ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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gentlemen (?) cambrioleurs •• Arsène et Ludlow

*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Dim 2 Sep - 19:31

Everything that I embraced that day.
Everything that I will embrace tomorrow
I will not arrange them in any order.
It makes me want to scream that we're alive
For things to come true. Can you hear me?

here we go (again)

L'idée l'avait un peu surpris. Il faut dire qu'il n'est hélas plus habitué à ce que les nouvelles recrues proposent des choses intelligentes, des idées qui aillent vraiment dans le sens de BOOM - des idées qui aient un sens, même. Mais décidément, Blast est prometteur. Avoir "un contact" selon ses dires chez Moore Corp, proposer d'aller se servir chez eux, c'est loin d'être une mauvaise idée. C'est même tout ce qu'il leur fallait.

Ce qui l'a plus étonné encore, c'est d'apprendre que Blast s'appelle lui-même Moore. Non, il n'allait pas venir ici sans faire de recherches au préalable. Il ne posera sûrement pas de questions aujourd'hui, mais il se doute qu'il se trame quelque chose entre le gamin et le PDG de l'entreprise - son père. Pas ses affaires, ou du moins pas encore. Et il espère que ça ne le sera jamais.

Il a laissé l'autre s'organiser pour l'opération d'aujourd'hui, c'est aussi un moyen de voir comme il fonctionne et de le "corriger" si quelque chose ne va pas. Parce que bon, il a quand même décrété qu'il s'occuperait de lui personnellement, la dernière fois. Il faut assumer, maintenant, eh.

La nuit couvre la banlieue de Cosmopolis lorsqu'il arrive au point de rendez-vous à quelques blocs des entrepôts de Moore Corp. Quelques minutes d'avance. Plus qu'à attendre son "disciple", il a assez de temps pour s'allumer une clope. Voyons donc ce que la nuit nous réserve.
@Ludlow Moore
jsp ce que j'ai fait ok
*
BLAST
Ludlow Moore
Crédits : 2
Ludlow Moore

Sam 8 Sep - 21:11

I try to feel it inside but the fire that we had
It's all gone
Sometimes I think about why is the sand in the hourglass runs
I try to keep it in line
Maybe I'm just not the one
But you know I would keep it undercover
We could have each other
But you know I would only let you down

yo what's up the sky

Ludlow a les mains fourrées dans les poches de son jean alors qu’il avance d’un pas nonchalant vers le point de rendez-vous. Depuis qu’il avait intégré, officiellement, l'organisation anarchiste terroriste Boom, il avait l’impression d’être bien plus occupé. Pourtant, il ne travaillait pas plus qu’avant, et Ace ne l’appelait pas non plus tous les deux jours. Mais dans sa tête, ça tournait plus vite qu’auparavant, plus efficacement aussi, et Ludlow voyait se mettre en place ses idées et pour la première fois depuis des mois, il était capable de se projeter. C’était à la fois excitant et effrayant. Mais il aimait bien.

Il rejoignit Arsène, qui l’attendait, en avance. Il le salua d’un signe de tête, il n’était jamais trop formel sans être irrespectueux pour autant. Il se contentait d’être naturel car il comptait rester dans l’estime du chef de Boom encore un peu de temps. Il n’avait pas de raison de le décevoir de toute façon, pas même ce soir.

C’était son idée. Il l’avait mûrement réfléchie, malgré tout ce que l’on pouvait dire de lui, Ludlow était méticuleux et patient, surtout lorsqu’il prévoyait ses affaires, surtout ses affaires personnelles. Et même s’il n’avait pas cru nécessaire de le préciser à Arsène, son idée pour ce soir avait quand même un petit peu de relan d’affaire personnelle, juste un petit peu. Après tout il n’avait prévu que de cambrioler les entrepôts de l’entreprise de son père, rien que ça. Il ne comptait pas laisser entendre que c’était lui d’ailleurs, juste passer, rafler une partie des équipements intéressants, et repartir. De toute façon avec tout le fric que faisait son paternel, il ne remarquerait surement rien.

Dans sa poche il a la carte que lui a filé Soral la veille, au bar. Soral, c’est son indic dans le bureau de son père. C’est elle qui lui a refilé les gants et certains autres gadgets, directement du stock de chez MooreCorp, parce qu’elle l’aime bien et qu’elle le connait depuis qu’il est gosse. Soral a plus de trente ans maintenant, mais elle est toujours canon et quand Ludlow observe Arsène il se dit que lui et elle pourraient sûrement bien s’entendre.

Soral n’aime pas non plus son père. C’est pour ça qu’elle est sa complice, c’est pour ça qu’elle lui a prêté sa carte. Une amie en or. Ludlow lance le pass à Arsène pour qu’il l’attrape au vol. “Voilà notre porte d’entrée et de sortie. J’ai pas de double.” précise-t-il avant de se diriger sans plus attendre vers les entrepôts gris, sur lesquels sont inscrits en grosses lettres bleues “MOORE CORP ask the technology”. Ludlow avait toujours trouvé ce slogan débile.

Il précède Arsène sur le chemin qui les mène jusqu’à l’entrée de l’entrepôt et le laisse passer devant alors pour qu’il puisse ouvrir la petite porte de service, sur l’arrière du grand bâtiment. C’est l’entrepôt numéro trois et Ludlow sait ce qu’ils peuvent y trouver -il avait bien étudié les plans de l’entreprise avant de se faire virer de la maison, il avait gardé une copie sur son ordinateur en fait. “Après toi.” souffle-t-il sans regarder Arsène. “La carte désactive les alarmes et on devrait être seuls. Mais il faudra rester prudent car il y a des caméras dans certaines pièces. Je sais où elles sont, et je connais les angles morts. Faudra juste me faire confiance.” Il ne sait pas si Arsène lui fait confiance d’ailleurs, il avisera ce soir, même si ça serait préférable étant donné qu’ils travaillent ensemble. “Au fait, c’est là qu’ils stockent la technologie d’armement. J’ai supposé que c’était ce qui nous intéressait le plus.

@daddy Arsène
lol lud est un ksos
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Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Lun 10 Sep - 17:56

Everything that I embraced that day.
Everything that I will embrace tomorrow
I will not arrange them in any order.
It makes me want to scream that we're alive
For things to come true. Can you hear me?

here we go (again)

Il était un peu en avance, mais le petit ne tarde pas à se faire voir. Arsène répond à son salut d'un signe de main également, il ne s'embarrassera pas de formalités avec lui. Il profite du temps qu'il lui reste pour apprécier ce qui reste de tabac dans une énième cigarette. L'homme attrape d'une main ce pass qui lui est adressé et l'inspecte à la lueur propre du lampadaire de banlieue. "Merci.", qu'il fait simplement.

Il appartient à une femme, une employée du nom de Soral - elle semble avoir son âge d'après la photo. C'est donc elle le "contact" de Blast ? Qui sait ce qui lui arrivera quand Moore Corp apprendra qu'elle s'est introduite dans leurs locaux à cette heure tardive et que, comme par hasard, il leur manque de l'équipement ? Bah, c'est son problème si elle a "prêté" cette carte à Blast de son plein gré.

Sans plus attendre ils se mettent en route, et Arsène se laisse guider. Il n'est pas chez lui après tout, lui. Il n'aurait eu aucun mal à mener l'opération, d'autant plus qu'il a poussé les recherches assez loin pour pouvoir l'effectuer tout seul - au cas où. Enfin, c'est tout de même plus intéressant de voir comment le brun se débrouille, ce qu'il a à proposer.

Arrivant au niveau de la bâtisse, il ne se fait pas prier pour utiliser cette carte, et tout se passe comme prévu. Peut-on seulement appeler ça un cambriolage si l'entrée s'ouvre à eux de la façon la plus (quel comble !) en règle qui soit ? Il s'introduit dans les locaux en écoutant les explications fournies par le plus jeune. C'est très satisfaisant, d'ailleurs. Un léger sourire est visible sur ses lèvres alors qu'il inspecte le hall qui s'offre à leur vue. "Et tu as eu raison. Je continue de te suive, alors ?" C'est presque lancé comme un défi, même s'il s'agit là d'un test.

Évidemment, Arsène a les plans des lieux, la liste de ce qui pourrait l'intéresser, de quoi entreposer tout ce qu'ils vont dérober ce soir. Il a tout prévu, il pourra réagir si jamais quelque chose se passe mal. Blast s'en doute probablement, d'ailleurs. Ou peut-être pas, il est un peu dans la lune, parfois. Le boss tait son savoir, place tout de même sa confiance entre les mains de l'autre - pourquoi ne le ferait-il pas ?

Un doux, imperceptible frisson zigzague le long de son échine alors qu'ils commencent à avancer dans les entrepôts silencieux - le frisson du hors-la-loi.
@Ludlow Moore
bon euh ça avance pas des masses dsl
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BLAST
Ludlow Moore
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Ludlow Moore

Lun 1 Oct - 23:00

I try to feel it inside but the fire that we had
It's all gone
Sometimes I think about why is the sand in the hourglass runs
I try to keep it in line
Maybe I'm just not the one
But you know I would keep it undercover
We could have each other
But you know I would only let you down

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Ludlow ne peut s’empêcher d’être un peu fier, tout de même, de voir que Arsène lui fait assez confiance, qu’il le laisse mener la mission. Oh, bien sûr, il se doute que le boss de la Boom n’est pas venu les mains dans les poches et que, au moindre faux pas, il saurait l’attendre au tournant ou au moins récupérer les morceaux avant qu’ils ne se brisent. Mais Ludlow ne comptait pas échouer - Ludlow n’éhcouerait jamais, surtout pas devant Arsène. Alors il sourit en quoi, imperceptiblement, et il fait un signe de tête pour accepter la demande : c’est lui qui passe devant ce soir.

Ludlow passe devant Arsène et même s’il sait que personne ne doit être dans l’entrepôt à cette heure de la soirée, il reste sur ses gardes, les gants enfilés au cas où, une flamèche est si vite allumée. Il se glisse le long du premier mur et attend que Arsène soit entré et posté de l’autre côté de la porte pour fermer cette dernière. Sans la lumière des lampadaires de la rue dehors, le hangar est plongé dans le noir. En deux gestes, Ludlow sort de sa poche les derniers prototypes de lampe de poche de MooreCorp, ceux qu’il a récupéré dans le dernier colis que Soral lui a envoyé. Il en lance une à Arsène et lui montre rapidement comment cela fonctionne, c’est de la pointe de technologie, Ludlow désigne le bouton noir à detection tactile à l’extrémité du petit cylindre en aluminium qui s’allume aussi, projetant une lumière puissante mais douce, parfaitement réglée. Dans les modules possibles, elle peut clignoter, balayer le sol en horloge, tourner, bref, une bijoux de technologie, pour épater les midinettes. Ludlow se contenta du mode normal.

Comme prévu les alarmes sont désactivtées, mais Ludlow voit le clignotement rouge et régulier des caméras qui sont à infra-rouge, postées dans deux coins de la pièce. Autour de la porte, ils ne sont pas repérables, mais à un mètre au-delà, il faut suivre un chemin particulier. Il fait un signe de tête à Arsène, Ludlow est concentré et il parle encore moins que d’habitude, puis il glisse devant lui, le frôle avant de passer de l’autre côté, longeant toujours le mur, y collant son corps le plus possible. Il continue sur deux mètres de côté, puis s’écarte finalement. D’un coup d’oeil, il avise sa montre, l’heure, et le plan des angles morts qu’il garde sous le poignet au cas où. Ils peuvent faire plusieurs mètres tout droit sans problème, lorsque finalement ils parviennent aux grands conteners barrés du slogan de l’entreprise. Ludlow les observe quelques secondes, mais ne s’arrête pas là. Il les longe, se plaque encore contre, continue sur plusieurs mètres, s’écarte finalement, fait cinq pas sur le côté, et se retrouve face à une nouvelle porte. Lorsqu’il cherche à l’ouvrir, elle est bloquée. Evidemment.

Ludlow se tourne vers Arsène qui l’a suivi sans protester jusque là. “Il me faudrait le pass.” Derrière cette porte, Ludlow sait qu’il est conservé les instruments les plus intéressants de la filière armement de MooreCorp, et il compte bien en faire profiter Arsène. “Au fait, tu me demandes pas comment j’ai accès à tout ça ?” ne peut-il s’empêcher de demander, parce qu’il aurait cru Arsène plus curieux, tout de même. Ou peut-être le boss de Boom savait il déjà parfaitement ce qui liait Ludlow à cette entreprise de malheur. Dans tous les cas, la question n’était pas plus une crainte personnelle qu’une véritable interrogation : Arsène lui faisait-il confiance au point de ne pas l’interroger sur ses sources et ses motivations ? Si c’était le cas, Ludlow en serait particulièrement touché.

@daddy Arsène
lol lud est un ksos
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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Lun 22 Oct - 1:25

Everything that I embraced that day.
Everything that I will embrace tomorrow
I will not arrange them in any order.
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For things to come true. Can you hear me?

here we go (again)

Le silence des caméras et l'immobilité du mobilier, la lueur des lampes-torches et le passage de deux ombres qui serpentent avec aisance en suivant un itinéraire tracé au cordeau. Il a inspecté l'objet fourni, comme tout le reste, par le plus jeune. Plein de fonctions pas forcément toutes utiles, qu'il a toutes fait défiler comme un gamin devant son nouveau jouet. Ça reste fascinant pour un mécanicien comme lui, et la pauvre lampe finira probablement décortiquée d'ici quelques jours.

Les lieux sont vite franchis, les caméras semblent ouvrir la voie aux deux gentlemen - une mission qui se déroule de façon un peu trop parfaite. Une ébauche de soupir et le dessin d'un sourire dans l'obscurité. "Si gentiment donné, et déjà repris ?" Un petit manège qui l'occupe dans le calme olympien de l'entrepôt, et le badge qui retourne vers son propriétaire et qui ouvre une nouvelle fois sésame.

Et la conversation continue, comme si tout allait de soi et qu'on était autour d'un thé mondain. L'homme hausse pourtant un sourcil, expression invisible dans le noir des alentours. "Je n'ai pas pour habitude de poser des questions sur ce que je sais déjà." L'air de dire "pour qui tu me prends ?" La curiosité est pourtant attisée chez le boss, il n'a pas été voir plus en détail que ce qui importait pour la mission.

"Et puis tes relations avec ton père, ça me regarde pas, Monsieur Moore." Une espiègle pointe d'on ne sait quoi dans sa voix pendant une courte seconde alors qu'il franchit finalement la porte ouverte. Pas de mouvements imprudents cela dit, il inspecte les lieux avant toute autre chose. Conforme aux plans. "Sauf si ça peut avoir un quelconque impact sur ce qu'on fait - en l'occurence, je ne vois pas pourquoi je m'en mêlerais.", qu'il continue d'une voix posée. Allez savoir pourquoi il a autant parlé - l'assurance de cette mission sans accroc peut-être ? L'ennui ? Ou le fait que ce gosse et ses histoires l'intriguent peut-être un peu quand même. Qui sait.
@Ludlow Moore
contrairement à ce que tu écris pour le fandom je ne suis pas ta baby-sitter
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BLAST
Ludlow Moore
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Ludlow Moore

Sam 17 Nov - 12:13

I try to feel it inside but the fire that we had
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But you know I would keep it undercover
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Ludlow ne remet pas en cause la facilité avec laquelle ils sont capables de s’insérer dans l’entreprise. C’est un jeu d’enfant -il a l’impression d’avoir fait ça toute sa vie. Il préfère faire confiance à Soral, et faire confiance à la faillibilité des technologies de MooreCorp - ironique sachant que c’est une entreprise de pointe, normalement. Mais Ludlow sait que vendre des produits hauts de gamme ne signifie pas qu’on met les moyens dans le personnel et les dispositifs. Et rien de plus simple que de tromper des machines pour Ludlow qui avait toujours adoré le faire -parfois il regrettait d’avoir brûlé une partie du MIT, il se plaisait vraiment là-bas.

Ludlow reprend le pass sans relever la remarque de son boss. Il sait que Arsène aime ce genre d’humour mais il n’en est pas souvent affecté -parfois il rigole quand Arsène se moque des autres membres, mais en général il ne relève juste pas, trop à l’ouest, trop désintéressé. Il est pourtant tout de suite plus attentif lorsque Arsène répond à sa question. Arsène qui, Ludlow est forcé de le reconnaître, n’est pas boss de la Boom pour rien. Ludlow se dit aussi qu’il aurait été stupide de croire que Ace n’allait pas se renseigner au moins un minimum sur ce qu’ils faisaient, sur ce qu’il était lui-même. Déjà qu’il avait décidé d’intégrer l’organisation terroriste (un peu) sur un coup de tête, sans doute que Arsène s’était renseigné sur lui dès leur première rencontre même. Ludlow se dit qu’il était un peu stupide et il renifla comme un enfant le ferait lorsqu’il boude (avait-il seulement grandi ?).

Les relations avec mon père ? J’ai pas de relation avec mon père.” souffle Ludlow malgré lui, il se mord la lèvre et puis hausse les épaules. “Son seul impact c’est de nous permettre de lui voler ses projets.” conclut-il finalement, avant de se détourner d’Arsène pour s’avancer dans le laboratoire. Comme prévu, Soral lui a laissé les plans et l’inventaire. Ludlow le feuillette rapidement, puis le tend à Arsène. “Tout est là. Certains modèles ne sont même pas encore vendus sur le marché.” It’s free real estate, Ludlow a envie de rajouter, mais il se retient -il sait que son humour à lui est un peu trop perché. “Je te laisse faire ton choix déjà, je reviens.

Ludlow se détourne sans laisser le temps à Arsène de protester. Il se glisse dans une rangée qui le cache un peu, avec un objectif en tête. Le laboratoire n’est pas particulièrement grand, il atteint vite le fond de la pièce et n’hésite pas un seul instant à ouvrir le placard en verre qu’il a devant lui. Il tend le bras et soudain ses gestes se font plus doux. Ludlow admire de ses yeux bleus la beauté du travail qu’il a devant lui. Soral n’avait pas menti : c’était une merveille. Elle et les autres avaient incroyablement bien travaillé. La combinaison semblait métallique, brillante comme de l’argent, un peu sombre et sous ses doigts elle glissait parfaitement. Confortable, sans doute, efficace, Ludlow en était certains. Il ne peut s’empêcher de sourire, satisfait.

Il entend les pas d’Arsène qui se rapprochent et il se retourne un peu pour lui montrer sa trouvaille. “Regarde ce que mon père se fait faire pour se protéger de moi : une merveille de combinaison étanche aux flammes. Faut croire que je lui fais vraiment peur, finalement.” Il sourit quand il dit ça, mais c’est une expression sans joie et la pointe de haine qui perce au fond de ses yeux n’est pas anodine.

@daddy Arsène
lol lud est un ksos
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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Dim 25 Nov - 11:41

Everything that I embraced that day.
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here we go (again)

Si l'autre veut lui prouver qu'il n'est pas un gosse, c'est parfois loin d'être réussi. C'est quoi, cette réaction quand il lui répond ? Il s'attendait vraiment à ce que le boss le suive les mains dans les poches ? À défaut d'être agacé, le voilà blasé pendant quelques secondes.

Heureusement, il se rattrape vite. La mission avant tout. "Merci." Arsène récupère les plans et les inspecte pendant que l'autre va fouiner on ne sait où - faudra garder un oeil sur lui quand même. Les différents modèles d'armes entreposés sont tous plus intéressants les uns que les autres, il faut l'avouer. Il s'égare quelques instants dans leur étude pour choisir lesquels leur seront les plus utiles, les plus adaptés. Évidemment, ils vont déjà prendre les plus récents, c'est un avantage non négligeable.

Encore quelques instants à réfléchir avant de rejoindre l'autre. Qu'il n'aille pas croire qu'il peut flâner maintenant, alors qu'il va falloir récupérer la marchandise, puis détaler (le plus tôt reste le mieux). "Qu'est-ce que tu fabriques ?" C'est plus une injonction à venir l'aider qu'une question… mais c'est mal interprété. Bon, tant pis. Ce n'est pas comme s'il n'était pas curieux.

Encore quelques secondes d'un silence tiède alors qu'il contemple l'objet -  un bijou de technologie, ça se voit au premier coup d'oeil. Sur mesure pour un PDG paranoïaque, elle en dit bien plus long que n'importes quelles paroles. "Et ? C'est justifié ?", qu'il raille en s'approchant un peu plus. Il laisse ses doigts glisser sur l'alliage, en ressentir la texture comme pour comprendre de quoi elle est faite. Oui, son intérêt est décidément piqué.

"Qu'est-ce que tu vas faire ? Tu veux la prendre ?" Lui en aurait bien envie, ne serait-ce que pour l'étudier (en déplorant l'absence d'une ex-membre pour qui ce job aurait été un jeu d'enfant, erf). Déjà il se détourne et revient sur ses pas - le choix ne lui appartient pas. "Quoi que tu fasses dépêche-toi, on s'attarde pas." Cambrioleur confirmé, il s'affaire à récupérer les trophées qui l'intéressent dans des gestes précis et silencieux.
@Ludlow Moore
isla si tu passes par ici c bien de toi que je parle
*
BLAST
Ludlow Moore
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Ludlow Moore

Sam 5 Jan - 18:02

I try to feel it inside but the fire that we had
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Ludlow hausse les épaules - encore. “Je suppose que oui.” Il n’en était pas certains, en réalité. Il n’avait jamais voulu faire de mal, volontairement, à son père. Il le détestait juste comme tout gamin détesterait la personne qui la traite comme un moins que rien pendant toute sa vie. La différence était que Ludlow n’était pas un gamin comme les autres, et que si certains souhaitent faire payer mais n’allaient jamais au bout de leurs projets par peur d'enfreindre la loi, Ludlow n’avait aucune attache légale, ni aucune conscience de ce qui était bien et mal. Le jour où il mettrait la main sur son père, pour peu qu’il fusse trop agacé, qui sait ce qu’il lui ferait.
Mais ce soir ce n’est pas le sujet. Ce soir Ludlow est là pour voler. Il plie soigneusement la combinaison (si souple) et la glisse soigneusement dans le sac qui était justement laissé à disposition juste à côté de l’armoire en verre - Soral était vraiment trop prévenante. Puis, sans se retourner, il rejoint Arsène et récupère ce que ce dernier a décidé d’embarquer.

T’as trouvé ton bonheur alors ?” demande-t-il, un peu désintéressé, mais ses yeux curieux détaillent les objets que Arsène a sélectionné. Il ne peut s’empêcher d’être admiratif : le boss de Boom avait fait un choix succinct pour ne pas trop se charger, mais efficace : il avait su prendre les meilleurs modèles non pas forcément en performance, mais en maniabilité et en possibilité d’utilisation. Il se doutait que la moitié d’entre eux seraient décortiqués et étudiés par ses soins plus tard et, dans un sens, Ludlow était content d’avoir pu lui offrir tout cela.

Ludlow avise l’heure alors qu’ils ont rempli leurs sacs des objets qu’il s’apprêtent à voler. Leur timing commence à être serré. Il jette un coup d’oeil à Ace puis s’avance vers la porte. “On ferait mieux de partir maintenant. Si t’as récupéré tout ce qu’il fallait, je vais nous guider en sens inverse.
Ludlow entrouvre la porte du laboratoire et avise l’extérieur. Il fait sombre et pas l’ombre d’un vigile. Il espère que cela restera tel quel.

@daddy Arsène
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