à en tremper son masque, à s'en essuyer les yeux de ses gants poussiéreux. Elle pleure à fendre le coeur.

« Pourquoi tu m'as arrêtée ? J'y étais presque ! » Elle hoquette, une partie est incompréhensible. « Ils l'auraient laissé partir ! A cause de toi- à cause de toi, ils vont le tuer ! Je pourrais plus jamais le revoir, c'est de ta faute ! »

Elle détourne la tête d'un geste adroit, cachant le mince sourire qu'elle n'arrive pas à faire disparaître. Elle le cache dans l'obscurité de la nuit, avec ces larmes qui paraissent si vraies. Et elle continue de pleurer, comme une enfant désespérée.

« J'avais même trouvé un costume de méchante ! J'aurais-... j'aurais pu revoir mon père... si tu m'avais laissé l'avoir... »

Silence. Elle regrette presque, d'avoir tourné la tête. Car elle ne peut pas voir si l'araignée se fait prendre par sa propre toile. Elle ne peut pas voir quelle tête il lui offre à cet instant. Parmi le flou des perles de douleur. Mais ce qu'elle voit, ce qu'elle sent, c'est la veuve noire courant contre son échine. Elle sent grouiller l'arachnide dans son dos, venir faire céder la toile de son dos, libérant ses mouvements, discrètement.

« Es-tu vraiment un héros, Spider-man... ? »

Les lèvres sont assassines, et déversent d'un ton amer, presque acide. Elles veulent briser l'être face à elles. Elles aimeraient crier que les filles valent tout autant que les hommes. Qu'il ne devrait pas la sous-estimer pour cette raison. Mais elles garderaient ça pour plus tard. L'important, c'était de neutraliser l'araignée. La déstabiliser, et lui échapper d'un bond souple comme elle sait si bien le faire, féline. L'important, c'était de paraître désespérée, par que son cher "papa" risque d'y passer, par sa faute à lui.  L'important, c'était de se concentrer sur les cliquetis des pattes contre le béton sur toit, montant le plan petit à petit.

Elle renifle, essuyant son nez d'une main tremblante.

« Papa... »

*
FONDATEUR - SPIDERMAN
Peter Parker
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Peter Parker

Mar 23 Oct - 20:57



tisse ton destin d'un fil de rêve

w/ atrax



Lorsque son visage se terni en une ignoble grimace de désespoir, tu te retrouves désemparé. Très vite, la jeune femme se tord en sanglots - elle parle de vengeance, de redemption, des sujets que tu ne maîtrises que trop bien. Ta poigne se dessert petit à petit et tes épaules retombent. Tout ton corps semble indiqué que tu renonces alors que tu ne parviens pas à dire un mot.

Ta naïveté n'a d'égale que ta gentillesse et tandis que tes membre se relâchent, tu te rapproches d'elle, le ton inquiet et confus.

P-Pardon ! Tes sens s'atténuent. Peux-tu vraiment la croire ? Parfois, ils viennent. Parfois s'en vont. C'est toujours difficile pour toi de les interpréter mais ce sont les seuls sur lesquels tu peux te reposer pour prévenir le danger. Tiens, ils reviennent. Ton coeur se serre, à l'instar de ta gorge. Tiraillé entre ce que tu entends et ce que tu ressens, tu finis par convenir à ceci : Écoute... Ça a l'air d'être un mission dangereuse, alors pourquoi tu ne me dis pas tout ce que tu sais et je m'occupe de sauver ton père ? Je suis sûr que je peux gérer ça !

Oh, ça, c'est certain, Parker.

Tu n'oses pas la toucher, et encore moins la libérer de ses liens. Tu imagines déjà le regard tonitruant de Mr Stark te répétant que tu es un incapable simplet. Non, si c'est un piège, tu refuses de tomber dedans. Mais, regardez-la ! Tremblante, implorante ! Et si elle disait vrai ? Et si, ce soir, tu étais la cause de la mort d'un innocent ? Tout comme tu l'as été pour ton oncle Ben...

Par où ? Qui est-ce ? De qui je dois le protéger ?

Les questions s'enchaînent mais tu sais que tu n'as pas de temps à perdre.


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ATRAX
Ambre E. Price
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Ambre E. Price

Mar 23 Oct - 22:44

Tisse ta toile

« Les hommes sont des insectes se dévorant les uns les autres sur un minuscule atome de boue. » • ft Spiderman


Elle renifle, jetant un coup d'oeil à l'araignée. Son corps est tout détendu, et on voit clairement dans son regard que sa trop grande gentillesse est un point faible. Elle le voit si clairement, malgré les larmes comédiennes qui perlent de ses iris. Et elle ne peut s'empêcher de trembler Atrax, trembler de plaisir, d'adrénaline de le voir sombrer, lui et son altruisme. Lui et sa naïveté. Trembler à en paraître bouleversée de tristesse. Parfaire son jeu.

« Je peux pas... ils le sauront c'est sûr ! Je suis sûre qu'ils m'observent à cet instant. Comment faire s'ils m'écoutent ? Spiderman, aide-moi... »

Atrax fait mine de réfléchir, perdue dans un dilemme inexistant, passant plus de temps à inventer la suite de son histoire que vraiment savoir si elle allait demander à l'araignée de l'aider. Les sentiments, c'était si important pour les héros. Voir une femme en pleurs, écouter son histoire. Ne pas remarquer qu'elle paraissait pourtant si confiante il y a quelques instants. Se laisser harponner par un scénario mélodramatique d'une diva qui s'invente. Alors elle tourne un regard implorant vers ce héros si niais, les orbes embuées de larmes. Elle pourrait en rire Ambre. Rire de ses deux ans de théâtre qui n'ont pas été si inutiles que ça. De la dernière année qui lui a apprise à pleurer sur commande.

« Je peux t'y guider ! M-mais je suis pas sûre de pouvoir dire à voix haute qui est à la tête de tout ça... Mais c'est mon père, il s'appelle John ! I-il est pas méchant, il a juste emprunté de l'argent aux mauvaises personnes ! Il ne savait pas ! Je sais pas quoi faire... je sais pas ! Mais il faut faire vite... sinon... sinon il va mourir... »

Elle se remet à pleurer, cachant son visage du regard de Spiderman. Allez grouille, fais un truc. Reste pas planté là nom de nom, t'es un héros ou pas ? Est-ce qu'elle va en être réduite à tenter ce truc stupide qui lui trotte dans la tête depuis un bout de temps ? Cette idée si bien trouvée qu'elle serait étrange qu'elle fonctionne ? Mais jouant le tout pour le tout, elle active discrètement son pouvoir Atrax, et le braque sur le jeune héros, envoyant le signal "CROIS-MOI" du plus puissant qu'elle peut. C'est utopiste, c'est une chimère, mais qui ne tente rien à rien n'est-ce pas ? Après tout, Spiderman n'est-il pas en partie insecte ?

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FONDATEUR - SPIDERMAN
Peter Parker
Crédits : -594
Peter Parker

Mar 8 Jan - 19:47



tisse ton destin d'un fil de rêve

w/ atrax



Tu te sais particulièrement sensible au danger, mais à la compassion... ? C'est comme si quelque chose venait de s'agripper à ta gorge et à ton coeur, encore plus forte qu'une poussée d'adrénaline tandis que seulement deux mots viennent parasiter ton esprit : crois-moi. Elle ? La croire ? Tu fronces les sourcils derrière ton masque, essayant à la fois de comprendre pourquoi es-tu si sensible à son histoire et surtout pourquoi, pourquoi te sens-tu comme... forcé de la croire ?
La bouche entrouverte, le ton quelque peu hésitant, tu finis par taper du pied en grommelant :

Ok, ok ! Ça va, ça va !

Tu te frottes frénétiquement le visage avant de la défaire de ses liens, sans pour autant te permettre de t'écarter davantage - il y a quelque chose qui cloche, mais tu ne saurais dire quoi de toute manière. Ta paume déposée sur son épaule, tu ajoutes d'un ton ferme mais solennel :

Bon allez, je te suis. Et je te préviens...

Tu te penches au-dessus de son visage, l'air faussement menaçant derrière le tissu de ton masque.

Un pas de travers et je te ramène ici. Sans te libérer !


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