ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

Les visiter en attendant : CLICK !
dabberblimp"




 
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez

I feel it coming •• Andy

*
Lune
Crédits : 2
Lune

Sam 22 Sep - 16:54


I feel it coming • Qu'elle me dévore tout entier (Andy)

(ambiance)

Tu avais eu envie de voir la mer.
La mer que tu n'as jamais eu la chance d'apercevoir ailleurs qu'à travers les jolies cartes postales que vend la ville en son centre.

Tu avais eu envie de voir la mer.
Et te voici.

Devant l'étendue azur, magnifique. Remplissant tes yeux de milliers d'étoiles de bonheur. La chaleur sur ta peau pâle, à t'en faire frémir l'épiderme. Et le bruit des vagues venant mourir contre le sable tendre, s'insinuant entre tes orteils nus. Une légère musique retentissait dans les haut-parleurs de la ville, suffisamment douce pour ne pas troubler le calme de la plage, accompagnée par quelques volatiles audacieux. Cette simple vue de paradis te rosissait les pommettes, tu étais un enfant devant le plus beau des cadeaux. Un sourire barrait ton visage, et ton esprit s'égarait déjà devant les milliers de possibilités que cet endroit offrait pour se détendre. Il n'y avait pas grand monde en cet après-midi ensoleillé, seules quelques jolies jeunes filles se prélassaient sur leur serviette, pendant que quelques hommes courraient le long de l'eau, ou jouaient à un jeu qui t'était tout à fait inconnu. Pas de foule. Pas de cris. Un paradis si calme que tu fermes les yeux un instant, appréciant le cadre idyllique.

Ici, personne ne devrait venir t'embêter.
Ici, tu devrais être tranquille.

Pas de méchant, pas de famille ennuyante, pas de sang ni de violence, pas de coup de feu ou d'interrogatoire interminable. Tu allais simplement te poser sur le sable, et attendre que la journée passe. Tes pieds fins viennent s'enfoncer dans les dunes au fur et à mesure que tu te rapprochais de l'étendue salée. Les quelques personnes que tu esquivais te regardent d'un drôle d'air, toi l'androgyne immaculé, mais tu n'y prêtes qu'une infime attention timide, qui s'efface aussitôt ces derniers dépassés. Puis tes orteils viennent pénétrer l'eau claire, et une sensation de satisfaction s'empare de toi. Tu restes un instant là, à fixer l'horizon, un chapeau à bord large venant faire de l'ombre à ton visage fragile. Tu avais préalablement enduit ton corps de crème, ta peau étant terriblement faible face à l'astre du jour, et un joli caleçon bleu venait protéger ton postérieur des rayons solaires.

Oui, ça c'était le paradis à tes yeux.
Alors tu t'assois dans l'eau.
Et attends.

Profites des flots calmes. De la douce brise. Et l'odeur estivale.
Du calme infini qui règne ici.

*
Invité
avatar
Invité

Sam 22 Sep - 23:42






I feel it coming - Ft. Lune



L’étendue maritime s’allongeait le long de l’horizon, délimitée par une marre de sable dans laquelle ses orteils s’enfonçaient. A peine arrivée, Andy laissa tomber ses affaires dans le sable, sa serviette déposée en chantier sur les gravats et les coquillages, et observa avec une certaine fierté la future proie qu’elle s’était donnée. Dressée, les mains posées sur les hanches, elle se sentait prête à draguer la belle de ces lieux : l’aquatique beauté qui se déhanchait contre le sol, dansant sur son propre chant.

Andy s’était autorisée une journée de liberté, une journée où sous les outils elle ne serait pas couchée, où sous les éclats du soleil elle pourrait briller. Sa tenue pour toutes les circonstances fut habituellement adaptée. Un grand chapeau sous lequel se protéger, un maillot de bain deux pièces noir, dévoilant des muscles saillants, mais pas trop développés. Deux lunettes protégeaient ses yeux et lui permettrait de poser son regard sur les jolis corps et les jolies formes en toute sécurité. Dans cette tenue, tout était pensé pour exposer ce qu’il fallait, sans pour autant trop en dévoiler. La jeune femme était prête à exposer sa peau au soleil chaud, au sel fin qui se mélangeait à l’eau. Ses mains par la suite vinrent additionner sur la surface de sa peau un peu d’huile de bronzage, une huile qui changerait bien de celle de son garage. Cependant, ce n’était pas le moment de bronzer. A peine sa serviette posée, elle délaissa ses affaires pour se mouiller.

Quelques pas.

Les chevilles trempées.

Sa belle ne semblait pas des plus dociles, un peu sauvage et effarouchée.
L’eau était plus froide que ce qu’elle avait pensé. Cependant, Andy ne se découragea pas. Elle connaissait ces eaux, une fois qu’elle les aurait domptés, elle pourrait s’y habituer, mais pour cela, il fallait totalement les pénétrer. L’eau serait plus chaude une fois qu’elle serait totalement en elle immergée et qu’un peu plus elle bougerait. Alors elle continua son avancée, elle continua de glisser entre les courbes des vagues. Son bassin finit par se coller à la limite, puis son ventre, puis ses seins. Cette dernière de plus en plus près de ses lèvres vint frôler ses clavicules, puis le pourtour de ses lèvres. Elle se laissait dévorer par celle qu’elle désirait, l’eau fraîche venant apaiser ses tensions, ses frustrations. Puis plus qu’un seul moment et son visage s’enfonça sous les eaux, ses lèvres venant plonger dans ce goût salé. Elle resta quelques secondes le visage totalement immergé, puis sortit sa face animée par l’envie de goûter à ce sel sur le bout de ses lèvres.  Une de ses mains vint glisser dans sa chevelure d’un gris plus foncé et la jeune femme revint sur ses pas lentement. Retournant sur la plage et les bords animés de ce rivage. Prête à observer les jolis cœurs, et faire des ravages.

♥️
*
Lune
Crédits : 2
Lune

Dim 23 Sep - 0:24


I feel it coming • Qu'elle me dévore tout entier (Andy)


Le bruissement de l'eau, proche de toi, te fait ouvrir les yeux.
Alors dans un mouvement lent, lointain, tu détournes le regard de cette ligne si bleue, si profonde.
Si calme.

Pour poser tes orbes céruléennes sur une créature qui te fit rater un battement. Elle sort de l'eau, si belle. Elle a de longues jambes douces. Un corps qui a l'air parfait, elle semble tellement plus forte que toi. Une carrure qui pourrait te briser, elle te rappelle avec douleur combien tu ne peux prétendre à ton sexe. Combien on t'a souvent dit que tu étais faible, comme une fille. Mais elle, elle se tient fièrement. Elle semble confiante, et hypnotise ton âme. Tu la vois sortir des vagues au ralenti comme dans les films où la bombe est trempée, et secoue ses cheveux dans un balancement léger. Ce genre de scène qui te fait rosir, incapable de soutenir tant de confiance.

Cette femme semble rayonner. Ces cheveux courts lui donnent un air mature, adulte. Celui que tu n'as pas. Tu adores son regard. Tu adores ces courbes qui s'agitent, mouillées. Tu ne peux la lâcher du regard. Toutes autres pensées semblent s'envoler lorsque tu la regardes ainsi.

Et elle passe près de toi, ancré dans le sable.
Et il te semble que tes entrailles se tordent dans un gémissement de plaisir.
Quel doux parfum.

Ce n'est que lorsqu'un de tes pieds esquisse un mouvement par réflexe pour la suivre, que tu te réveilles de cette longue transe. Alors seulement le temps reprend son cours, inexorablement. Tu clignes des yeux, tes orbes ne revenant pas du spectacle qui s'était joué sous eux. Quelque chose à cet instant a changé en toi. Tu ne peux pas savoir quoi. C'est trop tôt. Mais tel un papillon vers une nouvelle lumière, tu sens que ton âme vient d'être capturée par un étrange prédateur. Tu regardes la courbe de ses reins, sa nuque particulièrement.

« Elle a une si jolie peau... »
Que tu marmonnes d'un air absent.

Son parfum vient encore te chatouiller les narines, malgré son corps s'éloignant, et tes pas s'activent machinalement, ton esprit embrouillé par l'étrange demoiselle. Il la suit, et tu paniques intérieurement, conscient que tu ne maitrises absolument rien. Ce n'est que lorsque tu te retrouves face à elle, que tu te mets à bégayer :

« P-pardon excusez-m-moi ? »

Respires Lune. Mais tu paniques. Car tu ne sais pas du tout quoi lui dire. Tu ressembles à stalker un peu chelou. Tout blanc. Avec un grand chapeau cachant ta tignasse couleur d'os, et un corps qui laisse apercevoir sa silhouette maigrichonne et faible. Malgré toute ta douceur, malgré cette délicatesse qui émane de toi, tu n'as qu'une peur, qu'elle fuit devant ton horrible physique.

« Je- hum... »

Restes calme, inspire. Calmes tes joues qui semblent vouloir s'embraser.

« Je m'appelle Lune et... et je... jevoustrouvetrèsjolie. »

Les larmes aux yeux, tu retiens cette envie de pleurer qui te monte brusquement dans la gorge. Tu n'as absolument pas réussi à dire correctement ce que tu voulais dire, tu parles bizarrement, et avec ta drôle de tête pâle, tu dois simplement la terrifier.

« J-je suis désolé... »

Tu veux juste disparaître. Devenir aussi petit qu'un grain de sable. Mais pourtant, malgré cette honte, une part de toi ne veut juste pas lâcher cette jeune femme.
Pourquoi ?
Pourquoi sembles-tu si désarmé face à elle ?

*
Contenu sponsorisé

I feel it coming •• Andy
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
code cosmo :: Cosmopolis :: ryld district :: plages-
Sauter vers: