ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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come and get your love — drake

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Ven 27 Juil - 0:12

come and get your love

ft. drake

Brr.
« d4 Cxe4 »
Sourire.
Sur le bout de la langue, un refrain des années 70.
Elle faisait jouer ses doigts sur l’écran d’un air enjoué, les yeux à demi-fermés. Paupières lourdes, courbatures dans le haut du dos d’avoir fait de la paperasse toute la journée, arcade sourcilière pétée. Le junior avec qui elle était lui avait asséné un vilain coup de coude au moment d’appréhender le suspect. Accidentel.
Accidentel ?
Sur le bout de la langue, un médaillon en argent. Elle le colla à son palais, lui jeta un regard en travers de la pièce. Il faisait ami-ami avec les flics du coin - rouler ses muscles. Elle pourrait mordre dedans. Elle pourrait le refiler à quelqu’un d’autre ; Mortimer ? Mais personne ne touche à Mortimer. Il n’est qu’à elle, à elle seule pour l’accabler, empoisonner son eau comme une vague de choléra. Jouer au chien d’aveugle pour voyant, lui reprocher le poids de responsabilités qui ne furent jamais les siennes. Peut-être un jour creuser sa peau d’une balle de 9mm.
Elle se sentait d’humeur capricieuse.
- Euh, Mari - je veux dire Love. Il a été installé en salle d’interrogatoire.
Il avait du mal à réfréner un rictus moqueur, l’œil rieur. Love, hein ? Ses yeux la déshabillèrent rapidement. Il pourrait mordre dedans. Elle ouvrit la bouche, récupéra du bout des doigts la pièce en argent avec laquelle elle jouait et la rangea dans sa poche de poitrine. Il eut une grimace de dégoût et elle s’en excusa.
- Je suis désolée, c’est une vieille habitude. Je ne peux pas m’en empêcher.
- Euh, okay. Du coup, on fait quoi maintenant ?
- Oh, tu peux rentrer.
- Hein ? Mais vous ?
Brr.
Le téléphone vibra de nouveau dans sa main. Elle lut d’un regard le sms qu’elle venait de recevoir, se fendit d’un second sourire.  
- Je vais aller lui tenir compagnie, répondit-elle enfin. Il ne s’entend pas bien avec la force de police locale.

***

Mais il ne s’entend pas bien avec toi non plus, Love.
Ça, tu ne l’as pas dit.
Tu n’aimes pas qu’on te retire la cuiller de la bouche, après tout.

Elle s’assit sur la chaise qui lui faisait face dans un geste d’une grâce millimétrée, parce que c’était une artiste. Une bête de scène, et elle ne brillait jamais vraiment de tout son éclat que lorsqu’elle était sous le feu des projecteurs, le scope d’une caméra. Elle manipulait la lumière, comme elle manipulait le film, pour qu’ils ne voient que ce qu’ils voulaient voir.
Romance, suspens, drame.
Elle maîtrisait tous les genres mais ce soir, elle signait une tragédie.

- Coucou, chanta-t-elle, oiseau de nuit, avec la moue des retrouvailles embarrassées. Ça fait combien de temps ?
@drake  
Awful
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Drake K. Calvelli
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Drake K. Calvelli

Ven 27 Juil - 12:52

C'est le goût du sang.
Amer.
Un coup de poing.
Fatale.

Le métal froid des menottes. L'inconfort de ces chaises en salle d'interrogatoire. Les lumières aveuglantes. Tu connais tout ça. Un peu trop bien au goût de certains. Cette attente interminable dans cette pièce glaciale. Le monde se prend de peur à se trouver ici. Toi, tu n'en as cure. Ce ménage est comme une vieille chanson qui reboucle sans fin. Un disque rayé qui ne cesse de tourner. Ce n'était qu'une bagarre en sortit du bar. Habituelle. Cela aussi, c'est comme un refrain imprimé dans un coin du cerveau. Cette chanson insoutenable qui n'arrive pas à s'en aller. Celle que l'on fredonne toute la journée sans même y penser. Elle se joue en ce moment même. Cette stupide chanson que tu joues du bout des doigts agacés. Depuis combien de temps déjà tu es là ? Un soupir. Lourd de sens. Amer. Ça te fait chier et tu finis par gueuler à la vitre sans tain. « Y en a qui bossent demain, connards ! » c'est vain. Tu le sais bien, Drake, mais putain ça fait toujours du bien. Il suffit d'un grain de sable lancé au loin pour te calmer. Tu n'as pas besoin de soulever une vague pour t'apaiser. Sur l'instant en tout cas. Tu n'es pas un homme avec une haine assourdissante. Avec une haine qui demande des années de travail. Tu es un impulsif. Ceux qui se contentent de passer leur colère et de l'oublier jusqu'à ce qu'elle ne revienne. Simple et efficace, diront certains. Absurde et pathétique, diront les autres. Et elle, elle fait partie de la deuxième catégorie.

Et tu la vois arriver.

Chantonnant. L'oiseau de nuit au sourire colgate. Elle ouvre la porte et tu croises ses traits. Tu te crispes. Tu déglutis cette haine crasseuse que tu portes à son égard. C'est le Sheitan en personne. Qui vient de débarquer dans ton espace vital. Encore une fois. La teinte des yeux s'assombrit. Tu l'observes venir s'asseoir face à toi. Jouant une nouvelle tragédie. Tu ne sais pas vraiment ce qu'elle te veut. Tu n'as jamais vraiment compris. Et tu ne cherches pas à savoir. Elle te fait chier. Elle te cherche des noises. Et ça te suffit pour la haïr du plus profond de ton âme. Sa voix résonne. Trop cristalline pour tes oreilles. Tu en saignerais si tu pouvais. Et tu viens poses tes mains sur la table. Les menottes teintant sur le métal. « Qu'est-ce que Miss America Colgate vient foutre ici ? T'as été rétrogradé chez les misérables du coin, ça y est ? » tu affiches ce sourire en coin dégueulasse. « Les déchets, ça te va mieux. » des hostilités verbales. Parce que tu te refuses à la frapper. Pourtant ce n'est sûrement pas l'envie qui t'en manque. C'est une plaie pour toi. Cette ligne de conduite que cet homme t'a apprise. Tu n'as pas passé beaucoup de temps avec ton beau-père, mais c'est bien la seule chose qu'il ait réussi à t'apprendre. À t'inculquer. À graver dans ton crâne d'attardé.

Son seul souvenir.

Reculant, tu viens caler ton dos contre ta chaise. Les jambes décontractées et cet air de je-m'en-foutiste profond collé à la face. « J'sais pas d'puis combien d'temps on s'est pas vu, mais tu m'manquais pas. Alors si tu pouvais aller te faire foutre plus loin, ce s'rait sympa ! Tout l'monde pas à ton temps pour glander visiblement. » les menottes teintent. Elles suivent le mouvement des mains qui viennent gratter la base de la chevelure rouquine. Tu bâilles, l'air ennuyé. En réalité, tu es d'humeur exécrable à présent.

Sa seule vue a l'odeur du poison.
Lent et insistant.
Tu sens tous tes sens s'éveiller.
Bouillir jusqu'à exploser.
@Marilyn | Bjr toi.
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Jeu 2 Aoû - 15:05

come and get your love

ft. drake

« Woof woof. »
Fallait pas grand-chose pour allumer la mèche, embraser le kérosène.
Fallait pas grand-chose, Love, et ça te faisait même un peu chier, parce que tu supportes pas que ça jappe à ton approche comme un petit bâtard apeuré. Ferme ta gueule, t’as eu envie de lui dire, va chialer ailleurs ; mais t’en as rien fait, t’as juste caressé le dos de ta main de ton pouce, t’as fermé un instant les yeux.
« Woof woof. »
J’vais lui caler le canon de mon flingue entre les deux yeux, t’as pensé, j’vais redécorer cette foutue pièce. C’est le truc quand t’as huit heures de paperasse dans les dents, tu pètes un plomb. Toi, tu les pètes toujours en couleur, tu les peins en carmin. Si c’est pas son sang, ça sera le tien : t’as pas le courage de sortir de cette salle sans en avoir sali les murs.
« Woof woof. »
C’est que ça se lasse jamais, hein ? Ça se lasse pas, Love, ça revient toujours sur ses pas, rassoir son cul sur l’une des chaises miteuses que tu lui tends, à croire que ça aime ça, que ça ne change pas. Taper un alien, gémir comme une pleureuse, passer la nuit au poste. Il était pas le seul guignol qui épuisait cette routine à Cosmopolis, mais c’était le seul dont tu te chargeais personnellement. C’est qu’il frappait pas les femmes, c’était un gentleman. Des fois t’en riais en pleine rue. J’frappe pas les dames, c’est contre mon code moral.
Quelle tapette.
D’envergure planétaire, des fois tu te dis que tu ferais mieux de l’exporter vers d’autres systèmes solaires.
Mais c’est pas encore pour ce soir, Richardson. Ce soir t’es en uniforme, et il y a une quinzaine de flics de garde de l’autre côté de la porte.
Ce soir t’aboies plus fort.

- Quelle heure ? demanda-t-elle, en cherchant sa boîte de bonbons à la menthe dans ses poches ; suçoter son médaillon lui laissait toujours un goût métallique désagréable dans la bouche. A quelle heure reprends-tu le travail ? Elle posa une pastille sur sa langue, étira ses lèvres dans un rictus hypocrite. Tu veux que je les appelle pour les prévenir que tu risques d’arriver en retard demain ?

Elle s’étira soudain, se massa la nuque avec une expression peinée, pendant qu’elle lâchait dans un souffle :

- Ça ne me gêne pas, tu sais. J’adore téléphoner, ça me rend toujours très bavarde.

Et c’était une menace, c’était juste un mot en l’air.
Elle n’avait pas beaucoup de hobbies, Love ; probablement pas assez. Elle s’ennuyait trop vite, alors elle trouvait toujours des nouveaux jeux, des nouvelles manières de faire paniquer les autres, de les rendre confus. Quelque chose dans la détresse la fascinait : ça ressemblait beaucoup à l’agonie, pensait-elle souvent, et elle se félicitait de cette observation. Elle s’en humectait les lèvres.
La curiosité, chez Love, avait l’allure d’un appétit.

- Alors ?

Elle renversa la tête en arrière, lui offrant sa gorge, dans un fin soupir.

- Les amis, les amours ? Les emmerdes ? compléta-t-elle dans un rire léger, comme s’il s’agissait d’une conversation à cœur ouvert.

Elle se redressa, planta son regard amusé dans le sien.

- Dis-moi tout. On a tout notre temps, après tout.

Et elle croisa ses jambes, y posa ses mains. Elle tendit une oreille.  
@drake Bjr toi². Désolée du retard. 
Awful
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Drake K. Calvelli
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Drake K. Calvelli

Jeu 2 Aoû - 21:01

Une voix.
Horripilante.
Un air.
Nauséabonde.

Elle t’écœure. De tout ton âme. Elle t’écœure. Son regard. Son visage. Son air parfait. Le genre de femme à aimer voir les hommes ramper. Les autres en général, qui sait. Tu n'aimes pas cet air trop assuré. Il te fait penser à toi. Mais tu es un minable et elle, c'est une garce. Horripilante garce qui se permet de jouer. De tanguer au bord du ravin. Comme si rien ne pouvait l'atteindre. Comme si rien ne pouvait la toucher. Elle te déteste et tu lui rends bien. Incapable de trouver un équilibre. Un terrain d'entente. Sa voix résonne et tu crispes les traits. Passer un coup de téléphone ? À ton patron ? Qu'est-ce que tu en as à foutre ? Elle compte jouer sur ce terrain, mais tu t'en fous. Comme des pubs royal canin à la télé. Que ton boss l'apprenne, tu en as rien à cirer. C'est le problème. Le boulot, ce n'est pas ce à quoi tu tiens le plus. Alors tu changes. Quand ça ne va plus, on te fous à la porte. Et tu redeviens, ce clébard qui erre. À la recherche d'un nouveau lieu de vie. Tu souris. Amer. Amusé aussi. Elle enchaîne la demoiselle. Comme si tu allais te mettre à pleurer. Lui quémander d'arrêter. Mais tu ris, Drake. « Alors quoi ? Tu m'kiff tellement que t'veux devenir ma secrétaire ? Fait donc, ils seront ravis de t'entendre. Tu pourras leur péter les couilles plutôt que les miennes. » elle est pathétique. À chercher à t'intimider. Mais tu avoues au fond que c'est tout à son honneur. Parce qu'ici, elle est surveillée. De près. Par les regards curieux des flics du coin. Qui se posent sûrement la question de savoir ce qu'elle fout là. Pour un simple humain.

Elle fait durer sa comédie.

Et tu soupires. Lassé. Ennuyé. Tu bâilles même. « J'ai baisé une meuf hier. Elle était bonne. » venant mâchouiller un ongle, tu ignores ses yeux. Son sourire. Son air joyeux. Elle t'emmerde. Tu en as déjà marre. En une seconde, il y a un brin de lassitude qui est venu t'étreindre. Violemment. « Le jour d'avant aussi. Puis un mec avant ça. » tu continues. L'air de rien. Parce que tu t'en fous. « C'est bon ou j'dois te faire un dessin aussi ? » il y a toujours cette colère. Muette qui erre. Qui vrille et qui accélère. Qui disparaît pour devenir poussière. Actuellement, elle est lente. Errante. Perdue. Égarée. À l'abandon. Elle t'attends sagement. Elle attends que tu reprennes du poils de la bête. Mais tu es fatigué. Ce n'est pas amusant. C'est chiant. « Tu t'fais tellement chier dans ta vie que t'es obligé de v'nir me les briser ? C'est encore pire que ce que j'pensais. » sa vie doit être abominablement affligeante quand tu y penses. Assis là, tu la juge. Comme elle te juge. Un combat de celui qui ira le plus loin. Sûrement que c'est quelque chose d'aussi enfantin.

Quelque chose d'aussi vide.

Parce que la haine est vide. Tu ne l'apprécies pas parce qu'elle te fait chier. C'est tout. Au fond, c'est si vide. Ce n'est pas comme cette femme qui t'as abandonné. Les canines se dévoilent à nouveau. Dans un bâillement presque sans fin. Alors tu te penches légèrement en avant. Plantant ton regard impropre sur elle. Ce regard de rébellion. Cet air qui donne envie aux autres de te claquer. De t'arracher la tête pour la planter au sommet d'un piquet. Oui, cet air arrogant et désobligeant. « J'me fais chier, t'veux pas être utile ? J'sais pas, fait un strip tease, j'suis sûr que tout les mecs derrière la vitre vont adorer pouvoir te mater. Perso je doute que t'puisses m'exciter vu ta dégaine, mais au moins ça f'ra passer le temps. Vu qu'tu viens de si loin juste pour moi, amuse-moi au moins. » tu ris. Léger et pourtant. Il y a toujours ce brin d'animosité. Cette infime lueur de dégoût.

C'est du dégoût.
Pour son existence.
Réciproque.
Sûrement plus poussé chez l'un que chez l'autre.
@Marilyn | t'excuses pas woah, tu as le temps que tu veux pour me répondre jpp.
*
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Ven 3 Aoû - 18:17

come and get your love

ft. drake

Un petit pd.
Fallait s’en douter.
Fallait s’en douter, Love, fais pas cette gueule, on dirait que t’as avalé de travers. Fallait s’en douter, Love, tous tes ennemis se ressemblent, tous tes cauchemars dansent ensemble. Desserre les dents, Love, aplatis les mains, t’as les phalanges qui craquent, t’as le sourire qui se barre. Tu connais la routine. Y’a rien qui change par ici, toujours le même néon, la même insomnie - le même salut. T’iras trouver Jésus à une table de poker, t’iras noyer tes rêves dans l’éther. T’iras épuiser ta jeunesse à dépouiller leur vieillesse.
Fallait s’en douter, mais tu l’as quand même bouffé, et ça se voit, Love, ça se vomit par tes pores parce que tu gardes la bouche résolument close ; ça a fait frémir tes cils, et c’est le corps qui te trahit, Love, c’est la gravité qui te revient.
Fallait s’en douter, Love, mais tu te demandes s’il le sait. S’il a frémi lui aussi, s’il s’en est aperçu. Mais s’il ne le sait pas, tu peux lui apprendre. T’iras le toucher là où personne ne l’a jamais touché, tu glisseras tes doigts sous sa jupe, tu feras danser ses volants. S’il ne le sait pas, il peut encore l’apprendre.
On ne vit pas impunément.

Elle avait croisé ses bras sur la table, elle s’y était réfugiée. Rivé son regard sur le miroir sans teint.

-Tu crois qu’il(s) regarde(nt) ? Qui, Love ? Je n’ai pas vérifié. Je pense que les aliens ont détraqué le paradis quand ils ont percé la voûte céleste. Je pense qu’ils n’ont pas donné une chance à dieu.  

C’est la gravité qui te retient, Love. Le souvenir qui te revient.

- Tu sais, avant on m’envoyait des lettres d’amour. Y’a pas d’expression sur ton visage pâle, pas un froissement d’air quand tu respires. J’étais super populaire. Un jour on m’a même envoyé des poils pubiens. J’ai fait de la fièvre pendant trois jours.

J’ai cru mourir de dégoût.
Un peu comme là.
Mais il paraît qu’on en meurt pas.

- La jeunesse, ça se vend bien dans les beaux quartiers ; ça s’achète cher.

Ses yeux quittèrent le miroir pour venir se poser sur lui. Comme perdus en pleine réflexion, comme contemplant l’horizon.

- Avec ta vingtaine et ta propension à gueuler, tu ferais un malheur. 100,000$, 200,000$ ? 500,000$ la nuit ? Combien tu penses valoir, Drake ? Combien pour le rejeton orphelin raciste ordinaire qui peuple Cosmopolis par milliers ? Actuellement, tu ne penses pas que ce serait un bon marché ? Elle redressa légèrement le menton. Au lieu de te défouler sur le premier connard à portée, tu te défoulerais au lit.

Et soudain, tout son visage se ranima dans un rictus d’une arrogance princière. C’était le sourire triomphant de sa classe, de sa naissance. C’était le rire vicieux de son intelligence, mal employée et mal baisée. C’était la jouissance que lui procurait cette simple idée.

- On m’a dit qu’ils étaient plus difficiles à épuiser qu’il n’y paraissait.

On m’a dit que mon père finissait toujours en premier.
C’est la gravité qui te retient, Love. Le souvenir qui te revient.
@drake boum. #surenchère
Awful
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Drake K. Calvelli
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Drake K. Calvelli

Dim 5 Aoû - 18:05

À quel point ce monde sombre.
S'étiole.
À quel point ce monde s'inonde.
De saleté.

Son visage se déforme. Sous les mots qui se répandent dans cette pièce sombre. Mal éclairée. Pour vous faire plier. Pour vous étouffer. Mais tu n'étouffes pas, Drake. Ici, c'est ta place. Derrière des portes closes. Derrière des barreaux en acier. C'est ton lieux de vacance. Et elle, c'est la femme infecte qui sert à bouffer. Avec son visage fermé. Son air dépité. Son sourire sarcastique. Des vacances gâché par sa seule visite. Ça aurait pu être ton pire moment. Ton pire instant et pourtant... son visage. Son air assuré qui se brise. L'espace d'un instant. Une telle jouissance qui se dessine. Un fin sourire en coin. Un régale pour les yeux. Ses lèvres scellées. Ses cils qui frétillent. Ses traits qui dégueulent son dégoût à ton égard. Une vision paradisiaque et tu en profites. Te délectant de cette réaction inespérée. Étouffant un rire au fond de ta trachée. Cette langue acerbe pourrait presque se glisser sur les lèvres gercées. Goûtant le plaisir de ce spectacle inouïe. Il est bref et presque imperceptible. Mais tu le vois. Incapable de louper le moindre détail concernant tes ennemis. C'est si beau.

Un vrai régal.

Déjà il n'est plus là cependant. Parti aussi vite qu'il n'est venu. Elle reprend du poil de la bête. Le démon retrouve ses forces. Cette sale garce n'est jamais totalement à terre. Mais tu ne te sépares pas de ton sourire mauvais. Un peu trop satisfait. Elle était super populaire. Un jour. Peut-être dans une autre vie plutôt. Aucun mot gras et laid ne sort d'entre tes lippes. Tu préfères attendre la suite. Parce qu'elle va en rajouter une couche, tu le sais. Elle arrive, oui. Elle est là tiens. Vendre ce corps qu'est le tien ? À des vieux en manque d'attention ? À des vieux en manque de divertissement ? Avec des fétichismes trop loin des tiens ? L'espace d'une seconde, tu résistes. Pour ne pas te laisser submerger. Par la rage d'être menacé. Tu ne peux pas lui faire ce plaisir, Drake. Alors tu inspires et tu finis par te dire : Quelle belle idée. Et tu souris en coin. Arrogant et puissant. Alors qu'elle pense te faire peur. Encore. Mais tu ne crains plus les autres. Tu as appris à vivre en y faisant face. « Bah justement... est-ce que je suis pas un peu trop ordinaire pour être vendu aussi cher ? Faudrait que j'essaye un jour pour voir. P't'être que je vais devenir riche grâce à toi. » tu en as cure. De ce qu'elle te dit. Tu en as cure. De ce que les autres pensent de toi. Tu en as cure. D'être traîné dans la boue. Parce que tu sais déjà que tu te relèveras. Trop de fierté. Peu importe ce que l'on te fait.

Trop de détermination également.

« J't'aurais bien dit de faire pareille pour t'acheter un peu de délicatesse, mais tu t'vendrais pas aussi bien. Pourtant un p'tit stage à te faire dresser, ça te ferais pas de mal. Tu s'rais peut-être moins détestée. » tu te penches en avant. Planter tes coudes sur la table. « J'suis sûr que tu adorerais t'faire fouetter. T'es assez une connasse pour être une putain d'traînée. » tu ne souris plus, Drake. C'est un rire narquois qui s'échappe. Désagréable et bruyant. Il perce tes propre tympans. C'est tellement amusant. De l'envoyer chier tout le temps. Mais ce n'est pas assez. Pour calmer la haine que tu lui portes. « Du coup plus sérieusement... j'veux bien être vendu très cher, mais bon... j'garantis pas de ne pas leur péter la gueule à eux. » le rire est passé et tu viens t'adosser à ta chaise. Avec cet air de gamin mécontent qui te va si bien. Les vieux ce n'est pas ta tasse de thé. Les hommes non plus en général. Sélectif et intuitif. « Et avant que t'dises que vous allez simplement m'attacher pour que j'reste sage, j't'arrêtes... même si ça m'fait bien chier, j'ai un fardeau très pratique pour m'échapper. Alors va falloir penser à autre chose... Ou alors tu m'trouves un mec beau-gosse et là j'serais sage. » (jamais) tu lui fais un clin d'oeil. Tu renies ton pouvoir. Tu le hais. Tu l'oublies même parfois. Mais il est là. Et il pratique pour t'échapper d'entrave. Même si tu ne l'utilises jamais.

Un fardeau au bout des doigts.
Venu d'un autre monde.
D'une civilisation dont tu ne sais rien.
Il s'active seul quand tu en as le plus besoin.
Comme s'il cherchait à te protéger.

Connerie.
@Marilyn | j'suis désolé, Drake est si vulgaire  :cry:
*
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Mar 7 Aoû - 21:12

come and get your love

ft. drake

Mon prix ?
Ça lui chatouillait les côtes depuis un moment quand ça sortit enfin d'entre les deux rangées de son sourire, comme si ça sortait de derrière ses yeux. Comme si ça n’était que son souffle, le bruit de sa respiration qui résonnait dans la pièce. Un instant elle ne sut pas dire si le rire jouait ailleurs que dans sa tête.

- J’abandonne, mentit-elle. Je ne sais pas quoi te dire qui te laisserait sans voix. Je ne sais pas quels mots te mettent à genoux : peut-être que je manque d’imagination, peut-être que tu es plus fort que moi. Mais elle n’y croyait pas. C’est même un peu surprenant, parce que tu vas partout avec ta grande gueule mais tu t’arrêtes à taper un alien quelque part toutes les deux semaines, comme d’autres vont à la messe. On pourrait se dire que t’as plus de volonté que ça, t’en mets beaucoup pour me faire chier en tout cas, ajouta-t-elle, sans reproche.

Elle eut un geste de la main.

- Tu vois, c’est mon problème, reprit-elle en se balançant sur sa chaise. C’est pas vraiment que tu les frappes, c’est le petit air satisfait avec lequel t’en ressors. J’ai un peu le même quand j’arrive à me débarrasser d’une tâche tenace sur l’une de mes chemises. Celui de : c’est propre maintenant, c’est tout blanc. Sauf que pour toi, c’est : je suis sain maintenant. Et ça, ça me fait un peu chier. Je trouve pas ça juste que tu te balades comme si t’avais rien fait quand tu viens juste de démolir quelqu’un, comme si t’avais juste fini ton linge. Ça me fait vraiment chier, en vrai. T’es tellement persuadé d’être dans ton droit - vous l’êtes tous, d’ailleurs. Vous me regardez tous comme si vous aviez rien fait qui puisse déplaire au seigneur. Sans culpabilité et sans honte - vous allez. Mais ce n’est pas possible.

Elle se balança soudain en avant, se rapprocha dangereusement de lui.

- On ne vit pas impunément. C’est le lieu qui te donne l’impression d’avoir le contrôle, Drake ? L’habitude ? demanda-t-elle, les yeux plantés dans les siens.

Elle recula doucement son visage, parce qu’elle ne voulait pas couper le contact visuel ; revint s’asseoir, mais le flot de paroles qui franchissait ses lèvres ne s’interrompit pas.

- Tu crois que c’est ça le fond du puits ? C’est à ça que ressemble le fond de ton puits ? Elle l’interrogeait du regard, elle cherchait honnêtement à savoir ; s’il était aussi naïf. Tu crois que tu es maître ici ? Tu veux jouer à un jeu ?

Elle s’adossa de nouveau contre le dossier de sa chaise et saisit dans sa poche de poitrine son médaillon, qu’elle tapota d’abord sur la table avant de l’y faire tourner.

- Tu veux commencer une bagarre que tu n’es pas sûr de gagner ? Dont tu ne saurais pas capable de prédire la fin ? Les règles sont simples. Elle bascula de l’index le médaillon sur l’une de ses faces. Pile, je te libère immédiatement. Elle le retourna. Face, je te transfère au MIB comme complice potentiel de l’unité 426, avec tous les honneurs qui vont avec, pour une détention de 24h.

Elle retira sa main, le laissa contempler la pièce en argent. Releva légèrement le menton dans un air de défi.

- Allez Drake, prouve-moi que t’as le cran qui va avec. C’est pas la pire des opportunités, et c’est certainement pas le pire des marchés.

@drake
Awful
*
Drake K. Calvelli
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Drake K. Calvelli

Lun 13 Aoû - 11:31

C'est un jeu.
Sans aucune issue.
Sans aucune fin.
À l'infini.

Sa voix résonne. Elle abandonne. Dans le timbre de sa voix. Elle abandonne. C'est ce qu'elle fait croire. L'espace de quelques mots bien placés. L'espace de quelques regards. Son débit de parole inonde cette salle et tu ne dis rien, Drake. Les orbes rivés sur elle. Planté droit dans les siennes. Sans un mot. Sans un mouvement. Sans un sourire. Seulement avec cet air froid et distant. Cet air qui donne des envies de te frapper. Une bonne claque pour faire disparaître cette fierté. Une fierté vaine. Qui n'a pas lieu d'exister. Mais elle est là. Hibernant sur tes traits. Elle refuse de s'effacer. Elle refuse de voir la réalité. Les hommes se blindent de fierté pour se tenir droit. Pour se sentir supérieur. Pour se croire à la hauteur. Pour se voiler l'existence. Ou seulement par narcissisme. Il y a tant de raison. Tant de possibilités. Tellement de choix possible à son existence. Tellement qu'il serait dur de dire pourquoi. De trouver la raison pour toi. Drake, pour quelle raison elle existe ? Cette fierté. Immense et trop imposante. Qui gâche des instants dont tu aurais pourtant tant besoin. La fierté est un bon moyen de tout perdre. De perdre et de briser. Mais c'est elle qui a guidée tes pas si loin. C'est parce qu'elle existe, que tu es toujours là. Noyé dans le sexe et la drogue. C'est plus vieux péchés du monde. C'est elle qui te permet de retrouver la voie. De retrouver ton chemin. De ne pas suffoquer dans ce vide que tu n'arrives plus à combler. Ce vide qu'elles ont laissées. Ce sont les femmes qui ont détruit lentement ce en quoi tu croyais. Alors tu es là maintenant. Fébrile et acerbe. Attentif. Écoutant ce qu'elle a dire, encore. La colère passe à l'envie de rire, puis à l'envie de la rabaisser, puis à l'envie de lui cracher au nez, puis à la colère à nouveau. Encore et toujours. La colère comme seul moteur. Comme seul chemin ouvert. La seule voie qui s'ouvre à toi. Tu finis cependant par sourire. Sourire amer.

Un défi que tu ne peux rejeter.

« Qu'est-ce que tu causes bordel... T'pouvais pas seulement en venir direct à ça ? »
un bruit sonore qui relate ton ennui. Un ennui vite balayé de la main par ce sourire à la commissure de tes lèvres. « Très bien. Faisons ton défi à la con. T'as intérêt à m'libérer si j'tombe sur pile ! » le sourire disparaît à tes mots. Jouer c'est être fair-play. En apparences tout du moins. Au fond, tu ne doutes pas qu'elle le fera. Sûrement. Quoique. Du bout des doigts. Lentement. Tu tournes la pièce entre ton pouce et ton index. Laissant des secondes s'écouler dans un jeu du regard. Tu finis par la lancer, Drake. Non, il n'y a pas de prière pour accompagner ce lancé. Non, il n'y a même pas une seule pensée pour t'aider. Rien. Seulement cette excitation face à un potentiel danger. Un danger qui tombe. Dans un bruit lourd. Il s'abat sur la table. Et tu te penches légèrement sur cette dernière pour observer le résultat final. Un résultat à la hauteur du peu de chance qu'il te reste encore.

Pile.

Ce n'est pas pour cette fois. « Dommage... la prochaine fois j'irais peut-être faire un tour par chez toi ! » un clin d'oeil confiant. En réalité, tu n'y croyais pas vraiment. Ce n'est pas la chance qui accompagne ta vie en général. Dans un sourire satisfait, tu retombes contre le dossier de ta chaise, tendant les mains vers elle. Pour libérer les entraves. Pour retrouver une semi-liberté. Tu sais que la prochaine fois ne sera pas aussi joyeuse. « Ah et comme j'suis de bonne humeur maintenant, j'vais te répondre. » à cette question qu'elle semblait se poser sincèrement. « J'suis pas aussi naïf. J'crois pas avoir touché l'fond. Même quand j'suis à moitié entrain d'crever d'overdose, j'crois pas que c'soit le fond. » sincèrement, tu ne penses pas. Avoir toucher le fond. Probablement que tu frôles le bord de ce gouffre sans fin. Tu joues avec lui parfois. Mais tu n'as pas encore vu ce que l'abîme, réserve. Tu l'observes d'en haut. Attendant de trébucher à force de jouer. Attendant de sombrer quand il n'y aura plus d'autre moyens de l'éviter. Si tu avais touché le fond, Drake, tu ne serais plus là.

Parce que finalement, tu n'es pas assez fort.

C'est dérangeant et particulièrement blessant. Tu refuses d'y songer, mais tu le sais. Que tu n'es pas assez fort pour remonter. Pour sortir la tête de l'eau. Si tu sombres trop profondément. C'est une réalité que tu refuses d'accepter. Alors tu n'y penses jamais, mais au fond. Au fond, oui, tu le sais. « C'bon ? On a fini maintenant ? » et tu attends.

Parce qu'ici, tu ne peux qu'attendre.
Attendre qu'ils veuillent bien te relâcher.
Attendre qu'ils te laissent t'échapper.
Jusqu'à te retrouver la prochaine fois.
@Marilyn | ♥️
*
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Dim 26 Aoû - 16:17

come and get your love

ft. drake

Décevant.
Un peu, beaucoup.
A la folie.
Décevant, et toute sa mise en scène qui tombait à l’eau. C’était bien la peine de se donner tant de mal à créer du suspens - elle le prononçait avec un accent français hasardeux - si le sort ne lui accordait pas ce caprice. Elle se donnait de bien belles excuses, Love, mais les motivations qui l’avaient assise sur cette chaise étaient bien plus simples ; bien moins poétiques. S’il existait un marteau de la justice, elle ne l’utilisait que pour taper sur la table lors des grandes réunions politiques au MIB durant lesquelles elle prétendait être capable de reconnaître la paix. Ce n’était pas la foi qui brillait dans ses yeux lorsqu’elle récitait le mépris qu’il lui inspirait, distillait sa symphonie - peut-être sinon le désir de ne plus être seule à se complaire dans sa médiocrité.
Combien pour l’orphelin raciste ordinaire qui peuple Cosmopolis par milliers ?
C’est ce qu’elle lui avait demandé, mais elle le savait.
17,865,000$.
Son père l’avait pariée durant un tournoi de poker, parce qu’elle lui appartenait, parce que c’était un trophée que personne n’aurait su réclamer. Un investissement facile, mais elle l’avait appris et maintenant elle savait exactement ce qu’elle valait sur le marché, ce qu’elle devait au purgatoire. On pense toujours que l’horizon est infini, qu’il bouge avec vous, pensait-elle souvent, mais c’est un mythe et le mien ne bouge pas.
Parce que ça sonnait comme une malédiction, elle jouait plusieurs le poids de son âme au blackjack certains soirs et quand elle avait l’argent pour rembourser sa dette, elle le jetait à la gueule martelée d’un alien, elle épongeait son sang avec.
Love, elle savait trop bien qu’elle n’avait rien accompli qu’elle ne devait pas à son père. Tout son orgueil s’épuisait à se distinguer de l’honneur familial, mais il savait tout s’accaparer, tout traduire en son nom et elle n’avait jamais porté que le sien - même mariée. Même mariée, car la dote n’avait pas été payée.
17,865,000$.
C’était une caution que personne n’avait le courage d’essuyer. Mais le courage, ça se remplace : parfois l’audace suffisait.

Elle se leva et épousseta son uniforme. Elle ne pouvait pas payer la sienne, mais elle pouvait passer sur celle de Drake - lui rendre l’horizon, et c’est ce qu’elle allait faire, car Love respectait toujours un pari. C’était l’un des principes qui régissaient son monde égoïste, son embryon de justesse. Elle n’avait cependant pas les clés des menottes sur elle, donc elle sortit pour demander à l’un des hommes en station dans le poste de police de s’en occuper. Elle lui servit, pour le convaincre, une excuse stérile contre laquelle il voulut se rebeller. Elle le rappela à son grade.

Elle revint, couleuvre, dans la salle d’interrogatoire pour dire bonsoir à Drake, qu’elle prononçait également avec un accent français hasardeux.

- Faites de beaux rêves, improvisa-t-elle en français. Et à la prochaine, j’imagine, parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne. L’avantage, c’est que ça me donne autant de chances que je veux, remarqua-t-elle dans un sourire niais, car la perspective du jeu réjouissait toujours Love. En attendant, remercie ton étoile. Essaie d’en choisir une sans alien.

Et sur cette blague de mauvais goût qu’elle appuya d’un clin d’œil fier, elle posa l’index sur le médaillon, le fit glisser jusqu’à l’extrémité de la table, le pinça avec son pouce puis, après avoir soufflé dessus rapidement, le mit dans sa bouche dans un bruit de succion avant de tourner les talons.
C’était véritablement une habitude répugnante.
@drake ça sent la conclusion
Awful
*
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come and get your love — drake
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