ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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le complexe de darwin / zep

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GOLD LION
George Byron
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George Byron

Dim 16 Sep - 22:59



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GEORGE & ZEP
« i’m a gold digger, a fake dreamer »
MUSIQUE

Assit à ton bureau, jonché de paperasses et de cadres photos vides, tu viens de terminer le traité d’un nouvel accord de libre-échange avec la branche espagnole de votre groupe. Tu fixes l’horloge, suivant avec minutie l’avancée de l’aiguille des secondes. Lorsqu’elle celle-ci termine son tour, tu te lèves. Il est exactement dix-neuf heures.  

Le fleuve, dû au vent violent sévissant depuis ce matin, agite le bateau de ses remous. Cela te plaît et te rappelle combien la haute mer te manque… Il y’a des jours où tu pourrais mettre ton empire aux pieds d’un marin pêcheur, en échange d’un voyage éternel sur les grandes eaux…

Peut-être qu’un jour, George, tu seras libre de voguer, et non plus de vivre à terre. Peut-être…

En attendant, Zackaria n’est pas là - et son prénom, découvert pas plus tard qu’hier lorsque tu fouillais dans ses affaires, t’arrache un petit rictus moqueur. C’est nettement mieux que Zep, évidemment… Or Zep colle davantage à son image : la jeunesse vulgaire.

Tu n’es pas étonné de cette absence. Ni même étonné d’être contraint de le chercher - juste agacé. Terriblement agacé. Un horaire précis est un horaire précis. Toute personne ayant du savoir-vivre respecte un horaire précis. Mh. Il n’a pas de savoir-vivre, c’est vrai.

Sans prendre la peine de t’annoncer, tu entres, évitant soigneusement de t’attarder sur les lieux - sait-on jamais qu’ils soient devenus une décharge ambulante, au quel cas tu ferais un infarctus immédiat.

Bonsoir Zackaria. Vous serez puni pour ne pas vous être présenté à 19h sur mon pallier. Un sourire mauvais arque tes lèvres, au contraire de cette curieuse et singulière douceur nichée dans ton regard. Ce soir, exceptionnellement, nous dînerons à mon appartement.

Sans plus de cérémonie, et avant même qu’il n’ait le temps de refermer la porte - puisque tu le fais - vous partez. Tu as pris l’habitude de marcher à ses côtés et non plus devant lui. C’est plus facile de lui parler de cette manière.

Or, c’est en silence que tu effectues le trajet jusqu’à ton domicile. C’est la première fois que tu l’y invites et c’est nerveux que tu le laisses pénétrer le hall. Le ménage vient d’être fait - tout est niquel. L’idée qu’il puisse y déposer on ne sait quel microbe t’arrache des sueurs froides.

Allons George, dès qu’il partira, tu feras venir l’équipe sanitaire et il n’y aura aucun problème.

Ne touchez à rien, ou je vous coupe les doigts. Menace que tu agrémentes d’une voix grave et d'un regard mauvais. Tu te débarrasses ensuite de ton manteau sur une chaise et vous enjoint à gagner la salle à manger.

La table est parfaitement et joliment dressée. Nappe en lin blanc, couverts en argent, verts en crystal. La carafe décante un Château Latour 1998, à proximité des corbeilles de pains et de la coupole de raisins blancs. Depuis les fourneaux se dégage une odeur alléchante.

En fond, les délicates Variations de Golberg par Johann Sebastian Bach se jouent.

Asseyez-vous. Avant que je ne vous expose la raison de tout ceci, veuillez me décrire votre journée. À ces mots, tu t’éclipses en direction du comptoir pour y récupérer les amuses-bouches. Disposés dans de petites verrines : purée d’avocat, queue de homard et branche de persil frais.

George, s’il y’a une qualité qu’on ne peut que t’envier : l’art de savoir cuisiner.

Non sans remplir vos coupes et t’allumer une cigarette, tu te relâches plus confortablement dans le dossier de ton fauteuil. Cheveux en bataille, pantalon de coton noir et pull en cachemire ample… On eut dit une gravure de mode.

À la différence que les mannequins n’ont pas l’expression aussi finaude et diabolique que celle qui supplante tes traits.



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Zep
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Zep

Lun 17 Sep - 20:31
Puni. Sérieusement ? Puni.
À vingt-sept ans. Putain.

Tu traînes des pieds, les yeux en l'air, jusqu'à son domicile de prout prout. Tu prends place. Tu fais même grincer la chaise sur le sol, tu t'y assieds le plus lourdement possible en espérant faire péter les pieds. T'es saoulé, mais pas assez courageux pour le faire savoir autrement que de cette façon. Zackaria, hein. C'te connard a bien fouillé dans ta vie privée putain, il te casse les couilles.

En parlant de couilles, ça y est, tu t'emmerdes pas, tu te les remets en place bien salement devant son nez avant de prendre le soin de mettre tes pattes sales un peu partout sur les couverts, la bouteille, la table. Bref, tout le mobilier à ta disposition.

Je ne peux pas vous parler d'tout. Tu annonces en premier lieu.

Ce que je fais à la 426 est confidentiel.

Les sourcils froncés, tu sens l'agacement te faire bouillir. La fatigue y est sans doute pour quelque chose - il n'y a rien de pire que d'avoir plusieurs vies en une. Tantôt médecin, tantôt chercheur, tantôt chimiste, tantôt dealer, il ne te reste même plus l'occasion d'être toi-même.

Ces cinq derniers jours ont été putain d'éprouvants...

Bon ça rime à quoi tout ça ?! Franchement, vous faites chier. J'ai juste pas l'temps pour jouer les bourges.

Tu croises les bras, affichant davantage ton mécontentement.

Et puis, puni, ça rime à quoi ?! J'suis pas vot' clébard !
LE COMPLEXE DE DARWIN


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GOLD LION
George Byron
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George Byron

Mar 18 Sep - 2:06



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GEORGE & ZEP
« i’m a gold digger, a fake dreamer »
MUSIQUE

Il te fatigue, comme personne ne t’a jamais fatigué, pas en aussi peu de temps. Quelques minutes lui suffisent et tes nerfs lâchent. Son impolitesse atteint des sommets, à l’égal de son babillage verbal et de la grossièreté de ses gestes. George, tu n’es pas homme à te laisser salir, que cette saleté soit abstraite ou concrète.

Tranquillement, tu te lèves, déplaçant sans bruit ta chaise pour mieux prendre séant face à lui. Droit, impassible et les yeux chargés d’une glace tout à fait particulière, tu abats la lame de ton couteau à viande au millimètre près entre son index et son majeur gauche. Une chance - calculée - que sa main ait été à plat sur la table, qu’elle n’ait pas bougé - au quel cas, le sang entacherait la nappe.

Continuez à me manquer de respect, et vous perdrez l’usage de ce qui vous donne un tant soit peu de valeur, monsieur le chirurgien. Calmement, tu te rassois et entames la dégustation de l’amuse-bouche à l’avocat et au homard. Amuse-bouche dont tu te félicites : il est parfaitement réussi.

Je ne vous demande pas de jouer les bourgeois, ni de me conter vos exploits à la 426. Mon but est bien plus modeste. Je souhaite vous inculquer les bonnes manières. Comme j’ai pu vous le dire à plusieurs reprises, vous avoir à mes côtés nécessite quelques ajustements. Je suis tout autant incommodé de cette proximité mais, quitte à la vivre, autant la rendre supportable. Je refuse que nous soyons vus ensemble, pas tant que vous n’offriez que cette image du garçon relâche et je-m’en-foutiste.

Le cliquetis de la cuillère d’argent déposée sur le rebord de l’assiette t’arrache un sentiment de satisfaction étrangement malsain - tout est ordonné, tout est clair, tout est parfait dans ton monde, George. Jusqu’à la plus petite parcelle de ta vie - jusqu’au plus infime recoin des bas-fonds de ton âme. Tout est parfait. Tout doit être parfait.

Qu’avez-vous fait de votre journée, Zackaria ? Cette question, somme toute banale, engage l’interlocuteur à la conversation. Conversation qui peut dériver sur d’autres sujets, si tant est que le premier s’opère de manière fructueuse. Le verre de vin à tes lèvres y demeure un instant, un instant de suspend où son effluve précède, annonciatrice doucereuse, de son arôme boisé.

La première gorgée, tu la savoures. La seconde, c’est de la gourmandise. Lorsqu’enfin tu noues ton regard au sien, c’est un sourire curieusement serein qui naît pour habiller ton visage. Voyons comment vous allez vous y prendre pour manger le contenu de votre verrine. N’oubliez pas de répondre à ma question. L’attente est l’ennemie d’un dîner sympathique.

Tu craques une allumette, une seconde cigarette est ainsi prête à t’emplir les poumons. La musique, dorénavant plus jazz, remplit l’océan silencieux qui vous nimbe. Ton regard ne cille pas - intransigeant. Adroitement, tu remplis son verre - complétant la panoplie de son service culinaire. Voyons également de quelle manière vous avalez. - et ton sourire s’étire, mauvais comme la gale, trop heureux d’humilier, trop heureux de punir.

Quoique cette remarque est faible, presque joviale. Un autre amuse-bouche.

Punir. Il y’a tant de formes de punitions que tu connais, que tu pratiques, George. Vous serez puni. C’est ce que tu lui as dis. Cependant, tu n’as pas précisé que cette punition serait à branches multiples - qu’elle puiserait sa force dans le seul plaisir de mettre en pratique ton imagination tordue.



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Zep
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Zep

Mar 18 Sep - 19:09
musique - Tu t'arrêtes.
De respirer, de penser, de r'garder d'bouger, d'vivre. Cette lame qui gesticule entre tes doigts te ramène à ta condition de froussard, si bien que tu demeures silencieux tout le long de son monologue, les yeux rivés sur les couverts.

Le problème, c'est qu'même avec l'temps t'as jamais eu une once de courage - tu fais l'malin, c'est sûr, mais tu n'mets jamais tes menaces à exécution à moins d'être sûr d'en sortir vainqueur. Autant vous l'dire tout d'suite, ça n'arrive pas très souvent.
Malgré l'fait qu'tu sois persuadé de pouvoir faire une balayette à Lord Bidon ici présent, t'es tout aussi persuadé que tu l'regretteras. Et ce studio, bien qu'il s'agisse de ta prison d'fortune, il est franchement au top du confort. Tu l'quitterais jamais, si t'étais pas autant amoureux d'la liberté.

Grimaçant, t'attrapes la fourchette pour manger la fameuse verrine sous ton nez, prenant le soin d'exagérer tes mouvements, le p'tit doigt levé.

Je ne réponds pas à votre question parce que ça ne vous intéresse pas. Oubliez vos bonnes manières avec moi franchement. Moi j'en ai rien à foutre de c'que vous faites de vos journées. Tu hausses les épaules. C'est bon ce truc. À tel point que tu l'engloutis sans plus de cérémonie.

Allez, j'vais vous faire plaisir. T'lui accordes ton sourire le plus niais. Aujourd'hui, je me suis levé. J'avais la trique. Je me suis dit, et si j'me branlais dans ces beaux draps ? Puis j'ai vu l'heure et j'ai remarqué que j'étais en retard à mon premier rendez-vous. J'ai soigné des gens. J'ai sniffé de la coke entre deux entretiens mais j'ai très bien bossé. J'ai encore pris d'la coke. Et là j'allais me coucher avec une bière, pépouze.

T'avales grossièrement la dernière bouchée avant de conclure : C'est bon vous avez fini ? J'peux aller m'pieuter ? Y en a qui bosse, oh. Puis t'essuies ta bouche avec le coin de la nappe. Voyons jusqu'où tu peux l'pousser. T'as un sourire pendu aux lèvres. Franchement j'vais vous accompagner nulle part, on a même pas besoin de partager du temps ensemble. Donc les bonnes manières, vous pouvez vous les carrer dans le... enfin, pas besoin de me les apprendre.
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GOLD LION
George Byron
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George Byron

Mer 19 Sep - 19:01



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GEORGE & ZEP
« i’m a gold digger, a fake dreamer »
MUSIQUE

Il t’énerve, il t’énerve, il t’énerve tellement ! Jamais on n’aura poussé tes limites à ce point dans leurs retranchements - si bien que tu t’étonnes de l’endurance qu’elles ont, pour ne pas encore avoir cédé.

Son babillage, ses remarques et ses provocations valent leur pesant de nerfs. Il a l’art de détailler ses propos, de les enrober comme un projecteur déploie un film. De fait, à l’image au noir de ton esprit, de tes beaux draps de soie - soie importée de Chine, produite par un maître tisserand, le meilleur au monde - souillés par… Par son…

S’il ne l’a pas fait ce matin, il l’a sans doute fait un matin précédent… Ô Cieux ! Ignoble ! C’est ignoble !

TROP. C’EN EST TROP.

Au Diable sa prétendue réponse, son prétendu et ironique « je vais vous faire plaisir » - non, non. George, tu n’es pas un paillasson sur lequel peuvent s’essuyer les lacunes grotesques du plus borné et irrespectueux et sale et pathétique jeune homme de Cosmopolis.

Vivace, tel le plus majestueux des rapaces, tu te lèves et te saisis de ton verre avant - avant de ne rien faire, car tu hésites un laps de 16 secondes, soudain prit d’un acquis de conscience. Les 25cl de Château Latour que tu t’apprêtais à lui jeter au visage valent à eux-seuls 300 dollars. Outre le coût, jamais tu ne gâcherais pareil breuvage.

C’est donc sur la carafe d’eau que se porte ton dévolu et s’en suit l’accomplissement, brutal et théâtral, de sa seconde punition. Aspergé de la tête aux pieds, l’air plus piteux qu’un rat d’égout - il t’arrache un rictus mauvais et gras.

Vous devez piger, Zackaria, que ce que vous souhaitez m’est égal. Vous apprendrez les bonnes manières, je vous le garantie. Je vous garantie également que vous n’irez pas vous coucher, pas avant d’avoir terminé ce put- ce dîner.

George, tu as frôlé la vulgarité - quoique ton regard en suinte, un peu trop. Cela a du bon, de se laisser aller, mh ?

Le coeur battant, mais tu t’en caches sous l’habileté de ta gestuelle, tu te rassois. Ne dénote que la crispation de tes doigts sur ta fourchette, lorsque tu l’amènes à ta bouche pour savourer un morceau du boeuf Yagu - que tu as cuisiné à la perfection, bien entendu.

Sachez que le fait de sortir ensemble n’est pas un plaisir. Or, étant l’objet de beaucoup de curiosité, mon entourage - journalistes compris - est déjà au courant que je vous héberge. Information que tu agrémentes d’une grimace dédaigneuse.

Le revers de la médaille pour un empereur, c’est d’être affublé de sa cour, sans qu’il ne puisse rien y faire. Je vous ai donc dépeint comme étant mon neveu et mon disciple. Comprenez-vous à présent la nécessité de parfaire votre éducation ? Je ne peux, je le répète, m’afficher aux côtés d’un ignare mal élevé.

Tout le long de ton petit discours, ta voix ne cessa de flancher tantôt dans l’extrême agacement, tantôt dans la suffisance, tantôt dans l’exaspération. Quelle plaie, mais quelle plaie que cette situation !

Mh, mh...
Ah, George...





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Zep
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Zep

Mer 19 Sep - 20:05
Hahaha il a le seum regardez-lSPLASH.

WHAT THE FUCK DUDE ?!

Tu te redresses d'un coup, de la flotte plein les yeux et l'visage, la chaise renversée vers l'arrière et les bras écartées. Non mais non mais q u o i ? Il est sérieux là, à te renverser UNE CARAFE d'eau au travers de la figure ??? Un fond de verre c'était pas suffisant ???

Tu le mates avec le regard le plus assassin, debout devant ton bout d'table et tu t'demandes de quelle manière tu vas l'buter : avec ou sans les mains ? Doucement, rapidement ? Bien sûr Zep, tout l'monde sait que tu n'en feras rien. Ce n'sont que des pensées en l'air, comme toujours.

En tout cas Lord Bidon semble sur les nerfs, et c'bien la seule chose qui te satisfait pour le moment. Maintenant, t'as froid, t'es trempé. Tu te laisses tomber lourdement sur ta chaise après l'avoir ramassé, dégoulinant de tous les côtés. De là, tu apprends qu'il t'a présenté comme ton neveu. Tu roules des yeux. Parfait, c'est d'pire en pire.

L-o-l, que tu épelles, j'te d'mande pardon, tonton. Tu pouffes de rire.

Mais wesh, pas cool la carafe... comment tu veux que je mange proprement maintenant ? Hein, tonton ? Ouais, t'insistes en mode gros lourd, t'es comme ça.

Tu hausses les sourcils, dans un dernier regard provoquant avant de jeter ta veste, ton t-shirt et ta casquette un peu plus loin, dans un coin d'la pièce. Tu remues dans tous les sens ton visage et l'eau agrippée à tes cheveux s'en va virevolter ci et là (tu fais en sorte que ça atteigne George, oui).

Y a des journalistes qui vous écoutent là ? Que tu chuchotes avant de t'enfiler ton steak (c'est un steak non ?) à vitesse grand V. Tu finis ton verre par la même occasion, étouffe un rot dans le fond de ta gorge avant de gueuler comme un porc qu'on égorge :

EH LES GARS GEORGE BYRON ME LANCE DE L'EAU DESSUS POUR ME FORCER À M'DESHABILLER !! J'CROIS QU'EN PLUS D'ÊTRE UN SACRÉ PD IL VEUT D'L'INCESTE !

Et si ça n'atteint pas les journalistes, peut être que ça touchera le personnel à bord (t'es même pas sûr que y en a mais dans tous les cas ça va bien l'mettre mal à l'aise).

Téma c'body tonton. Tu kiffes ?

T'avales ta toute dernière bouchée - c'était bon mais tu le diras pas - avant de te lever d'une traite, essuyant grossièrement ta bouche avec la serviette la plus proche (probablement pas la tienne).

Bon c'pas tout mais askip j'ai du taff à faire. T'inquiètes bébé, tu pourras me mater au travers de tes caméras. En supposant qu'il y en a bien dans ton studio.
LE COMPLEXE DE DARWIN


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GOLD LION
George Byron
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George Byron

Mer 19 Sep - 21:01



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GEORGE & ZEP
« i’m a gold digger, a fake dreamer »
MUSIQUE

Les remarques grossières sur votre prétendue relation incestueuse, celle, diablement abjecte sur ta sexualité - toi, le tombeur de ces dames, toi, homosexuel ? H-o-r-r-e-u-r. Son énième gerbe verbale, ce sobriquet « tonton » dont il t’affuble, la rapidité avec laquelle il a avalé, sans même savourer, ton magnifique boeuf Yagu et son flot d’insultes - George, tu peux encore résister à ce monceau d’affronts et garder un semblant de calme… Mais…

Mais…

MAIS QU’IL OSE S’EBROUER SUR TOI ? AVEC SES MICROBES ? AH ! PAR LES FOUDRES DE JUPITER ! JAMAIS !

Non sans manquer de vomir - or cela aurait été parfaitement disgracieux et gâcher pareille nourriture ? - non, certainement pas - tu te jettes littéralement à sa gorge. D’un pied levé et plaqué contre son ventre - il est mou et bedonnant, parbleu, aaaaah, ne le regarde pas, tes nausées te reviennent - tu le pousses brutalement contre le premier mur venu.

SALE PETIT CON ! Tes poings te démangent mais tu résistes, tu résistes - à quelle fin, Dieu seul sait - puisque tu as déjà craqué. En effet, tes limites ne sont plus qu’un vaste souvenir - de même que ta bienséance…

JE VAIS VOUS FAIRE MANGER VOTRE LANGUE DE PETIT RAT ! Hors de question de lâcher ta proie, ton pied reste fermement ancré dans son abdomen et tu savoures ce court instant de puissance avant - bizarrement, de te radoucir.

Quoique le radoucissement en question est prometteur d’une suite des évènements on ne peut plus mauvaise.

À moins que, comme vous semblez si prompt à dispenser jugement et moqueries, je ne vous offre le luxe, que dis-je, l’opportunité d’être un parangon de ces deux vertus. Tu es hilare - du scénario se taillant la part de ton esprit non occupée à prendre garde à ne pas toucher sa peau de la tienne - très peu pour toi l’obligation d’avoir à prendre une douche de gel anti-bactériens.

En un claquement de doigts - et de cliquetis métalliques - ta ceinture se défait pour mieux prendre en étau son cou. D’un coup sec, tu serres et le voilà usurpant l’identité d’un chien. Appelez-moi tonton, et je vous appellerais Médor.

Ne te départant pas de ton sourire damné et ô combien victorieux, satisfait et puant toutes les caractéristiques possibles pouvant décrire un mégalomane riche, sadique et beau gosse - tu le traînes à ta suite.

Certes, le sacrifice de ta ceinture - une Hermès en cuir de veau et à boucle d’argent massif - te pèse un tantinet sur le moral… Certes… N’y pense pas, George, jouit plutôt de ce moment glorieux.

Sans ménagement à son égard et ton manteau revêtu, vous sortez en direction du ponton. Qu’il soit à moitié nu et trempé t’importe peu. Il aura suffit d’un clic sur la télécommande gérant l’unité centrale de ton yacht pour que toutes les caméras s’éteignent. Qui plus est, ton personnel n’est pas en service.

En résumé : c’est le plus naturellement au monde que tu t’en vas promener l’insolent sur les quais. Croiser du peuple te ferait, bizarrement, grandement plaisir. Humilier celui qui t’as humilié - c’est d’un chic, George…

Alors mon toutou, ne suis-je pas un exceptionnel maître ? Je t’emmène te soulager la vessie et la caboche. Qu’en dis tu ? Tu es content ? Il est content le toutou ? Il va être gentil ? Il a pas envie que je l’enchaîne à une barre de pole dance dans un bar gay ? Non parce que les toutous, les pédés, ils aiment ça.

Enfin, George, ton langage ! Si je veux me faire comprendre de l’ennemi, je dois parler le langage de l’ennemi. Assurément…

Ce n’est absolument pas ton total relâchement, le plaisir que tu prends et cette dualité puérile mais néanmoins amusante qui fait que tu causes comme un baroudeur des bas quartiers. Non. Ce n’est absolument pas cela.





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Zep
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Zep

Mer 19 Sep - 23:05
musique - T'as bien envie de te réjouir de l'avoir fait succomber à la colère et aux injures si seulement il en arrivait pas à te serrer la gorge avec la ceinture. T'as aussi envie d'lui lancer un petit regard cocasse et une remarque de type wooh Christian Grey allez-y doucement je suis encore vierge mais le con te traîne jusqu'à l'extérieur.

Bon déjà, il caille ses morts et rien que ça, ça te fait regretter ta décision d'être un petit con et celle de ta mère pour ne pas avoir avorté. (putain maman tu crains sérieux)

Honnêtement vous m'appelez presque Médor avant même que j'ai l'occasion de vous appeler à nouveau tonton, tonton. Que tu soupires dans l'unique but de l'faire passer lui pour le plus grand des imbéciles.

Toujours est-il que te voilà à moitié nu, à marcher le long des quais, fermement attaché à son cuir. La honte te dévore, quelques passants vous jugent de loin mais tu n'fixes que ses pieds. Jusqu'à ce qu'une lueur te traverse l'esprit (certainement pas un brin d'intelligence mais bon c'est déjà ça).

Vous avez déjà amené un chien à la plage ? Vous avez déjà vu sa réaction quand il voit de l'eau ?

Quel est donc cet élan de courage, Zep ?! Toi qui fuis la queue entre les jambes, tu cours jusqu'au bord du quai, t'assurant bien évidemment que ton maître de fortune soit fermement accroché pour sauter. Et splash, pour la seconde fois. Avec George. Tu remontes à la surface après t'être à moitié étranglé dans ta connerie avant d'exploser de rire à son visage.

WOOHOOOO ! Tu aboies littéralement, tordu dans des rires interminables en regardant sa tête déconfite. Bah alors Lord Bidon ? Tu lui balances de l'eau au visage. Qui est pris qui croyait prendre...

Et malheureusement, Zep, tu n'as pas encore réalisé qu'il n'est pas en-dessous de toi. Et que, bien au contraire, tu devrais le fuir comme la peste.
En avoir peur.
LE COMPLEXE DE DARWIN


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GOLD LION
George Byron
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George Byron

Mer 19 Sep - 23:43



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GEORGE & ZEP
« i’m a gold digger, a fake dreamer »
MUSIQUE

L’eau, la sainte mère qui vous a donné, à tous, la vie. L’eau, dans laquelle vous baignez avant de pousser vos premiers cris stridents. L’eau, qui vous désaltère et entretient la santé de votre corps. L’eau, bienfaitrice des océans et de sa faune et flore. L’eau… Ah l’eau… Tu aimes l’eau, George.

Exception faite de l’eau du fleuve.
Tu hais l’eau du fleuve.

C’est dommage, parce qu’elle t’aime plutôt bien, elle - puisqu’elle te noie à moitié. De rage, tu grondes et lui - hilare, te dévisage. Encore un peu et tu tomberais dans les pommes - tous ces microbes, tous ces microbes, cette marmite de microbes ! C’est sûr, c’est certain, c’est évident : tu as attrapé la salmonelle, ou la mononucléose, ou la peste, ou le choléra, ou pire… Une future invasion de vers intestinaux.

Non.
Sois logique. Logique !

Calme-toi. Inspire. Expire. Inspire. Voilà. C’est bien. Tu es fort, tu ne vas pas mourir, pas ce soir. Ces micro-organismes nauséabonds n’auront pas la peau de Lord Byron, ni la lucidité de son mental, ni la magnificence de son physique.

Aussitôt, tu t’extirpes en t’accrochant aux rebords de béton, regagnant avec joie la terre ferme. Le vent te gifle avec violence, t’amenant à lamentablement greloter. George, si cela peut te consoler, même trempé, tes beaux habits foutus et tes cheveux en pétard, tu restes diablement sexy. Oui, George, ta beauté est insubmersible. (Non, je ne te vends pas à outrance…)

Assis, les bras croisés, tu le contemples patauger avec dédain et satisfation. Vilain chien. Sourcils froncés, bouche crispée - tu maintiens tes airs coléreux, allez… Huit secondes ?

Ensuite ? Ensuite tu ris. Un peu, juste un peu. Un tout petit, petit, petit peu.

Match nul. Rentrons. Proposition sérieuse à laquelle tu ajoutes une main tendue - retrouvant tes bonnes manières et ton profil gentleman.

Côtes à côtes, tels deux gamins se repentant d’une bêtise, ils rentrèrent au logis. Chacun pu s'endormir, après une douche chaude et méritée, des rêves pleins la tête. Tout est bien qui finit bien.

AH. AH. AH.

NON.

George, en dépit de la constance de ta bonne étoile et de cet amour de la discrétion et du raffinement qui, d’ordinaire, enveloppe chacun de tes faits et gestes - ce soir, tu as commis l’erreur d’être un peu trop théâtral.

Votre petite sortie, de même que cette cabriole nautique, ne sont pas passées inaperçues aux yeux… De la troupe de Drag Queens cheminant sur le bas côté de la route, de l’autre côté du ponton. À la manière d’une meute de loups - louves ? - ils fondent sur vous et ne vous laissent pas le temps de protester - ni de couiner d’horreur en ce qui te concerne.

Vous voilà embarqués dans leur équipée, en direction - tu présumes, connaissant le quartier - du club « Marquis », rendez-vous de la communauté LGBT dont les folles soirées sont à faire jalouser le tout Paris des cancans.

Ça tripote - microbes, des microbes, je vais attraper l’homosexualité ! non, non, non ! (….) - ça rigole, ça bavarde, ça tripote encore…

S’ILS SONT PAS MIGNOOONS NOS ZOZIOS AVEC LES PLUMES MOUILLÉES ! BEN ALORS ? LA FÊTE C’EST PAS ICI MES CHÉRIS ! S’esclaffe la blonde aux cils en forme de papillon. C’QU’IL EST TORRIDE LE BOBO PRINCIER ! S’exulte celle aux cheveux roses et aux seins pointus. MOI J’AI UN FAIBLE POUR LE CHIOT À LA GUEULE D'ANGE. GOUZZZI GOUZZZI, T’AS UN JOLI COLIER MON P’TIT BICHON ! Se fond en minauderies la brune au corset à pompons roses.

Notons que, à cette dernière déclaration d’amour, tu lances un regard emplit d’un « AHAH C’EST QUI LE PD LÀ ZEP ? GOUZI GOUZI LE BICHON ! » à ton acolyte d’infortune. Regard tout à fait ridicule, George, puisque tu es aussi mal loti et aussi caricatural que lui.

Force est de constater que se débattre et clamer, hurler, pleurer son envie de filer, lorsqu’on est englué dans les bras de douze folles, c’est dur… Bonus ? Vous voilà déjà arrivés devant le Cabaret…





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Zep
Crédits : -10000
Zep

Jeu 20 Sep - 23:00
musique - Holy shit, c'est sérieux, ce karma ? Tu ouvres grand les yeux et tu fixes George avec un regard de détresse. Mais ce con a la même gueule que toi putain c'est la merde ! Vous voilà entourés par une troupe de dragqueens qui roucoulent autour de vous comme de véritables pigeons et- le chiot ? Tu bondis et tu retires aussitôt la ceinture en la rendant à ton boss (t'as bien pensé à la jeter mais tu l'aurais regretté plus tard, pour sûr).

Elles vous poussent, sans vraiment vous laisser le choix - tu découvres alors qu'à deux pas du yacht de Lord Bidon, il y a un cabaret haut en couleur... T'as bien envie de rire si seulement tu sentais pas une pression gênante contre ton fessier, tu te retournes mais elles rigolent toutes, les folles ! Impossible de savoir qui c'est !! OH ! STOP ! Que tu hurles sans grand espoir.

Quelques minutes plus tard et vous v'la en plein milieu d'une foule bourrée de... d'énergumènes. Tu déglutis, t'es trempé, à moitié nu, au milieu de tous ces gens qui pourront potentiellement te peloter l'arrière train. Par pur réflexe, tu plaques tes mains contre ce dernier. Ton précieux.

Yo, Zep ?!

Oh merde.
Tu te retournes, et tu le vois, arriver vers toi.

Oh pitié, pas lui...

**FLASHBACK VIOLENT**

J'crois que t'es le plus beau sur le marché... tiens trésor, un petit extra en avance, tu fileras ça à ta maman pour la féliciter sur ta conception...

Le grand type à barbe s'approche doucement, tout doucement. Toi, tu recules, avec un rire gras gêné en enfilant la liasse de billet dans l'arrière de ton jean.
Putain. PUTAIN. Sérieusement, te prostituer ?! POUR TE PAYER DE LA COKE ?!
On vit dans quel monde bordel de cul ?! T'as honte, t'as envie de fuir, mais t'es là, dans ce motel tout miteux avec un viking nu complètement assoiffé de toi et tu peux pas te défiler, t'as besoin de cet argent... D'encore plus d'argent.

Ok ok. Prépare toi mon gros, ça va être du lourd...

T'es convaincu ? Absolument pas.
Tu t'baisses au niveau de... on va pas vous faire un dessin.

Ouais c'est ça vas-y, mon p'tit Zou...

MON PTIT ZOU ?! CA SORT D'OU CA ?!

Ok, bon ça devrait pas être compliqué, hein. Y a plein d'meuf qui le font easy après tout, pourquoi pas toi. Alicia (une prostituée des bas quartiers avec qui tu te droguais à mort de temps en temps) t'as dit que t'avais juste à pas trop réfléchir et à foncer. Le mieux tu le fais, le plus vite ça sera fini.

Putain ça pend devant toi c'est dégueulasse. Tu grimaces.

Fais ça bien mon chéri sinon tu risques d'avoir un peu mal pour la deuxième partie... Tu lèves les yeux vers lui. IL TE FAIT UN CLIN D'OEIL STOOOPQ FQSKJNFQNKFk

Ok....

Que tu réponds avec ta voix la plus stridente (parce que t'as perdu tes couilles au passage oui). T'entrouves la bouche. Ok. Ok. Tu peux l'faire Zep.
Le monde compte sur toi. Tu feras un bon geste en avalant l'bordel, au moins il ira pas en pondre 12 comme lui dans quelques années... (il est gay putain Zep t'as pas d'cerveau)

AAH
ELLE A BONDI
JVOUS JURE
CA VIENT DE FAIRE UN MINI BOND GENRE UNE CONTRACTION ET-

WOH PUTAIN !

CA SENT LA MORT YO ?!
jbsqnkjfnkqsdjnfsqkdjf
fqsfklqsdf

Il te r'garde, visiblement surpris. C'est la taille, c'est ça ? ENCORE UN CLIN D'OEIL MAIS STOP IT FOR FUCK SAKE cjksdfnkjsd

O-Ouais... Attends, je vais me brosser les dents... avec du Signal haleine extra fraîche pour... plus de sensation... tu sais... le froid...

Tu te redresses aussitôt et n'attends même pas ton approbation pour quitter la pièce un instant pour rejoindre la salle de bain. T'en as profité pour lui chipper son porte feuille et...

TU TE CASSES PAR LA FENETRE, ILLICO PRESTO ADIOS HASTA LA VISTA SAYONARA BATARD

**FIN DU FLASHBACK**

Zep espèce de sale fils de pute !!! RENDS MOI MON FRIC, TU M'AS MÊME PAS SUCÉ LA BITE !

Les queens explosent de rire. Toi tu pANIQUES TA MÈRE. Et par défaut tu fixes George qui TE JUGE PUTAIN. TON BOSSE TE JUGE DE LA PIRE FAÇON QU'IL SOIT.
TU FAIS QUOI ?
TU T'EXPLIQUES FACE À LORD BIDON
OU TU FUIS
OU TU ES DIPLOMATE AVEC TON ANCIEN ET UNIQUE CLIENT ????

Ok j'peux tout expliquer, bo- euh tonton, j'étais à sec une fois, c'est peut-être pas la meilleure des formulations, si ? Tu grimaces, putain la boulette, JE VEUX DIRE, j'avais besoin de fric pour d'la coke mais juré j'ai pas touché ce ty-

Il est pas content. Vraiment pas content.

J'vais te faire r'gretter ça petit con !

Il s'approche. IL S'APPROCHE. MAYDAY.

... Et merde.

Tu choppes George par le bras (pourquoi putain POURQUOI t'aurais pu le laisser là pour qu'il se démerde) et vous fait courir jusqu'au refuge le plus proche : les loges. Ça sent le parfum trop féminin, il y a des costumes et du maquillage partout.

Faut qu'on se change ! Et qu'on fuit ! Et... Je sais pas !

Tu paniques, cherches partout un truc mettable. Quand tu marches ça fait pouic à cause de l'eau ça devient EMMERDANT. Puis là tu tombes sur la tenue. Une sorte de combi en latex rouge avec des pics (???) un peu partout. Une sorte de costume de hérisson sadomaso ?

Mettez ça ! Vite !
LE COMPLEXE DE DARWIN


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George Byron
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Ven 21 Sep - 0:38



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GEORGE & ZEP
« i’m a gold digger, a fake dreamer »


Si tu souhaites plus que tout disparaître ou te transformer en moucheron pour mieux voler vers ton yacht chéri : raté ! Tu es inéluctablement coincé.

Au moins, tu n’es pas seul. Cette galère, c’est à deux qu’elle se vit ! Avant que tu n’aies le temps de lui murmurer un plan d’évasion - déjà faut-il en avoir un - un spécimen néo-moyenâgeux de viking poilu et gigantesque vous accoste.

Il est laid, c'est incroyable !

Rectification : il accoste, non, hurle après Zep.

La suite des évènements se déroule à une vitesse folle : tu apprends que ton protégé - ton parasite, pardon - a failli - OU PAS ? QU’EST-CE QUE T’EN SAIS VRAIMENT, MH ? - pratiquer une fellation sur cet immonde personnage pour de la coke, qu’il lui doit du fric et un bon p’tit paquet.

Tu es également atterré de voir que les Drags rigolent en pensant que ce n’est pas bien grave ; tu es affolé lorsque, dans cette fuite en avant vers le fond du cabaret, tu constates que vous êtes devenus des proies, puisque l’immonde personnage vous poursuit.

C’est le coeur battant et les joues rouges, mais non moins heureux de trouver un tantinet de répit dans les loges - que tu t’octroies une minute de silence. Enfin, une moitié de minute…

Car l’affolement qui bat tes tempes te reprend avec fureur et effroi lorsqu’il te colle dans les bras une abjecte tenue sadomasochiste - absolument pas à ton goût, d’un cuir douteux et d’une couleur passée de mode. So cliché ! Oh George…

D’un revers de main digne d’une duchesse effarouchée, tu jettes la monstruosité au loin. HORS DE QUESTION ! Un coup d’oeil rapide de gauche à droite et - quitte à se travestir pour mieux s’enfuir - ton choix se porte sur deux tenue qui, sur l’instant, te semblent à peu près convenables.

Enfilez celle-ci, Monsieur le prostitué-suce-barjot - et nous reparlons de cela, j'attends une explication. Je prends la tenue noire. Vous ne pouvez pas vous regarder dans le miroir ou apprécier votre métamorphose - on frappe violemment à la porte. Nul besoin d’être devin pour comprendre que c’est votre poursuivant.

Au même instant, au fond de la loge, des rideaux se rabattent, déversant une marée de danseurs - danseuses ? Ils s’installent tous dans leurs sièges puis se démaquillent et bavardent. L’un d’eux vous notice et aussitôt vous embarque à sa suite, pestant contre votre retard, sur le fait que le show a déjà commencé, que vous serez réprimandés blablabla.

ATTENDEZ, QUOI ? Qu’est-ce qu- La lumière, éblouissante et vive, vous aveugle quelques secondes. Quand tu reprends tes esprits, George, c’est en vous découvrant vedettes - apparemment ?

Sous vos pieds, les planches de la scène. Face à vous, une cinquantaine de spectateurs dont certains vous sifflent comme des loups affamés, dont d’autres se contentent de vous dévorer visuellement, les iris puant le sexe. C’est aussi à ce moment précis que tu remarques la tenue de Zep, ainsi que la tienne.

Seigneur…

Il a un une jupette de gladiateur rose, des mitaines en fourrures et un marcel en résille fluo. Toi, tu as un pantalon noir de cowboy ouvert sur ton entre-jambe - fort heureusement, tu as conservé ton boxer - un fouet à la Indiana Jones et des brettelles rouges en soie à même le torse.

Vous êtes.

RIDICULES.

Tu aimerais rire - de lui, il est bien plus ridicule que toi - oh oui, mais non…
La situation est bien trop dramatique, bien trop embarrassante !
Tu aimerais davantage pleurer, ou geindre, ou vomir…

DJ, ENVOIE DU SON DE SALOPE ! Balance un des membres du personnel. Alllllez bougez-vous mes chéris, dansez ! N’oubliez pas, les clients aiment quand vous faites un happy ending mais d’abord, je veux que ça s’tripote et que l’atmosphère soit moite ! Hihi Chuchote le danseur avant de clore les rideaux derrière lui.

Zack… Je… Je ne sais pas danser le gay. - tu murmures à son oreille, gardant ton regard fixe sur la foule, un grand sourire coincé aux lèvres. Comme si danser le gay, George, ça se disait…

Allez… Réfléchis ! Réfléchis ! Tu as déjà eu des gros clients homosexuels dans ta boîte. Tu as déjà dû leur faire plaisir, en fin de réunion - tu as déjà dû commander des escort-boys… Et, hélas, ô Cieux, tu as déjà assisté - pas très longtemps, moins d’une heure, hein, il ne faut pas exagérer - à la pratique des talents de ces jeunes garçons…

Il faut que vous fassiez comme ils ont fait… À l’image de serpents - onduler pour mieux ramper et se faire la malle ! Ok. Inspire. Expire. Inspire. Quand on sera en sécurité et à des kilomètres d’ici, on avalera du lithium, histoire d’oublier ce que je vais faire. Ce que vous allez faire. Ce qu’on va faire. - tu persifles, maintenant les apparences avec peine.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous… Non, pour moi. Juste pour moi. Je… Sainte Marie, je vais me salir… Pitié, faites que je ne tombe pas malade, que tous ces microbes et ces émanations de dérangés sexuels, de ces détraqués, de ces rats… Faites qu’ils ne m’atteignent pas !

D’un geste sec mais néanmoins lascif, tu entoures la taille de ton partenaire d’infortune et le ramène enchaîné à la tienne, de sorte que tes mains aient à loisir la possibilité de s’épancher sur ses fesses. Sainte Marie, je touche ses… George, un peu de cran !

Tu te déhanches, doucement, sensuellement - offrant à ces messieurs de l’érotisme pur. De tes mains qui, après qu’elles aient langoureusement dévoré toute peau à leur portée, encadrent ses hanches - tu l’invites à suivre ton rythme.

C'en est presque beau, de vous voir ainsi.

Tu claques le fouet sur le parquet, le rabat sur ses cuisses - avouons-le, là, tu prends un chouya de plaisir - et enfin t’en sers comme d’un lien sur ses poignets. Cadençant chaque pas avec minutie, tu l’accules contre un mur - la foule est en joie, elle exulte - tes lèvres, fauves, se perdent dans son cou.

Elles s’y attardent - un peu trop, non ? - jusqu’à ce que ce soient tes dents qui adviennent. Tes paumes quant à elles ne sont pas en reste  - elles glissent sous le cuir de sa jupe, s’agrippent aux pans de son boxer, frôlant - non, touchant, soyons honnête, ce qu’il protège.

George, tu rougis.

Là, c’est le moment.

Un pas de plus vers la droite et tu vous entraînes vers les rideaux - vous tombez. Tu te redresses et vous précipites dans un recoin de la loge - n’ayant que faire du danseur tentant de vous engueuler et de vous suivre.

Cachés dans ce qui s’avère être un local à balais de 8m2 - tu peux enfin combler - paradoxe - ton manque d’oxygène.

Ils vont croire que vous étiez beaucoup trop “chauds” et que votre danse vous a donné envie de baiser - ils ne vont pas se poser de questions. C’est comme ça, dans le milieu. Pas vrai ?

George, espérons que ce soit le cas.

Si quelqu’un passe, gémissez. Qu’on pense que… Vous savez… - tu dis, dans un rire nerveux et paniqué avant de t’effondrer au sol, encore halluciné de ce que vous êtes entrain de vivre.




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Zep
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Ven 21 Sep - 7:11
musique - Ça t'apprendra à vouloir faire des blagues à la con, abruti. Bien sûr qu'vous auriez pu vous en sortir sans vous dêguiser - t'avais juste l'intention de lui faire porter le pire truc possible pendant que toi tu t'allais te tirer en douce BIEN SÛR, PUTAIN, BIEN SÛR. Puis dans un élan de circonstances vous voilà au beau milieu de la scène et - c'est quoi ces tenues ?! T'ouvres grand les yeux, prêt à te carapater le plus vite possible sans te soucier de la pression exercée par le public qui n'attend qu'une chose : un vrai show digne de ce cabaret. Vous êtes même pas crédibles, sans maquillage, sans perruque, on dirait deux tarés féti- wOOOHWOHWOH OÙ IL MET SES MAINS LORD BIDON ?! EJKFJFJEIF

Tu restes planté comme un piquet, contre le mur, les doigts plantés dans ses bras alors qu'il te.. qu'il te mord le cou ? Bordel de merde ton boss est en train de se frotter à toi en te mordant le fucking cou ?! T'as bien envie de rougir de gêne mais c'est déjà le cas du côté de George alors t'essayes de rester digne et LE VOILÀ QU'IL TE CLAQUE LA CUISSE AVEC SON FOUET DE MERDE LÀ WTF WTF WTF !!

Aïe ! Un vrai chouineur OUI.

Quelques secondes de supplice plus tard et vous voilà enfermé dans un placard ridiculement petit, hein, parce que t'imagines que s'il avait été spacieux ça aurait été carrément moins drôle. Et maintenant il veut que tu.... Quoi ?!

T'as le rouge qui t'monte jusqu'aux oreilles et t'sais pas si tu te meurs dans la gêne ou la colère.

Vous êtes taré ou quoi ?! T'as l'impression qu'une main fantôme est toujours accrochée à ton fessier. Tu gigotes et te rapproches le plus du mur. T'aimerais VRAIMENT rire de ce qu'il vient de se passer si seulement T'AVAIS PAS ÉTÉ AUTANT IMPLIQUÉ DEDANS RJJGKGKF. On avait pas besoin de faire çà putain de bordel de merde !! On aurait pu fuir avant même de commencer ! Vous allez faire quoi des vidéos qui sont prises ?!  EN PLUS JE DOIS PASSER POUR VOTRE NEVEU VOUS IMAGINEZ SI ÇA FINI SUR YOUTUBE ?!

T'espères sincèrement que personne ne fera ça, t'as pas envie d'avoir à t'expliquer aupres de qui que ce soit ET SURTOUT L'UNITÉ SJDBFJFJ. Ils vont te buter un jour.

Discrètement, tu presses ton bas ventre avec ta paume. Oh putain, c'était vraiment chaud et heureusement que tu portes une... Une jupe. T'as pas vraiment envie de vérifier comme ça s'passe du côté du cow boy mais il est temps pour vous de partir.

Doucement, tu glisses ta tête en dehors du placard. La voie est libre. T'as bien envie de me planter là pour qu'il fasse face à sa connerie de merde là MAIS CET ENCULÉ EST DEVENU TON PUTAIN DE PATRON. MAIS ON SE TOUCHE PAS L'CUL ENTRE PATRON ET EMPLOYÉ TECHNIQUEMENT PARLANT SAUF DANS LES MAUVAIS PORNOS ET CECI N'EST PAS UN PORNO, C'EST JUSTE MAUVAIS ET SCÉNARISTIQUEMENT DOUTEUX.

Tant pis pour ton pantalon et tant pis pour son costard trempé, vous finissez par vous frayer un chemin jusqu'à l'extérieur, puis au yacht.
Dans les couloirs de ce dernier, tu foncés jusqu'à la cabine de Byron, sans grande hésitation. Parce que c'est décidé, c'est là que t'oublieras ce qu'il vient de se passer.

Sans demander la permission PARCE QUE DE TOUTE MANIÈRE POUR TE TOUCHER LES SACHETS DE THÉ Y A PAS BESOIN DE DEMANDER NON PLUS VISIBLEMENT HEIN SALE PÉDÉ tu ouvres son mini bar et lui choppe non pas une, ni deux, mais bien trois bouteilles d'alcool. Trois champagnes, qui valent sûrement BEAUCOUP. Ni une, ni deux, tu fais péter le bouchon et tu t'enfiles pas loin de la moitié en quelques gorgées seulement. Tu t'laisses tomber sur le sofa et commence à étaler la poudre qui logeait sagement dans un petit sachet vous ne voulez pas savoir où. Et là TU SNIFFES TOUT UN RAIL AUSSI LONG QU'LA LIGNE DU MÉTRO 7 IVRY SUR SEINE - LA COURNEUVE

WOO ! que tu hurles en t'affalant un peu plus dans les coussins. Navré boss, ce soir je prends congé pour oublier et vous pouvez râler autant que vous voulez, parce que sappé comme ça j'vais pas vous respecter. D'ailleurs, j'vais plus jamais vous prendre au sérieux parce que putain C'ETAIT TROP.

Tu te lèves d'un bond, bouteille à la main, et le pousse à s'asseoir à son tour. Sans même son consentement, la main plaquée contre son épaule, tu lui colles le culot du champagne contre la bouche pour le faire boire tout autant. Putain allez BUVEZ WESH je veux qu'on oublie tout ça OMG.
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Ven 21 Sep - 19:42



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GEORGE & ZEP
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MUSIQUE

Il te colle le goulot de la bouteille et tu ne trouves rien de mieux à faire qu’avaler - terminant les 800 dollars restant. C’est avec peine et colère que tu te redresses - pour mieux retomber sur le sofa.

Finalement, être assit, ce n’est pas mal. Après toutes vos aventures et les folies que celles-ci ont fait et font encore vivre à ton coeur, George, il est préférable ne pas bouger.

Un coup d’oeil sur ta tenue et tu hoquettes de dégoût - ces bretelles rouges, ce pantalon de cowboy… C’est d’un vulgaire ! Quand tu penses au fait que tu as dansé à la manière d’un escort et…tripoté Zackaria…et allumé une foule de déviants sexuels…

Non, impossible de demeurer ainsi ! Tu te débarrasses vitesse grand V de ces affreux habits, trop heureux de regagner un peu de prestance.

Enfin, prestance est un bien grand mot, George, puisqu’à présent tu es en boxer. Fort heureusement, c’est un Gucci en coton et soie griffé d’une abeille dorée au fil d’or sur le rebord gauche - en cela, il est classe et vaut mieux d’être porté seul que mal accompagné. Satisfait de ton auto-déculpabilisation d’être si peu présentable, tu souris.

Tu souris approximativement dix secondes. S’ensuit une longue descente aux enfers de l’embarras et une envie, aussi curieuse que nouvelle, d’imiter ton compagnon. Boire - oui, tu as envie de boire. C’est cette envie qui parvient à t’extraire du moelleux du cuir. Lorsque tu réapparais, chargé de quatre bouteilles de vin dont une d’un Rhum inestimable, ton sourire renaît - plus large et désespéré.

Plus jamais, PLUS JAMAIS, ne mentionnez cette soirée ! Nous aurons tout oublié demain, tout. Tout. Je dis bien TOUT. À cette menace/prière, tu ajoutes un grommellement inaudible et quelques gorgées - prises depuis un verre car le goulot, ce n’est pas pour toi - de rhum. Tu fouilles ensuite la table basse à la recherche de ton paquet de cigarette.

Lorsque tu t'en coinces une, la première vague de nicotine déferlant au noir de tes poumons t’arrache un long soupire d’aise. Un léger moment, tu flottes - silencieux, paupières closes et moue béate. Encore un peu et ta mémoire effaçait les heures passées - mais non, non. Il a fallut que l’immonde viking ventripotent vienne soudain te hanter.

Tu tiques, rouvrant les yeux sur ton hôte avec dédain et moquerie. Quand je pense que vous avez sucé ce type… Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais - mh, George ? N’était-il pas question de ne plus mentionner, plus jamais, les incidents de cette soirée ? Non, visiblement.

Tu t’assieds à ses côtés, le bousculant violemment afin de le faire tomber au sol. Là, non sans un rire puéril, tu plaques l’un de tes pieds sur son visage. Je ne veux pas voir la gueule d’un pédé, cachez-vous ! C’est la honte ! Je crois que l’alcool a raison de toi George. Que tu t’en rendes compte ou non, tes pouvoirs s’amenuisent - ton physique n’est plus celui d’un quadragénaire.

Coucou, bébé-georginet !

Cessant ton manège pédestre, tu t’inclines en avant, de sorte d’être à moins de vingt centimètres de sa tête - à qui tu offres un regard puant le sarcasme. Vous avez des critères drôlement bas. Quoique… Une bite, cela reste une bite. Je suppose ? Mh... Si elle resemble à son propriétaire, wow, je me répète…. Vos critères sont vraiment bas ! - une nouvelle fois, tu ris.

Et tandis que tu écrases ton mégot à côté du cendrier - au revoir lucidité, bonjour absurdité - tu ramasses du bout d’un doigt la trace infime de coke tâchant le haut de ses lèvres avant de la porter à ta bouche. Un geste dont tu n’as absolument pas conscience, et tant mieux George, sinon tu serais déjà en train d’appeler une ambulance…

Donnez m’en plus. ........ DE QUOI ? Non, ok, je ne dis rien. Vous gardez tout pour vous, vous êtes un mauvais dealer. Je vous paye à quoi ? - tu ris de plus belle.

Puis, tu t’affales comme un pacha, le nez pointé vers le plafond dont tu te surprends à admirer la blancheur. C’est blanc comme ses dents. … C’est censé vouloir dire quoi George ?

Arrête la boisson…




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Zep
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Zep

Sam 22 Sep - 0:01
musique - Quoi ?! N-Non ! Je l'ai pas... ! Tu soupires. Cet abruti a rien compris, et rien écouté, hein ? Je devais mais j'me suis juste tiré avant avec son fric, putain.

T'as pas spécialement envie d'revenir sur cette histoire sombre et complexe........ Surtout que Lord Bidon va faire une fixette sur les détails pas importants et se concentrer sur ce qu'il a envie. Comme toujour. (Pourquoi tu parles de lui comme si tu le connaissais putain ça fait que cinq jours que tu subis ça, JUSTE cinq jours).

Puis là... Tu tournes la tête. Wait c'est qui ce mec ? Oh. Ah. HEIN. Ah oui, ça. Tu avais presque oublié.... Que vous êtes dans le même camp, malgré vous.
Tout à coup, George prend des traits plus jeunes, enfantins. Tu te surprends à ressentir un tantinet de jalousie - il est beau. Toi, l'invisible, le rat. Qu'un type dont la beauté égale la richesse, dont la richesse égale la puissance, puisse te mener avec seulement un claquement de doigt...

Il effleure alors tes lèvres du bout du doigt. On va se calmer là hein oh c'est quoi ça. Venant d'un gars qui prône l'hétérosexualité t'en vois pas trop la queue (toujours sans mauvais jeu de mot). T'as un mouvement de recul alors qu'il te demande comment il va payer tes services. Tu fronces les sourcils et tu réponds, comme si c'était une évidence : Bah avec des billets, boloss.

T'es définitivement pas assez défoncé pour rentrer dans son délire chelou (heureusement d'un côté, dommage de l'autre parce qu'au moins ça serait moins douloureux). Sans vraiment attendre une quelconque réponse, tu t'en vas jusqu'à tes appartements, balançant au coin du lit ta tenue de... Bref. Tout ça pour enfiler un jogging et un t-shirt suffisamment large pour TOUT CACHER, toi qui te sens souillé jusqu'à la moelle. Tu choppes tes préparations et celles que tu avais acheté un peu plus tôt - pour tes petits plaisirs personnels. Tant pis, ce soir, tu partages. Tu vas tout faire pour avoir une amnésie partielle, oublier cette soirée et que George en fasse autant. Tu seras pas capable de dormir autrement.

Quelques minutes plus tard, te r'voilà face à lui. Tu lui lances sa drogue habituelle et ta propre coke, étalant cette dernière sur la table dans de longues lignes. Tu humes la moitié dans un soupir d'extase. Hohohoho putain... C'est bon.

T'en profites pour défoncer l'autre bouteille de champagne avant d'te laisser tomber à ses côtés, manquant de le pousser par inadvertance (non).

Putain matez moi c'te gueule. Tu le fixes. Oui c'est de lui dont tu parles. Y avait un mec des bas quartiers qui vendait son cul, il vous ressemble tellement comme ça. Tu te penches. Vous f'rez gaffe, vous avez perdu toute la crédibilité qui va avec votre âge, tonton.

Tu ricanes. Vous parlez comme un gay refoulé... Vous avez d'autres choses à cacher hormis le fait qu'on appartient à la même race ?

Tu lui tends la bouteille. Cette nuit va être encore très longue.
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Sam 22 Sep - 9:32



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MUSIQUE

Lorsqu’il s’éclipse, tu en profites pour éclater de rire. Il est foncièrement bête ou son intelligence est-elle en veille ? Non parce que ses réflexions et ses réponses sont franchement à côté de la plaque. Une absence dont tu profites également pour t’enfiler un cacheton de lude (t'en planque partout, même dans les vases à fleurs) - et manger une pomme pour faire passer le tout.

Une chance que la corbeille à fruit soit pleine de fruits frais. Merci à Miguel qui l'a rempli ce matin (on ne remercie jamais assez les domestiques).

À son retour, c’est l’heure de gloire de la coke. À peine allonge t-il les rails que t’as les narines qui vibrent. Tu dois bien avouer que c’est la meilleure que t'aies pu te taper et que tu puisses taper sur le marché ; Dieu sait que tu connais toutes celles qui qui tournent à Cosmo.

Tu joues des coudes, tentant de le décoller un peu de tes côtés - il ne pouvait pas rester par terre non ? C’était plus facile pour toi de lui coller tes panards au visage. Impossible de bouger sa masse, et c’est tant pis.

Il te compare effrontément à un prostitué, t’apprenant par la même occasion ton retour à tes vingt-cinq ans. Je reste crédible, c’est vous qui ne l’êtes pas ! Tu grimaces, à la fois vexé et dépité - or l’alcool et la drogue ne permettent pas à tes mauvaises humeurs de rester. La seconde qui suit, tu ricanes, moqueur - de qui ? De lui sans doute. De toi, surtout.

Arrêtez de m’appeler Tonton ! Ce n’est pas parce que je vous fais passer pour mon neveu que vous devez employer ce sobriquet ridicule ! Appelez moi George. Ou maître. - à ce mot, tu te lèves avec panache, un pied posé sur la table à la manière d’un conquistador.

Je ne tolèrerais aucune remarque sur ma sexualité ! Je n’suis pas gay ! Figurez-vous que j’aime les femmes et qu’elles me le rendent bien. Elles se battent pour moi, elles rampent pour moi ! Les femmes me courent après ! Tu pouffes, trop conscient que ton discours n’est absolument pas recevable (pourtant c'est le cas, les femmes sont folles de toi) - pas quand tu le fais en boxer avec les pupilles dilatées et les cheveux en pétard.

N’empêche que moi, même si j'baise pas souvent parce que j'suis un gentleman qui respecte la gente féminine, vous voyez, j’suis un super amant au lit. Tu te rassieds sur le canapé - enfin, te laisses tomber lourdement - t’allumant une cigarette aussitôt. Afin de mieux poursuivre l’éloge de ta personne - et surtout la caricature, car rire de soi, cela fait du bien et tu t’en rends compte - tu ne te rassieds pas face à la table mais face à lui.

Je suis sérieux. Je suis le meilleur coup qu’une femme puisse rêvé d’avoir ! Jamais je pourrais coucher avec un homme, c’est abjecte, ce n’est pas naturel. Déclaration que tu conclues par une banane que tu prends non sans manquer de tomber, dans la corbeille posée sur le boudoir à votre gauche.

Yeux dans les yeux, tu restes un instant silencieux à le détailler sans gêne aucune - avant de lui donner quelques paires de claques légères - Avec ta belle gueule, tu dois en chopper des nanas toi aussi ! T'as l'étoffe d'un Don Juan, hein ? Oublie les vikings - - revoilà ton rire qui repart ! et le tutoiement ? - Si t’as des envies pas naturelles, faut te soigner. Déjà, faut commencer par désexualiser tout ce qui resemble à un pénis.

George, je crois que tu es un peu trop perché là.

Genre cette banane, tu vois, c’est juste un fruit, ce n’est pas du tout autre chose. Peut-être mais en attendant, tu la lui écrases dans la bouche et en profite pour lui voler la bouteille de champagne. À l’avenir, pompe mon fric, je préfère ! C’est plus sain que de pomper un mec. - que tu déclares très sérieux, en dépit de tes airs qui ne le sont absolument pas.

Une autre bouteille de terminée, tu enchaînes avec un verre de rhum. Puis, tu t’allonges, la tête sur le reposoir et les pieds… Ahahaha… Les pieds pilent bien placés pour les lui coller dans la gueule. Allez ex petit gladiateur croque-banane, met nous de la musique ! Je veux jouir de maintenant moi ! - du moment, George, on ajoute en général après jouir : du moment. Là c’est juste bizarre. M’enfin, vu comme t’es high, ça passe…




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Sam 22 Sep - 10:04
Tu roulés des yeux.
Non mais, ça y est trois gouttes de champagne et il devient tactile comme pas deux ? Vas-y là, écoutez-le s'vendre, comme quoi les femmes lui tombent dessus, toutes, sans exception. Tu te coltinais un vieux mec depuis le début de la soirée et v'là que tu t'dois te taper son lui semi adolescent et insolent - difficile de t'l'avouer mais tu l'préfères comme ça, moins impressionnant, moins crédible. Ouais il a plus l'air de c'genre de type des quartiers huppés de Comsopolis à qui tu vends la pire des merdes généralement, à l'abri des regards d'papa maman. C'marrant. T'iras pas jusqu'à dire qu'il a l'air d'être un pote à toi parce que t'as sacrément envie d'lui péter les dents... Mais quand même.

Ouais vous aimez les femmes mais vous avez rougi comme une pucelle sur scène. Tu choppes la bouteille pour t'en enfiler trois gorgées copieuses. Enfin. Ouais, oublions. Ça m'plait pas plus que vous.

ET IL DÉGAGE PAS SES VIEUX PIEDS L'BATARD LÀ GKEKKFIF. Tu lâches un gros soupir et choppes ton téléphone pour le connecter aux enceintes bluetooth et lancer la musique.

musique - Eh, il a jamais précisd c'qu'i' voulait hein.

Bon pour en revenir sur ses discours homophobes, t'as pas l'esprit assez clair pour t'étaler sur le sujet. T'aimes plutôt mieux retenir qu'il accepté que tu l'pompes d'son fric à ta guise et là, oh oui tu kiffes ta life. T'as un grand sourire de p'tit con bourré mais conscient à la fois. C'est clair que c't'information est pas tombée dans l'oreille d'un sourd... Hehe.

Tu dégages ses pieds violemment parce que ça va bien deux secondes et lui envoie la peau d'banane sur la gueule. Tu exploses de rire. Ça a fait splosh.

Le problème Zep, c'est qu'au fais pas la différence entre pomper et gâcher.

Plus sain, hein ?

Avec un sourire bien gras, tu lui verses le fond du champagne sur le torse avant d'lui chopper la cigarette d'la bouche et d'te l'accaparer. Oh oh on prendrait pas un peu trop la confiance ?

Ok. J'veux une caisse. Une vraie, bonne caisse. Tu te lèves d'un bond, manque de perdre l'équilibre. Tu poses ton genoux contre le canap' pour ne pas tomber. Demain soir, j'veux qu'vous me rameniez les meilleures femmes d'la ville dans ma piaule. Pas les meufs des bas quartiers, non, des vraies femmes v'voyez ? Tout ça pour compenser ce qui vient d'se passer. Ma copine est partie t'façon, autant en profiter.

Perché, t'as des élans de conscience. Toi qui passes tes journées à te dire qu'elle reviendra - en vain.

Et un abonnement Netflix.

Tu hausses les épaules.
Bah quoi ? Il a dit que tu pouvais l'pomper ! Tu l'fais ! Ça fait archi longtemps que t'as pas pu t'mater des bons films en plus.
LE COMPLEXE DE DARWIN


*
GOLD LION
George Byron
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George Byron

Sam 22 Sep - 10:55



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GEORGE & ZEP
« i’m a gold digger, a fake dreamer »
MUSIQUE

Ça y’est, tu regrettes tes paroles - t’as un élan de lucidité qui te le permet et on remercie Eminem pour cela. T’as pas l’habitude d’écouter du rap, alors forcément ça t’a un peu fait l’effet d’une douche froide. Certes, elle a duré une minute - mais c’est suffisant pour que t’aies eu le temps de pousser violemment ton hôte d’un coup de pied au cul.

Crève, je t’ai dis que je respecte les femmes, je ne vais donc certainement pas t’en présenter. - tu ris, te souvenant en observant les mouvements de ton ventre qu’il est couvert de champagne. Quelle plaie - c’est du gâchis, ça colle et tu n’a pas de quoi t’essuyer.

Ah, si. Es-tu bête !

D’un bon tu te lèves et attrapes un pan de son sweat-shirt, épongeant tranquillement et avec minutie les conséquences de SA provocation. Le truc c’est qu’être face à lui, là, debout, ça te rappelle un peu trop la proximité que vous avez eu sur scène - tu tiques.

Non, non, non, hors de question de rougir à nouveau, tu ne lui feras pas ce plaisir.

Arrête de le fixer George, arrête. Romps ce moment de flottement bizarre - y’a ta cervelle qui réclame une nouvelle dose de coke. Aussitôt tu retrouves le canapé, poussant un long soupire bruyant, coupant tout possibilité de surgir à ton embarras.

Après t’être enfilé trois nouveaux rails, tu t’en va ouvrir ton armoire à alcools et en sort une bouteille de tequila ainsi que des shooters - et un citron, de la corbeille - et du sel, de la cuisine. Tu installes le tout sur la table basse.

Netflix, j’ai. Je suis ok pour te filer mon compte, si ça peut t’éviter de t’abrutir au porno. Tu te marres, l’imaginant les yeux exorbités et se branlant énergiquement comme un pré-pubère devant un écran où une blonde peroxydée se fait prendre en levrette - wow, attend, molo sur l’imagination Georgie !

Peut-être qu’elle reviendra ta copine, si tu te cultives. Enfin… Tu le regardes grossièrement de bas en haut, avant de t’affaler sur le canapé pour la énième fois. J’en doute. T’as pas l’air d’être du genre super boyfriend. Si tu me le demandes poliment, je peux t’enseigner l’art de plaire à une femme. Tu pouffes sans retenue, moqueur.

Être à l’écoute, être un bon amant, être patient, être raffiné… Mh, en attendant tu préfères verser la tequila dans vos shooters. Tu manques de faire tomber le tiens - non merci, ton torse est déjà assez collant.

Pour changer, ce soir, mon fric, tu le pomperas que si tu gagnes au jeu du Menteur Menteur... - petit suspens avant que tu ne sortes d'un tiroir un pochon de deux dés et un carnet de notes.

Le principe est simple à piger, même pour un abrutis comme toi. Je te pose une question. Tu dois noter la réponse sur le carnet - sans que je la vois. Ensuite tu me réponds verbalement : tu as le choix entre me mentir ou dire la vérité. Si je ne te crois pas, je dis Menteur ! Tu dois me montrer la réponse du carnet et si j'ai raison, je lance les dés. La somme des dés sera la somme de shots, puisque t'es fauché, que tu devras boire et, en ce qui me concerne, la somme d'argent fois dix que je te filerais. Le perdant, c'est celui qui se trompe sur trois questions. Capiche ?

Tu lui tends son shooter de tequila, petit rituel avant d'engager la partie - cela fait des lustres d'ailleurs que tu n'as pas joué. Ce n'est pas une si mauvaise soirée finalement.

Pas la peine que je t’enseigne l’art du tek paf, j’suppose que t’es plus doué que moi dans ce domaine, mh. À ta future défaite et à ton futur coma éthylique ! Tu souris, aussi hilare que sarcastique.



*
Zep
Crédits : -10000
Zep

Dim 23 Sep - 16:31
musique - Toi, un mauvais copain ?
Oh oh Zep, t'as ce sourire un peu trop confiant au coin des lèvres. Tandis qu'il t'apporte de quoi écrire et boire, tout ton petit délire se met en place dans un coin de ta tête. Ça va chier... Que tu siffles entre tes dents, de façon à c'que même George ne l'entende pas.
Ça y est, t'en as ras le cul d'l'entendre se foutre d'ta gueule, de tes allures de gueux et d'ton comportement douteux. De tes goûts et d'ton avis qui semble toujours si peu intéressant à ses yeux. T'vas bien profiter d'avoir d'l'alcool dans l'sang et lui pas toute sa tête pour lui faire comprendre qu't'es bien plus malin qu't'en as l'air.
Bien plus qu'tu l'a laissé supposer jusqu'à maintenant.

T'as la tête qui tourne, les gestes aléatoires. Tu tangues, une fois sur deux, avec un air abruti placardé sur le visage.

J'vais vous montrer comment je f'sais l'tek paf avec ma meuf.

Et qu'j'ai pas b'soin d'être un gentleman pour la faire tomber. Tu lui fais passer c'message par la pensée, profitant que m'sieur n'aie plus sa barrière psychique.

T'enjambes la table basse pour t'planter devant lui. Sourcils haussés, sourire moqueur, et c'est parti. Tu lui fourres une tranche de citron du côté peau entre les dents avant de t'installer sur l'canap'. Tu t'penches, tu lui choppes la mâchoire pour renverser sa tête vers l'arrière et effectuer une succion au niveau d'sa gorge. En temps normal, il t'aurait buté. En temps normal, t'aurais jamais fait ça, mais v'la qu'l'euphorie te bouffe jusqu'au dernier neurone.

Maladroitement et sans quitter l'accroche à sa peau, tu tâtonnes la table derrière toi, manque de faire renverser la bouteille de tequila et les deux shots dans ton dos et- ah. Voilà. Tu verses le sel dans le creux de ta main et te défais d'cette proximité pour lâcher le tout sur sa clavicule rougie.

Sans faire plus de cérémonie, tu choppes le shot et te rues à nouveau contre le creux d'son cou, happant le sel sur c'dernier avant d'taper le récipient et d'le boire d'une traite. Dernière étape.

Tes mains encadrent son visage et tu lui piques le citron entre les dents, en avalant toute la pulpe possible avant d'te reculer d'un coup sec - tu trébuches, tombes sur le cul. Aïe.

Fiou... Tu t'essuies le menton. J'commence... T'es hilare, Zep. Un vrai taré.

Prenez vot' cahier et votre crayon et dites-moi...

Un instant de battement, le souffle court.

Z'en voulez plus ?

Clin d'oeil.
LE COMPLEXE DE DARWIN


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GOLD LION
George Byron
Crédits : 10000
George Byron

Dim 23 Sep - 18:47



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GEORGE & ZEP
« i’m a gold digger, a fake dreamer »
MUSIQUE

Tu n’as pas le temps de réaliser ce qu’il t’arrive qu’il est déjà là, au sol, hilare et totalement désinhibé. Ne te reste qu’une étrange sensation sur les lèvres et sur ta clavicule, rougie. Une sensation qui se multiplie comme autant de petits vers électriques, léchant ton échine et le creux de tes reins. C’est agréable.

Non, c’est excitant.

Tu souris, contaminé par sa verve et ses airs de défis - et plus il te cherche, plus il te taquine et plus ton sourire éventre ta bouche. Avec un grand sérieux, tu notes la réponse sur le carnet avant de la formuler verbalement - Oui, j’en veux plus.

Alors, George, tu mens ?

Tes yeux ne le quittent pas, non, et s’ils pouvaient supplanter les siens, ils le feraient. Suite à quoi tu avales ton shot, sans la cérémonie dont il t’a gratifié - non, tu as la flemme et ton intérêt est ailleurs.

Ailleurs, à savoir cette sensation. Oui, toujours la même, à la différence qu’à présent, elle se niche au bas de ton ventre.

Vraiment, c’est étrange. Tu ne comprends pas - ce n’est pas grave. Tu ne peux pas comprendre toute chose, George, c’est humain. C’est humain de ne pas être lucide avec autant de merdes dans le sang.

Dans un soupire d’aise, tu t’affales plus amplement dans le cuir, les bras étendus sur le dossier. Jambes croisées et pieds posés sur ses cuisses, tu attends la suite avec une silencieuse impatience - joli témoin de l’abandon de tes principes de distance.



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Zep
Crédits : -10000
Zep

Dim 23 Sep - 19:21
musique - Oui, j'en veux plus.
Hahahahahahahahahahahahah
hahaha
haha
ha

ha.

q u o i

Non non gros c'était une blague hein c'était pas sérieux tout ça. Lui non plus, il est pas sérieux de toute façon, il fait semblant, r'gardez moi ces airs de fouine ! Tu t'racles la gorge, fronce les sourcils, et d'un grand sourire quelque peu nerveux tu annonces : Menteuuuur ! T'as pas vraiment envie d'attendre qu'il te le confirme ou non T'AS BESOIN D'ÊTRE RASSURÉ LÀ, TOUT DE SUITE.

Du coup tu lui arraches le calepin des mains pour en lire la vérité et-

Oui.

... Et merde.

T'as l'coeur qui bat à cent à l'heure et t'oses même pas lever la tête pour croiser son r'gard. Oh non, oh non. T'es semi conscient de tout c'qu'i' s'passe là, tout d'suite, mais ton corps réagit en faveur de l'euphorie et t'es un putain de faible Zep, tu t'laisses si facilement avoir.

Vous... Vous faites exprès ? Pour vous moquer d'moi encore ?

Tu pinces tes lèvres, agacé, frustré, perdu, excité, curieux.
Mais George ne dit rien. Il reste là à t'fixer avec ses airs de dominateur ET CA TE FOUT LES BOUUULES putain d'sa mère.

Tu fixes ses pieds sur tes cuisses.

Boire.
T'as b'soin d'boire.

Tu choppes la bouteille de tequila et ces deux grosses gorgées signeront la fin de tes élans de conscience puisque la seconde qui suit, tu l'attrapes par les chevilles pour le tirer jusqu'à toi (et mdr t'étais pas prêt mais son poids d'un coup sur tes cuisses ça a fait M A L).

La jalousie qui avait commencé à germer en toi se métamorphose finalement en désir et what the actual mother fucking fuck FUCK CjkDFkJQ.



Tu le repousses avant de reculer, paniqué, contre le meuble le plus proche. Tes pouvoirs refont effet, tu retrouves aussitôt ton apparence habituelle.

Ok. Ok.... Ok. C'est à vous.

Oui, changeons de sujet.
LE COMPLEXE DE DARWIN


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