ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Dark side of the moon [Dalida]

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Jeu 27 Sep - 14:52
C'est désagréable.
C'est une tension permanente, quelque chose qui tire derrière ta tête, sur la base de la première vertèbre très exactement. Comme un fil tendu qui vibrerait. Et il fait -- moi moi moi nous courir dans les bois courir sous les étoiles moi moi -- et qu'est ce que tu veux faire contre ça ? Résister autant que tu peux. C’est tout.
Ce n'est pas exactement suffisant. Il prend de plus en plus de place. C'est le deuxième jour et il est partout dans ta tête, dans tes os, dans ta moelle et -- NOUS MOI NOUS COURIR SOUS LE CIEL -- mais tu ne peux pas, tu travailles toute la durée de ce que tu appelles “tes lunes”.
Alors tu as été dormir chez tes parents. C’est logique, c’est une technique éprouvée, pas une lubie.
Il s'est roulé en boule de fourrure devant la cheminée, ta soeur drapée autour de lui, une couverture sur les deux corps endormis. Il y a passé toute la nuit au chaud et au réveil, ton frère a hurlé que pour la millième fois Eli putain, je veux pas te voir à poil dans le salon ! ce qui t'a juste fait rire.
Il ne se remet pas de tes transformations. Ou de ta nudité. Alors c'est souvent que tu te changes devant lui, parce que ça amuse aussi immensément Loup de l'entendre crier qu'il n’a pas envie de voir mon frère cul nu !

Bref.
C'est désagréable mais ce matin ça allait mieux. Ce soir la pression est revenue. Avec l'approche de la nuit, ta peau tire. Des dents grattent de ne pas être crocs, tes ongles démangent de ne pas être griffes. Une part de toi veut se soumettre à l'appel pressant de la transformation.
L'autre tient le bar.
L'autre est un adulte responsable.
Tu as nettoyé la salle, vérifié les stock, tout préparé. Lorsque les premiers clients sont arrivés, tu les as accueillis avec ton sourire charmeur comme toujours, tu as préparé leurs mojitos de hipsters à la manque sans sourciller, servi les jus de goyave des snobs sans alcool sans même grogner. L’un dans l'autre tu es assez fier de ta maîtrise de toi. Il n’y a pas eu de perte de contrôle dans l'arrière-salle, de Loup dans les frigos ou pire, d'absence de toi derrière le bois laqué du bar parce qu'il serait parti courir jusqu'à en avoir la langue tombante, les pattes en feu, jusqu'à en être la plus heureuse des bêtes.

Tu ne sais juste pas que ton calme risque de voler en éclats. La clochette qui annonce l'ouverture de la porte tinte, tu lèves les yeux des verres que tu essuyais.

- Bonsoir !

Le reste de la salutation reste dans ta gorge, bien derrière les crocs qui poussent dans ta bouche à la vue des clients qui viennent de débarquer. Si tu ne te mets pas à gronder, c’est juste parce que tu serres le verre dans ta main assez fort pour te contenir. Un peu. Juste assez.
*
MADRE - MONSTERS QUEEN
Dalida Paneb
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Dalida Paneb

Sam 29 Sep - 17:32
Dalida passe la porte avec royauté.

Sans l'ombre d'un doute, ni d'une hésitation, ni quoique ce soit qui pourrait signifier la moindre faiblesse, elle s'engouffre dans ce joli bar qui n'a rien demandé, encadrée par ses molosses infernaux. C'est avec une dizaine de cerbères qu'elle se permet de débarquer en cette belle soirée aux températures modérées.

Elle fait un signe de tête vers une table à droite, et un signe de main vers une autre à gauche, avant de se diriger vers le fond du bar pour s'installer confortablement dans une banquette moelleuse. Un monstre se place à sa gauche, un autre se place à sa droite, puis deux derniers se placent en face d'elle, droits comme la justice, durs comme le fer.

Le reste se disperse. Il y en a qui décident de profiter des toilettes gratuites, d'autres qui réclament une dizaine de shots, d'autres qui estiment que l'heure est idéale pour ajouter de nouvelles proies à leur liste de conquêtes nocturnes. Le bar, précédemment tranquille, ne tarde pas à devenir aussi bruyant que ses planques en ce jour de fête.

Que fête-t-on aujourd'hui ? Rien d'extraordinaire, si ce n'est une nouvelle victoire sur les forces héroïques de la ville. Dalida a reçu un compte-rendu d'une de ses dernières recrues : sa mission s'est « bien » passée, et désormais, ils n'en seront tous que mieux armés. Brave Wade. Alors on jubile, on festoie. Et surtout, c'est avec le reste de la ville inconsciente qu'on partage sa joie.

Quoi de plus jouissif que de voir les civils trembler, plus encore ceux qui n'ont aucune idée de ce qui va leur arriver ?

La Madre envoie un de ses hommes au bar. Il dépose un gros billet sur le comptoir, accompagné d'un sourire goguenard.

— Active-toi mon grand, Dalida paie sa tournée. Elle veut que tu lui ramène ta meilleure bouteille de tequila. Oh, et tu peux garder la monnaie.

Sur le billet à trois chiffres, elle a déposé la marque de ses lèvres,  immortalisée par son précieux rouge Lancôme. Une petite tâche de sang semble narguer son insolent baiser.

La Reine des Monstres claque la langue, et on se penche vers elle. Sa voix porte par-dessus les bavardages et pourtant, se fond parmi eux. Son sourire victorieux lui sied bien. Peut-être pas autant que son bustier, dont le noir suspicieusement profond semble trahir une journée mouvementée – et ensanglantée.

— Mes amours, ce soir, tout est permis. Buvez, dansez, faites tout ce que vous voulez.

Et bien sûr, bien sûr qu'ils ne se gêneront pas pour approuver. Avec les minutes, le bar semble se remplir de plus en plus. Les hommes qui la suivaient n'étaient jamais que la partie visible de l'iceberg. Le bruit devient capharnaüm, le désordre devient norme.

Et d'une voix plus douce, plus faible, que seules les oreilles les plus sensibles pourront saisir, elle aborde le sujet qui l'intéresse vraiment, profitant du chahut de ses petits monstres excités pour camoufler ses complots indiscrets.

— Layl ? Fais-moi ton rapport sur Aconite.

L'assassin à sa botte met fin à son invisibilité et apparaît comme s'il avait toujours été assis là. Il se penche pour susurrer ses informations, préférant l'intimité de son oreille bouclée d'or au chaos incertain qu'ils ont répandu sur le lieu.
*
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Sam 20 Oct - 14:44
Cling ! fait le verre que tu tenais dans ta main, explosé par la pression que tu lui imposes. C'est pas que tu tiennes à casser ton matériel de travail, non… C'est simplement qu'il s'agit d’un très mauvais jour pour te les faire hacher menues par ta clientèle.
Parce que tu les connais. Tu reconnais la femme qui mène la troupe d’idiots, tu ne l'aimes pas et elle est -- danger danger menace agir bouger MORDRE GRIFFER CHASSER LOIN D'ICI DU TERRITOIRE DES AUTRES -- ce qui n'aide absolument pas. Tu essaies de te concentrer sur la douleur dans ta main plutôt que sur la traction encore plus forte dans ta nuque, le -- CHANGER CHANGER TUER ALPHA C'EST MOI PROTEGER C'EST MOI -- qui te vrille le cerveau.

Le billet claqué devant toi manque de te faire perdre tout contrôle. Tu as l'impression de sauter hors de ton corps, tu te rends compte que tu devais avoir l'air d’un idiot dans la lune -hahaha- jusqu'à présent. Mieux vaut ça qu’avoir l'air d’un loup-garou prêt à -- DECHIRER LES GORGES -- comme il te le suggère très à propos.
Tu ne vas pas faire ça.
Non, vraiment pas.
Tu vas avaler la rage et les instincts, tout mettre derrière tes crocs. Tu vas serrer l'éclat de verre qui est fiché entre ton pouce et ta paume, le planter plus profondément encore, te bloquer sur la douleur pour te concentrer comme tu sais si bien le faire.
Tu comptes jusqu'à cinq.

- Tequila. Compris.

Mais ça va attendre que tu passes la main sous l'eau.
Les plaies sont dégoutantes mais au moins, elles ne sont pas réellement profondes. Il n’y a que celle dans la chair du pouce qui est réellement sale, ou effrayante, ou… Utile. Tu y laisses sans sourciller le bout de verre. C'est ça ou tu deviens fou et dangereux. Tu ne veux pas.
Donc la main propre, entourée d'un torchon presque propre, et un bouteille de tequila que tu sors du congélateur sous le bar. C'est de la bonne, achetée à un ami de l’autre côté de la frontière, parce que tu as beau vouloir étaler les tripes de la chef de groupe des types qui te pourrissent la soirée, tu tiens à ta peau. T’es beaucoup trop jeune et beau gosse pour mourir.

Ou pas.
Tu entends ton nom. Tu redresses les oreilles métaphoriquement. Qui parle de toi ? Non, attends… Qui parle de ton alter-égo héroïque, plutôt. Qui ?!
La blonde. Bien sûr.
Et là dans ta tête, ça devient la lutte. Tu as envie d'aller parler avec elle pour jouer avec le feu, savoir ce qu'elle sait, donner de fausses pistes. Et tu as aussi envie de protéger tout ce que tu as, même si ce n'est pas beaucoup aux yeux du monde. Aller jouer avec le danger risque de mettre dans le pétrin ta -- meute meute meute --. Et finalement, voilà, c'est ce qui te décide. Les tiens n’ont pas à souffrir pour toi. C'est toi, le Loup alpha. C'est sur tes épaules qu’ils s'appuient.

- Madame.

Alors c'est doucement que tu poses la bouteille sur sa table, les crocs bien rangés, les griffes sous les ongles. C'est poliment que tu la salues, à peine frais dans ta diction.
Et c'est très discrètement que tu essaies d’écouter aux portes.

- Comment allez-vous ce soir ?

Ha, oui, on lui parle ? Tu t'en fous. Qu'il aille se faire frire les fesses, l’homme invisible qui chuchote. Si elle veut du respect elle va en avoir.
Tu prends même le temps de couper un citron vert devant elle. Prouver qu'il est frais. Pourquoi tu le ferais sinon ? Pour savoir ce qui se dit dans le creux de son oreille ? Tu n'as pas l’ouïe si fine voyons, tu n'es qu'humain !

- Votre business se porte bien ?

Vous tuez bien des gens ? ce n'est pas poli, alors tu te contentes de le penser en placardant ton plus beau faux sourire sur tes lèvres et en appuyant comme un sauvage sur ton instrument de torture improvisé dans la main pour garder un semblant de contrôle.
*
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