ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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midnight espresso + ETHAN, FLY

*
AGENT
Barn E. Mortimer
Crédits : 6
Barn E. Mortimer

Lun 1 Oct - 16:04
midnight espresso
Ces hommes, ils me tueront.
Poétisais-je en enfournant de longs bras saturés dans des manches de cuire. La portière éclate puis parmi son époustouflant jeun de soirée, le souffre nuptial embaume et les sons, et l’éclairage, et le remugle sanguinaire qui rampe entre les briques.
Un goût toxique dans ma gorge se serre, la bagnole s’allège et retombe sur le sol, stabilisant son seuil de gravité ; en quittant la place du mort, j’allume un cigare en forme de tonneau et me tourne vers Fitzgerald. Il coupe le contact, un signe de tête, se poste à mon épaule. J’en suis le responsable pour cette affaire, en attendant que la nuit ne dégénère pas à la faveur des phalanges de ce dernier.
Ne les regarde pas. Tu viens d’arriver, évite les conneries.
Ces mots je les lui adresse comme fédérateur, en cherchant à dénaturer sa séance pour le rendre docile. Si Rizzen il était, Rizzen il devait jouer : simple, basique.
En vérité le feu qui fuyait de l’attention des collègues ne lui était que passablement voué. Mais enfin, c’est toi qu’ils fusillent Barneuy. Aujourd’hui des yeux, demain du canon de leurs armes.
Plus rien n’allait – je n’avais de cesse de me le répéter en enclenchant pas rythmés après pas rythmés sur un sentier de pavés humides. L’orage noir, le torrent qui nous menait à l’orée de la discothèque bataillait en monstre. Les percussions stéréos s’en étaient abasourdies et l’incessant calme livide que promulguait l’éminence du crime me renvoyait à mes erreurs, à mes échecs. Les unes après les autres, ils voyaient ma conviction fuir, mon importance maigrir… Dorénavant ma loyauté s’évanouissait sans souvenir, comme la petite Reiner.

J’ai un songe malsain concernant cette dernière : des allures de vieux père qui frissonne de fierté à l’idée que sa fille bien-aimée puisse innocemment jouir d’un monde dont il a tordu les défauts.

Une banderole holographique est érigée après notre passage, teintée d’orange et de grosses lettres immaculées. Des robots-prestataires de service roulent sur la foule curieuse, pour disséminer les doutes. Tout ce que l’on voit aussi tard, en ce Samedi lugubre, on le doit aux dizaines de néons qui enfièvrent l’allée.
Le son coupé est si fait de plomb que je n’ouïe pas les pleurs d’horreur, et ne remarque pas les dizaines de civières qui défilent avant qu’Ethan et moi puissions nous frayer un chemin dans la boîte de nuit.
Immédiatement, nous la fleurons, cognant à nos poitrines. Cet endroit… il respire la mort. L’assidue, désastreuse, véritable mort.
Mes sourcils se haussent et ma main de pierre couvre ma bouche, de peur de tomber raide à l’idée de respirer plus de cadavres. Je toussote en présentant mon badge.

Mortimer & Fitzgerald, nous avons été dépêchés… koff… suite à un 10-24, énoncez nous les faits.
Le chargé d’enquête ne tarde pas. Envasé dans sa combinaison blanche il tire une lampe et un dossier, s’approche d’un gros interrupteur et l’actionne. Des stroboscopes de jade et d’ocre détaillent l’immensité de la piste de danse, étalée de sang et de membres cisaillés. Têtes manquantes, jambes éparpillées, corps perforés… Un véritable massacre s’étendant du sol aux terrasses dans la mouvance du night club.
La discothèque s’agite d’hommes en costards et de scientifiques ; flashs photos, cônes, pièces à conviction. L’ADN repeint les murs, ainsi que les intestins.
Par tous les Dieux… Je le pense. Que me fais-tu voir ? Rien ne m’a jamais parût aussi horrible… Que Diable s’est-il passé, ici ?
Diable… C’est le mot. Un massacre. On dénombre plus de 134 cadavres, il en reste 50 qu’on ne peut pas identifier. Tout le monde est sur le coup… Apparemment la soirée avait bien débutée, puis la drogue et l’alcool ont fait une entrée fracassante. On dit qu’ils ont tous commencé à s'entre-tuer. Un Erog était d’ailleurs sur place, il a dévoré un bon paquet de gens avant de se faire décapiter, franchement on risque d’y passer tout notre week-end pour débarrasser ce foutoir.
« On » ? Qui ça, « on » ? Il y a des témoins, des suspects ?
On en avait. Deux. L’un est mort d’une crise cardiaque après nous avoir tout raconté, le second n’ouvre pas la bouche. Il est traumatisé… Il s’agit d’un Lyme, la vingtaine environ, je crois qu’il est mannequin ou acteur… Bref. On a retrouvé une pilule dans les boyaux perforés de l’un des macchabées… Une sorte de drogue alien qu’on envoi au labo pour plus d’analyse. De quoi avez-vous besoin ?
De temps. Dites au Centre qu’on est sur le coup. Il serait plus sage de boucler le périmètre, aussi, on évacue les civils trop proches du lieu.
OK. Carte blanche.
Mes traits se froncent d’abjection. Une boule de chair humaine trône sous la table de mixage – les corps autour son fumants. Plus loin, on a l’impression de voir des glaçons sans vie. Des hommes ont fait ça ? Des humains ont recréé l’Enfer ?...
Si je croyais en un malheur quoiqu’il fût, il venait de pâlir quant à la laideur de cette scène.
Mon air incertain parvient à Ethan, j’essaye de lire en lui quelconque épouvante – personne ne semble vouloir marcher en cet endroit, on dirait qu’on nous susurre des serpents.

Vois ce que tu peux trouver, appelle-moi au besoin.
En me hissant de mon côté, j’entame un naufrage entre les dépouilles.      
*
AGENT
Ethan Fitzgerald
Crédits : 0
Ethan Fitzgerald

Lun 1 Oct - 18:31

Midnight ExpressoThere may be million things to smile about, but you're definitely my favorite one.

Tu écrases ta cigarette sous ton talon, regardant le mégot crépiter et mourir, avant de rejoindre les côtés de ton acolyte du soir.
Barn E. Mortimer.

Tu lui jettes un regard en coin, avant d'allumer une nouvelle clope, renfermé dans ta veste chaude. Tu avais horreur des missions de nuit, même si c'était pour toi l'occasion d'enlever tes lunettes. L'obscurité atténuait les détails, et tu n'aurais ainsi pas mal au crâne comme à ton habitude. La fumée opaque masque un instant ta vue, avant de s'échapper dans l'air froid. Tes chaussures claquent à la suite du colosse rouge, et tu ne peux t'empêcher de retenir un ricanement mauvais.« J'vais pas rester à regarder mes pompes toute la nuit. Donc ils ont intérêt à s'en contenter. » Tu te moquais pas mal de l'avertissement de ton collègue. Tu étais agent au même titre que les autres, c'est pas parce que t'avais le regard d'un tueur à gage que t'allais t'écraser devant les autres, tout ça pour garder une bonne image. Tu n'en avais rien à foutre de ton image. C'est pas ça qui t'filait ton talent. Un jour t'apprendrait ça à Barn, à se foutre de l'avis des autres.

Tu portes le cancer à tes lèvres, détruisant toujours plus ces poumons en béton. Tes yeux précis analysaient d'un coup rapide la scène, légèrement ébloui par les gyrophares et les stroboscopes colorés. C'était particulièrement étrange d'observer la discothèque sans être abasourdi par un torrent musical, agressif. Tumultueux. Là, tu n'entendais que le bruit du vent, et les éclats de voix, tantôt accompagnées par le claquement des talons sur le pavé. C'était presque comme regarder la scène le son coupé.

Tu emboîtes le pas à Barn, lorgnant d'une curiosité presque morbide les corps allongés dans l'allée, et les corps pleurant sur le côté, traumatisés. C'était fascinant de voir à quel point les corps avaient été détruits, dans une sorte de danse macabre et sanglante. Tu trouvais ça à la fois sinistre et presque passionnant, d'observer comment chacun avait péri, ratant le pas. Mais en pénétrant dans l'endroit même, tu ne peux retenir un hoquet devant l'étendue du massacre. Tes sourcils se froncent, et tu viens t'accroupir près d'un cadavre, pendant que Barn file se présenter en toussotant lui-aussi de l'odeur morbide qui asphyxie. Le corps est dans un triste état, la face ravagée, impossible de lui trouver ne serait-ce qu'une seule dent. Les orbites ont été enfoncés dans la cavité crânienne à ne plus les voir, et le reste du visage est tellement défoncé qu'il est impossible de deviner le sexe de la personne à son seul physique. Le reste n'est pas mieux. Les tripes pendouillent de partout, le sang coagulé à déjà presque commencé à former une croûte. Tu grimaces devant l'odeur, et décide de te relever précipitamment, nauséeux. Quel bordel. Qu'est-ce qu'il avait bien pu se passer ici ?

Tu rejoins Barn en lui tapotant l'épaule, dégoûté. « On peut même pas appeler ça des cadavres à ce stade. Ca n'a presque plus rien d'humain... » Tu écoutes le résumé du chargé d'enquête, et jette un coup d'oeil au fameux témoin traumatisé, observant le Lyme à la longue crinière. Crinière blanche que tu reconnais et esquisse un sourire carnassier. « Je fouille vite fait et je vais voir notre témoin traumatisé. » Balances-tu sans ménagement à ton coéquipier, allongeant tes pas pour te diriger au centre de la pièce, au milieu des cadavres. Tu plisses les yeux, et ta vue se précise. « Celui près de la table de mixage possède une montre ronde Solo de chez Cartier, 42mm, or rose, argent et cuir, collection homme. Il a un tatouage d'un reptile à l'encre plutôt récente au niveau de l'avant bras, vu le style ça vient de chez Burn Tatoo. Ca doit être un mec friqué, reconnu et potentiellement dangereux, genre un mafieux. Il a une grosse carrure, brun. Impossible de trouver ses yeux. » Tu fais à nouveau quelques pas, t'approche d'une nouvelle cible. « C'est une femme, la quarantaine vu les formes. Blonde, racines brunes, elle se teint à peu près tous les deux mois. A la finesse du visage, je pense à une asiatique qui cherche une deuxième jeunesse. Elle a une cicatrice à la main droite, comme des morsures, je pense qu'elle possède un chien, petit vu la taille. » Tu continues ainsi pour quelques cadavres, permettant de relever des détails précieux pour la reconnaissance. Certains restent totalement impossible à déterminer, et grognes devant l'étendue des dégâts.

Tu reviens vers Barn, écoeuré. « J'vais voir le témoin, je vais vomir si je vois un cadavre de plus. » Sans attendre sa réponse tu t'approches du jeune Lyme, et sourit en t'asseyant face à lui, près à noter tout ce que tu pourrais apprendre. « Bonsoir Fly, agent Smoker. Pourrais-tu me raconter la soirée en détails, sans rien omettre ? Je voudrais autant de détails que possible. » Tu aurais aimé le faire chier davantage, mais professionnel, tu gardes ton sérieux. L'affaire est trop importante pour commencer à faire le con. Et de plus, tu en as très peu envie.

ft Drake

*
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Lun 1 Oct - 20:51
it's dark outside
Il a fait tout noir. Pendant un moment. Vraiment tout noir. Noir. Juste noir. Noir. Noir. Noir. Noir. Noir. Noir. Noir…

Étrange. La soirée n’avait pas été sombre. Pas comme ça en tout cas. Pas… noir. Les boites de nuit ne le sont jamais vraiment. Entre les lumières des stroboscopes, les néons, les lampes pour les barmans. Il ne faisait jamais vraiment noir sur la piste de danse, entre les portables qui trainent et les reflets translucides sur les paillettes. Pas noir. Sombre. Pas noir.

Et pourtant ça tourne. Ça tourne encore. Du noir. Du noir partout. Et des cris.

Des hommes en blanc. En noir. Tu ne comprenais pas trop, l’esprit ailleurs, le regard vide. Tout se mélangeait, tout se mêlait, rien n’était distinct ni clair. Sombre. Noir. Les yeux grand ouvert sur cette pièce que tu avais parcouru quelques heures plutôt, tu te posais une question. Une seule : comment c’était arrivé au juste ?

Du blanc. Du noir. Du rouge. Plein de rouge. Partout. Sur les murs. Sur le sol. Sur les gens. Ou ce qu’il en restait. Sur eux. Sur toi. Dans tes cheveux. Sous tes ongles. Tu entendais des questions, des gens se poster devant toi, cherchant ton regard, cherchant ton attention. Mais tu ne les voyais même pas. Pas vraiment. Il faisait encore trop sombre. Trop noir.

C’est juste le choc. Le choc. C’est tout.

Alors pourquoi ? Parce que ça avait été horrible. L’enfer. Un véritable enfer. Des corps. Partout. Ils s’étaient tenus debout pourtant, il y a plusieurs minutes. Ou heures. Ou années. Ça faisait combien de temps ? Combien d’heures ? Des années… Tes paupières se fermèrent un instant, une vision brûlante apparaissant sur tes rétines avant que tu ne rouvres les yeux, toujours plus perdu, toujours plus hagard. Le noir ou les flammes. L’enfer ou l’enfer. Tes bras se resserrèrent sur tes genoux collés contre ton torse, instinctivement, comme une protection. Un bouclier pour te préserver de ce spectacle désolant qui s’était orchestré sur la piste de danse. Car cela avait bien été orchestré, organisé. Les hurlements. Les cris. Les regards fous. Leurs sourires fous. Un nouveau frisson parcourut son échine, de nouvelles voix sifflant à tes oreilles, te donnant froid dans le dos. Tu voulais rentrer. Juste rentrer. Sortir de ce nouvel enfer.

Et tout oublier.

Un homme en noir. Encore. Il s’installa devant toi, sans que tu ne le vois vraiment. Il se mit à parler, d’une consonance particulière. Premier vrai regard. Il était tout en noir. Sauf sa chemise. Des cheveux noirs. Tout noir. C’était dur de revenir à la réalité, de reprendre corps avec le monde qui t’entourait. Dur. Dur. Noir. Il t’était familier. Sûrement que tu l’avais déjà vu quelque part. Son sourire en tout cas. Tu n’arrivais pas à savoir. Tu ne savais plus rien à vrai dire. Rien du tout.
Juste qu’il avait fait noir.

Et qu’il était sorti de nulle part.

Tes yeux clairs se posèrent sur un point plus loin, l’encadrement d’une porte. Celle menant aux vestiaires. Là où tu étais allé, avant que tout ne parte en vrille. Tu ne te souvenais même plus comment ça avait commencé. Tu n’y arrivais pas. Noir. Noir. Noir. Noir. Noir. Noir. Noir. Et Rebecca. Rebecca. Une collègue à toi. Une alien à la peau bleue et quatre bras. Rebecca. Elle était devenue rouge. Toute rouge. Vision d’horreur. Tes traits se déformèrent, tirés par l’abomination. Rebecca en rouge. Et ce type en noir. Tout noir. Couvert de rouge. Rouge. Rouge. Rouge. Rouge. Rouge. Rouge. Rouge. Rouge. Rouge. Rouge. Tes yeux allèrent regarder tes mains, tâchés de sang. Tu en avais juste sous les ongles qui n’avaient plus rien de magnifiquement manucurés. Juste du sang. Tout rouge. Rouge.

Ta peau était glacée. Gelée. La pulpe de tes doigts tâtant tes joues froides que tu tâchais de sang. A nouveau. Encore. On t’avait nettoyé entre temps. Quand ils étaient arrivés. Quand ils t’avaient sorti de sous les corps. Il avait fait noir. Puis rouge. Un massacre. Tu regardas à nouveau tes mains puis l’homme face à toi. Ethan. C’est Ethan. Habillé en noir. Tu fixas tes mains à nouveau, avant de sourire bêtement. Ton corps se mit à trembler, revivant la scène. Tu commences à comprendre. Un rire s’éleva d’entre tes lèvres sèches, l’air se faisant glacé quand tu plongeas ton visage dans tes genoux, te cachant de tout cela. Enfer. Il faisait tout noir. Encore. Noir. Juste noir. Enfer.

On fait comment pour revenir en arrière ?
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