ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Stranger Things • feat Clochette

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Dim 16 Sep - 12:50
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Tic. Tac. Tic. Tac. Le bruit inexistant d'une horloge ou d'un réveil absent. Un portable qui vibre pour remplacer ce vide, il s'en suit des frottements de drap sur un vêtement qui s'appelle "pyjama". Dans un râle, le propriétaire du cellulaire sort son bras pour attraper l'intrus, mais rapidement, les râles d'un mauvais réveil se transformèrent en un hurlement de terreur. L'heure était déjà passé et Seong allait bientôt être en retard pour son travail. Saut en dehors du lit, pirouette en avant pour atteindre la salle de bain, brin de toilette à la façon "chat" et des habits enfilés comme un enfant de trois ans, le métisse était déjà devant sa porte prêt à sortir. Malgré son empressement, on pourra noter une touche volontaire de sa part, il venait de mettre ses lentilles roses mais dans son empressement, une fut oubliée en cours de route.
Après une course contre-la-montre au matin, le reste de la journée se passa comme les autres. De nombreux patients, des visites régulières pour prendre des nouvelles, un sourire et quelques mots doux. Bien sûr, on lui fit la remarque pour sa lentille. Ce ne fut qu'à la fin de cette journée épuisante que l'interne put se poser quelques minutes dans les vestiaires pour arranger son style vestimentaire. Retirant sa blouse, il enfonça davantage sa chemise dans son pantalon, dont il remit la ceinture en place. Une main dans ses cheveux pour les remettre en place, puis un petit regard au miroir pour voir ce que donner ses yeux. Satisfait d'une pseudo résultat, Seong pouvait maintenant partir en toute tranquillité. Par-dessus sa chemise, il enfila un sweat rose, puis un long manteau gris. Sur sa tête un bonnet rose et à son cou, une écharpe de la même couleur. Le temps était en train de se rafraîchir et cela lui plaisait peu.

Vingt-une heure était déjà passé, le plus souvent, ses collègues allaient boire un coup tout en mangeant dans un petit fast-food, mais pour le métisse, il n'était pas question de faire l'erreur de dévoiler sa vraie nature. Pour lui, c'était direction sa résidence sans détour. Il faisait déjà noir, seul les lampadaires éclairés son chemin tandis qu'un frisson lui parcourait le corps. Main en poche, son pas se fit un peu plus présent pour arriver à la résidence le plus rapidement possible. Même s'il n'y avait rien à faire chez lui, c'était toujours mieux que de traîner dehors sans but et attraper un rhume, qui pourrait l'empêcher de travailler.
Un tour de clef dans la serrure, le jeune homme était enfin au chaud chez lui. Dans un geste nonchalant, il jeta son manteau ainsi que son bonnet et son écharpe sur son lit. Par la suite, son regard se balada dans cet espace vide. L'appartement était simplement meublé de quelques armoires gris foncés, créant un contraste avec le bleu et le gris clair des murs. Une pauvre table se trouvait au milieu de cette cuisine sans réfrigérateur et au centre d'elle, une petite bouteille d'eau avec un verre retourné à ses côtés. L'élément principal de cette pièce, c'était une penderie immense qui semblait cachée un trésor que toutes femmes aimeraient avoir. Sur les meubles ou même sur les murs, aucune décoration, aucune photo, c'était vide, un peu comme si l'appartement était sur le point d'être vendu. La seule source de vie, c'était ses livres de médecines qui se battaient en duel sur une bibliothèque à moitié pleine. Certains étaient en train de supplier le possesseur de les lire.

Épuisé par sa journée, Seong vint s'effondrer dans son lit, lâchant un soupire comme si sa vie venait de se finir. Ses yeux se fermèrent tandis que ses lèvres étaient en train de se mouvoir, celle-ci lâchant des mots comme s'il récitait une incantation. Il s'agissait simplement des cas qu'il avait vu aujourd'hui. Entre deux, son estomac coupait son récital pour lui rappeler que son jeun n'était pas la meilleure des solutions. Dans cet espace clos sans nourriture, ni vie, le jeune interne en chirurgie se sentait seul.
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Mer 19 Sep - 0:31
j'espère ça te va
une, deux, trois. réveil matin. incroyable invention la pharamineuse épopée qui s’annonce d’un coup d’alarme. tous les jours une mélodie différente, uniques glas au quotidien qui colorent la courte vie. un chant de sirène et un rire cristallin ce matin — Clochette n’a pas assez dormi.

quatre, cinq six. les doigts courent sur le tissu l’aiguille galope mais qui gagnera la course ? dentelle sauterelles ribambelles dansent dans un petit atelier improvisé. haute teinture grande couture simples blessures et même les animaux morts, que ne peut-elle pas saupoudrer de poussière de fée ? sa voix pétille et son aiguille piétine, simple journée dans la macropole.

sept, huit, neuf. Clochette a bien sommeil, Clochette décrète donc maintenant son atelier fermé. aléatoires horaires d’ouvertures, trajectoire de vol insensée — c’est si ennuyeux de faire la sieste. l’immensité minuscule de ce ciel comme une miette de cookie dans l’univers lui donne le tournis. soupir.

dix, onze, douze. Clochette s’évanouit dans tout ce rose, étoffe basique et de facture douteuse, nid confortable pour une poupée qui s’est perdue.

treize, quatorze, quinze, vingt.

vingt-et-un déjà ? ❝HIIII !❞ résonne dans la capuche — qui donc a eu l’idée d’écraser la Clochette ainsi ? Ça déblatère du non-sens en continu et Ça ne se rend même pas compte qu’elle ne peut se défaire de cet écrasement en bonne et due forme. l’insecte recroquevillée sous les vêtements gigote et grouille jusqu’à l’apparition de la fade lumière artificielle.

l’air remplit à nouveau son champ de vision, ses mirettes s’envolent et l’alien minuscule se pose sur une tête brune. ❝Ça devrait faire plus attention à là où Ça met la tête… Ça a presque écrasé Clochette, envoyé l’innocente au casse-noisette ! Ça va s’excuser peut-être ?❞, fait la voix fluette. aujourd’hui et pas demain Clochette n’a pas toute la soirée (si).
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Ven 21 Sep - 16:37
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Concentré sur tout ce qu'il valait sauf sur une chose, Seong n'avait pas senti les mouvements virulent qui se produisaient derrière sa tête. Pendant qu'une intruse tentait de s'échapper de cette prison de tissu, l'interne ne se doutait de rien et vint poser ses mains sur son ventre. Par un tour de magie, il tentait de contenir ses grognements qui voulaient se faire de plus en plus fort, au point de l'empêcher de penser à autre chose. L'unique solution qui n'était pas une formule magique, ni même un tour abracadabrant, c'était de boire un bon verre d'eau, voir peut-être plus. Pourtant, avant même que son corps ne put réagir à l'ordre proclamé par le cerveau, quelque chose vint l'interrompre.
Hors de son champ de vision, quelque chose vint se poser sur son front. Dans un premier temps, Seong aurait pu croire à la présence inopiné d'un insecte, mais même s'il est à moitié alien, il n'avait jamais la rencontre d'un insecte parlant. "Clochette" ? Étonné, puis confus, le métisse n'eut aucune réaction, juste celle d'ouvrir la bouche comme pour braser de l'air, comme le ferait un poisson dans son bocal. Qu'était cette chose qui trônait fièrement sur son front et qui semblait se plaindre d'une chose improbable ? Il fallut au moins trente secondes à son cerveau pour engendrer une réaction normale.

Dans un mouvement brusque et surtout, sans prévenir, Seong se redressait sur son lit, envoyant au passage l'intruse valsait un peu plus loin. Heureusement pour elle, il eut quand même le réflexe de tendre les mains vers l'avant pour la recueillir comme l'aumône. Ce ne fut qu'une fois entre ses mains, que le métisse put comprendre à quoi ou plutôt, à qui, il avait à faire. Reposant au creux de ses mains jointes, une jeune femme aux cheveux bruns plutôt court. De part sa petite taille et à la distance à laquelle il la tenait de lui, il n'était pas capable de voir plus de détails à son sujet, comme sa beauté.
Incrédule, il se met à cligner des yeux une fois, puis deux, puis trois avant de pousser un petit cri de surprise, reculant un peu plus ses mains de lui. Il ne comprenait pas comme une personne avait réussi à s'introduire chez lui et encore plus, pourquoi elle semblait l'accuser de vouloir l'écraser. Pourtant, à ce moment précis, Seong aurait dû se préoccuper d'une chose plus importante. Cet enfant métisse qui voulait se faire passer pour être humain, il aurait dû cacher les preuves qui peuvent le trahir, même si elles ne sont pas évidentes. Quel être censé vivrait sans frigo ? Et surtout, qui se contenterait d'une simple bouteille d'eau comme garde fou de sa faim ? Il avait oublié ou plutôt, il n'y pensait pas.

_ Comment avez-vous fait pour vous introduire chez moi ?! Et surtout, qui êtes-vous ?

De ses yeux marron et rose, Seong fixait cette petite personne comme si elle était coupable et lui, inspecteur de police. Sous cette lumière artificielle, l'interne avait besoin de comprendre la situation.
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Dim 23 Sep - 21:24
j'espère que c'est pas trop court
rattrapée in extremis récupérée dans la paume gigantesque sauvée par l'écraseur - quel retournement de situation ! Clochette serait tombée dans une dangereuse pirouette un vol plané impromptu incontrôlé, un dérapage aérien non désiré. sympathique bourreau que celui qui la gracie sans comprendre.

❝eh bien, Ça ne veut toujours pas par- HIIII !❞ elle valdingue sans équilibre entre les doigts coupables, elle s'accroche à la fraîche peau et son regard ténu se fait minusculement meurtrier, sa voix méliflue devient écho de celle de l'humain. les tremblements ont cessé mais la stupeur persiste, fascinante expression que celle de l'ignorant.

l'alouette constate, dévisage, jauge ce grand bout de chair et ses propos désordonnés - tout cela n'est-il pas évident ? une absconse grimace fait brève apparition sur ses traits fins et la voilà qui s'égare de ses petites ailes dans un air clos et fade. ❝Clochette ne s'est pas introduite chez ce monsieur, c'est lui qui l'a emmenée à Perpette.❞ elle pointe du doigt le brunet et sa voix chante, ses ailes traînent entre les meubles. posée sur le bureau : ❝Clochette, drizzt, couturière près de chez les gens, aimerait qu'il se présente aussi. Elle n'aime pas la décoration ici ça manque de paillettes.❞
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Mar 25 Sep - 18:49
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Si Seong ne voyait pas les points importants, aveuglé par un jeu de devinette, il était au moins sûr de voir le petit être volant se baladait chez lui. Dans un premier temps, il fut surpris par cette étrangeté car il n'avait jamais vu un autre être volant qu'un oiseau ou des insectes peu désireux. Rapidement, il fut rappelé à cette réalité frappante, qui aurait dû le frapper plus tôt que ça, cette petite dame était en train de se balader chez lui et surtout, elle pouvait apprécier son goût absent de décoration. Pourtant, il dût oublier sa stupeur.
D'une voix fluette et chantante, la petite fée lui explique les faits et elle se met à le pointer d'un doigt accusateur. Incapable de se rappeler à quel moment il avait ramené une personne chez lui, il se contenta d'écouter la suite de ses propos dans un silence religieux. Si certaines informations données n'étaient pas intéressantes, il pouvait enfin expliquer certaine étrangeté, comme le fait qu'elle puisse voler. Drizzt ... C'était le nom d'une race d'alien, son père lui en avait parlé mais il ne s'y était pas intéressé. Peut-être aurait-il dû ? Il savait aussi maintenant que cette jeune dame s'appelait Clochette, mais un autre mystère se posait. Au travers de cette apparence minuscule, la jeune fée semblait avoir une apparence mûre or sa façon de parler laisse à croire qu'elle n'est pas aussi âgée que ça.

Penchant légèrement la tête sur le côté, Seong ne lâchait pas l'étrangère du regard. Plusieurs minutes s'étaient écoulées depuis ses paroles et il n'était pas encore présenté. Sa curiosité le poussait à vouloir poser d'autres questions, mais il devait lui-même faire preuve de politesse avant de continuer son interrogatoire.

_ Je m'appelle Seong, je suis interne en chirurgie et ...

Il marque une courte pause, cette même pause qui pourrait lui coûter la vie s'il était en face d'un agent du MIB. Arborant un léger sourire, il reprit.

_ Je suis un humain et je ne connais pas grand-chose en race alien, tu veux bien m'en dire davantage sur la tienne ?

Son ton avait pris un côté enfantin, voir plutôt milieux, comme un adulte qui parlerait à un enfant pour être sûr d'obtenir ce qu'il veut. Sa façon de parler lui était venue naturellement, trop habitué à devoir gérer différents types de patient, il ne faisait même plus attention à comment son corps réagissait inconsciemment face aux autres.
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Clochette
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Clochette

Dim 30 Sep - 17:45
t'es trop mims j'adore tes reps aussi
un silence un peu long un peu creux un peu poussiéreux comme cet appartement - vraiment aucun goût en décoration. chez Clochette c'est customisé c'est entreposé c'est le souk aux babioles aux épices aux tissus encombrants, quelle drôle de chambre dans ce grenier humain ! c'est un jour minuscule et un jour immense terrain de jeu c'est toujours un nouveau lieu, éternel recommencement dans sa tête d'enfant.

la volatile fait le tour du silence et du bureau, saute sur un livre et s'élance sur le luminaire - ennuyeux, ennuyeux, en-nuy-eux ! pourquoi est-ce que Ça ne parle donc pas ? Clochette ne lui a pas volé sa langue ne l'a pas privé de parole, Clochette est une (alien) fée mais elle n'en a pas le pouvoir non non non. elle ne farfouille pas elle ne se perd pas elle ne cambriole pas, il n'y a rien par ici rien du tout rien de rien !

elle fredonne quelques vagues mélodies quelques chansons de voyage, entêtantes calomnies portées par une voix aérienne. jusqu'à ce que -gloire tant attendue, noeud dramatique insoupçonné- Seong se présente. elle tape dans ses mains un unique applaudissement à l'odeur de l'impatience et revient à grandes enjambées vers ce coin de bureau si proche et si loin de lui.

❝Seong !❞, qu'elle répète à tue tête. un gentil personnage, adjuvant du conte d'aujourd'hui, le doute est facilement balayé. la petite se remet en vol (elle a les jambes fatiguées) remet aussi son sourire sur son visage, brosse ses cheveux d'une innocente menotte.❝Clochette n'en sait pas beaucoup non plus sur les humains, et Clochette aime bien les devinettes. Est-ce que Seong veut jouer ?❞

qu'importe donc l'avis de l'humain, Clochette s'est mis une idée en tête et Clochette veut jouer, en cette seconde claire la partie est lancée envoyée débutée. elle virevolte elle bourdonne elle explore. ❝Il faut répondre par oui ou non : est-ce que c'est aussi vide dans toutes les maisonnettes ?❞ elle remplit l'air de paroles elle comble l'appartement de pensées et de bruissements soyeux, la minette.
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