ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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.:: Just to touch a dream ::. Ft. Irène

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Edward R. Weatherland
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Edward R. Weatherland

Sam 3 Nov - 16:27


ACTIVE EVIL IS BETTER THAN PASSIVE GOOD.


« The world will not be destroyed by those who do evil, but by those who watch them without doing anything. »





Le chat existe uniquement dans la tête d'Ed'. ~




STARS CAN'T SHINE

Alors que tu reprenais connaissance dans une ruelle sombre et isolée, ton esprit brumeux te rappelait tes excès de la veille. Le plus dérangeant restait la langue rapeuse de ce satané chat qui s'amusait à te lécher le visage. Ce dernier s'éloigna d'un bond pour se cacher derrière une poubelle proche tandis que tu te relevais douloureusement. Pensif, tu observais le félin. Admettons qu'il soit capable de te traquer grâce à son odorat, cela n'expliquait pas ce qui le pousse à le faire. Qu'importe.

Sans même que tu t'en rende compte, le chat avait disparu. Le soleil n'allait pas tarder à se coucher, une fois de plus, tu venais de dormir toute la journée. Tu te mis à marcher en direction de Dortamm. Un nouveau cycle allait débuter. Boire pour s'amuser, boire pour oublier, boire pour s'oublier ..

C'est depuis le bar de la discothèque de Dortamm que tu l’aperçus parmi la foule. Une autre âme en peine entourée de "gentlemen". Comme hypnotisé, tu ne pu réprimer ton envie de la rejoindre. Tu t'emparais avidement d'un verre abandonné sur le comptoir avant de te mêler à la foule. Un instant plus tard, tu t'installais à sa table face à elle toisant d'un regard amusé son entourage insatisfait. Un semblait particulièrement sur les nerfs.

« Oi, je te conseil pour ton propre bien de rester tranquille. ~ »


Après avoir pris une gorgée de ta boisson que tu n'arrivais pas à identifier en te fiant uniquement à son goût, tu posais naturellement ton verre parmi les autres faces à toi. Ignorant toute norme sociale, tu prenais à nouveau la parole t'adressant cette fois à cette personne ayant éveillé un vague sentiment de familiarité en toi.

« Ça va sembler ridicule et cliché, mais on ne se serait pas déjà rencontré ? »


Alors que tu parlais un léger sourire se dessinait sur ton visage. L'absurdité de la situation était tel que tu t'attendais à être la risée du groupe, mais à juger des gueules renfrognés qui ne savait pas vraiment comment réagir face au pitre que tu es, tu semblais provoquer plus de colère que de sympathie.

WITHOUT DARKNESS
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Irène de Cherchemont
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Irène de Cherchemont

Sam 3 Nov - 19:29


lights out
cause i know how to make the devil cry



T'avais 16 ans la première fois qu't'as mis cette perruque, tes talons et qu'tu t'es réfugiée parmi les néons des discothèques. Même pas majeure mais t'es toujours rentrée et maintenant tout le monde te connaît un peu. Violet, esprit des soirées, pour toi la nuit c'est ton cocon et la maison c'est ta prison. Ta vie un peu à contre-courant. Tu fais tout à l'envers, que tu sois née centenaire. Ça ne m'étonnerait même pas. C'est toujours une douche froide. Quand tu redeviens Irène.

Elle est entourée de cinq types qu'elle connaît trop peu. Mais ils sont là, pendu à ses lèvres carmins comme des chiens à ses basques et elle leur raconte n'importe quoi. Ils ont le mérite d'exister et de l'écouter. Peut-être qu'à la fin elle en embrassera un, avant de s'enfuir en même temps que la lueur des lampadaires. Elle pose son visage sur sa paume et sa vue se trouble. Son index joue avec la paille. Le bruit des glaçons dans son bloody mary, y'a que ça qui la rassérène au final. Elle se maquille à base de mystères, s'habille dans des drapés de questions et te lance des mensonges à la gueule. Elle rit sans écouter ce qu'il se dit.
Parce que ce soir, franchement, elle s'ennuie.

« Oi, je te conseil pour ton propre bien de rester tranquille. »

Et d'la brume confuse des débuts de soirée ce mec, tout droit sorti de je ne-sais-où qui s'invite tranquillement et vient agresser un des hommes qui l'accompagne. Pas bien impressionnant comparé à certaines armoires à glace autour, mais il a la morgue et l'insolence de son coté. Les petits merdeux, dans une ville pleines de mutants et d'aliens, ils deviennent facilement les plus dangereux. Elle l'observe par-delà de son verre. Elle se demande ce qu'il leur veut. S'amuser, agresser des gens, du mal ? Bof. Elle mâchonne sa paille en se disant qu'au moins ça lui fera du spectacle.

« Ça va sembler ridicule et cliché, mais on ne se serait pas déjà rencontré ? »

Irène sursaute quand le regard du nouvel arrivant se fiche sur elle. Et cette question qui hante ses cauchemars. Son visage pale hachuré de longues mèches noirs, un regard goguenard et un sourire qui dégouline d'assurance. Elle se sent ébranlée et elle réfléchie à toute vitesse. Si elle l'avait déjà vu, elle s'en serait souvenu. Le risque, c'est qu'il la reconnaisse vraiment. Mais pas de la bonne manière. Violet et Irène ont toutes les deux la même crainte ; leur réunification. A croire qu'elle en devient un peu folle, à se perdre dans une double-vie.
Pour tout le monde elle est Violet, une jeune-femme pauvre mais pleine de charme. Elle veut pas redevenir Irène, gamine, modèle photo, riche et seule. Pas ici. Elle se demande ce que cela impliquerait et elle se mord la lèvre. Les pire individus de Cosmopolis, elle les côtoie depuis si longtemps. Elle n'ose pas imaginer ce qu'il se passerait si on la découvrait. Extorquation d'argent, menaces, enlèvement? Son imagination court toujours trop loin et puis trop vite aussi.
Perdue dans ses pensées, elle prend son temps pour répondre pendant que les autres gars présent fulminent.

« Tu veux qu'on le dégage, Violet ? » s'exclame John (peut-être) d'une voix colérique. Tellement jaloux.

Elle le toise et secoue la tête. Alors elle se lève, un peu brusquement et les verres oscillent sur la table.

« Il fait fait chaud ici non ? Je vais fumer. Tu m'accompagnes ? »

Deux types se lèvent pour la rejoindre mais elle leur intime de rester assis d'un regard assassin. Elle saisi son verre d'une main et le bras de l'inconnu de l'autre. Elle lui laisse pas le choix et l’entraîne à travers la pièce jusqu'à des escaliers. Quelques étages plus haut et ils se retrouvent sur le toit, transformé en patio  pour les gens aspirant à un peu de calme après le chaos qui se trame en bas. Irène s'agrippe à une rambarde et elle observe le tapis lumineux de Cosmopolis sous ses pieds. Comment une ville si laide de l'intérieur peut-elle autant ressembler à la voie lactée de loin ? Ses doigts courent sur le métal froid et automatiquement ça la fait frissonner. Puis elle se retourne.

« Je ne crois pas t'avoir déjà croisé, non. Ou alors peut-être un jour où j'étais particulièrement peu consciente ? Dans ce cas, je ne me souviens plus. Je compte sur toi pour me rafraichir la mémoire. »

Elle le toise avec méfiance, toujours. Un sourire au lèvre quand même. Un vent froid fait voler les mèches bleus azurs de sa perruque. Ce type a quelque chose qui l'intimide, et sous Violet, d'habitude, ça n'arrive jamais.
Alors elle l'observe encore.
Il a un truc un peu dérangé dans le regard.

Elle s'allume une cigarette et lui tend son paquet. Au bout de ses doigts la flamme vacille sous son regard, meurt un peu, recouvert par la cendre. L'alcool monte tout doucement et elle a même pas froid sous le regard de la lune. Elle espère juste que ça va pas lui revenir, qu'il va pas se rappeler l'avoir vu au dos d'une couverture ou d'un magazine. Ou dans une affiche dans le métro. Elle se demande ce qu'elle fera si jamais il la reconnaît. Dans l'absolu, le jeter par-dessus la rambarde ? Ce ne serait que tomber dans une myriade d'étoiles Cosmopolites et percuter l'ciel, avant de se vider de son sang sur le macadam. Ce ne serait pas si terrible. Presque agréable. Mais pas d'illusion, elle a pas la force pour ça. Ses cinq copains en bas, par contre.

Elle joue avec le feu, à être mannequin photo.
C'est peut-être ça, au final, qui est intéressant.

« En tout cas, moi, je m'appelle Violet. Et toi, qui es-tu ? »

Oui c'est vrai ça, qui es-tu ? Égoïste, à penser qu'à elle. Elle reprend une gorgée du cocktail rougeoyant et elle  plonge son regard dans celui – encore plus rouge- de son interlocuteur. Interlocuteur, adversaire, ami ? C'est un mystère.

& les mystères, elle les adore.

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Edward R. Weatherland
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Edward R. Weatherland

Mer 7 Nov - 18:46


ACTIVE EVIL IS BETTER THAN PASSIVE GOOD.


« The world will not be destroyed by those who do evil, but by those who watch them without doing anything. »





:smirk:




STARS CAN'T SHINE

Contre toute attente, la situation divergeait totalement du petit scénario que tu t'étais imaginé. Galvanisé par les regards colériques dont tu étais l'objet, il t'était difficile de garder un semblant de calme. Toutefois, tu n'eus pas à te contenir bien longtemps. Sans trop que tu saisisses ce qui l'avait réellement poussé à agir de la sorte, ton interlocutrice s'était emparée de ton bras ordonnant par la même occasion que tu lui emboites le pas. Tu agrippais du bout des doigts un verre quelconque sur la table avant de t’exécuter sans un mot. Tu lançais un dernier regard amusé à ton audience avant que vous ne vous soyez totalement éclipsé, en guise de locution de départ, tu articulais quelques syllabes silencieuses. « lo-ser ».

« Je ne crois pas t'avoir déjà croisé, non. Ou alors peut-être un jour où j'étais particulièrement peu consciente ? Dans ce cas, je ne me souviens plus. Je compte sur toi pour me rafraichir la mémoire. »


Pour être honnête, tu n'avais pas souvenir d'avoir déjà posé ton regard sur elle. Ce qui t'avais attiré irrésistiblement à sa rencontre c'est cette étrange sensation de familiarité, l'impression d'avoir rencontré un semblable. Toutefois, tu ne pouvais pas lui révéler que tu n'as aucune idée de qui elle peut bien être, que son air mélancolique t'avais captivé. Tu souhaitais perpétuer quelques instants ce rêve étrange, mais doux de deux inconnus qui se serait déjà connus.

Alors que ton esprit commençait à dériver dans tes rêveries, sans même que tu t'en rende compte, le félin qui hantait ton existence était de retour. Était-ce l'alcool ? Non, il semblait trop réel. Profitant du moment où tu t'offrais une clope à la demande de ton interlocutrice, tu lançais un regard par dessus la rambarde. La vue vertigineuse confirma ce que tu pensais. Il est impossible que cet animal ce soit faufilé jusqu'ici. Tu ne savais qu'en penser. Si ce que tu voyais était impossible et que ce n'était pas l'alcool ...

« En tout cas, moi, je m'appelle Violet. Et toi, qui es-tu ? »


« Violet, hum..»


T'arrêtant un instant, tu songeais à une réponse convenable, ignorant tes autres préoccupations. Qui es-tu ? Une question qui ne t'avais jamais traversé l'esprit. Qu'est-ce qui te définis ? Ton passé tissé de souffrances ? Ton avenir incertain et chaotique ? Tes rêves grandiloquents ? Tes actes cruels ? Ce nom que tu t'es choisis ou bien ce nom qui t'a était donné que tu as oublié ? Tu repris avec un petit air de défi.

« La plupart des gens m'appellent Edward, ça devrait suffire pour me présenter vu que j'ai cru comprendre que pour ta part tu ne serais pas honnête. Au vu de comment tu as voulu m'isoler de tes connaissances, tu dois te méfier de ce que je peux bien savoir. Tu devrais. Peut-être. ~»


Il était plus facile de tourmenter des inconnus que de discuter de sa propre existence tourmenteuse. Tu observais sa réaction d'un air amusé. Bien que tu ne saches rien d'elle si ce n'est ce nom qu'elle vient de te donner, tu comptais la pousser à t'en dire plus. Pourquoi ? Parce que ça semblait plus amusant qu'une autre nuit à boire seul.

WITHOUT DARKNESS
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Irène de Cherchemont
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Irène de Cherchemont

Jeu 8 Nov - 19:28


lights out
cause i know how to make the devil cry


Elle éclate d'un rire qui crève les cœurs.
Mi joie et puis mi ironie.

« Qui t'a parlé d'être honnête à Cosmopolis ? Antis, terroristes, aliens mangeurs d'humain. » Le timbre de sa voix vogue et tombe d'un ton. Il se fait plus doux et Irène se rapproche imperceptiblement de son interlocuteur. « Je crois qu'il existe plusieurs vérités, dans cette ville. Il reste juste à trouver laquelle est la bonne. Je peux peut-être te réduire en poussière d'un seul claquement de doigts, faire exploser ta cervelle et tes os rien qu'en te touchant, te manipuler par l'esprit et je m'appelle bien Violet et je suis enchantée de te rencontrer, Edward. Quant à t'isoler, c'est peut-être histoire de pouvoir t'affaiblir plus facilement tout à l'heure, quand j'aurais décidé de te tuer. Ou que j'avais vraiment envie de fumer. »

Pince sans rire. Mimétique, elle adopte le même air de défi qu'il arbore.
Il ne l'a pas reconnu et ça efface d'un coup son inquiétude. Si il avait vu ses photos, il aurait fait une référence, une allusion, une menace. Parce qu'il semble vaniteux, il semble joueur et les gens comme ça n'arrivent jamais à se retenir L'étau autour de sa poitrine se fissure et tandis qu'il explose elle prend la main d'Edward et l'embarque à nouveau avec elle. A l'opposé de la terrasse, il y a un petit bar. Elle lui sourit et commande une dizaine de shots. Le barman leur sert du golden strike et les paillettes d'or qui y flottent brillent autant que les lumières de la ville.

« J'ai envie de jouer à un jeu. Ça s'appelle un shot, une question. On a le droit qu'à un mensonge tout le long. A la fin, on devra respectivement trouver le mensonge de l'autre. » Elle sourit un peu plus que d'habitude, mélange d'ivresse et puis d'excitation. Elle adore les jeux. Surtout lorsque l'adversaire est de taille. Surtout lorsqu'elle peut grappiller quelques secrets. « Le gagnant pourra demander ce qu'il veut au perdant. Excepté la vérité sur son mensonge. Faveur, gage. Ce qu'il veut. Ok ? Je te montre. »

Sans attendre de réponse, elle en prend deux directement. Sans broncher, elle repose le deuxième verre vide trop brusquement. Les lumières autour d'elle vacille déjà un peu. Ça vibre et ça tremble presqu'autant que cette conversation. Elle est droite quand il s'agit de jouer. Mais si il s'aventure trop loin, elle n'hésitera pas à mentir.
Qui sait si on ne jouera pas au jeu des quatre mensonges et de la vérité.

« As-tu un pouvoir ? »

Le regard pétillant d'Irène se fiche en plein dans celui d'Edward.

« Et quelle est ta couleur préférée ? »

Elle a vraiment envie de boire.
Elle a vraiment envie de savoir quel est sa couleur préférée.
& presqu'envie de perdre pour savoir ce qu'il irait inventer.
Contradictoire car malgré tout. Son plus grand désir, c'est de gagner.



1 shot = 1 question à l'autre (bon irène en a pris 2 et pose 2 questions c'est pour aller plus vite)
5 questions chacun du coup
4 vérités et 1 mensonge
celui qui trouve le mensonge de l'autre gagne
yes

(je te prend pas pour un teubé -quoique- mais tmtc des fois je sais pas m'exprimer)
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Edward R. Weatherland
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Edward R. Weatherland

Jeu 22 Nov - 17:42


ACTIVE EVIL IS BETTER THAN PASSIVE GOOD.


« The world will not be destroyed by those who do evil, but by those who watch them without doing anything. »





désolé pour la disparition de deux semaines, trop compliqué pour moi ton jeu  ^_^'  




STARS CAN'T SHINE

« Qui t'a parlé d'être honnête à Cosmopolis ? Antis, terroristes, aliens mangeurs d'humain. »


Comme dirait l'autre, l'honnêteté, c'est pour les imbéciles. Tu coinçais ta cigarette entre ton pouce et ton index avant de l'éjecter de la terrasse. Et voilà qu'elle enchainait avec une menace à demi-mot. Il est vrai que tu es devenu arrogant. Confiant en tes capacités, tu n'avais jusque là pas envisager que quelqu'un puisse représenter une quelconque menace. Pourtant, tu es loin d'être invincible, elle ne se trompait pas. Un frisson te glaça alors que tu réalisais la fragilité de ton éphémère existence.

Songeur, tu la suivais jusqu'au bar. Que sais-tu réellement d'elle ? Rien. Elle aurait très bien pu te mentir depuis le début. Tout comme avoir été honnête. Cette incertitude t'irritait. Rivant ton regard froid sur sa nuque exposée, tu pris une décision.
Qu'importe qu'elle n'ait rien à voir avec ton univers de carnage, si elle se révélait être une menace, tu te révélerais brutal et cruel.

« J'ai envie de jouer à un jeu. »


Se morfondre dans la crainte de l'inconnu ne te ressembles pas pourtant, sans t'en rendre compte, tu t'étais muré dans le silence. L'idée du jeu évinça tes pensées lugubres. Trouver le mensonge parmi les vérités pourrait être distrayant en plus de te donner un moyen de la forcer à t'avouer ce qui avait pu la faire te craindre précédemment. Habituellement, les personnes que tu rencontre prennent peur lorsqu'elles apprennent à te connaitre, pas l'inverse.

Amusé par la tournure de la situation, à ton tour, tu buvais tes deux rasades d'alcool. Alors que ta gorge brulait, tu lâchais le second verre. Comme libre des lois de la physique, ce dernier ne bougea pas d'un pouce.  

« J'imagine que la réponse à ta première question est évidente à présent, mais je souhaite ne pas te battre trop facilement à ton propre jeu. ~»


D'une chiquenaude, tu éjectais le verre flottant vers le plafond. Suivant une trajectoire surnaturelle tout en tournant sur lui-même à vitesse constante, le verre fini sa course lorsqu'il se brisa en milliers d'éclats minuscules pleuvant sur une table inoccupée.

« Oups. Pour ma couleur préféré disons le bleu. A mon tour, tu as déjà rencontré en chaire et en sang un alien ? ~ »


Tu jouais du bout des doigts avec le verre vide face à toi réfléchissant à ta seconde question. Tu devais te méfier de sa condition qu'en cas de victoire, elle ne répondrait pas aux questions que tu aurais déjà posé.

« Je ne crois pas que tu puisse me faire disparaitre d'un claquement de doigt, pourquoi n'as-tu pas peur de moi ? »



WITHOUT DARKNESS
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Irène de Cherchemont
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Irène de Cherchemont

Dim 25 Nov - 15:37


lights out
cause i know how to make the devil cry


Ses yeux gris apposés sur porcelaine ont toujours eu à loisir de disperser le monde et les gens, détruisent des certitudes et des nuits passées à murmurer des secrets au détour d'un oreiller. Experte en mystère, experte en fuite. Personne ne la touche car elle s'évapore toujours avant dans une nébuleuse sourde. Le verre explose en milles morceaux en même temps que quelque chose dans sa poitrine. Les éclairages tamisés baignent certains morceaux translucides et parfois les étoiles se reflètent dedans.  Elle a toujours été envieuse et fascinée par les pouvoirs des autres. Elle aurait voulu, elle aurait aimé quelque chose comme ça. Un pouvoir utile ou un pouvoir qui la protégerait. Elle secoue la tête comme si ce mouvement pouvait écarter le monde. Elle entrouvre la bouche comme pour parler et la referme immédiatement. Hésite & finalement s'avance.
Edward a ce regard et elle se reconnaît en lui. Le défi, une pointe de folie et puis mélancolique dans ses gestes et sa façon de se mouvoir. Il fait ton sur ton sur la nuit avec ses cheveux corbeaux et son visage à l'éclat maladif. Il sonne comme une grande énigme qui meurt d'envie qu'on la résolve. Ou bien Irène, tu as peut-être trop d'imagination.

« J'ai rencontré un alien personnellement. On a été très proches. Mais au final, je n'étais pas ce qu'elle pensait et elle n'était pas ce que je pensais.  

Néméry.
La tristesse s'abat toujours par surprise. Comme une vague qui s'écrase sur la cote & se pare de sa plus belle écume. Alors elle change de sujet. Elle hausse ses épaules trop maigrichonne et ça efface tout un peu, comme les traces de pas qu'on laisse sur l'estran. Elle n'y laisse rien paraître car ce n'est pas le moment d’être nostalgique. Les néons luminescents qui leur vomisse dessus lui rappelle que le monde de la fête, il est fait pour qu'on soit heureux.

« Le bleu, alors. Moi aussi j'aime bien le bleu.
» Bleu couleur de ciel et de lilas y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là. « & pas mal ton pouvoir. »

Sobriété & demi-mesure. Au fond elle est plus impressionnée que ce qu'elle donne à voir. Ses pensées s'égarent et elle spécule sur ce qu'il a fait de ce don, combien de gens il a malmené, sur ses activités, ou bien sur la totale et possible innocence de son existence. L'habit ne fait pas le moine, mais il a plus l'allure du méchant que du gentil naïf. Il a cet air propre à la jeunesse vu qu'après tout ils sont en plein dedans. Pour échapper à son regard qui l'emprisonne elle se concentre sur les verres. Ses ongles manucurés tapotent sur le comptoir et imperceptiblement l'alcool vibre sous ce minuscule séisme. Elle prend deux nouveaux shots, décidée. Elle n'attend pas que la brûlure de l'alcool s'éteigne pour reprendre la parole.

« J'ai assez peur de toi pour que tu éveilles mon intérêt et pas assez pour m'enfuir en courant. Deux, je suis inconsciente & alcoolisée. Trois, je sais me protéger. Ma troisième question, c'est celle-là ; est-ce que tu représentes ou pourrait représenter un danger pour moi ?

C'est vrai son cœur bat un peu trop vite.
& en parallèle de son rubatosis s'échappe sa quatrième question.

« Quel est ton pire souvenir ?

Elle s'aventure sur un chemin risqué mais elle sait où elle va.
C'est celui qu'elle a décidé d'emprunter.
Tout le monde ment, à cette question. Elle plante son regard dans celui d'Edward, impatiente de savoir ce qu'il va lui raconter. Légèrement elle se penche vers lui. Mentir, répondre par énigme, la vérité ? Ses ongles tapent un peu plus vite sur le comptoir. Sa tête tourne un peu et le monde se fracasse contre les bords de son champ de vision.

Le jeu devient soudain plus sombre et passionnant.
Car l'alcool monte plus vite que la nuit ne descend.






je te pardonne à moitié
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