ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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requiem •• team blackpanther

*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Sam 15 Sep - 12:19

Fear's awake, anger beats loud, face reality
Never beat charity
The enemy you're fighting covers all society
(Damn right)
Mommy's not here, gotta fight
(All night)

mass destruction

Un léger vent court silencieusement dans la ruelle qui leur sert de point de rendez-vous, austère présage d’une fin de journée cruciale. Méconnaissable en costume noir, l’homme serait mal à l’aise si son ample sacoche ne contenait pas autant d’explosifs et d’armes, mortels jouets entre ses mains d’expert. Défiguré, maquillé, refiguré, recoiffé, déguisé, on ne le reconnaîtrait qu’à la flamme qui anime son regard, aujourd’hui plus forte que jamais.

Il y avait longtemps qu’on n’avait pas perpétré un tel coup - c’est qu’on en oublierait presque BOOM. Pas d’inquiétude à avoir, Cosmopolis, l’opération d’aujourd’hui s’annonce grandiose. L’homme en avance de quelques minutes attend ses deux acolytes, qui ont chacun reçu une heure de rendez-vous différente - quelques minutes d’écart attirent moins de regards. Oui, la discrétion est le mot d’ordre, et un seul manquement pourrait bien tout compromettre.

Il a été strict sur cet aspect de l’opération - la mission avant tout ; la mission c’est la discrétion.

L’infiltration se fera par une porte de service bien loin des regards, neutraliser le garde sera un jeu d’enfant pour notre équipe - la partie commencera enfin. Il connaît les lieux par coeur, il a bien fait ses devoirs. Le nombre de caméras, de gardes, leurs rondes, leur équipement, leur confusion quant à l’incident de l’Ambassade Extra-terrestre, tout est connu, tout est prévu.

Rien ne les empêchera de se faire entendre, paradoxal objectif de toute cette mascarade. Il écrase un mégot, apercevant l’un des deux jeunes gens avec qui il travaille aujourd’hui. La machine est en marche.
@les best
ça va faire baboum
*
Madoxx
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Madoxx

Sam 15 Sep - 22:35


DAMAGE CRITICAL /!\


Il avait insisté, vraiment. Il n'est pas celui qui regarde par où sa carte passe. Armani, trois costumes noirs de soie italienne, sur mesure. Les gants, les lunettes, noires. Sa montre digitale, réglée à l'heure. L'heure de tout faire sauter. C'est son sang qui bouille, lave incandescente, les instincts d'un volcan, prêt à exploser. Madoxx, canines sorties, il ferme le moteur de sa bagnole, le SUV banalisé. Ils sont loin du banal, les explosifs sont entre les mains du boss, Arsène, ils sont venus répandre feux et prières. Les dieux du feu, les enfants de la terre. La mairie est étrangement immobile, droite et blanche, la croix de Cosmopolis, monument de sa splendeur. Mais l'ordre appelle le chaos, l'ordre apelle Madoxx, ses envies d'écraser entre ses doigts.

Sans retard, sa langue fourchue sur ses lèvres étendues en sourire saint. Ils sont des anges, des agents divins des abysses, prophètes déchus, alliés de la libération. Il rejoint l'homme sans un mot, ses doigts pianotant sur la gâchette de son fusil. Ils échangent un regard, bref, rouge contre rouge, unis pour la cause, unis contre les choses. Ils attendent, jamais deux sans trois, ils leur manquent Érika.



*
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Invité

Lun 17 Sep - 15:34

... //

still breathing.

Enfin.
Enfin leur heure.

Ça semblait presque irréel, et pourtant, ils y étaient. Le plan était enclenché, les membres préparés. BOOM était fin prêt à frapper un grand coup. Erika était encore dans le processus d'assimiler la chose.

Ce pourquoi il était venu.
Ce pourquoi il se battait.

Tout ça allait se dérouler aujourd'hui et personne ne le verrait venir. C'en était presque grisant. Mais cette angoisse ne disparaissait pas. La peur qu'une toute petite chose en fasse éclater une autre. Il ne pouvait pas y avoir d'erreurs. Pas maintenant.

Desserrant la cravate du costume imposé, le gamin s'aventura dans l'avenue, au milieu de la foule. Des regards qui se croisent. Mais personne ne se doute de quoique ce soit. Une naïveté autorisée à ceux blottis dans leur quotidien confortable. Sans la peur qui leur tiraille le ventre. Sans la misère qui les attend au tournant. Une ignorance affligeante. Et pourtant excitante. Il en rirait presque.

Un coup d’œil sur son portable. Les secondes qui défilent.
À peine l'heure du rendez-vous s'afficha-t-elle sur l'écran qu'il posa un pied dans la rue indiquée. Calme. Mais l'aura imposante que dégageait ses acolytes suffit à lui arracher un sourire insolent. Qu'il balaya bien vite. Faute de concentration. C'était maintenant ou jamais. Une fois à leur niveau, il tapota légèrement la veste, pour sentir l'arme à feu dissimulée. Une précaution. Sécurité. Surtout si en face, on a la gâchette facile. Il hocha alors la tête, signe qu'il était prêt.

Les yeux levés vers le bâtiment, une dose d'adrénaline parcourut son corps à l'idée de le voir en ruines. La fumée recouvrant les environs. Les débris au sol. Les corps. Les cris. Les pleurs. Les prières. Et au milieu de tout ça ; BOOM.

@lesfabs pardon j'suis late diejifubepp
Awful
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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Ven 21 Sep - 0:13

Fear's awake, anger beats loud, face reality
Never beat charity
The enemy you're fighting covers all society
(Damn right)
Mommy's not here, gotta fight
(All night)

mass destruction

Les jeunes arrivent pile à l'heure, et c'est dans ce genre de moments qu'Arsène reprend espoir en la vie. Peut-être que tout n'est pas perdu, peut-être que le sérieux ne se faisait que désirer. Les idéaux, rêves d'un monde meilleur, de destruction de la hiérarchie sociale, de reconstruction d'une vie équitable sur les cendres de l'empire de la décadence - tout ça est ce qui les unit. ils ont un but, une morale. C'est BOOM, c'est son essence.

Un léger sourire s'affiche sur ses lèvres quand les deux sont là, la satisfaction des choses bien faites même si ce n'est que le début d'une opération périlleuse où quelque chose ira forcément mal à un moment. L'homme espère que tout se déroulera comme prévu pour cette mission millimétrée, mais la pratique lui a appris que c'est fort peu probable. Nous verrons bien.

L'équipe du jour est réfléchie, entraînée, adaptée - il a placé sa confiance en ces deux jeunes hommes qui représentent l'avenir de l'organisation et de la société. Pas qu'Arsène soit bien vieux, mais il ne pense qu'à ça, l'avenir. C'est pour agir dessus qu'on fait ça. "Prêts ? C'est parti.", commence-t-il d'un ton assuré. Quelques pas vers une petite porte très discrète, quel passant la remarquerait ?

"Ouvrez-moi la porte et dégagez le passage pour qu'on entre discrètement." Comme un test pour savoir de quoi ils sont capables. La mission est simple, en théorie : s'infiltrer et placer de nombreux explosifs dans la mairie pour tout faire sauter. Certainement leur plus gros coup depuis des années. Gare à ne pas être repérés - à peine arrivés, ce serait dommage.
@les best
ici commence une longue série de yolo
*
Madoxx
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Madoxx

Dim 23 Sep - 20:22


DAMAGE CRITICAL /!\



L'adrénaline s'insinue dans ses veines, le même rythme que son cœur creux. Son regard adresse une salutation informelle au dernier venu, les trois maintenant soldats de leur propre guerre. Madoxx n'est jamais un larbin, il est derrière une révolution, derrière le droit noble de l'abolition des classes. Ça l'amuse de les voir essayer, il n'y croit pas, mais l'exécution l'impressionne plus que le résultat imaginaire. Réduit à sa plus simple équation, il n'est qu'un gamin assoiffé par l'envie de détruire, la fumée de la victoire, la beauté des fleurs du mal.

Le patron donne ses directives, courtes, simples, claires. Il empoigne son Glock, extension familière de son bras et il hoche la tête. Le plan laisse peu de place à l'imagination, le moins d'improvisation, meilleure sont les chances de réussite.

Il prend les devants, le feu brulant ses muscles d'impatience et prend la porte, l'excitation débordante dans sa gorge tellement qu'il a le souffle court. Il se retrouve dans un sombre couloir à moitié éclairé, des trucs de nettoyages éparpillés un peu partout. L'endroit est désert, mais il coule quand même sur le mur, silencieux si ce n'est que de son cœur battant dans ses tempes. Madoxx n'est pas doué pour l'infiltration, préférant la splendeur de visage mis en valeur lorsque perpétue ses petits crimes de semaine, le désir bruyant et profond d'être reconnu. Ses seuls modèles de reconnaissances consistent à quelques NCIS visionné à la bourre et Mr. Robot, série qu'il a dévorée seulement pour son acteur principal, Rami Malek. Il n'en est pas moins sur qu'ils réussiront ce plan délicat, l'âme candide pour les explosions.



*
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Dim 30 Sep - 21:54

... //

still breathing.

L'excitation montait, et pourtant, c'était comme si tout était au ralenti. Comme si son cœur battait.
De moins.
En moins.
Vite.

Pourtant, les paroles de leur chef résonnaient dans sa tête. C'était leur seul guide, la voix qui allait mener leur mission à bien. Voir le blond aussi paré que lui ne faisait que renforcer cette sensation qui pesait sur tout son corps. Cette adrénaline qui faisait frémir ses muscles et crisper ses doigts. Il emboîta alors le pas à son camarade, sans un bruit. L'expérience de la rue revenait doucement l'aider. Se faufiler pour fuir. Se cacher pour grandir. Plus fort. Éliminer. Plus vite. En silence. Furtif. S'imposer après. Et donner. Coups. Sur coups. Sur coups. Pour achever.

L'endroit était silencieux. Le bruit de leurs pas résonnait. Mais c'était trop calme. Si quelqu'un s'aventurait près d'eux, ils n'allaient sûrement pas le manquer. Et lui non plus. Mais qui s'aventurerait, dans ce qui semble être le local de ménage, à cette heure de la journée ? Mais oui, qui ? Paix à l'âme peut-être innocente qui passait par là. Erika n'était pas en condition pour épargner qui que ce soit. Personne n'allait voler leur heure de gloire.
Cette idée s'ancra encore plus dans sa tête lorsque des pas résonnèrent dans le couloir perpendiculaire au leur. Une personne. Dans un endroit si reculé du bâtiment, c'était peu étonnant. Des pas légers. Quelqu'un d'assez fluet ? Dans tous les cas, cet inconnu n'aurait pas dû être là. Pas aujourd'hui. Pas maintenant.

Le gamin se glissa près de Madoxx et fit signe que celui-là était pour lui. Ah. Une femme. Le brun eut à peine le temps de voir son visage surpris qu'il lui donna un coup dans les genoux. Une main sous le menton. L'autre sur la tête. Un coup sec et violent vers le haut. Crack.

Il traîna le corps inanimé vers le fond du couloir avant de revenir près d'eux. Ralenti. Tout était à nouveau au ralenti. L'habitude peut-être ? Pourtant, ses mains étaient moites. La lèvre mordue par l'excitation du moment. C'était différent. Il y avait des choses en jeu.
Beaucoup de choses.


Et ce n'était que le début.

@lesfabs bim bam boom le retard, sorry;;
Awful
*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Sam 13 Oct - 12:12

Fear's awake, anger beats loud, face reality
Never beat charity
The enemy you're fighting covers all society
(Damn right)
Mommy's not here, gotta fight
(All night)

mass destruction

Un simple local de nettoyage, un couloir à l'abri des caméras - fatale erreur. Le calme règne et le silence pèse, rien ne doit être perturbé. L'attention détournée, la garde baissée c'est maintenant qu'ils entrent en scène, spectacle muet jusqu'au retentissement du souffle de la destruction.

Rapidement, silencieusement, efficacement, une femme est mise hors d'état de nuire. Triste sort que simplement passer par là et croiser le chemin des terroristes. Aucune erreur n'est permise dans leur camp, aucun témoin n'est accepté avant l'heure de la représentation.

"Bien, on continue comme ça.", qu'il souffle ensuite. Pas de temps à perdre. Le glas a sonné, le chemin est tout tracé, transparent dans son esprit. Arsène ouvre la voie d'un pas félin et assuré, arpentant ce dédale comme si c'était chez lui. Il connaît le lieu dans ses moindres recoins, a marqué au fer blanc dans son esprit les points faibles où poser les explosifs.

Les couloirs s'enchaînent dans le sous-sol du bâtiment et le paysage ne change pas beaucoup, on entendrait son propre coeur hurler dans cette pesante atmosphère qui prépare la mort à faire son entrée. Quelques âmes perdues neutralisées sur le chemin, rien de bien méchant pour le moment.

Finalement, une large porte annonçant une salle d'archivages, entrepôts de nombreux passés et d'avenirs incolores, rapidement franchie - il n'y a personne à cette heure-ci. "On pose la première bombe ici. Faites attention à ce que personne n'arrive." Même si ça ne prendra pas longtemps, on ne sait jamais.

Tranquille, le boss repère un des murs porteurs du bâtiment au fond de la salle et s'affaire à y attacher un explosif puissant, bijou mis au point par ses propres mains. Finalement, la machine est posée, prête à détonner à la simple pression d'un bouton qu'il gardera sur lui. Un autre bouton activé, et cette merveille s'efface de leur vue - les bombes invisibles ne sont plus qu'un prototype.

Et il est heureux d'avoir survécu à sa rencontre avec Spiderman, ce crash-test chaotique a bien servi.
@les best
wow je suis late désolé
*
Madoxx
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Madoxx

Mer 17 Oct - 6:44


DAMAGE CRITICAL /!\



Les dents avancées, reluisantes, cassées contre elles-même, un délice cacophonique. La lourdeur du silence, violent et guidé. Ils ont crevé les eaux de leur plan, ci-git mort et délire. Et son nom ne s'affiche pas sur la première victime, ses yeux pervers et assoiffés qui se dresse vers le tueur. Il va mourir. Lui et les autres. On ne pointe jamais l'arme sur soi-même.

Une dédale beige et rectangulaire. Il n'a pas envie d'être entre les deux. Madoxx prend les arrières, se penche, mâchoire ouvertes, langue pendante, le goût rouillé sur ses gencives, un velours carminé. Il prend soin d'attacher les innocents et de les foutre au placard, abusant de ses mains sur les silhouettes dépareillées. Un exercice de bondage qui le laisse pantois, excité et déluré.

Une dédale de boites brunes, tordus, poussiéreuses et malmenés. Le blond passe son doigt ganté sur les dossiers anonymes; des milliers de gestures insignifiantes. New traps, new traps. Il les laisse faire. Par désintérêt. Ses yeux sont mieux posés ailleurs que sur un explosif.

La porte s'ouvre et les trois hommes relèvent la tête, stupéfié. Une dame sans âge et sans âme les regardent, un peu stupide. Il fait le pas, la saisit par ses hanches craquelées et enfonce son poing dans sa bouche et la projette violemment dans le local. Son fusil entre ses yeux sans couleur, il lui fait un sourire charmeur. « Ah mais, madame, il ne fallait pas. » Un coup le nez et elle est morte.

Le sang qui danse, voluptueux et visqueux. Une trance mourante, une fin grandiose bien peu méritée pour une vie si ordinaire. Madoxx prend quelques dossiers épars et les jettes sans droit sur le visage défigurée. Un petit rire et deux grognements.



*
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Invité

Sam 27 Oct - 7:56

... //

still breathing.

Les respirations coupées. Les battements lents du cœur. Le bruit sourd des corps, comme jetés à la fosse. Une danse macabre, harmonieuse. Fluide. Trop simple, presque.

Tout s’enchaînait. S’il ne fallait pas neutraliser quelqu’un, il fallait se faire discret. Aucun moment laissé aux arrières-pensées. Au fait que, pour arriver à leur fin, ils achevaient sûrement des innocents. Des gens adaptés au système, devenus victimes entre les mains de BOOM. Comme eux étaient devenus victimes de ce gouvernement pourri. Il y a toujours des dommages collatéraux qui suivent les bonnes actions. Personne n’avait rien demandé. Ils vivaient dans l’ombre de l’entente créée entre ces ordures.

Et le temps était venu d’inverser les rôles. C’était enfin leur tour de faire couler le sang. Secouer ses esprits trop idiots pour voir l’envers du décor. Faire face à la misère qu’ils ont fait grandir. Chaque jour.

Un corps de plus. La salle marquée par leur passage, le sang peignant le sol et le mur. Madoxx lui donnait presque froid dans le dos. Une folie à peine dissimulée derrière un sourire ravageur. Carnassier. Un frisson. Ce n’était pas le premier chien enragé que le gamin voyait, mais sûrement l’un des plus féroces.
Il posa son regard sur le corps inanimé avant de lever les yeux vers une bouche d’aération.  Selon le plan étudié, elle menait à une salle de réunion peu occupée. Mais il fallait être prudent. Déjà deux victimes pour une partie du bâtiment censé être peu fréquenté, il y avait de quoi être légèrement sur ses gardes.

Hey, c’est le conduit qui mène aux salles de réunions, marmonna-t-il. On tente ou on joue la prudence ?

Haha, jouer la prudence. Chez BOOM. Il était presque sûr de la réponse, mais circonstance particulière oblige, la question se posait.

@lesfabs rip c koi écrire mdr
Awful
*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Sam 3 Nov - 12:24

Fear's awake, anger beats loud, face reality
Never beat charity
The enemy you're fighting covers all society
(Damn right)
Mommy's not here, gotta fight
(All night)

mass destruction

"Il ne fallait pas, madame." Il n'aurait pu mieux formuler. Madame, si seulement vous aviez su. Si seulement vous vous étiez égarée ou simplement laissée aller à un peu de paresse, peut-être auriez vous survécu. Ou bien auriez-vous péri lors de la grandiose explosion de ce monument aux morts en devenir.

Le carmin sanguin est certainement sa couleur préférée, mais il n'a ni le temps de l'admirer ni de l'encadrer, madame sera donc simplement cachée le plus loin possible entre les dossiers. Une fin aussi pitoyable qu'inaperçue. Espérons ne pas faire plus de victimes à cet étage, tout cela deviendrait dangereux. Aussi addictif soit-il, le risque ne peut s'insinuer entre les rouages de la mission d'aujourd'hui.

Et l'homme s'empare d'un autre explosif qu'il cède au brun en même temps qu'un regard qui en dit long. "Cale-ça quelque part et appuie sur ce bouton. Dépêche-toi. On se retrouve aux escaliers de secours." En un mouvement, il se glisse hors de la pièce et recommence la déambulation mûrie entre les couloirs impersonnels.

Aucune victime ne s'ajoute pour le moment au compteur, les escaliers sont rapidement et silencieusement atteints, une troisième bombe laissée au passage sur le dernier emplacement des fondations du bâtiment. Tout ce travail architectural sera bientôt réduit à néant. Quatrième explosif dissimulé à même ces escaliers - aucun échappatoire pour aujourd'hui.

Une fois le brun revenu à eux, l'homme gravit les marches vers ce qui s'annonce être les choses sérieuses. "Il va y avoir plus de monde. Nous sommes de simples fonctionnaires, rien de plus ordinaire ici." Autrement dit : ne tuez pas plus que nécessaire, soyez indétectables parmi la masse de gens transparents d'ici. Rien à craindre des contrôles et caméras de sécurité, a priori. Il est temps de placer leur venin dans les organes vitaux du monument.
@les best
c'est pas ouf pardon
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