ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Tag noctae sur code cosmo 1546781734-nominiSujet: Just know that I'm looking down on you smiling. ϟ Daisy
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Rechercher dans: résidences   Tag noctae sur code cosmo EmptySujet: Just know that I'm looking down on you smiling. ϟ Daisy    Tag noctae sur code cosmo EmptyMar 4 Sep - 11:03

J'y vois dans ton regard ★ {#}noctae{/#}
(musique)

Tu observes son dos.
Comme une enfant regarde sa mère.


Daisy tente d'attraper le thé. Pendant un bref instant, tu songes à l'aider, mais elle se retourne pour parler de ton chien. Cet ami si fidèle. Que tu as recueilli depuis qu'elle a quitté ce monde. La vieillesse l'a emporté. Comme elle emportera un jour l'enfant que tu as sous les yeux. Le monde est cruel. Infiniment cruel, mais il est impartiale. « Quinxo, oui. Je crois que Poulet a peur de lui, mais Quinxo est très gentil avec tout le monde ! Sauf si je lui demande le contraire ahah. » ce n'est pas toi qui a commencé son dressage. Tu n'as fait que suivre les enseignements de mamie. Et en pensant à elle, tu laisses une main voguer jusqu'à sa crinière. Dans une douce tendresse, tu le caresses. Mamie Daisy finit par revenir à vous côtés. Souriant et légère. Une bouffée d'aire. Comme un rayon de soleil et tu souris, Cameron. Sentant les abîmes se réchauffer doucement. Sentant sa chaleur bercer ton cœur. En piochant dans la boîte de thé, tu en sors un à la pêche et tu souris. « Je vais prendre de la pêche alors ! » un sourire. Un grand sourire.

Une mamie peut tout guérir.

Des cookies sont disposés sur la table. Juste sous tes yeux et tu ris légèrement. Des madeleines. C'est amusant. Déroutant également de voir une enfant dire cela, mais ce n'est qu'une enveloppe charnelle. La personne qui est là et bien différente de ses traits juvéniles. « Ce sont des cookies, oui. C'est très bon comme les madeleines alors ça me va parfaitement, merci beaucoup ! » un sourire, encore. Mais au fond de toi, tu ne peux te départir de la raison pour laquelle tu es là. Par quel doute tu es arrivée jusqu'ici. Et doucement les contes commencent. Tu écoutes attentivement. D'une oreille aiguisée, tu entends. Ce qu'elle raconte d'antan. Ses enfants et la première. Une certaine Louisa, mais elle ne semble plus très certaine de son prénom. C'est attendrissant. Mais tu comprends vite que ce n'est plus la joie entre elles. Pourquoi ? Tu ne sauras pas clairement. Mais tu continues d'écouter. Patiemment tout en buvant une gorgée de ton thé. C'est si agréable de l'écouter parler. D'elle. De sa vie. De ses enfants. « Non, je n'ai jamais entendu cette histoire, mais j'ai très envie de l'écouter maintenant ! » d'une gentillesse sans fin. Comme toujours. Comme à ton habitude.

Une gentillesse à fleur de peau.

Mais avant que débute cette histoire, tu ne peux t'empêcher. De te questionner. « Pourquoi est-elle si difficile ? Je pense que vous avez fait des choix pour elle si vous avez changée de métier à sa naissance. Désolée je suis très curieuse, mais c'est vraiment amusant de vous écouter. » mais les efforts d'une mère ne sont pas toujours reconnu, Cameron. Certains enfants ne voient jamais réellement ce qu'ils ont dans la vie. La chance qu'ils ont d'avoir des parents aimants. Ils ne verront que les côtés les plus sombres. Les plus évidents aux yeux des autres. Et tu te promets inconsciemment que tu feras de ton mieux. Pour que ton enfant n'ait jamais à entendre de la bouche d'un autre, que tu n'es pas une bonne mère. Que tu es chiante. Une plaie sur le dos.

Tu te le promet.
Pour qu'il puisse grandir en paix.





Tag noctae sur code cosmo 1546781734-nominiSujet: And when I'm gone, just carry on, don't mourn. ϟ Achilles.
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Rechercher dans: centre   Tag noctae sur code cosmo EmptySujet: And when I'm gone, just carry on, don't mourn. ϟ Achilles.    Tag noctae sur code cosmo EmptyMar 4 Sep - 3:24

Un silence morose ★ {#}noctae{/#}
(musique)

C'est normal pour les adultes.
De pleurer en silence.


Là où les autres ne peuvent le voir. À l'abri des regards indiscrets. Gardant ce sentiment qui deviendrait une faiblesse entre de mauvaises mains. C'est ça, être un adulte. C'est s'entendre pleurer de désespoir sans que personne ne puisse jamais l'utiliser contre soi. C'est endurer en souriant pour ne pas faiblir. C'est savoir rester droit pour être fort. C'est apprendre que dans la vie sont souvent plus faux qu'il n'y paraît. Cameron. Tu as appris à vivre comme ça. Tu as grandi comme ça. Dans ce grand appartement vide. Ne pouvant voir que les dos de tes parents. Et vaguement quelques regards parfois. Tout comme lui. Tu as pleuré seule. Si souvent. Tellement de fois. En te demandant qui allait tendre la main. C'est stupide à quel point finalement, il y a tant de gens. Tout autour de nous. Il suffit simplement d'ouvrir les yeux. Pour voir que quelqu'un tend la main. Que même au milieu de l'obscurité, il y a toujours quelqu'un. Pour fendre les ténèbres en deux. C'est une pensée optimiste. Encore une qui fleurit dans un coin. Qui erre et s'accroche vivement.

Parce que tu en as besoin.

Pour avancer. Pour rouvrir les yeux demain. Pour retrouver cette voix enjouée, sereine, aimante. Si aimante, oui. Prête à tout pour les autres. Oubliant qu'il y a aussi quelqu'un derrière la main que tu tends. Que si l'on remonte jusqu'à l'épaule, il y a toi. Ce toi qui pleure maintenant. Si chaudement. Si violemment. C'est une danse de hoquets acharnés qui s'élancent. Qui secouent les épaules abaissées, qui ont abandonné. Pour ce soir. Qui pleureront encore dans la nuit noire. Jusqu'à ce que le soleil dissipe les mauvaises passes. Qu'il fasse renaître un nouveau jour. Une nouvelle femme. « Désolée. » un murmure. Presque trop faible pour réel. Et à l'ombre de tes paupières, tu le vois. Qui vient s'asseoir face à toi. En tailleur. Ses mains cherchent, dévoilent et offrent. Personne ne m'attend à la maison. Pendant une brève seconde, ce n'est plus à toi que tu penses. Tu relèves des yeux égarés sur ce visage fébrile.

Et tu t'en voudrais presque.

Achilles. Dans un souvenir encore vif, tu le revois. Si sûr de lui. Presque agressif. Et tu t'en veux, Cameron. De le voir ainsi à présent. Simplement parce que des larmes coulent abondamment. Il était adorable ce jour-là. Il est adorable aujourd'hui. Arrachant un fin sourire en coin. Un sourire chaleureux. Tu sens ton cœur gonfler sous la chaleur de ses gestes. Sous sa voix. Sous sa présence. Sous ses attentions alors que tu tournes les yeux sur la bouteille débouchonnée et le mouchoir sortit. Tout est pour toi. Si gentiment offert et ça réchauffe la froideur qu'ils avaient laissée derrière eux. « Merci. » d'une main tremblantes d'émotions, tu viens saisir le mouchoir. Essuyer les traces de la peine qui peint tes traits. Ton nez. Et puis tu bois. Une longue gorgée. Retrouvant un nouveau souffle. Un bref instant. « si vous avez besoin de quelque chose d'autre vous pouvez me dire- euh que ce soit parler ou je sais pas un câlin... » elles reviennent. Si subitement. Si vite. Les larmes. Elles se remettent à couler pendant un bref instant. Parce que déjà Cameron, tu es venue l'entourer de tes bras. Pour te cacher. Pour te rassurer. À la recherche d'une chaleur salvatrice. D'un réconfort dont tu as tant besoin. D'un réconfort que tu aimerais lui apporter aussi. « Pardon... pardon, pardon... je voulais pas te surprendre... » que tu murmures, mais il est déjà trop tard. Parce que tu le serres déjà. Si étroitement entre tes faibles bras.

Alors derrière la verdure.
Tu pleures à nouveau.


De longues minutes. Qui finissent par s'étirer. Encore et encore. Jusqu'à ce que tu te décides à le relâcher enfin. « Pardon...ahah. » un rire teinté d'amusement. Contre toi. De moqueries à ton égard. « Je me présente pas et je pleure dans tes bras... je suis désolée, je... Je suis un peu émotive en ce moment, c'est normal. Je m'appelle Cameron, et toi ? » tu le sais. Parfaitement bien. Comment l'oublier ? « Est-ce que... tu veux bien rester un peu avec moi ? Pour discuter. Si tu veux, je te payerais à manger après ! » et tu souris. D'un sourire si sincère. Si grand. Si rayonnant.

Mais tu n'oublies pas.
Ce pour quoi tu pleurais.





Tag noctae sur code cosmo 1546781734-nominiSujet: Just know that I'm looking down on you smiling. ϟ Daisy
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Rechercher dans: résidences   Tag noctae sur code cosmo EmptySujet: Just know that I'm looking down on you smiling. ϟ Daisy    Tag noctae sur code cosmo EmptyMar 4 Sep - 2:47

J'y vois dans ton regard ★ {#}noctae{/#}
(musique)

C'est une main qu'elle te tend.
De si loin.


Cette petite fille sous tes yeux ne tarde pas à parler. C'est la surprise qui s'abat sur tes traits. Une surprise qui luit au fond de tes yeux. Daisy. Daisy est une petite fille. Et si tu avais du mal à le croire, il suffit de l'écouter parler pour savoir. Que mamie Daisy est là, juste devant toi. Ce n'est pas un mirage. Ce n'est pas un mensonge. Il y a des pouvoirs dans ce monde qui sont hors du commun. « Oh oui, je rentre. Quinxo. » c'est la seule chose que tu trouves à dire dans ton désarroi. Et en errant jusqu'au salon, tu laisses échapper d'une voix frêle : « Votre nouvelle coupe vous va très bien. » dans un sourire sincère. Que tu lui offres sans peine. Daisy n'est pas une mère pour toi. Elle n'est pas un reflet d'un visage passé non plus. Daisy est la dernière personne vers qui tu puisses te tourner. Un repère au milieu des ténèbres. Tu l'affectionnes autant que tu l'aimes encore. Il y a un silence naturel qui s'installe.

Après des mois.
Sans nouvelles.


Il y a cette pointe de gêne. Qui remonte le long de la trachée. Que tu n'oses exprimer. Cameron, tu n'étais plus venue ici depuis longtemps déjà. Que fais-tu ? Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Mais dans cette atmosphère, tu te sens plus légère. Capable de retrouver des forces qui t'ont abandonnées ce jour-là. Quinxo assis à tes côtés. Baissant des yeux désemparés, tu relèves un sourire rassuré. Au son de sa voix. À ses mots. Tu te sens presque chez toi. « Peu m'importe pour la nourriture, mais je prendrais bien un thé si c'est possible... Je ne voudrais pas déranger. » d'une voix cristalline. Douce et tendre. Elle exprime ce que tu n'oses jamais dévoiler pleinement. L'affection que tu portes aux gens. Lentement, plus jeune qu'avant, Daisy s'échappe. Sautillante et pétillante et tu l'observes du coin de l'oeil, Cameron. Admirative.

Tu voudrais être comme elle.

Un peu plus en tout cas. Ses mots qui retentissent cependant, crève le cœur. Déglutissant douloureusement, tu ris. Faussement. Oui, ce n'est pas nécessaire de dire pourquoi. De parler de tout cela. De tout ce qui ronge encore. « Oui... je viens prendre de vos nouvelles. Quand je venais avec... Lie, vous nous parliez parfois de votre vie. Vous nous racontiez des histoires et ça me manquait beaucoup, mais... je ne savais pas si j'avais encore le droit de revenir ici après tout cela. Cependant... J'aimerais beaucoup en entendre plus sur votre vie de mère. Je... je sais que vous avez une belle et grande famille. » que tu commences à conter. Ce n'est pas un mensonge, mais ce n'est pas la vérité. « Est-ce que c'est dur d'avoir un premier enfant ? On dit souvent que comme c'est nouveau, ce n'est jamais simple. Et quand je vois la famille que vous avez, je me demandais comment ça s'était passé pour vous. » alors patiemment, tu attends. De trouver des réponses.

À ce qui te dévore.
Pour apaiser le doute.





Tag noctae sur code cosmo 1546781734-nominiSujet: And when I'm gone, just carry on, don't mourn. ϟ Achilles.
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Rechercher dans: centre   Tag noctae sur code cosmo EmptySujet: And when I'm gone, just carry on, don't mourn. ϟ Achilles.    Tag noctae sur code cosmo EmptyMar 4 Sep - 2:00

Un silence morose ★ {#}noctae{/#}
(musique)

Une petite voix surgie.

De derrière la verdure. Qui cachait pourtant si bien les pleurs. Qui voilait si bien les traits irrités. Une petite voix qui fait sursauté. Elle est teintée d'inquiétude. À ton égard. Et tu relèves des yeux noyés sur lui. Sa silhouette juvénile est floue. Presque informe. Alors d'un revers de la main, tu essuies. Ce qui t'empêche de voir clairement. Ce qui t'empêche de planter ton regard dans le sien. Pour le rencontrer. Oh non, tu ne le rencontres pas, Cameron. Tu le retrouves. Tu le revois. Ce garçon, ce visage, tu les as déjà vus, mais tu n'as pu apercevoir cet air. Si inquiet. Il est si inquiet t'entendre les pleurs d'une jeune femme en peine. Et tu ne peux t'arrêter. Parce qu'elles coulent encore de plus belles.

Comme une rivière.

Inondant les pieds, les mains. Tu caches ce que tu ne souhaites jamais montrer aux autres. Ce qu'il ne doit pas voir de toi, mais il ne te connaît pas. Achilles n'a croisé que le costume en pique de Quixotic. « Laisse-moi seule... » que tu articules à cette pensée navrante. Bientôt, tu ne seras plus que l’alter-ego vide d'une héroïne inutile. Des pensées si sombres qui rongent. Qui arrachent des torrents de larmes salées. Qui dégoulinent sur tes joues creusées d'avoir tant crispé la mâchoire pour retenir des mots acerbes. Des mots cruels. Tu ne veux plus rien dire, Cameron. Parce que la dernière fois que tu l'as fait, il est parti.

En te laissant seule derrière.

« Rien ne va !! Ils pensent que c'est aussi facile que de le dire ?! Ils croient peut-être que tout est inné chez les autres ?! S'ils ne sont pas contents, qu'ils aillent se faire voir !! C'est pas aussi simple d'avoir des responsabilités !! » que tu ajoutes. Sans savoir pourquoi. Pourquoi tu voudrais maintenant laisser couler ce qu'il y a de si pesant sur tes épaules. À ce garçon qui ne sait pas qui tu es. Qui pourtant voulait te voir. Tu le crois. Peu importe la manière dont il s'est adressé à toi. Tu étais certaine qu'il voulait te voir. Il ne serait jamais venu à cette rencontre autrement, n'est-ce pas ? C'est optimiste, ça te ressemble. Bien plus que les vibrations dans ta voix. « Je n'ai pas besoin... d'aller aux urgences... Ne t'en fais pas ! » parce que tu y penses. Il est inquiet et tu veux le rassurer. Comme la bonne héroïne que tu es. Que tu seras toujours au fond. Peu importe ce qu'ils disent de toi. « Je suis désolée... je ne devrais pas pleurer comme ça. C'est nul, hein ? » tu ris. D'un rire fade et vide qui n'en est pas un. Il est si loin de l'ensoleillement que tu dégages. Qui irradie de toi. Il est si triste. « C'est juste que... ils ne comprennent rien !! Et je suis fatiguée !! » il ne comprendra pas. Ce que tu souhaiterais dire. Il ne comprendra pas. Ce que tu aurais besoin d'évacuer.

Non, il ne pourra pas.

« Pardon... tu peux me laisser si tu veux, c'est bon... tout va bien. » c'est ce que les gens seuls, disent. C'est ce que les gens tristes, pensent tout haut. Ce qu'ils n'osent pas se dire tout bas cependant.

Et tu lui offres.
Un sourire vain.





Tag noctae sur code cosmo 1546781734-nominiSujet: Just know that I'm looking down on you smiling. ϟ Daisy
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Rechercher dans: résidences   Tag noctae sur code cosmo EmptySujet: Just know that I'm looking down on you smiling. ϟ Daisy    Tag noctae sur code cosmo EmptyMar 4 Sep - 1:21

J'y vois dans ton regard ★ {#}noctae{/#}
(musique)

Dans le noir.
On cherche le souffle.
Une nouvelle bouffée d'aire.


Cameron. Cameron. Cameron. Tu danses. Au milieu des vagues. Tu danses. Ondule et balance. Lentement, tu te berces. Au creux de tes bras fragiles, tu te berces. Pour apaiser les troubles qui surviennent. Qui enrayent. Qui obstruent tes orbes si clairs. Il y a eu l'incompréhension. Suivit d'un doute profond. D'une angoisse grandissante. De mille questions. Et puis, il y a à présent les conséquences. De vos actes. De ce que tu dois faire maintenant. Parce que cet enfant, Cameron, ne grandira pas sans toi. Sans ton aide. Sans ta main. Car bientôt, c'est lui qui sera lové au creux de tes bras. Et d'un sourire innocent, il te regardera. En sachant que c'est toi qui le soutiendras. Que c'est toi qui lui as donné la vie. Non pas que d'un coup de crayon égaré sur un carnet cette fois. Mais d'un amour bref qui fut. Qui n'est plus. Ça te fend le cœur.

De penser à lui.

Inspirant longuement, tu as arrêté d'errer. De balancer. Tu as choisi de faire bien. De faire mieux cette fois. D'être à la hauteur. D'être assez forte. Une digne mère. Comme elle n'a pas su le faire avec toi. Tu seras plus grande qu'elle. Tu l'aimeras comme ils ne l'ont jamais fait. Et tu auras pour lui des yeux que tu n'as jamais vus. Que tu n'as jamais connu. Parce que tu feras de ton enfant, ce qui t'est le plus cher. Et tu sais ; Cameron ; que tu n'es pas encore prête. Qu'il y a des questions qui méritent réponses. Avant que l'heure fatidique n'arrive. Avant que tu ne puisses plus revenir en arrière. Que tu ne puisses plus effacer ce que tu n'auras pas fait. C'est décidée et hâtive que tu t'égares dans les ruelles. Quinxo à tes côtés. Comme à son habitude. Comme ton ombre. Vous savez parfaitement où aller. Où vos pieds vous guident. Depuis ce jour, tu n'as plus eu la chance de la voir. Depuis que Lie s'en est allé. Pourtant tu reviens aujourd'hui. Parce qu'il n'y a qu'elle qui puisse encore t'éclairer.

Il n'y a qu'elle qui puisse encore t'aider.

Cette femme âgée du nom de Daisy. Avec son jardinet et son Poulet. Tu te remémores son visage si clairement et elle t'apparaît comme ton dernier salut. Alors vivement, tu arrives devant sa porte d'entrée. Frappant doucement. Attendant impatiemment. Les orbes fuient de part et d'autres. Regardent aux alentours. Finissent par rencontrer la bête noire. Dont une main vient se perdre dans son duvet. Un fin sourire étire tes lèvres. Tendre et si doux, il le caresse. Et finalement la porte s'ouvre. Sur une jeune fille. Une petite fille. Une des siennes peut-être ? « Oh bonjour... je suis désolée de déranger, je m'appelle Cameron. Est-ce que ta mamie est ici ? » que tu demandes innocemment. Sans savoir qu'en réalité, ce visage que tu côtoies à présent, c'est celle que tu cherchais si ardemment.

Que c'est ce visage enfantin.
Qui renferme les clés de ton destin.





Tag noctae sur code cosmo 1546781734-nominiSujet: And when I'm gone, just carry on, don't mourn. ϟ Achilles.
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Rechercher dans: centre   Tag noctae sur code cosmo EmptySujet: And when I'm gone, just carry on, don't mourn. ϟ Achilles.    Tag noctae sur code cosmo EmptyMar 4 Sep - 0:52

Un silence morose ★ {#}noctae{/#}
(musique)

C'est le néant distordu
Des âmes en peines.


Tu entends tes propres souffles. Effrénés et fatigués. Ils résonnent si bruyamment à tes oreilles que tu tentes de boucher. Le monde est cruel. Terriblement et implacablement cruel. Les mots résonnent, s'abattent comme une pluie de pierres. Et le cœur à l'agonie, les hurlements cherchent à fuir. D'entre tes lèvres scellées, mordues, ils souhaitent s'exprimer. Délivrer cette douleur qui te crève l'estomac. Ça brûle. Laissez-moi respirer. Car tout est allé de travers. Tu as dévié de ton chemin. S'égarant dans une forêt dense et sombre où la lumière ne filtre plus pour l'illuminer. Tu as perdu de vue la route que tu voulais suivre, Cameron. Tout s'est effondrés si brutalement. Si violemment. « Je n'ai rien fait... » un vague murmure qui se brise sur le sol humide. Il s'est rempli de tes larmes. Silencieuses et muettes. Qui n'arrive à couler que lorsque tu ne peux plus franchir un mur. Un mur de non-dits. Ça te bouleverse. Dans ce néant sombre, il ne reste que l'humidité d'une truffe inquiète. Une truffe intrusive qui se glisse doucement sur ta cuisse. Tu es éreintée. D'avoir couru pour fuir. Pour surmonter une réalité.

Une vérité trop dure à encaisser.

« Qu'est-ce que tu as foutu, Cameron ? » ; « Qu'est-ce qu'il s'est passé, encore ? » ; « Félicitations ? » ; « Pourquoi il y a autant de dégâts ? » ; « C'est quoi encore ce bordel ? » ça bourdonne. Comme un essaim d'abeilles qui fredonnent dans ta tête. « FERMEZ-LA !! » la voix s'arme de la force que tu caches. De ce que tu n'oses jamais dire. Pour que ce monde continue de poser les yeux sur toi. Il y a un sursaut de Quinxo. Un simple sursaut qui t'arrache une vague incontrôlable de larmes. Une crise même. Et elles gouttent une à une, à même le sol. Dans cette flaque qui se dessine entre tes pieds. Assise sur ce muret, cachée par les feuillages épais, tu laisses couler. La frustration. La peur. Le doute. La peine. Pour que Quixotic puisse encore se relever. Pour qu'elle puisse braver à nouveau ce monde ensevelit sous la haine. Cameron n'est rien sans elle. Elle n'est qu'une vague ombre solitaire. Qui vagabonde pour porter son nom. Son masque. « Quinxo... qu'est-ce que j'ai faits ? » trop de choses sûrement. À trop vouloir bien faire, tu en as trop fait. Comme toujours. Cette fois-ci cependant, il y a cela aussi.

Ce qui grandit.

Au plus profond de ton être, il reste une part de lui. Qui s'y réfugie. Qui y vit. Paisiblement et tranquillement, il prend forme et devient. Quelqu'un. Un enfant. Avant-hier encore, tu n'étais qu'une enfant qui cherchait à devenir femme. Aujourd'hui tu es une femme qui doit devenir mère. Dans le dos du père. Parce que tu es incapable de trouver les mots. De lui dire ce qui est arrivé. Ce que vous avez fait. Ce qu'il a laissé derrière lui. Ce que tu as accueilli. Celui que tu refuses d'avorter. « J'en ai assez !! Qu'est-ce qu'ils veulent à la fin ?! Je.... J'ai juste voulu aider !! Comme n'importe qui de saint le ferait !! Je voulais seulement être utile !! » un cri déchirant le silence pesant. Et ça coule. Et ça tombe lourdement. Le bruit sourd des maux qui te rongent.
Tu ne sais plus quoi en faire.

De ce qui te ronge si profondément.




Tag noctae sur code cosmo 1546781734-nominiSujet: C'est la nature humaine, toujours l'même problème. ϟ Tim.
Invité

Réponses: 5
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Rechercher dans: base eurêka   Tag noctae sur code cosmo EmptySujet: C'est la nature humaine, toujours l'même problème. ϟ Tim.    Tag noctae sur code cosmo EmptyDim 2 Sep - 18:07

Tim ★ From that day on I made a vow
I'll be there when you want me.
(musique) ★ {#}Noctae{/#}

C'est le chaos.
Un amas de pensées négatives.


Un flot de mots. Incontrôlable et incontrôlé. Ils s'égarent sans même y penser. Ils s'échappent sans même prendre le temps de s'arrêter à la barrière de tes lèvres tremblantes. C'est de la peur. Une peur viscérale de mourir sans savoir pourquoi. Quand est-ce arrivé ? Plus tu y penses et moins tu trouves de réponse. Les souvenirs sont flous. Les détails ne sont plus accessibles. Tu ne sais pas ce que tu as fait il y a une semaine. Avec qui. Avec quoi. Où surtout. Tim parle et cette voix calme, t'arraches un sourire crispé. Il tente de te rassurer et tu essayes de t'y engouffrer. Dans cette aide qu'il te promet. Pour tenter de calmer les battements de ton cœur acharnés. Tu inspires. Tu expires. Longuement, cherchant à retrouver la raison. Tim se relève pour aller chercher de quoi t'aider. Et silencieusement tu le remercies. Toujours embrumée dans cette panique insensé. C'est un empoisonnement bizarre, qu'il dit. Tu le crois. Tu le crois ou tu essayes tout du moins. Tu essayes d'y croire. Que finalement ce n'est rien. Peut-être qu'une petite maladie quelconque. Tu déglutis alors qu'il s'en va. Un instant, tu songes à te rouler sur le lit. À te mettre en boule. À ramener tes jambes contre toi. Comme pour tenter de te protéger d'un quelconque mal qui grandit. Qui erre et qui patiente. Attendant le bon moment pour t'achever. Non, n'y pense pas. Tu relèves la tête, trop brusquement et tu te sens vomir à nouveau. Alors tu retournes aux toilettes. Dégobillant ton estomac une énième fois. Il va finir par sortir. Il va finir par te tuer. Tu prends le temps de rincer ta bouche, mais tu n'as pas le temps de te brosser les dents derrière. De toute manière, cette odeur de dentifrice a fini par te dégoûter, elle aussi.

Alors tu retournes sagement à ses côtés.

Comme un condamné qui s'avance vers son funeste destin. Tu viens prendre place à nouveau sur le bord du lit. Un tremblement secoue ton corps. Un tremblement qui laisse place à un rire nerveux. Tu ris toujours quand tu as peur. Tu finis toujours par éclater de rire, Cameron. C'est nerveux, tu n'y peux rien. Et tu ris. Essayant tant bien que mal de te calmer alors que l'aiguille vient se planter dans ton bras. Quinxo reste là. Près de vous. Il surveille et il patiente lui aussi. Jusqu'à ce que les battements de ton cœur se calment. Cessent également de s'affoler. Il est sage, comme toujours. Tu l'observes en retrouvant un semblant de tenue. C'est terminé. Il suffit simplement d'attendre. D'attendre. Quelle torture. « Je ne veux pas mourir... » que tu arrives à articuler. Oui, tu ne veux pas mourir. Tu as encore quelque chose à faire. Tu veux t'excuser auprès de Lie. Lui dire à quel point tu es désolée pour la dernière fois. Pour une fois, tu voudrais être capable de dire ce que tu souhaites le plus, Cameron. « Le moment de vérité... déjà... » il plaisante, il essaye et tu te crispes. Et si c'était vraiment possible ? Avec les aliens qui rôdent dans cette ville qui dit que c'est impossible ? Personne ne peut l'affirmer. Un simple « ah. » il cache l'appareil et ton cœur s'emballe. « Tim... » tu n'es pas empoisonné ? Un soulagement. Passager. Rapide comme l'éclair. « Pourquoi tu le caches alors.... ? » que tu murmures vaguement.

Est-ce que c'est pire que ça ?

Toute sa gestuelle devient étrange et tu frissonnes. La peur revient au galop. Plus vite et plus forte encore. Il finit par te tendre l'appareil et tu le prends sans oser le regarder. Félicitations qu'il dit et tu restes là. Un bon moment tu restes planté dans son regard. Surprise et dans l'incompréhension. Félicitations. De quoi ? Tu baisses les yeux lentement pour y voir le résultat. Et tu déglutis, Cameron. « En... enceinte … ? » tu as presque peur de ne pas comprendre. De comprendre de travers surtout. Tu cherches l'affirmation dans ses yeux. La réponse et tu l'as remarque rapidement. « Je suis enceinte.... » un nouveau murmure et les battements changent. Ils passent d'une course effréné contre la mort, à une course effréné du doute. Ça ne peut-être que le sien. Celui de Lie. « C'est... comment... je... » le doute est palpable. Tant de questions qui s’amorcent et qui ne trouvent aucune réponses. Encore une fois. C'est le chaos dans ton esprit. Que faire ? Par où commencer ? « Tim... je... qu'est-ce que je dois faire ? » tu peux t'en séparer. Est-ce que c'est le meilleur choix ? Ce n'est pas encore trop tard, mais tu ne sais pas. Et Lie dans tout cela. « C'est trop compliqué... il y a trop de possibilités... trop de choses à voir et à faire... je... est-ce que je dois le garder ou pas ? Je ne sais pas... » tu lui poses des questions comme s'il pouvait y répondre. C'est impossible pour lui de t'aider dans tes choix. Tu soupires et Quinxo vient poser sa tête sur ta jambe. « Est-ce que je dois le dire à Lie... ? » que tu murmures à nouveau. Tu te relèves et commence à faire les cent pas. Incapable de tenir en place.

Incapable de trouver la solution.
Parce qu'il n'y en a pas.



Tag noctae sur code cosmo 1546781734-nominiSujet: C'est la nature humaine, toujours l'même problème. ϟ Tim.
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Rechercher dans: base eurêka   Tag noctae sur code cosmo EmptySujet: C'est la nature humaine, toujours l'même problème. ϟ Tim.    Tag noctae sur code cosmo EmptyVen 31 Aoû - 21:36

Tim ★ From that day on I made a vow
I'll be there when you want me.
(musique) ★ {#}Noctae{/#}

« Des gros trucs qu'avancent qu'on sait pas ce que c'est
tout noir avec des pinces
et c'est là pour bouffer. »


Dans le silence pesant de tes peurs, une main sort de nulle part pour trouver ton épaule. Tu étais perdue dans tes pensées et maintenant tu sursautes. Presque effrayée. Des yeux troublés par ce qui dérange dans ton antre. Mais ce n'est que Tim. Il t'as fait peur. Et avant même que tu ne puisses dire quoique ce soit, le voilà qu'il s’assoit. À tes côtés en t'observant. S'il savait. Le mal qui te ronge et qui grandit. Qui dévore et qui dérange. Malade ? Oui tu es malade. Malade à en crever. C'est certainement la mort qui t'attends au tournant. Patiemment et sagement, elle veille. Tendant les bras pour toi. Ça ne peut être que cela. Saloperie de complot. Tu déglutis et regarde la scène. Quinxo est inquiet, lui aussi. Ça n'a pas changé depuis que vous êtes ici. Il s'inquiète et tu oublies, de le rassurer. De lui dire que tout va bien. Parce que tu ne le crois pas. « Tim.... » que tu murmures vaguement avant de te tourner vers lui. Secouée et paralysée. « QUELQU'UN ESSAYE DE ME TUER !! » que tu beugles soudainement. Les larmes couleraient presque. Des larmes de peurs et de supplications. Tu ne sais pas comment le dire, mais par pitié, qu'il t'aide. « Tim... Tim, je me sens mal ! » une voix frêle et faiblarde. Tu te sens si fragile maintenant. À la merci de tout ceux qui le souhaiteraient. Ils pourraient te tuer facilement au coin d'une ruelle. Tu vois ton reflet pâle dans ses verres, ça fait peur. « Je n'arrête pas de vomir depuis une semaine, Tim. Je... je suis sûre que quelqu'un m'a empoissonnée... mais je ne sais pas quand. Je ne sais pas comment ? Quand est-ce que c'est arrivé ? Je ne sais plus ce que j'ai mangé il y a une semaine !! Peut-être que j'ai bu un verre que je n'aurais pas dû ? Peut-être que ce n'était pas pour moi ? Ou alors si et ils voulaient vraiment me tuer ?.... je sais pas. »

C'est le chaos.

Dans ton esprit et dans tes songes. Les pensées sont bordéliques. Incapables de trouver une rationalité à la situation. Tu te prends la tête dans les mains, observant tes pieds un instant. Ton estomac recommence à avoir raison du fil de ta raison. Alors elle disparaît à nouveau. Incapable de trouver une logique à tout cela. « Tim... je vomis tous les matins, c'est forcément grave, non ? Je n'ai pas de fièvre, ni rien. Je comprends pas... » oui, tu ne comprends rien. Parce que c'est incompréhensible pour toi. Et pour ton ami aussi. Quinxo ne sait pas, mais il revient vers toi. Son museau poussant ton coude comme pour chercher à te relever. Et tu te relèves doucement. Posant une main sur le sommet de sa tête. C'est rassurant d'avoir de la chaleur sous les doigts. Une chaleur que tu connais, mais ce n'est pas cela qui va te sauver, pas vrai ? « Tu crois que tu pourrais m'aider ?... Tu as forcément des gadgets ou autres pour vérifier, non ?.... Je ne savais pas vers qui me tourner, je n'ai pensée qu'à toi au final. » c'est vrai. À moitié vrai, tu as pensée à Lie aussi, mais ce n'était pas possible. Tu ne peux plus revenir vers lui. Pour le moment, ce n'est pas encore permis. Alors tu erres vaguement dans tes déboires. Cherchant un salut chez ton ami. Tu as besoin que quelqu'un te tende la main, tu sais que Tim le fera. C'est le seul sur qui tu puisses compter maintenant.


« Des goules qu'ont la gale avec des sales gueules
des momies toutes molles
avec des têtes de mongole
des bidules qui suintent marronnasses. »


Un alien au fond du ventre. C'est peut-être ça ? Et quand tu songes à cela, ton regard se décompose. Tu te défigure. « Peut-être... que j'ai un alien dans le ventre ?... » et tu revois ce film que tu connais, où un alien sort d'un ventre. C'est terrifiant.


Tag noctae sur code cosmo 1546781734-nominiSujet: C'est la nature humaine, toujours l'même problème. ϟ Tim.
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Rechercher dans: base eurêka   Tag noctae sur code cosmo EmptySujet: C'est la nature humaine, toujours l'même problème. ϟ Tim.    Tag noctae sur code cosmo EmptyVen 31 Aoû - 13:46

Tim ★ From that day on I made a vow
I'll be there when you want me.
(musique) ★ {#}Noctae{/#}

« Ce matin je me lève.
J'ai la nausée et les glaires. »


Lorsque le soleil se lève. Qu'il traverse violemment les rideaux. Qu'il vient chatouiller tes cheveux violets. Tu ouvres les yeux une nouvelle fois. Comme la veille. Comme avant. Il n'y a rien de différent. Quand tu y penses, tout est tout à fait naturel. Quinxo dort à tes côtés. Tu n'as qu'à tourner les yeux pour le voir. Pour croiser son regard brun. Il n'y a qu'à tendre la main pour le toucher. Rien. Rien n'est différent d'hier. Rien, jusqu'à poser pied-à-terre. Une semaine déjà que l'estomac remonte. Qu'il y a cette sensation d'avoir besoin de sortir quelque chose. Qu'est-ce que c'est ? Ce sentiment étouffant. Tu dégobilles tes tripes comme la veille. Un mois et deux semaines. Déjà. Déjà mais tu ne le sais pas. Prise d'angoisse un peu plus à chaque seconde. À chaque jour. Tu commences à regarder tout ce que tu manges. Tout ce qui passe ton estomac. Est-ce que tu es en train de mourir ? Quelqu'un en a après ta vie ? Pour une ERK ce ne serait pas étonnant. Comment est-ce arrivé ? Tu ne comprends pas comment est-ce seulement possible. Le teint pâle se reflète dans le miroir. Les mains crispées sur le bord de l'évier. Tu observes ton propre regard glacé par la peur. Est-ce que tu vas mourir ? Comment ? Pourquoi ? Tu déglutis dans une agonie sourde. C'est de la peur. Sortant en trombe, les mains tremblantes accrochent le téléphone. Tu as besoin d'appeler quelqu'un. De demander de l'aide. Mais qui ? Lie ? Il ne répond pas. Tim ? Tim. « Tim ?! Je dois absolument te voir !! Je suis à la base Eurêka !! » tu n'y es pas, mais tu y seras. Avant qu'il n'arrive. Enfilant une veste par-dessus ton jogging et ton débardeur noir, Quinxo n'est pas loin. Inquiet, il suit tes moindres mouvements. Il garde tes arrières alors que tu craches encore ton estomac au milieu d'une ruelle sale.

Il va s'échapper.

Si cela continue, tu vas le perdre. Ton corps va se vider peu à peu. Tu vas finir par crever la gueule ouverte. Tu es pâle. Malade. Inquiète. Qu'est-ce qui t'arrive ? Déjà une semaine que chaque matin, c'est la même rengaine. Les odeurs commencent à t'agresser. Tu te sens emprise à un mal grandissant. Qui bouffe les parois de ton entité fragilisée par des émotions incontrôlables. Qui ? Qui est-ce ? Tu te songes empoissonnée. En proie à un complot. Peut-être qu'ils rentrent la nuit pour te l’insuffler. Ton regard se parasite de tous les visages qu'il croisent. Est-ce l'un d'entre eux ? Emmitouflé dans ton manteau, tu jettes des coups d’œils apeurés à Quinxo. Oreilles dressés, il grogne quand une femme frôle votre chemin. Il dévoile les crocs quand un homme te frôle. Aux aguets, il est prêt à bouffer quiconque s'approche. Il ne comprend pas, il ne fait que ressentir. Le mal qui s'évade de tes pores. Des sentiments qui te paralysent la raison. Il ne te faut que quelques minutes avant d'arriver. Des minutes qui sont des heures. De longues heures interminables, insupportables. La peur dévore. C'est un poison venimeux qui se répand comme une traînée de poudre. C'est les yeux fuyants que tu débarques à Eurêka. Trouvant ta chambre en attendant ton ami. Qu'il arrive, vite. Qu'il vienne te sauver. De ce qui bloque ton corps.

Tu ne veux pas mourir.

Tu vomis encore. À cette seule idée. Tu dégueules les sentiments noirs. Ça fait mal. « Merde... » et tu retrouves ton reflet. Pâle et livide. Diaphane comme une malade en phase terminale. Du bout des doigts, tu touches tes joues. Tes yeux. Est-ce si grave que cela ? Vraiment ? Depuis quand ? En entendant du bruit, tu viens ouvrir la porte violemment. « Tim ?! » mais personne. Rien. C'est ton imagination. Alors tu soupires et viens t'asseoir sur ton lit. Fatiguée.

« Remember the day
I set you free. »



Tag noctae sur code cosmo 1546781734-nominiSujet: There ain't no mountain high enough ϟ Lara.
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Rechercher dans: le renard chantant   Tag noctae sur code cosmo EmptySujet: There ain't no mountain high enough ϟ Lara.    Tag noctae sur code cosmo EmptyVen 31 Aoû - 13:01

Lara ★ I set you free
(musique) ★ {#}Noctae{/#}

« Le vent danse dans les rideaux, le grelot de la tringle 
Dehors grésille la radio de quelques voix que je distingue. »


Une journée calme. À l'instar du mal grandissant, le monde est serein. Tu n'entends rien alors que tu erres dans les rues. Aucune voix suppliante. Aucun enfant qui pleure de peur. Ils n'ont pas besoin de Quixotic aujourd'hui. Et toi, tu as besoin de changer d'air. Tu viens de finir les cours. Tu viens de rentrer Quinxo. Parce que tu vas dans un endroit où il ne peut aller. Le renard chantant. Tu n'y es jamais allée, mais tu as entendu des rumeurs. Il paraît qu'il faut bien s'habiller. Alors tu as opté pour une robe et des talons hauts. Décontractée et pourtant, tu donnes cette sensation d'être habillée. Tu espères simplement que cela conviendra. En arrivant devant les portes, tu inspires. Croise une première tête. Puis une seconde. Ils ne disent rien et tu t'engouffres dans l'antre. Les lieux sont branchés. Ils respirent la classe et la fête. Tu aimes cette ambiance. En soirée elle doit être différente encore. Un lieu propice pour rencontrer du monde. Du beau monde sûrement. Lentement, tu erres dans les lieux. Observant les têtes qui y sont. Il y a une table qui te fait de l'oeil. Proche d'une vitre. Tu verras le monde vivre au dehors. Tu verras les visages des passants. Et dans un accès d'art, le carnet se remplira.

D’œuvres qui n'en sont pas.

Assise tranquillement, tu découvres les sièges. Confortables et agréables. Une touche de douceur. « Vous souhaitez boire quelque chose ? » une voix qui sort vaguement des pensées. Qui te fait relever les yeux. Un grand sourire arme tes traits. « Bonjour, oui j'aimerais bien un thé à la pomme si vous avez. » elle t'offre un sourire également, avant de repartir. Alors doucement, tu viens chercher ton carnet. Faisant défiler les pages déjà gribouillés. Tu arrives à en trouver une blanche. Une vierge. Un crayon à la main, les lignes se dessinent et tu l'accompagnes de la voix. D'une voix tendre. Une vieille chanson retentis. « 'Cause baby there ain't no mountain high enough. Ain't no valley low enough. Ain't no river wide enough. To keep me from getting to you babe..  » cette chanson résonne dans ta voix. Elle s'échappe aussi de tes lèvres. Tu l'aimes. Depuis longtemps déjà. Une vieille chanson dont tu ne te lasses jamais. Mamie l'aimait aussi. C'est elle qui la chantait chaque jour. Tu n'as jamais eu la présence d'esprit de lui demander pourquoi. Pourquoi elle l'aimait plus que les autres, mais inconsciemment, tu as appris à l'aimer plus que les autres. Plus que le métal même. La mélodie se joue, dégoulinant jusqu'à tes doigts. Et tu te surprends à dessiner des fleurs. Tiens, tu devrais retourner voir ce fleuriste un jour. Pour découvrir de nouvelles variétés qui pourraient être utile. Négligemment, tu notes cette idée en haut de la page. Continuant à faire courir la mine au son de ta voix basse, tu omets le monde qui t'entoure. Les oreilles indiscrètes qui pourraient t'entendre.

Obnubilé par un autre monde.

Un monde qui n'existe que pour toi. Que tu es la seule à entrevoir. À avoir le droit de pénétrer. Tu y joues librement.


Tag noctae sur code cosmo 1546781734-nominiSujet: There ain't no mountain high enough. ϟ Sol
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Rechercher dans: valhalla park   Tag noctae sur code cosmo EmptySujet: There ain't no mountain high enough. ϟ Sol    Tag noctae sur code cosmo EmptyVen 31 Aoû - 2:17

Soledad ★ I set you free
(musique) ★ {#}Noctae{/#}

« A l’heure de la sieste, j’apprivoise le silence 
Petit Prince d’ennui modeste entre mouton et somnolence 
Dans la vieille maison de briques, de la Belgique sous les tropiques 
A l’heure des choses statiques j’invente, je me fabrique. »


Un carnet à la main. Un crayon qui s'acharne. Il gribouille. Tout, mais surtout n'importe quoi. Des formes impropres aux visages souriants déformés. Il s'étale sur ses pages, des tonnes d'oeuvres qui n'en seront jamais. Pourtant, tu les regardes avec des yeux satisfaits. Des mirettes qui s'extasient sur des dessins informes. Et tu relèves un regard enjoué vers le seul que tu considères comme une famille. Quinxo le sent. Il le sait. Son instinct lui parle et il pose dans tes orbes clairs, les siennes bien plus foncées. D'un brun chocolat. Il te fixe et tu croirais presque le voir sourire. Tu l'entendrais presque te féliciter. Il aime ton art. Dévastateur et déstructuré. Il aime ton art après lequel il peut courir pour s'amuser. Qu'il a le droit de déchiqueter quand le moment est temps pour lui de s'en aller. Il l'aime et tu le dis. C'est ce que tu crois alors que tu poses une main légère et tendre sur le haut de son crâne. Quinxo ne te quitte jamais. Il reste là. À tes côtés. Les protégeant comme si c'était les siens. Comme si c'était une priorité. Et tu l'aimes pour cela. Parce que Quinxo t'aimes pour tous ceux qui ne l'ont jamais fait. Tu te sens en sécurité.

Pourtant, aujourd'hui tu souris plus encore.

Parce qu'aujourd'hui c'est le jour où elle vient aussi. Soledad. Avec son ami Oreo. Ce n'est pas ici que vous vous êtes rencontrés pour la première fois. Ce n'est pas ici que vous vous rendez en temps normal. C'est un petit parc bien plus intime, mais tu voulais voir autre chose. Pour pouvoir dessiner, gribouiller, colorier. Des nouveautés, des instants magiques. Gravés des sourires joyeux que les enfants offrent en passant. Pour rencontrer des objets que tu ne vois pas chez toi. Tu voulais ouvrir ton art à la réalité. Alors assise dans l'herbe artificielle, tu observes ce monde. Pour agrandir ton monde. Donner de la matière à ce carnet que tu nommes art. Il est bariolé d'une multitude de couleurs à l'image de ta personnalité. Bariolés pour cacher les manques. Les doutes. Les peurs. Bariolés pour donner de la joie à quiconque le voit. C'est naïf de l'entrevoir ainsi. Ce n'est qu'un carnet aux couleurs vives, mais tu aimes à l'imaginer ainsi. Artiste que tu es, Cameron.

Et tu offres un sourire serein à ce monde.

À ce gamin qui passe en regardant ton chien. Il le craint. Parce que Quinxo a les oreilles en pointes. Coupés nets et vifs. Tu ne sais pas qui lui a fait subir, il était déjà comme ça a ses trois mois. Mais tu ne souhaites pas pour lui qu'il croise ton chemin. Quinxo n'est pas agressif comme le laisse à penser son joli minois. Au contraire, c'est une crème dans un gant noir aux reflets de feu. « Il n'est pas méchant. » que tu lui dis. À ce môme qui le fixe à quelques mètres. Jugeant s'il peut approcher ou non. Il se demande si tu dis vrai, mais tu souris comme tu sais si bien le faire. Ce sourire de l'héroïne qui vous vient vous sauver des flammes ardentes. Alors il approche, confiant. Et vient à la rencontre de la bête qui n'est ni un loup, ni un monstre, mais un agneau qui sait parfaitement vous déchiqueter en mille morceaux si cela est vital. Tu discutes un peu avec lui alors que tu attends impatiemment ton amie. Et il finit par disparaître quelques secondes avant qu'elle ne pointe son nez. « Oh Soledad !!! » une voix enjouée. Et ce sourire qui deviendrait presque enfantin. Parce que tu es heureuse de la rencontrer une nouvelle fois. De croire que l'amitié est née, qu'elle durera. « Désolée de te faire venir jusqu'ici !! Tu n'es pas trop fatiguée ? Tu n'as pas trop marché ? » d'une voix calme et douce, tu laisses tes mots s'échapper, lui faisant une place sur ton tapis molletonné. « J'ai ramené de l'eau et de quoi grignoter si tu veux ! » tu as pensé à tout. Pour n'avoir pas besoin de se déplacer. Pour ne pas avoir à bouger. Pour pouvoir rester là, avec elle. À discuter de tout et rien. Avoir une fille à ses côtés c'est avoir la chance de pouvoir parler de ce que l'on ne peut dire aux autres. À ses parents. Aux garçons.

D'amitié souvent. D'amour parfois.

« Oh salut aussi Oreo. Tu es toujours aussi beau ! » une caresse d'une douceur extrême et une deuxième. Quinxo vient le voir, le renifler, le retrouver. Où est-ce qu'il était pendant tout ce temps ? Tu ris, attendrie alors que ton attention se retourne sur la jeune femme. « Ta journée s'est bien passée ? »


Tag noctae sur code cosmo 1546781734-nominiSujet: Mauvaise habitude — Drake & Qrykalz.
Drake K. Calvelli

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Rechercher dans: district 12   Tag noctae sur code cosmo EmptySujet: Mauvaise habitude — Drake & Qrykalz.    Tag noctae sur code cosmo EmptyVen 31 Aoû - 1:41

Qrykalz ★ Des regards transparents qui me noient à petit feu.
(musique) ★ #Noctae

« Respire les effluves, les parfums d'Orient 
Sous l'étuve les fumées d'encens 
Brûle tes poumons dans les torpeurs enivrantes 
Hume les fleurs, leurs senteurs navrantes. »


C'est de la facilité. De plonger la tête baissé. De retrouver dans les fumées blanches ce que tu cherches à cacher. Ces sentiments obscures qui rongent l'âme. Qui demandent à sortir. Qui rêvent de détruire un monde empilé sur des carreaux brisés. Prêt à dégringoler pathétiquement. Ce monde que tu cherches à protéger. À conserver en courant jusqu'à perdre ce dernier souffle de vie. Tu finis par t'arrêter quand il y a une ligne tracée juste devant tes pieds. Cette ligne infranchissable. Celle qui t'empêche de goûter à ce rêve illusoire du bonheur. Il est éphémère. Comme vient à fleurir une orchidée. Pour finalement se faner. Mais elle... elle renaît. Un jour, elle renaît. C'est ce que tu as refusé d'accepter, Drake. Qu'il faut savoir renaître. Que les gens qui se relèvent apprennent à avancer. L'humain est plus fort qu'il ne le croit. Il a trop souvent peur de se perdre. Il reste prostré en retrait. Recule d'un pas jusqu'à s'effondrer. Les plus faibles ne renaissent jamais. Ils crèvent. Et tu crèves. À petit feu. De cette peur absurde de trouver des yeux auxquels s'accrocher. Pourtant tu le vois. Quand tu fermes les yeux. Tu les vois.

Ils sont là.

Guettant ce moment où tu arrêteras de fuir. Que tu sauras te départir de cette fierté qui n'a plus lieu d'exister. Oui, elle t'a permis d'aller si loin. Elle a portée ce cœur fragile qui suintait. Qui suintait acre de cette blessure qu'elle a laissé. De cette blessure qu'elle a agrandit. Avec les années, tu n'as su tenir que la colère. Pour te permettre de faire face aux visages. Aux regards meurtrier qui souhaitaient te voir achevé. Perdu au milieu d'une ruelle sombre où les cadavres s'entassent. Ils voulaient t'y jeter pour avoir la satisfaction de t'avoir dominé. L'espace d'une seule seconde, ils auront eu la chance d'être un peu plus grands. De se sentir plus forts. Les plus faibles veulent toujours voir le sommet. De la manière la plus misérable qui soit. Et ensevelit sous ce carnage, tu fuis. Un peu plus à chaque instant, un peu plus à chaque pensée pour eux. Pour lui. Pour ce visage que tu as autorisé à entrevoir l'antre du vide. C'est la seule chose que tu puisses faire, Drake. Passer cette tôle. Puis cette deuxième. Dansant entre les espaces vides. Tu avances, un peu plus léger. Parce que tu sais. Tu sais que sur ce toit, il y a cette heure ou deux. Qui te permet de rêver plus loin. De voir plus haut. De t'imaginer ailleurs.

« Affine forces et faiblesses, fais de ta vie un poème. »

Un poème dont il n'existe pas encore la fin. Peut-être qu'elle en écrira une partie. Elle est là. Qrykalz. Elle erre aussi ici. Elle vient aussi essayer de trouver le déni. De la réalité et de l'humanité. Des aliens et des crevards. Elle vient tenter de toucher une étoile en rêvant s'y échapper pour y vivre. Tu souris. Un faible sourire alors que tu croises sa crinière. Sa silhouette assisse ici. C'est dans ce lieu saint que vous vous êtes trouvés. « Salut. » que tu laisses échapper. Venant danser jusqu'à ses côtés. Légèrement tu viens poser ce corps fatigué. Laissant les orbes claires s'égarer dans les cieux infinis. « J'pensais bien que tu serais peut-être là. Comment t'vas ? » simplement. Tu t'en fous de qui elle est. Qrykalz attends toujours là. La fumée vous a rassemblés. C'est aussi simple que cela. Alors tu oublies de craindre qu'elle soit ce que tu crains dans cette vie. « T'veux peut-être être seule ? » parce que tu sais aussi, qu'elle cherche à fuir. Et il y a ces instants ou la solitude devient une bénédiction. Ou elle reste la seule solution. Avant d'entendre ses plaintes, ses pleurs, ses peurs, tu sors ce que tu sais le mieux consumer. Un cancer aux allures d'extravagances pour les gamins qui ne savent rien. Un poison aux allures d'oublie pour les adultes au cœur brûlé. Tu l'allumes du bout des doigts. Tirant une bouffée d'un nouvel air. Un air toxique et déchiré.

« Si ta vie est tracée : dévie! 
Prends des routes incertaines, trouve des soleils nouveaux 
Enfile des semelles de vent, deviens voleur de feu 
Défie Dieu comme un fou, refais surface loin des foules. »




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