ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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it feels good to be bad // merry

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CODE KING - DEADPOOL
Wade Wilson
Crédits : 7
Wade Wilson

Lun 17 Sep - 16:16




AMBIANCE

Je n’ai pas très envie, oui, oui, oui, de me faire botter le cul, lu, lu, lu… J’préfèrerais m’envoyer en l’air, lè, lè, lèère, avec une belle rousse, ouss, ouss, ouss… (Wade, arrête de chanter, c’est chiant. J’arrive pas à entendre ce que Kent Brockman raconte !) C’est pas le présentateur TV dans les Simpsons ? (Si.) J’étais en train de mater les Simpsons ? (Oui. Tu pensais faire quoi ?) J’sais pas, je croyais être en pleine balade sur les champs élysées. (T’as vraiment un problème de raccord à la réalité…) Élémentaire ma chère compère.

J’me fais chier. J’vais m’tailler un bout de gras dans la rue. (T’as faim ?) Non, je sous-entend : buter un obèse. (TU ES ABJECTE !) Ça va, tranquille, ils ont pas le monopole de la discrimination. J’suis laid et cancéreux j’te rappelle. (Quand même, t’es abjecte.) J’déconne. J’vais juste faire un tour. Flemme de rester à l’appartement toute la sainte journée. Oh putain… J’étais sur la route toute la saiiiiinte journée… Pourquoi j’ai ça en tête là d’un coup maintenant tout de suite pourquoi, pourquoi ? (Parce que tu viens d’enclencher la radio et que c’est une fréquence française ?) Ouais, ça craint.

ALLEZ J’ME TIRE !

Ma combinaison sort du pressing, elle pue l’adoucissant à la lavande - si c’est pas beau. J’ai l’impression d’être habillé d’un champ de fleurs. Ça me met le moral au beau fixe. (Pourquoi t’as emmené ton doudou licorne ?) Je refuse de le laisser derrière moi, je culpabiliserais. En plus, il est trop mignon, avec sa p’tite tête qui sort de mon sac, hihi. (Non, pas hihi. C’est ridicule…) Ferme-là, t’as aucun goût en matière de coquetterie. J’suis la version masculine d’Ariana Grande. Sauf que j’ai pas incité Mac Miller à l’overdose de médocs. (Vraiment, Wade, t’es un enculé.) Oui. Enfin, techniquement, non. J’ai aucun pénis dans mon scrotum. (…)

Putain y’a foule dans les rues. C’est jour de soldes ? (Non, c’est l’heure de pointe.) Mh. Ok. Super. J’me fais bousculer. (Non, tu te fais éviter, tu fais tâche. Les gens te regardent de travers.) Laisse-moi penser que je me fais bousculer, tel le pauvre adolescent en mal de vivre qui ne sait pas où il en est, qui hait le monde et l’humanité et souhaiterait se couper les veines en écoutant My Chemical Romance. (T’es con.) Super idée de scénario de teenage-drama pour Netflix cela dit.

WOW TÉMA ! Y’A UN VISAGE QUE JE CONNAIS ! LÀ ! À TRENTE MÈTRES ! (Le panneau publicitaire pour Gucci Guilty ? C’est Jared Leto, tout le monde le connaît.) Moi, je le connais plus intimement que tout le monde… Ahahah. Non je rigole. Je n'parlais pas de lui, je parle de la meuf au passage piétons en-dessous. C’est pas Meredith ? T’sais, la blonde bien foutue que je sauve toutes les dix minutes parce qu’elle est pas fichue de marcher droit ? (Tu veux dire la blonde que tu harcèles sexuellement comme 99% de la population terrestre ?) Non, du tout.

« MERRY JOLLLLIIIIE ! YOUUUHOUUUUU ! » Je sautille en sa direction quand tout à coup, surgit des ombres tel un monstre aux dents longues - un CAMION. UN CAMION QUI ROULE SUPER VITE. (Non pas du tout.) Le chauffeur, ivre et désespéré, tente de noyer le départ de sa femme avec son meilleur ami Brandy dans le whisky - il oublie par conséquent de se concentrer sur la route. De toute manière, peu lui importe, puisque son coeur est brisé… (Arrête tes putains de films Wade !) Je m’élance, les katanas en l’air - mon saut et mes cabrioles valent ceux des guépards les plus agiles.

J’atterris super-héroïquement (Tu te viandes.) en plein milieu de la route et éventre le caoutchouc, libérant de leur air les roues du camion. Il dévie sa course folle et s’écrase dans le poteau électrique bordant le carrefour. « JE T’AI SAUVÉ POUPÉE ! » Je l’enlace par la taille et cours jusqu’au parc le plus proche pour la mettre à l’abris. Nous avons échappé au pire. (Non, tu as créé un accident de la circulation en crevant les pneus d’un camion de livraison réfrigéré, dont le chauffeur, Arnold, était tout à fait lucide.) PCHUT. GÂCHE PAS L’EFFET SOMBRE DE MON ACTION À LA BRUCE WAYNE !

Une sirène de police s’élève dans les airs… Ça sent le roussi ! Si ça se trouve, le chauffeur du camion était un mafieux recherché, et des fédéraux l’avaient en filature, déguisés en conducteurs banales. En l’interceptant, j’ai mis à mal leur plan ! JE VAIS AVOIR L’ÉTAT SUR LES TALONS ! JE SUIS UN CRIMINEL POUR AVOIR BOUSILLÉ LEUR CRIMINEL ! (… Jamais tu t’arrêtes, hein ?) Vite, il faut que nous fuyons !

« LA VIE CETTE SALE RACE, IL NOUS FAUT CHANGER D'IDENTITÉ ET DE PAYS… NOS RÊVES D’AVENIR, DE MAISON PAVILLONNAIRE ET DE TRIPLÉS SONT COMPROMIS, MAIS, BÉBÉ, J’TE LÂCHERAIS JAMAIS ! » Pourquoi je cris ? J’ai mal à la gorge. M’faudrait une pastille à la menthe. (T’es tellement, mais tellement, tellement, tellement con.) Ne la libérant pas de mes bras, je nous emmène cette fois-ci jusqu’à l’arrière cour d’une ruelle déserte. Elle donne une ouverture sur la cave d’un bar.

C’est parfait.

« T’as de supers cheveux. Toujours aussi sexy. Comment ça va la famille ? Oncle Bob toujours en forme ? T’as bien un oncle qui s’appelle Bob ? T’es bonne. » Je souris, la déposant super délicatement - because I’m a gentleman please - à terre. « Toujours un plaisir de te sauver la mise ! »
*
AGENT
Meredith Ohara
Crédits : 2
Meredith Ohara

Lun 17 Sep - 18:06
It feels Good to be Bad
Il fait beau,
les oiseaux chantent,
la vie est douce,
la vie est belle.
En même temps, pour toi, la vie est forcément belle quand ta playlist ABBA tourne dans tes oreilles. Personne ne pourrait soupçonner qu’une fille avec une dégaine pareille est fan du groupe suédois, et pourtant c’est la stricte vérité. Mais tu ne le cris pas sur les toits, t’as une réputation à tenir tout de même.

Enfin bref, tes pas te mènent tranquillement vers ton doux foyer. Tu marches en planifiant tes projets pour cette soirée. Un bain, un peu de guitare et mater la dernière saison d’American Horror Story te sembles être un bon planning.
Mais c’est sans compter sur ton karma de merde…

Soudain, au moment où tu attends sagement de pouvoir traverser le passage piéton, tel le spidersense de l’homme araignée, un frisson te parcours l’échine. Ta tête se tourne lentement et tu l’aperçois, sautillant gaiement vers toi.
Deadpool.

-Wade… Que tu souffles, déjà exaspérée, en retirant tes écouteurs.

Mais tout s’enchaine ultra vite. L’homme saute sur un camion. Crève un pneu dudit camion. Camion qui part dans le décor. Heureusement qu’il n’allait pas trop vite, ç’aurait été monstrueux. Mais bon ça paraît déjà être bien le bordel.
T’es un peu sous le choc, tes réflexes sont donc amoindris, ton « héros » revient tout sourire (enfin tu suppose qu’il sourit) vers toi, déclarant t’avoir sauvé.

-Mais… TU M’AS RIEN SAUVÉ DU TOUT, ABRUT… ! Réflexes amoindris oblige, tu te sens soulevée de terre et embarquée tu ne sais où par le mercenaire. REPOSE MOI TOUT DE SUITE ! Tu frappes là où tu peux mais cela ne semble pas déranger le moins du monde l’homme en lycra qui est en train de se faire un film où lui et toi devrez vivre une vie de cavale pour une raison qui t’échappes.

Résignée, tu te laisses porter… Au moins cette fois, il sent bon. La lavande. Ça change de d’habitude. Votre course folle s’arrête dans une ruelle totalement inanimée. Pourquoi tu ne le sens pas du tout cette histoire ?
Il consent enfin à te poser. Tu le fixes. Si un regard pouvait tuer, Wade serait mort au moins douze fois…
Tu le laisses déblatérer ses conneries, sachant pertinemment que tu ne pourras pas le faire taire mais la phrase de trop te fait sortir de tes gonds.

-Me sauver la… ? TU NE M’AS JAMAIS RIEN SAUVÉ WADE !

Et à bout de nerfs, le coup part tout seul. Tu lui colles une belle mandale, ça soulage. Non ta réaction n’est pas excessive, il avait potentiellement tué quelqu’un à cause de toi.
Puis il a l’habitude, ce n’est pas la première fois que tu le frappe parce qu’il fait n’importe quoi, pensant te sauver d’un danger mortel. Il n’a pas l’air de retenir la leçon apparemment… Et ça te calme un peu de le frapper.

-Je te jure que si j’apprends que le conducteur est mort, je t’étripe pour faire une offrande à la famille !

Ça n’a pas de sens… Merde il détint sur toi… Au secours !

*
CODE KING - DEADPOOL
Wade Wilson
Crédits : 7
Wade Wilson

Lun 17 Sep - 21:30




AMBIANCE

Wooooow elle se défoule la petite ! J’avais pas pris un coup de poing depuis… Depuis hier ? Ouais, hier. Quand j’ai mis la main aux fesses de cette superbe danseuse exotique. (C’était un agent de la circulation, en pleine rue.) J’me disais aussi, la musique était naze… En fait c’était le bruit des embouteillages. (T’as vraiment un problème, Wade, tu devrais recontacter ton psy.) Non, depuis qu’on a baisé, il est gêné. (QUELLE PERSONNE DE TON ENTOURAGE N’AS-TU PAS NIQUÉ ?) Meredith, là, juste en face. (Merci Seigneur.) M’enfin, p’têt que ce soir… (NON.)

« Je suis suuuuuper heureux que tu puisses te défouler sur moi mon coeur. Ça me fait grave plaisir. Je suppose que Bob est mort ? C’est qui déjà Bob… T’as pas faim ? On se paye un restaurant en l’honneur de ce nouveau sauvetage ? » J’suis quand même vachement doué pour la sauver - c’est un peu comme si j’étais Spiderman et elle, Mary-Jane. Sauf que j’lance pas des toiles - mais des punchlines de ouf. J’suis un bon coup au pieu aussi. J'ai pas la bite d'un adolescent, ça aide. (ARRÊTE DE DIVAGUER !)

« Non mais il est en vie le chauffeur - faut bien, sinon les fédéraux ne sont pas très, très contents. D’ailleurs, je les entends. » Chose véridique : au loin, les avenues s’engorgent de policiers. Un tel chambardement, cela ne passe pas inaperçu. Surtout que, vu la quantité de caméras de surveillance postées à chaque angle, on a dû me griller. J’suis un peu… Comment dire… Recherché en tant que mercenaire et tueur à gage ? Ahah, la barbe.

Bon………..
Time to go (bis).

« Accroche-toi, ça va swing ! » Je l’enlace, un peu trop fort - je n’ai pas très envie qu’elle tombe et puis, sentir une poitrine contre soi, c’est hyyyyyper agréable - genre plus agréable qu’une peluche ou que de caresser un chat. Enfin, sauf si le chat est angora. C’est super doux un chat angora. (Ta gueule Wade.) Oui. Ne lançons pas un débat fâcheux.

Je force la porte de la cave du bar et nous y pénétrons. Il y fait plutôt sombre. Des dizaines de cartons, de caisses et de babioles différentes jonchent le sol, s’entassent et s’organisent. Y’a tout de même un truc louche… J’sens le coup foireux dans l’air, je l’hume, je le renifle, je le flaiiiiiire ! (QUOI ?) LÀ ! PUTAIN ! Y’A UN MEC MORT DANS LE COIN ! DERRIÈRE L’ÉTAGÈRE AUX BOUTEILLES DE BIÈRES ! Eeeeeerk, il pue la chair faisandée. Ça fait combien de temps qu’il se décompose tu crois ? (J’sais pas. Ça craint.)

« Mieux vaut ressortir, fréquenter les flics c’est mieux finalement. » Pas le temps - deux gros loubard viennent d’arriver et, surpris de nous voir, brandissent leurs armes aussitôt. « VOUS ÊTES QUI ? VOUS FOUTEZ QUOI LÀ ? QUI VOUS ENVOIE ? » Mh. J’me doutais que, tôt ou tard, mon karma viendrait me couilloner sévère. SALAUD ! « Euh. Nous sommes… C’est ma… Je suis sa pute, elle est mon mac. On cherchait un endroit pour faire notre deal. » Hehe, heureusement, j’ai l’imagination fertile. (T’ES SÉRIEUX ? C’EST NAZE COMME EXCUSE ! UNE PUTE ? MERRY TON MAC ? MAIS…) Chhhhuuuut. Ça passe.

Ils nous dévisagent mais ne tirent pas - bonne nouvelle en soit. « SUIVEZ-NOUS LES MARIOLES ! » J’éclaircis ma gorge, adopte une attitude très féminine et… Bref je joue mon rôle. Pt’ain je suis trop fort, je m’adapte trop easy à la vie. J'suis la première pute à sexe masculin qui a le cancer et n'en crève pas. C'est beau. (NON.) « Ma belle, frappe-moi, ou fais tripote-moi. T’sais… Façon salaud de proxénète mais sexy. » - je murmure à son oreille tandis que nous suivons nos nouveaux potes dans l’enceinte du bar.

Nuance * : dans la salle basse du bar, où s’agglutinent divers criminels et diverses filles de joie. GÉNIAL. Fallait qu’on tombe en pleine réunion de famille de types louches. Ok. Inspire, Wade, inspire. T’es une étoile. T’es une super étoile. T’es sexy, t’as de belles fesses. OUI. Tu es la plus belle pute de toutes les putes. Ouais. Ton prénom c’est Goldie. OUAIS, OUAIS, OUAIS, CHAUDE, JE SUIS CHAUDE. (À l’aide.)
*
AGENT
Meredith Ohara
Crédits : 2
Meredith Ohara

Mar 18 Sep - 15:10
It feels Good to be Bad
Ce mec est malsain, c’est hallucinant. Comment ça ce fait que tu sois si patiente avec lui ? (Patience certes relative mais patience quand même…).
Et bordel qui est Bob ?! Est-ce vraiment important de le savoir ? Non.
Est-ce important de trouver un moyen de te soustraire de la charmante compagnie de ce fou furieux ? Oui.

-Non, Wade, pas de restau, parce que y’a pas eu de sauvetage… Et faut que je rentre…

De toute évidence, il ne t’écoute pas… Peut-être que tu peux t’éclipser discrètement. Tu recules, un pas après l’autre, voilà, doucement. La liberté est à portée…
Les fédéraux ? Pourquoi il parle des fédéraux ? C’est quoi cette histoire ? Merde, il doit encore se faire des films… Et que tu le veuilles ou non, tu fais partie du scénario...
C’est donc vraiment sans le vouloir que tu te retrouves à le suivre dans une cave glauque. Oui, oui sans le vouloir, parce qu’il t’emporte dans son élan après t’avoir fait un câlin.
T’aurai du courir, pas y aller doucement.

Enfin bref, maintenant que t’es là… attend… Qu’est-ce que tu pensais plus tôt déjà ? Que tu ne la sentais pas cette histoire… Pourtant là, tu sens un truc… très fort… Ça pu la mort même… OH PUTAIN Y’A UN CADAVRE !!
Un haut-le-cœur te saisis face à l’état de décomposition du bonhomme. Tu vas gerber… Retiens-toi…

-C’est la première bonne idée que t’as de la soirée ! Tu répliques face à sa proposition, mi dégoûtée mi agacée.

Une intervention du karma plus tard.
Deux loubards sortent de nulle part et vous mettent en joue. Merde, t’as faillis lever les mains en l’air… T’aurais perdu toute crédibilité… Enfin, ce n’est pas vraiment important pour le moment.
Wade semble visiblement chercher ses mots pour vous sortir de ce mauvais pas. Mais tu déchantes bien vite. Ta pute, son mac… T’hallucines c’est quoi cette excuse.
Vous allez crever. C’est fini…

Mais non, les gars baissent leurs gardes et vous intiment l’ordre de les suivre. Ce que Wade ne rechigne pas à faire, en jouant parfaitement son rôle, roulant exagérément des hanches. Si vous vous en sortez, c’est décidé, tu l’étrangle.

T’es plutôt fière de ton self-control, tu n’es pas du genre à paniquer pour rien. Mais actuellement tu calcules frénétiquement l’espérance de vie pour un agent du MIB femelle dans un environnement hostile tel qu’un bar rempli de criminels notoires. Le résultat n’est pas élevé du tout. Heureusement, on ne peut pas deviner que tu es agent. Ton instinct (oui à ce stade là, on peut parler d’instinct) t’avais poussé à te changer avant de quitter le boulot.
Mais ça n’empêche pas que tu es une femelle désarmée dans un bar rempli de mafieux.

Tu entends vaguement l’homme en lycra te conseiller de le tripoter, ce que tu fais. Mais pas pour les raisons qu’il pense. Tu passes une main à la ceinture dans son dos pour te saisir du couteau de survie qui y est accroché.
Femelle armée = espérance de vie légèrement augmentée.

-T’emballes pas mon grand, je t’emprunte juste ça… que tu lui chuchote en cachant discrètement l’arme dans ton dos.

Les deux molosses vous amènes en face de ce qui paraît être leurs boss. Un mec gros, moche et dégoulinant de sueurs. Lui aussi te donnerait presque envie de gerber. Le mec se lève et vous toise dans une tentative d’intimidation.
« Tou es qui toua ? On peut savoir cé qué tou viens foutre sour mon territoire ?! Tou sais qui yé souis ? »
L’accent passe encore. Mais ce mec a apparemment oublié de muer. Sa voix fluette et l'attitude de Deadpool, qui prend une pose de diva, ont raison de toi et un rire nerveux t’échappe. Grosse erreur. L’ambiance devient pesante immédiatement. « Tou té fou dé ma gueule ?! »

-Non, non pas du tout… Et je ne suis pas sur votre territoire non plus. On cherchait juste un endroit pour régler nos affaires et le destins a voulu que ça tombe dans votre bar. Mais on va s’en aller, oublier toute cette histoire et faire comme s’il ne c’était rien passé. Hein, on va faire ça. Allez viens Yolanda, on s’en va…

Oui, tu te prêtes finalement au jeu. Quitte à ce que Wade soit ta pute, il s’appellera Yolanda jusqu’à nouvel ordre. Tu saisis donc Yolanda au poignet pour que vous puissiez partir tous les deux, mais en te tournant, ton visage entre en contact avec une paire de pectoraux.
L’un des deux lascars te bloque le passage et te regarde avec un petit sourire suffisant : « Tu restes ici ma jolie ». Et il fait quelque chose qu’il n’aurait pas du faire, il te pousse à l’épaule pour que tu retournes à ta place. Tu vois rouge…
Saisissant cette main intrusive, tu lui fais une clé de bras, lui faisant pousser un cri très viril. C’est quoi ces mafieux en cartons ?
T’aurais pas du faire ça non plus… Comme dans un western, les regards se rivent vers vous, tout devient silencieux et l’atmosphère pesante. Puis soudains le bruit assourdissant des armes qu’on dégaine. Et toi tu n’as qu’un pauvre couteau...
Si tu meurs, pour le coup, ce sera ta faute… Enfin non, ce sera totalement celle de Wade parce que c’est lui qui t’as amené ici. Mais ton impulsivité pèsera sur la balance.

-Yolanda… si tu veux faire un truc héroïque, c’est maintenant…

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