anima vesta ( darling )

poppy mills
25 yo
humaine
situation aisée
citizen
détective privée
américano-coréenne
sens de la déduction amplifié
miss independent

( dollface ) sens de la déduction amplifié : c'est un état d'éveil constant. c'est remarquer chaque détail, même le plus infime, même le plus insignifiant, puis en tirer une conclusion logique. c'est décortiquer les expressions faciales, les particularités vestimentaires, la manière dont les choses sont ordonnés, et bien plus encore : toutes ces choses échappant à l'oeil d'individus normaux. c'est la capacité à pénétrer la psychologie d'une personne en se contentant d'observer une simple pièce de sa demeure. c'est la capacité à distinguer le crucial de l'accidentel chez autrui, à tout moment, en toute circonstance.

•• Officiellement détective privée, Darling flaire néanmoins toute piste de scoop possible. C’est une reporter assidue.
•• Elle s’attire très souvent des problèmes et des ennemis du à la nature de son métier, mais sa capacité à s’en extirper est phénoménale.
•• Caffeinated 24h/7 et ne jure que par nespresso.
•• Dors seulement 6h par nuit, rien de plus ni de moins. Elle suit également une routine très précise : footing de 6h à 7h, breakfast léger et journée de travaille intensive sont toujours en perspective.
•• Elle possède un degree en droit et un master en journalisme qui lui vienne de ses années à Yale University.
•• Grumpy lorsqu’elle a faim, grumpy lorsqu’elle n’obtient pas ce qu’elle veut, grumpy lorsqu’on la taquine.
•• Extrêmement compétitive, tricheuse hors pairs, terrible perdante.
•• Elle arbore toujours un style très chic et branché. Le shopping et les gouters chez La Durée sont ses pêchés mignons.
•• Possède une affection secrète pour la botanique, ayant été fleuriste quelque temps durant ses années d'étudiante. Son appartement est remplie de plantes en tout genre. Sa fleur préférée est le jasmin, et c’est également la fragrance dont elle se parfume quotidiennement.
•• Son film favori est incontestablement Breakfast at Tiffany’s, et tout ce qui provient des années 60 en général.
•• Incapable de tenir une relation sérieuse longtemps. Elle se lasse très vite, et ses deux chats lui suffisent amplement. Les relations d’un soir lui semblent bien plus pratiques.

( enigma ) Darling est un cocktail de sensations ruisselant à travers chacune de vos fibres le temps d’un instant succinct ; sa crinière ébène, dont les arabesques légères valsent sous vos prunelles, dégouline à la surface de sa chair lactescente dans une harmonie disparate. Ses orbes chocolatées, enserrées par une foison de cils corbeaux, pétillent d’une clairvoyance propre aux êtres assidus, à ces femmes ivres de pages encrées et métaphores savamment ficelées ; ardeur pulsant à travers le tempo frénétique du palpitant,  pensées fertiles enflant l’encéphale cartésien. Finalement, la sylphide tisse méticuleusement ses risettes vipérines, foudroyant les tympans du claquement strident de ses escarpins ; et sur la cadence de cette mélopée carillonnante s’achève l’instant, l’esquisse éphémère de ce personnage singulier, et votre intimité trop poreuse. Darling est un cocktail dangereux, molotov et alcoolisé ; sur le vermillon de ses lippes s’inscrit sa fierté, et le reflet de vos moindres secrets.

Mais la dangerosité est une pièce aux versants hétéroclites ; certains en incarne l’aspect primitif et bestial, d’autre baigne dans son flanc doucereux et fallacieux. Darling c’est l’aria de syllabes s’immisçant à travers chaque pore, les insinuations voluptueuses afin de parasiter le circuit de vos pensées ; elle se faufile sous votre carcasse patiemment, à la manière d’une bactérie prolifique, pour mieux en excaver les énigmes et dépecer votre cervelle. Et sous son regard terriblement minutieux et ses tympans voraces, le moindre détail exhibé est une fente béante sur les recoins occultés de votre esprit ; rien ne lui échappe, tout lui saute aux yeux, ondine voguant les flots troubles de vos réminiscences fâcheuses. Pourtant, aucune satisfaction ne bourgeonne de ses escroqueries mentales ; vos fourvoiements ne l’intéresse guère, mais lustre prodigieusement les couvertures de journaux. Rien de personnel, sa source de billets passe simplement avant la sérénité d’autrui.

Malgré tout, au creux de sa cage thoracique loge une semence de malice enfantine ; celle ci se fait explosion lorsque s’esquisse un sourire fripon, celle ci frétille à la moindre contrariété puérile, fleurissant finalement en un bouquet d’agissements frivoles et spontanés. Darling s’entête face à la défaite, Darling râle lorsque la faim la guette, Darling bougonne si ses comparses l’embête ; mais sa trachée éclabousse les passants d’un rire candide, ses prunelles mordorées rutilent d’un flamboiement espiègle, et ses émois se font intenses et surprenants, à la manière tendre d’un enfant. Poppy Mills est un puit de secrets, dont la profondeur et les aspérités demeurent ésotériques ; et si les vôtres ne sont jamais véritablement à l’abri, il se pourrait que les siens en surprenne également plus d’un.