ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
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La fleur parfaite est chose rare | E L I E Z E R

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Mar 26 Juin - 12:53


la fleur parfaite est chose rare


« ILYA ARRÊTE ! » Le corps entier de la jeune femme ne fit qu'un bond dans son lit trop grand pour elle seule, et dans un instant de panique les lumières de tout son appartement s'allumèrent. Les griffes de ses chiens se firent entendre sur le parquet, les deux molosses avaient couru jusqu'à sa chambre, ouvert la porte, et s'était réfugié près d'elle pour la consoler. Ces événements n'étaient pas rare. Ilya faisait de plus en plus souvent ce même genre de cauchemars interminable. Serant dans ses bras Karnage et Kaine, la jeune femme commençait peu à peu à se calmer, sa respiration se stabilisant au fur et à mesure des léchouilles de ses compagnons à quatre pattes. « Quatre heure, c'est mieux que rien. » La jeune Antis se déplaça jusqu'à ses rideaux qu'elle balaya d'un geste de la met, laissant pénétrer dans son appartement les quelques rayons de soleil, tandis que les lumières de son logement s'éteignèrent une à une.  

Ses cheveux auburn sur le devant de son visage, Ilya regarda d'un air dépité les quelques dizaines plantes qu'elle avait dans son humble appartement. Elle n'avait pas cours aujourd'hui, c'était jour de repos. Mais très peu pour Ilya. Rester à rien faire, à se languir allongée au soleil, faire de mots croisés, ce n'était certainement pas pour elle. Il fallait rendre visite à son vieille ami Eliezer à sa boutique. En effet la totalité des fleurs de la jeune femme venait de sa petite boutique. La dernière lubie de la jeune femme était d'adopter une ou deux plantes carnivores. Non pas pour la beauté de ses plantes, mais leur particularité étonnante à reserrer leur piège sur leur proie. Là était toute la magnificience de ces fleurs.

Le temps de se préparer, et la jeune femme était déjà dehors. Une légère robe ébène qui avait le don de laisser ses prunelles vermeilles scintillaient et une paire de vans qui avait visiblement fait leur temps. Quelques minutes de marche intensive plus tard, il ne fallait surtout pas s'éterniser dehors trop longtemps, et la jeune femme se retrouvait face à la boutique d'Eliezer. « Bonjour. » La légère sonnerie au passage de la porte avait annoncée son arrivé. Ses yeux se déplacèrent de part et d'autres du magasins, admirant la beauté de cette flore. « Ou sont-elles .. » Plongée dans ses pensées, la jeune femme ne cherchait qu'une seule chose : des plantes carnivores.



© SWIRLY
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Jeu 28 Juin - 2:38
I don’t know where I’ve been and it’s been such a long time
since I really saw the difference
between you and I


Eliezer avait chaud.

C’était inhabituel pour lui, lorsqu’il vivait encore sur sa planète, loin de cette gigantesque étoile que les humains appellent le soleil. Il ne s’y était pas encore fait et avait du mal à supporter chaque été. Après une vingtaine d’année passée sur terre, il pensait que ça irait ; mais il s’était lourdement trompé et fuyait à présent le soleil comme la peste. Les premiers boutons de sa chemise étaient ouverts et ses manches étaient retroussées, lui donnant une image légèrement différente que d’habitude. Peut-être un peu plus accessible. Il refusait, dans tous les cas, de mettre un pied dehors et laissait son unique employé s’occuper des plantes à l’extérieur de la boutique, même s’il avait encore du mal à lui faire confiance avec ses maigres capacités. Néanmoins, les rayons du soleil le dissuadaient suffisamment pour qu’il lui donne une chance.

Sa peau blanche, qui selon le peu d’expression qui s’affichait sur son visage laissait penser à du marbre sculpté, n’appréciait que très peu d’être exposé au soleil. En un court laps de temps, son épiderme rougissait à tel point qu’on avait du mal à le reconnaître. Pour cette raison, le lyme préférait rester à l’ombre, ou à l’abri sous le toit de sa boutique en l’occurrence. Malgré la chaleur qui était, selon lui, étouffante, il voyait défiler de nombreux clients. Apparemment, les humains aimaient se promener lorsque le soleil se faisait plus présent que les autres jours.

Il ne s’étonna pas en voyant entrer la jeune Ilya, qu’il salua avec simplicité comme tous ses clients, bien qu’il ne la considérait pas exactement comme une simple cliente, aussi régulière soit-elle. En vérité, Eliezer ne savait pas quoi penser de ce personnage haut en couleur, qui contrastait tant avec lui, si pâle et effacé. Alors, s’il pouvait éviter de s’engager dans une conversation avec elle, il s’esquivait. C’était là une simple peur de ne savoir que dire, plutôt que celle d’énerver la petite brune et de la voir faire exploser ses plombs.

Occupé à tailler une plante, son regard s’égarait tout de même vers Ilya, plus curieux par ce qu’elle recherchait cette fois qu’autre chose. Sûrement voulait-elle une autre plante carnivore, comme c’était le cas des dernières fois qu’il l’avait vu dans sa boutique. Il se décida à aller à sa rencontre quand son petit employé revint à l’intérieur pour prendre en charge la caisse, dont il n’avait alors plus besoin de se préoccuper. S’il l’aidait à trouver ce qu’elle désirait, la petite alien s’en irait plus rapidement et il retrouverait ainsi sa tranquillité d’esprit. « Excusez-moi, » commença Eliezer de sa voix douce. « Que cherchez-vous cette fois-ci ? Je peux sans doute vous aider, mademoiselle. » Il ne s’autorisait pas à la tutoyer malgré qu’elle soit devenue régulière – il ne se considérait pas comme étant proche d’elle, rien de plus qu’un vendeur et une cliente.

@Ilya E. Krizman // notes - tadam, en espérant que ça t'aille, sinon tu sais où me trouver !
La fleur parfaite est chose rare | E L I E Z E R
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