ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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It aint my fault breaking my balls'. ϟ Meredith.

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Drake K. Calvelli
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Drake K. Calvelli

Sam 29 Sep - 17:58
◥◤Une odeur forte.
De transpiration.

C'est un choix stupide. Encore un sûrement. Encore une décision prise à la volée. Sans penser à la réalité. Meredith t'offre le droit de combattre. Pour une bonne chose, pour une fois. Cette femme est pleine de mystères, tout autant qu'elle te semble intéressante. Depuis ce jour-là, vous vous êtes croisés. Vous vous êtes bourrés la gueule. Vous vous êtes aimés. Une nuit seulement. Et aujourd'hui, vous allez vous frapper. Dans les règles de l'art. Et tu l'attends sagement. Appuyé contre un mur. Une clope à la main qui vient mourir entre tes lèvres. Tu n'as pas idée de l'issu d'un combat avec elle. Tu ne sais même pas si tu seras capable de la frapper. Tu sais seulement qu'elle t'as emballé. Cette idée. Cette proposition. Alors tu te tiens là, sagement. Et tu attends que la reine arrive. Qu'elle pose un regard malicieux sur toi. Qu'elle lance une taquinerie qui viendrait t'arracher un sourire satisfait. Tu l'apprécies. Pour cette aura rebelle qu'elle laisse derrière elle. Pour ses longs cheveux blonds qui te semblent si doux au toucher. C'est une femme. Différente de lui.

Et tu y repenses.

Une brève seconde. Comme à un souvenir irritant. Avant de l'oublier finalement. Le chasser, plus précisément. Pour qu'il ne vienne pas troubler ton humeur plus agréable que d'ordinaire. Et tu souris finalement, en la voyant arriver. « Salut ! Je t'attendais. Tu vas bien ? » gentil. Une gentillesse étonnante pour certains. Et pourtant, tu ne peux t'empêcher de la laisser glisser lorsque tu vois ses yeux. Lorsque tu aperçois son sourire. Elle te met à l'aise. Parce qu'elle est différente des femmes que tu as connu. Que tu as vu. Que tu as eu le malheur d'aimer aussi. « On se retrouve dans le dojo... Promis je serais gentil avec toi ! » un clin d’œil taquin. Alors qu'en réalité, tu ne sais pas ce qui t'attends. Meredith n'est pas faible. Ce n'est pas le genre de femme qui attend qu'on vienne la sauver. Elle est plus du genre à démonter les mecs qui l'insultent sur le chemin. Un rire, si franc de ta part alors que tu lèves une main pour elle tout en te rendant dans les vestiaires. Il te faut pas plus de dix minutes pour te changer. Pour enfiler tes fringues, tes chaussures. Pour débarquer sur le terrain de jeu. Deux bouteilles d'eau. Deux serviettes. Tu as pensé à elle. Juste au cas où. C'est de l'attention de ta part.

Si simplement.

Tu penses à elle si simplement. Comme l'on pense à une amie. Si importante à nos yeux pourtant. Alors tu l'as chéri. À ta manière. Dans des gestes simples qui suffisent à faire comprendre à l'autre qu'on tient à lui. Probablement. « Alors... t'es sûre de vouloir te mesurer à moi ? » tu l'as cherche si gentiment alors que tu t'échauffes. Mais cela se voit bien, Drake. Que tu viens de la rue.

Que c'est elle qui a forgé ce corps.
Dans des combats vides de sens.
Qui resteront toujours si vains.
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Meredith Ohara
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Meredith Ohara

Dim 30 Sep - 16:04
It aint my fault breaking my balls'
Cela faisait une éternité que vous ne vous étiez pas vu. Vous étiez toujours en contact certes, quelques sms échangés quand vous en aviez le temps, mais cela faisait bien trop longtemps à ton goût que vous ne vous étiez pas vu en face à face. C’était inadmissible, il fallait donc y remédier.

C’est pour ça que tu l’avais appelé et donné rendez-vous à la salle de sport où tu te presses actuellement pour t’y rendre, car tu es en retard.
Tu ne lui avais pas vraiment laissé le choix sur ce que vous feriez, mais tu sais très bien que cela ne le dérange pas de se battre. Et là tu lui offrais une occasion parfaite de le faire sainement et en toute légalité.

Tu arrives finalement, la clope au bec et le sac de sport sur l’épaule et tu le vois. Adossé au mur avec son air d’ours mal léché habituel et également en train de fumer. Vous étiez des sportifs en cartons à vous éclater les poumons comme ça, un sourire né au coin de tes lèvres en constatant ce fait.
Son expression s’illumine en te voyant et ça te fait chaud au cœur.

Drake, c’est le mec qui a brisé toutes les barrières que tu avais dressé pour éloigner les autres. Celui qui te permet d’être celle que tu étais avant. Avant qu’Elliot ne disparaisse et tu lui en es infiniment reconnaissante… Vous étiez devenu très proches, tu ne sais pas trop comment, il y a des choses qui ne s’explique pas parfois…

-T’es tellement plus mignon quand tu souris ! Arrête de faire la tronche tout le temps, tu vas te rider prématurément…

On fait mieux comme salutation, mais tu lui donnes une accolade pour rectifier le tir avant de le laisser filer vers les vestiaires. Tu fais de même : Prend pas trop la confiance ! Tu lui lances par dessus l’épaule avant qu’il ne disparaisse dans les couloirs.
Tu te changes rapidement, t’attaches les cheveux et remplaces tes bracelets de force par des bracelets en tissu avant de te rendre dans la salle de combat où Drake t’y attend. Il te taquine encore et tu lui renvoi son sourire mutin : Oh non, j’suis pas du tout sûre. Me mesurer au caïd du district 12, mais que m’est-il passé par la tête !? Tu lui réponds de façon très théâtrale avant de reprendre ton sérieux.

Tout en enfilant tes gants, tu exposes quelques règles élémentaires : Bon, on a le droit aux coups de pieds. On ne frappe pas en dessous de la ceinture ni au visage. Tu te met en position de combat : Faudrait pas que j’abîme ce joli minois… Clin d’œil.
En réalité, il ne faut pas que tu fasses trop la maline, Drake à l’habitude de se battre, il est loin d’être novice dans ce domaine, tu n’es donc pas plus forte que lui, ce serai même plutôt le contraire, mais tu refuses de te l'admettre. Prêt ? Une fois qu’il est en position, tu assènes les premiers coups, rapidement, tu enchaines avec précisions en dosant ta force, pour que ça ne vire pas au vulgaire combat de rue.
Tu souris, c'est évident que le roux à plus l'habitude de donner les coups que d'en recevoir, sa défense est un vrai gruyère.

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Drake K. Calvelli
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Drake K. Calvelli

Dim 30 Sep - 16:55
◥◤Mignon.
Comme un mot qui ne sied pas.
À ta sale gueule de con.

Tu retiens cette phrase. Dans un coin de ta mémoire. Elle vrille les tympans. Mignon. Elle a toujours les mots que personne ne penseraient de toi. C'est presque insensé. Ou bien stupide. Peut-être voit-elle des choses ? « T'devrais voir un ophtalmo. » que tu balances en secret. Parce que c'est sûrement un problème de vu de sa part. Qui est mignon ici ? Tu réagis comme un gamin de quinze ans qui refuse que sa copine lui dise ça. Parce qu'il veut être viril. Grand et beau. Et ça te fait rire alors que tu te changes pour entrer sur le tapis. Elle arrive rapidement avant de te tacler. Sa manière de parler. De surjouer. Tu fais la moue. « Hé hé hé ! Te payes pas ma gueule aussi ouvertement !! » parce que tu ne pourrais pas lui en vouloir. Si elle le faisait encore. Elle expose des règles. Dans un sérieux qui colle mieux à la situation. Ce n'est que pour s'entraîner. Un combat pour s'entraîner. C'est bien une chose que tu n'as jamais expérimenté. Alors tu cherches à canaliser. La haine. La colère. Tout ce qui entre forcément en jeu dans la rue. Pour ne pas la blesser. Pour ne pas outre passer la limite. Elle t'offre un clin d'oeil et tu souris en coin. Presque trop charmeur. « L'inverse s'rait encore plus déplorable. Et vois comme j'parle bien avec ce mot. Juste pour toi. » tu lui en offre un également.

Comme le petit con que tu es.

Pour finalement prendre place. Avec une défense aussi foireuse que ton vocabulaire. C'est de la rue. Rien de plus. Simplement de la rue. Dans la gestuelle et dans la tenue. Comme un mec ivre qui tabasse un passant qui n'a rien demandé. Un combat de chiffonnier. Tu le ressens lorsqu'elle frappe la première. Qu'elle enchaîne derrière. Et que tu es incapable de répliquer. Parce que la défense pêche. « Argh laisse-moi respirer ! » que tu te plains vaguement alors que tu jettes ton pied dans la mêlée. Mais tu retiens ton coup. Inconsciemment. Parce que c'est une femme. Parce que c'est elle, surtout. Elle ne lâche rien, la petite blonde et tu te mets à sourire en coin. « T'es plus bestiale que je le pensais, j'vais m'enflammer. » tu ris avant de te prendre un coup de pied qui passe par là. Ça t'apprendra à plaisanter en combat. Tu perds l'équilibre une seconde. Manquant de peu de te casser la gueule avant de te redresser. « T'as moins d'force brute que moi, mais j'vois que le MIB entraîne bien ses recrues. » le sourire s'élargit. Inexorablement. Et tu viens lui balancer un nouveau coup de pied. Ne trouvant pas d'ouverture pour les poings. Ne pas frapper le visage te restreint forcément. Toi qui ne sait pas vraiment se battre correctement.

Qui n'a pas appris les bases sainement.

Tu pares tout de même un coup de poing. Par coup de chance ou d'instinct. « Alors sinon... comment va la vie ? Le boulot ? Et les mecs ? » c'est pas le bon moment, mais c'est plutôt calme finalement. Un entraînement laisse le temps. De causer. Ou tout du moins, tu ne ressens pas la pression de ne pas souffrir. De ne pas devoir encaisser la haine. Et la rancœur des autres.

C'est un flot de pieds et de poings.
Plus léger que n'offre la rue.
Là où seuls les déchets s'affrontent encore.
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Meredith Ohara
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Meredith Ohara

Dim 30 Sep - 18:06
It aint my fault breaking my balls'
Epaule, ventre, côtes, tu frappes partout où il te laisse une ouverture. Tu te demandes vaguement comment il a pu s’en sortir jusqu’ici avec une défense aussi déplorable. Tu ralentis un peu pour ne pas trop le submerger. Tu souris, c’est presque trop facile, aucun challenge.

-Tu fatigues déjà ?!

Tu relâches un peu ta garde en disant cela. Une occasion en or pour lui, qu’il ne saisit pas, retenant au dernier moment son coup de pied qui n’a donc aucun impact sur toi. Tu fronces les sourcils et répliques d’un coup de poing un peu plus brutal.

-Ne te retiens pas, je suis pas en sucre…

S’il se retient, l’entrainement n’aura aucun intérêt, puis tu peux au moins te vanter d’encaisser plutôt bien les coups, alors il peut y aller franco.
Il continu de te provoquer en parole, tu souris, mais tu ne peux t’empêcher d’y déceler un double sens qui te déranges. Encore, tu rétorques, un coup de pied cette fois, lui faisant perdre l’équilibre.

-Concentre toi au lieu de raconter des conneries. Je baille d’ennui là !

Il est comme toi, tu le sais. Il marche à la provocation, autant utiliser cette arme contre lui. Il se remet en position et tu en fais de même. Le combat reprend et tu le laisse attaquer, te contentant seulement de bloquer et parer ses coups pour le moment.

-Evidemment que j’ai moins de force que toi… Je suis une jeune fille délicate ! Mais là, j’me bride pour ne pas te faire bobo…

Une image furtive de ton charmant collègue se moquant de toi en déclarant que tu as une force de gorille te traverse l’esprit, ce qui te fait rire jaune. Tu te prends finalement un vrai coup de pied qui te déséquilibre un peu. Tu te rétablis rapidement et ripostes, il pare ton coup.

-Hey, c’est bien ça !

Mais il reperd sa concentration l’instant d’après. Bon tu ne peux pas lui en vouloir, ce n’était qu’un entrainement. Puis c’est vrai que tu as envie de lui parler aussi.

-La vie ça va, le boulot aussi. Et les mecs, tu sais très bien comment ça ce passe…

C’est dingue, ils avaient quoi tous à te poser cette question en ce moment ? C’était si dur d’imaginer qu’une fille veuille rester célibataire ?
Tu lui fais signe pour que vous arrêtiez, faire une pause cinq minutes.
Tu te diriges vers le banc, là où les bouteilles que Drake a ramenées sont posées. Tu t’en saisis d’une pour boire.

-Et toi ? Tout ce passe ? Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu en cellule. Pour mon plus grand plaisir tu me diras. Tu lui demandes avec un sourire narquois.

En fait, tu as autre chose à lui demander en tête. Le cas Ethan. Comment c’était passé leur entrevu… Mais tu es partagée entre vouloir ou ne pas vouloir le savoir. Ta curiosité est forte, mais tu sais que ton côté jaloux pourrait potentiellement mal réagir. Du coup, tu n’oses pas vraiment demander.

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Drake K. Calvelli
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Drake K. Calvelli

Lun 15 Oct - 12:41
◥◤C'est l'errance.
Entre la réalité et le passé.

Il y a plusieurs raisons d'être ici. S'amuser. Découvrir. Rencontrer. Oublier. Pendant un instant, tu veux oublier. Qui tu es. Ce que tu es. Ce que tu as fait. Oublier ce qui n'est plus. Ce qui fut. Peut-être est-ce pour cela. Que tu laisses ses poings t'atteindre aussi aisément. Que tu encaisses ses pieds si simplement. Parce que tu n'as ni la culture de frapper une femme, ni l'envie de donner des coups. Tu finis par en rendre un. Comme une libération des pensées qui erraient. De tes pensées pour eux. Pour cette nuit. Pour lui. Tu soupires une seconde avant d'encaisser le prochain. Elle semble satisfaite de ton intrusion soudaine dans sa garde avec ton pied. C'est éphémère. Il y a une image dans une fraction de seconde. Un souvenir, un visage. Et déjà tu songes à autre chose. Égaré quelque part. Tu sens le prochain coup venir, mais Meredith n'est plus de cet avis. Une petite pause s'impose. Et dans un sourire d'une légèreté sirupeuse, tu viens saisir la bouteille. Une gorgée. Deux. Trois. Tu réfléchis à ce qu'elle vient de dire. Ce qu'elle te retourne. Tu n'y avais pas pensé, Drake. Tu n'y avais pas pensé, vraiment. Évidemment que cette question allait revenir à son départ. Renvoyée comme une balle de ping pong. La vie se passe, Meredith. C'est l'essence même d'une existence. Regarder le monde s’enliser jusqu'à disparaître. Se trouver une raison d'exister avant de crever. Avant d'avoir peur de clamser. Trouver quelqu'un vers qui regarder. Quelqu'un a qui accrocher un regard désespéré pour qu'il t'aide à te relever. Cette personne que tu fuis depuis si longtemps. Tu fuis angoissé par l'avenir alors qu'il n'y a rien à faire, Drake. « J'évite la cellule en ce moment. » pour ne pas la confronter encore. Pour ne pas le croiser maintenant.

Pour ne pas à voir ses yeux.

Tu perds un regard sur le mur face à toi. Une pensée qui s’effile dans une gorgée d'eau. Il est arrivé trop de choses pour que tout soit vrai. Il y a des mensonges au fond. Quelque part. « J'essaye de bosser correctement en ce moment, félicite-moi ça me fera plaisir ! » un vague sourire en coin. Un regard tendre posé sur elle. « J'imagine que j'ai évolué, tu crois que je suis devenu un adulte maintenant, hein ? » un rire fin, limité. Il n'est déjà plus là. « Faut bien que je puisse le rendre fier. » un murmure. Un jour, tu devras rentrer. Un jour, oui. Parce qu'il attend encore derrière chez toi. Que tu traverses la rue pour rentrer chez toi. « Enfin... je crois que j'te dois des excuses ou un truc comme ça. » tu n'es pas bien sûr. Est-ce des excuses que tu lui dois ? Ou une explication ? Tu n'as jamais su faire la différence entre les deux. Les explications ne sont-elles pas des excuses voilées ? Des excuses bâclées ? Où se trouve la vérité. Tu l'as cherche encore. Passant une main dans la crinière rousse, tu soupires avant de lui faire face. « Désolé pour la dernière fois. Avec l'autre con. » c'est tout ce qu'il y a à dire.

Un seul mot.

Tu viens t'asseoir en te posant des questions sur tout cela. On dit qu'il n'existe rien que le temps. Rien n'est plus utile que le temps. Qui passe et qui laisse derrière lui ce qui était. Ce qui ne reviendra plus. Et tu te demandes si cette histoire finira par disparaître pour ne rester que dans ta tête. Un vague souvenir. « Tu devrais plus avoir d'problèmes avec ça pour l'moment. J'crois. Alors voilà, t'en fais pas trop pour ça, c'bon. » tu ne sais pas. À quel point ils sont proches. Tu sais seulement qu'ils s'entendent comme chien et chat. Un peu comme vous deux. Un bref sourire qui s'efface l'instant d'après. « Alors, t'as tabassé des gens au boulot dernièrement ? C'ça que je veux savoir moi. C'est le plus excitant avec toi... laisse moi t'entendre parler d'comment tu mets les mecs à terre. » une taquinerie.

Parce que tu aimes cela.
Accrocher sa main.
Pour sortir de l'errance.
Quelques temps.
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Meredith Ohara
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Meredith Ohara

Mar 16 Oct - 12:22
It aint my fault breaking my balls
Il te rejoint pour votre pose improvisée et énonce simplement, sans artifice, pas de sourire ou de ton particulier qu’il évite la cellule. Tant mieux, tu préfères croire naïvement qu’il a arrêté de se battre avec n’importe qui (souvent des aliens quand même) pour une raison X ou Y.
Ça fait un motif en moins de s’inquiéter pour lui, même si au fond tu doutes que ça dure.

Puis ton Drake réapparait, il sourit et t’offre même un rire en blaguant sur le fait qu’il devienne un adulte responsable. Tu joues le jeu et t’approches de lui pour poser une main sur son front comme pour vérifier qu’il n’a pas de fièvre.

-Oh la la, t’es sûr que tu te sens bien, ça peut être dangereux de devenir responsable !

Et un murmure. Tu l’entends mais ne dis rien, il ne t’est pas adressé de toute façon. Tu sais plus ou moins de quoi il s’agit, mais tu as compris que c’était un sujet difficile alors tu ne dis rien. Tu n’en parle pas, ne pose pas de questions et laisse le rouquin se confier quand l’envie lui prend ou que le besoin s’en fait sentir.
Votre relation est comme ça, il n'y a rien de forcé, tout est naturel et basée sur la confiance.

L’instant passe, tu le laisses filer s’asseoir sur le banc et reste debout face à lui. Des excuses ? Pourquoi ? Tu hausses un sourcil et en entendant la suite, un léger rire t’échappe.

-T’as pas à t’excuser… Ce serait plutôt à moi de le faire, j’avais pas à jouer les fouines et à interférer dans vos… histoires.

Tu viens t’asseoir à côté de lui, ou plutôt contre lui, le banc n’ayant pas de dossier, tu te sers de ton ami comme substitut, un peu sans gêne…

-Heureusement que j’ai vu l’autre con en question il n’y a pas longtemps. A t’entendre parler comme ça, on dirait que tu t’es débarrassé de lui à coup de pelle : « tu devrais plus avoir de problèmes ». Tu ris à nouveau : Fais gaffe, j’ai dit preum’s sur sa mort !

C’est faux, tu ne souhaites absolument pas la mort de ton coéquipier. Vous ne vous entendiez peut-être pas du tout, mais la vie au boulot deviendrait bien morne et ennuyant sans lui.

-Je ne tabasse personne moi monsieur, je suis une agent exemplaire ! C’est pas moi qui commets les bavures dans le duo… Ça aussi c’était faux, les écarts de conduite étaient partagés équitablement entre Ethan et toi. Après, il peut arriver que quelques claques se perdent, mais c’est rare ! Et il n’y a pas que des mecs que j’peux mettre à terre…

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Drake K. Calvelli
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Drake K. Calvelli

Mer 17 Oct - 12:29
◥◤Des conversations d'adultes.
Un peu enfantines.

Elle se paye ta tête. Gentiment. Gaiement. Comme tout le temps. C'est comme deux adolescents qui se retrouvent une après-midi après les cours. C'est la sensation qu'il y a ici. Celle que tu ressens parfois. Elle ne dit rien, lançant seulement des piques de temps en temps. Et tu l'écoutes simplement, un fin sourire aux lèvres. Oui c'est probablement grave de devenir responsable. Surtout à ton âge. Surtout toi. Tu marmonnes un « ça va hein » en souriant avant de venir t'asseoir. La jeune femme ne tarde pas à en faire de même. S'appuyant doucement, une main vient tripoter une mèche de cheveu blond. Elle a fouiné pour savoir. Pour connaître la vérité. C'est humain, mais tu ne pensais à cela. Ethan avait l'air si mal pour qu'elle en arrive à fouiner ? Un bref instant, tu fixes le sol. En pensant à lui. Comme trop souvent à ton goût. Tu relèves les yeux à ses mots, rigolant légèrement. « Je vois. J'ferais en sorte de ne plus avoir besoin d'pelle pour me débarrasser de lui alors. T'pourras le tuer tranquille comme ça ! » ce sera aisé. Il suffit de ne pas le rejeter. « Enfin, comme j'avais pas d'pelle, mais j'ai décidé d'être sympa. Il d'vrait pas trop faire la gueule ou déprimé, normalement. S'il le fait, dis-moi, j'viendrais lui arracher la tête ! » tu ne veux pas qu'il l’inquiète encore une fois. Et tu n'as plus envie d'être dans cette situation. Partagé entre les deux. À essayer de faire au mieux.

Depuis quand penses-tu autant.

Aux autres notamment. C'est ces deux-là qui te rendent comme cela. Incapable de ne penser qu'à toi. De ne voir que le bout de ton nez. Ils sont coriaces, c'est sûrement pour cela. Que tu acceptes si facilement qu'ils restent près de toi. Parce qu'ils donnent cette sensation, ce sentiment d'être fidèles. Elle te parle d'eux d'ailleurs. De ce duo qu'ils forment et que tu as rencontré un jour. C'est là que les choses ont commencées. « Alors m'dame ne frappe personne hein ? Vraiment ? Pourquoi j'ai du mal à l'croire... » tu laisses un beau sourire marquer ta face. « J'vois mal Ethan faire toutes les bavures entre vous... et puis merde Mere, t'dois être tellement sexy quand tu éclates un mec par terre... ou une meuf du coup. Tiens, ça t'arrive jamais de t'dire qu'un de tes suspects est sexy ? C'vrai ça, tu vois du monde quand même. » une question qui te passe par la tête. Notamment à cause de la télé, des films, des séries. Ça arrive souvent ce genre de conneries. La flic ou l'avocate qui trouve soudainement son suspect ou accusé sexy au point de vouloir le manger. Tu ris en silence en songeant à ceci. Tu imagines mal Meredith perdre ses moyens parce que l'homme qu'elle arrête est trop beau pour elle. Pour ses yeux de jeunes filles innocentes. Cette image te fait rire, oui.

Un peu trop.

« Avec une autre femme aussi, ç'doit être sexy. » tu divagues un peu et tu finis ta bouteille d'eau avant de poser un regard sur elle. « Mis à part ça, ça va avec les bavures en question ? J'veux dire, vous avez pas d'la chance un peu tout les deux ? » parfois tu te demandes. Non pas que tu saches de quoi il en retourne réellement, mais tu as souvent cette impression. L'impression qu'Ethan est plus violent que tu ne le seras jamais. Comme s'il pouvait tuer aussi simplement que de respirer. Tu ne sais pas ce qu'il en est de Mere, mais tu as le sentiment que vous n'êtes pas dans la même catégorie tous les trois. À raison.

Pourtant ça ne change rien.
Au fait que tu ne peux te détourner.
D'elle.
Comme de lui.
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Meredith Ohara
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Meredith Ohara

Jeu 18 Oct - 11:24
It aint my fault breaking my balls
Il vient jouer avec une mèche de tes cheveux. S’il commence à te faire des papouilles, tu vas t’endormir, mais ce n’est ni l’endroit, ni le moment. Si le responsable de la salle vous surprend comme ça, vous allez vous faire engueuler. Tu te redresses donc, à contre cœur, pour t’asseoir correctement.

-Il est redevenu agaçant à en crever. Lui-même quoi, donc je suppose que tu as géré la crise.

Petit regard en coin. Ce genre de regard voulant dire implicitement « si tu veux en dire plus, vas-y ». Tu n’es pas honnête avec toi même. Tu penses ne pas vouloir savoir alors que c’est faux. Ça concerne Drake et tu as promis à Ethan les pires souffrances du monde s’il venait à le faire souffrir, donc plus tu en sais, mieux c’est. Quitte à blesser ton ego.

-Je t’ai dit… quelques claques se perdent de temps en temps. Il faut dire que certains gars sont plus coriaces que d’autres… Tu hausses un sourcil soupçonneux sur la deuxième partie de sa déclaration : T’as des fantasmes étranges pour trouver qu’une nana en train de se battre c’est sexy. Surtout moi.

Tu marques une pause, réfléchissant un instant. Ça a déjà du arriver que tu trouve un coupable à ton goût, sans y faire vraiment attention. Et quand bien même, si l’un d’eux t’intéressait vraiment, ça ne pourrait jamais aboutir à quelque chose. Déjà parce que tu n’en a pas envie et ensuite parce que tu ne veux pas mêler boulot et vie privée, c’est jamais bon.
En y pensant, le rouquin à tes côtés en ce moment même est l’exception qui confirme la règle…

-T’es le « suspect » le plus sexy que j’ai jamais vu dans toute ma carrière !

Tu lui renvois ses taquineries. Même si ça doit moins l’embêter que toi au fond. Un silence s’installe vite rompu par ton meilleur ami. Une question un peu plus sérieuse t’es posée : On a jamais tué personne si c’est ce qui t’inquiètes. Tu voulais dire ça sur le ton de la plaisanterie, mais il y avait un peu trop de gravité dans ta voix.
Toi c’était certain, tu n’avais jamais ôté une vie. Pour Ethan, tu doutais. Si ce n’est pas arrivé, tu avais cette désagréable intuition que ça ce produira un jour.

-Enfin, c’est pas des grosses bavures non plus. Des dégâts matériels, parfois il y a des dommages collatéraux… Mais comme on réussis quand même nos missions, la patronne passe l’éponge et nous couvre la plupart du temps.

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Drake K. Calvelli
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Drake K. Calvelli

Jeu 25 Oct - 13:27
◥◤Il y a des vies diamétralement opposées.
Qui pourtant se ressemblent.
Se rejoignent également.

La belle se redresse et la douceur de ses cheveux disparaît entre tes doigts. Elle file pour s'évader et tu ne la retiens pas. Tu restes simplement à ses côtés, buvant une nouvelle gorgée d'eau avant de l'écouter. Ses mots ne veulent rien en particulier, mais ses yeux... ses yeux te le disent. Ils le crient même un peu. Elle est curieuse et tu crois le voir. Tu n'es pas certains parce que tu ne sais pas bien observer les autres. Ils ne t'intéressent pas en règle général. Ils sont des exceptions. Comme ils en existent toujours. C'est inévitable. Il y a toujours quelqu'un pour nous toucher. Pour nous heurter. Nous accrocher et nous enfermer. C'est ça, être humain. Être grégaire. Tu perds une main dans ta crinière rousse et un silence s'impose. Parce que tu ne diras rien. C'est ce que tu crois. La conversation s'évade grâce à tes questions, à ta stupidité. Elle s'égare de ce sujet de vous deux et c'est pour le mieux. « J'ai toujours eu des fantasmes chelou, t'en doutais encore après tout c'temps ? C'est mal me connaître, j'suis presque triste ! » tu fais une fausse moue avant d'esquisser un sourire. Un fin sourire au coin des lèvres. « Oh est-ce que t'veux me demander quelque chose ? Pour dire un truc pareil... qu'est-ce que t'veux ? Hein ? » tu ris à son compliment. Un compliment qui éveille un égo, mais tu le prends au second degré. Bien que tu fais le fier tout de même. Un bref instant avant de sourire à nouveau.

Un doux sourire.

Juste pour elle. Elle est l'une des rares à y avoir le droit. Depuis un moment déjà. Depuis quand n'avais-tu pas souris aussi simplement à quelqu'un ? Si longtemps, mais il disparaît à nouveau. Parce que la conversation se fait plus sérieuse. Plus encore lorsque sa voix résonne plus grave. Tu laisses un silence naturel s'installer avant de reprendre la parole. « J'vois... Et votre patronne alors c'est quelqu'un de sympa, hein ? Fin pour couvrir vos dégâts, j'imagine... » quand tu y repenses, tu vois son visage à elle. Cette sale garce, mais tu ne penses pas que ce soit elle. Tu aimerais en tout cas. « C'pas comme l'autre qui me casse toujours les couilles, elle j'suis sûr c'est une vraie garce en puissance trois milles ! Ça m'étonnerait pas q'quelqu'un vienne la planter un jour... » toi aussi d'ailleurs. Ce ne serait pas étonnant que quelqu'un vienne te planter au coin d'une ruelle. Vous êtes un peu pareils quand tu y penses. C'est ça le plus dégradant. Le plus dérangeant. Le plus insultant. Le plus irritant. Un soupire discret.

Un soupire éreinté.

Par une vie trop longue ou trop bien remplie. Tu ne sais pas, tu n'y penses pas. Il n'y a que l'instant présent et le passé qui sont important. Qui errent et qui restent. « J'suis désolé... que tu t'sois inquiétée pour moi. » tu le dis simplement, fixant droit devant toi un vide qui n'existe pas. Qui n'existe que dans tes pensées. « T'as pas d'souci à t'faire pour lui. J'vais apprendre à le gérer comme j'peux. Enfin disons que j'ai abandonné l'idée de le jeter comme avant, tout le temps... t'façon il revient... c'est une vraie sangsue c'mec. J'imagine pas l'nombre de fois où il s'fait frapper ou jeter... » quoique tu doutes que tout le monde soit comme toi. Que tout le monde fuit la vérité. Que tout le monde fuit l'attirance qui émane de son regard. Ou bien il n'y a que toi qui le voit. Et tout les autres sont plus faciles à convaincre. Tu ne sais pas. Et quand tu te rends compte que tu es revenu à lui, tu soupire une nouvelle fois. « J'parle de lui mais on s'en fou. Dis-moi plutôt, est-ce que ça t'dis qu'on s'fasse un ciné ou bien un resto un jour ? J'paye... bon pas un truc trop cher hein, mais j'veux bien payer pour toi. » c'est un remerciement autant qu'une envie. Une envie d'être avec elle. Parce que c'est plus simple. Tu comprends plus aisément ses sentiments et ses intentions. Enfin tu crois en tout cas.
-- It aint my fault breaking my balls' My insides crawl and I clam up.
*
AGENT
Meredith Ohara
Crédits : 2
Meredith Ohara

Dim 28 Oct - 10:46
It aint my fault breaking my balls'
Il ne répond pas et la conversation dévie sur autre chose, le sujet t’échappe sans que tu n’ais eu le fin mot de l’histoire. Cependant tu ne dis rien, tu le sauras bien assez tôt, par ton rouquin ou même par Ethan, qui sait. Mais son silence te donne déjà des éléments de réponse : il c’est passé quelque chose, ça va mieux, mais ça reste compliqué. Ça doit être quelque chose comme ça.
Tu n’insistes pas et souris à ton tour :

-Je suis pas du genre à flatter pour demander quelque chose… Quoi que, si tu veux venir faire à manger à la maison ce soir… je dis pas non…

Tu lui lances un petit regard innocent, avant de te lever et de faire les cents pas dans la salle, tu as besoin de bouger. Après tout, vous étiez venus ici pour vous entrainer à la base, au lieu de ça, vous discutiez comme deux adolescentes en cours de sport, incapable de se concentrer. Un petit rire t’échappes à cette pensée.

-Je sais pas trop si c’est quelqu’un de sympa… j’pense qu’elle cache son jeu. Enfin je sais pas, à mon avis elle ne veut pas que son unité soit discréditée.

Tu te mets à boxer dans le vide, répétant des mouvements qu’on t’avait enseigné au centre.

-Avec le métier qu’on a, j’pense qu’on a tous un risque de se faire planter un jour, garce ou pas…

Les insultes, les menaces, les promesses de vengeance, c’était presque quotidien au MIB. Heureusement, pour le moment tu n’as eu aucunes répercussions, pour le plus grand soulagement de ta mère, qui se fait un sang d’encre pour toi et qui était totalement contre tes plans de carrière.

Ton coup se stoppe en plein crochet pour ton adversaire imaginaire en l’entendant une nouvelle fois s’excuser. Tes bras retombent le long de ton corps et tu te tournes face à lui. Sa déclaration te confirme ce que tu pensais plus tôt.

-J’espère que tu sais dans quoi tu t’engages… J’te souhaite bon courage ! Tu souris, un peu amère, mais ça disparaît rapidement, tu ne veux pas lui montrer, ta jalousie possessive.
« Apprendre à le gérer », peut-être même qu’ils sortaient ensembles après tout. Cette idée te fait grincer des dents, mais c’est Drake, c’est sa vie, ses choix, tu n’as pas à interférer. Et puis, ce n’est pas comme s’il allait t’abandonner, il est toujours là, tu n’as aucune raison de t’inquiéter…

-Avec plaisir, quand tu veux. On peut même juste se faire une soirée pizza film d’horreur chez moi !

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It aint my fault breaking my balls'. ϟ Meredith.
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