ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Et le jour avait une couleur d’été ((de printemps)) • Nubes

*
Irvin
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Irvin

Sam 20 Oct - 22:24


             

 Les routes s’éloignent du tumulte de la ville, s’étirent comme des ruisseaux sinueux; De veines qui s’étendent en capillaires fin, loin de ce coeur sonore qui palpite de bruit
et de grandes étendues de bétons
aux ferrailles nitescentes sous les rayons du soleil, comme des bijoux fiers et laids.

D’un coup d’oeil dans le rétroviseur  il voit les immeubles rétrécir à chaque secondes que la voiture avance;

Environ une vingtaine de mètres par secondes, une allure optimale et sécurisé.
Ils arriveront dans environs 15 minutes.

Vision ô execrable de SES tours impertinentes qui se dressent toujours plus petites à l’horizon, comme sapée de leur superber
comment choyant du haut de leur orgueil.  

Le vrombissement laconique du moteur et le murmure redondant des graviers contre les roues se mêlent aux voix sur les siège arrières, émerveillées par le balais régulier des arbres défilants aux fenêtres. Toujours plus grands et plus verts obombrant de caresses leur véhicule de ferraille.

Il ne connait pas grand chose de l’extérieur de sa cité de métal et de bruit, la nature, concept organique, semblait un idéal bien trop grand pour lui qui n’avait jamais évolué autre part qu’avec le béton sous ses pieds,
Et encore plus d’acier dans sa tête.


Le parking est presque vide à leur arrivée, seulement deux voitures de promeneurs oisif
comme eux surement.
Les graviers crissent puis se taisent quand meurt le bruit du moteur, il coupe le contact.

Clac
clac

Sans attendre les portes se ferment et claquent d’impatience quand elles sortent du véhicule.
Lui reste un instant assis sans un mot
Les mains toujours sur le volant.

« Nubes ! Nubes, tu connais le nom de tous les arbres ? Il y en a beaucoup ! » Dans l’habitacle les voix lui parviennent étouffée et lointaines

Il n’est pas certain de toute cette entreprise (‘voyons Irvin ce n’est qu’une balade en foret’), trop de potentialités à prendre en compte et de facteur qu’il ne comprend pas, autant de variables inconnues que d’arbres différents.
il essaie de peser les pours et les contres
anticiper les éventualités
Il se demande un instant ce qu’il fait là.
Il y a quelque chose de risible pour lui à se retrouver entouré d’autant de nature, lui qui n’a pas une once de vie dans son corps.

Ses yeux se fixent devant lui, brouillant les camaïeux de verts et de marrons offert par les arbres qui s’étendent presque sans fin.
Soudain c’est une vague brune et vivante d’odeur et de bruit et de vie qui le submerge.
Il ne remarque pas ses doigts qui commencent à craquer contre le volant
Ni le ventilateur dans sa poitrine qui s’emballe


_Checking_
_Warning_Cooling : central processing units
_Warning_Cooling : Data Flow Management System
_Searching_
_Input_EMOTION.EXE
_analysing_
Define_ affres ? agitation ? alarme ?  angoisse  ? appréhension  ? Anxiété ? crainte ? désarroi ? effroi ? frayeur ? incertitude ? inquiétude ?  peur  ? préoccupation ? souci?




Un coup contre la vitre lui fait relever la tête, d’un geste mécanique il desserre lentement ses doigts du volant malmené.

Compose toi Irvin, un peu de courage. Tu ne vas pas planter pour quelques arbre n’est-ce pas ?


Il sort de la voiture, claque la porte à son tour
retrouve donc un peu de contenance
Il remet son t-shirt dans son pantalon
pousse ses lunettes contre son front (ici il n’a pas forcement besoin de prétendre)

L’air ici doit avoir un gout différent, plus tiède et clair qu’en ville. Tu ne peux même pas le sentir sur ton visage

Il sent pourtant la main qui se glisse dans la sienne et le tire en avant
« Allez ! Viens ! »

Il se laisse faire, comme il le fait toujours malgré ses grands airs.
Et la scène devant lui à quelque chose d’étrangement domestique.

Ann-Liz lui à deja lâché la main pour s’accrocher aux barrières un peu plus loin, c’est une enfant habituellement calme et réservée, mais la vue gigantesque de toute cette foret à découvrir l’emplie de cette joie profonde et sans pareille que semblent avoir les enfants.

Il se rapproche de Nubes, un sourire sur le visage.
Il sait maitriser les sourires comme personne, il les connait par coeur, connait chaque micro-mouvement de muscle qui forment savamment ces arc de cercles perlés de rose et de blanc émail.
Et peut être que cette facade saurait cacher son malaise.
Il tapote distraitement l’épaule de Nubes « Si on ne part pas maintenant je crois qu’elle va courir dans la forêt tête baissée. » avant de s’avancer de quelque pas pour rejoindre sa fille, s’arrêtant aussitôt devant les divers chemins qui s’en vont sillonnant entre les branches sombres. Bien sûr il ne sait absolument pas de quel côté aller.  «  J’imagine que c’est toi qui connait le mieux cet endroit, alors je t’en pries.  »
Bien sûr que toi, petit robot aux tours de ferrailles, tu te perdrais dans cette foret.


*
Nubes
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Nubes

Mer 24 Oct - 23:04
et le jour avait une couleur d'été
IRVIN x NUBES





Le déjà vu rongeait l'âme flottante de Nubes depuis des années, traînant son ébène carcasse entre le tremblement incessant de la terre du douzième district, l'amer puanteur de la déchetterie et, bien heureusement, le calme incassable de la foret de Serissa. Le cœur rouge de passion de l'étrangère avait beau s'être éprit de Cosmopolis et de son centre grouillant d’humanité, c'est bien à la foret qu'elle dédira pour toujours l’entièreté de son humble personne.

C'est le bois des chênes qui avait bu les craintes de Nubes, le chant des merles qui rythmait ses promenades dans les petits sentiers trop étroits. Lorsqu'elle vivait au beau milieu du breuil flamboyant, en ermite, seule dans un monde qui lui tendait lentement les bras.

Une enfant qui découvre le monde en sommes.
« Nubes ! Nubes, tu connais le nom de tous les arbres ? Il y en a beaucoup ! »

De ses mots remplis de miel la jeune fille se révèle comme un echo.
La fillette et la femme-enfant semblaient se fondre.
La douce Ann-Liz avait le don d'embaumer l'esprit de Nubes d'un voile satiné, comme seul les enfants humains savent le faire.
Un sourire seul vint répondre à ses interrogations. Sûrement l'étrangeté de la machine roulante venait déstabiliser l'extra-terrestre de plus belle. La vue de ses dernières n'était plus vraiment rare pour elle, seulement elle n'avait pas prit l'habitude de les emprunter.

Et le léger rythme sous ses pieds prenait des airs d'hymne glorieux. L'hymne de la forêt.
L'aura d'Irvin se suffisait à elle même, si bien que sa présence nue semblait caresser l'entièreté des alentours d'un discernement protecteur.
Les rondes secousses se font plus lentes et crochetées, ça y est nous y sommes.

Dévoilant ses genoux, la femme d'un autre monde agrippe le tissu fluide qui semble serpenter au vent. Il retombe aussi tôt sur ses chevilles lorsqu'elle se tient debout, face à l’immensité couvrante de la forêt, jubilante d'une sourire aimable et adresse un regard impatient à la petite terrienne avant qu'elle ne puissant claquer ses chaussures sur la terre.

« Si on ne part pas maintenant je crois qu’elle va courir dans la forêt tête baissée. J’imagine que c’est toi qui connait le mieux cet endroit, alors je t’en pries.  »   

La voix précise d'Irvin sonnait comme celle d'un magnifique reflet. Le reflet de l'Homme idéalisé. - en fin de compte, l'Homme comme Nubes l'avait toujours vu -. Mais celui ci lui semblait moins insurmontable à comprendre. Même si elle se doutait certainement qu'Irvin était bien plus humain qu'elle ne pourrait jamais l'être, et c'était peut-être temps mieux, au moins elle pourrait passer son temps à respirer ses mots et à percer son esprit d’admiration pour le faux-garçon encore bien longtemps.

  « Oui, ce bois est tellement dense, il serait facile de s'y perdre sans faire attention. »     

Un sourire béa reste scotché sur ses lèvres mais elle reprend vite, bien consciente que conclure sur ces mots pourrait frustrer Irvin de trop.

      « Mais ne t'en fais pas! je suis là pour vous guider après tout. Toi et ton adorable fillette.  »     

Pénétrant dans le gouffre vert, le frottement des feuilles et des épines sur leur vêtements, bercés par les pas d'Ann-Liz sur le sol craqué. Elle est là, derrière les arbres qui forment un toit percé de soleil.

Il y a peu d'oiseau dans les environs, étrange.
Les petites exclamations stridentes des écureuils dans les arbres se font cependant entendre, ils s'amusent à sauter de branches en branches, penchent la tête pour observer les 3 invités surprises.
Nubes presse Irvin d'un regard enchanté.
Aujourd’hui irvin n'a pas une, mais deux enfants à ses côtés.

« Ann-Liz! Ne t'éloigne pas trop! J'ai quelque chose à te donner! »      appelle t-elle tout en se rapprochant d'Irvin et de l'arbre immense qui trônait au centre de la ronde végétale.  



©️ ASHLING DE LIBRE GRAPH'


*
Irvin
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Irvin

Jeu 6 Déc - 16:06



C’est un regard mécanique qu’il coule sur ces sottises organiques.
un roulement d’yeux parfaitement millimétré


1,54 noeuds d’une brise faible car libre de voguer entre les branches,
pas cloisonnées entre les grandes structures de metal, sifflant comme un couteau en chute libre.
24°C d’air si différent que celui de la ville, car le charbon et sa teinte carbone aurait ici quelque chose de rassurant.

Irvin a bien tendance à rejeter ce qui l’apeure.
Il n’y a pas grand chose qui l’apeure
La peur.
Seulement peut être les myriades vivantes des choses qu’il ne comprendra jamais. Ces cellules qui se détruisent et s’animent ,et toute cette vive indépendante dans un corps vivant qu’il soit banalement terriens ou alien.
Il aimerait pourtant, face à cette forêt qui ne devrait pas être apeurante,  prendre une grande inspiration d’air chargé de humus. Bruler son corps et le dissoudre à petit feu.
Car respirer c’est vivre.
Respirer c’est mourir petit à petit et bruler de l’intérieur comme mangé par des braises las et lentes.

Mais lui ne vit pas et se contente de laisser l’air passer dans le ventilateur dans sa poitrine, comme un étranger qui détourne le regard, comme un anonyme qui passe sans s’arrêter.
Factuel et froid.


Pourtant cela a l’air de leur plaire, il observe un instant la jupe colorée, de morceaux éparses qui vole contre les chevilles de Nubes, et les nattes de Ann qui s’envolent quand elle virevolte, faisant des allers-retours entre eux et le bout du chemin.
S’éloignant à l’aventure mais retournant quelques instants après près du confort des ombres adultes dessinées sur la terre battue du sentier.
Un peu comme la marée, qui s’élance et se retire, bien qu’il n’ai jamais vu la mer.

 « Je te fais confiance, tu le sais bien. » Peut être d’ailleurs qu’elle est la seule. Devant elle il ne sait jamais trop comme jouer aux hommes, il est plus facile de vivre dans un monde d’apparence. Mais parfois il se demande si il a quelque chose de réel en lui, ou s’il n’est qu’une apparence mobile qui trompe tout ce qui l’entoure.
Par ailleurs il sonne creux.


Il observe en coin les gloussements de Nubes, les piaillements de Ann. S’il avait des poumons peut être qu’il soufflerait, pour ponctuer son affection d’une once de fatigue.
La silhouette de la femme à ses côtés un instant l’intrigue; elle semble rayonner plus encore sous les ombrages des feuilles et les marbrures du soleil gris, les craquement de verdure morte à leur pieds, les bruissements des herbes encore mouillées.

Il sait bien que Nubes a plus les mains et le coeur à la terre qu’au béton, que les architectures la laissent de marbre et que l’asphalte l’étouffe. Elle est un carré de verdure au milieu de la ville, et réussi a faire vivre du vert même dans l’espace froid et stérile de son appartement.

 «  Ann. » Le ton de sa voix cingle comme une pièce de metal dans les bruits de forets. Elle n’est pas ferme ou froide, elle est juste sa voix, toujours égale et mesurée. Il esquisse un geste vague avec la main, comme une salutation tendre à la fille qui elle volette déjà 10 mètre devant eux  « Viens un peu par ici veux-tu ? »


soupirant il la regarde lui rendre son salut, trottinant jusqu’à eux, s’arrêtant pour observer un insecte ou une de ces choses insignifiantes et magnifiques qui captent son attention.

 « Tu as l’air à ton aise ici » Il ne regarde pas Nubes à ses côté, mais lui offre tout de même l’esquisse un sourire, car leur joie est comme un virus, contagieuse.
Ce n’est pas un sentiment
une émotion
seulement une légère surchauffe au niveau d’un processeur.
Mais c’est suffisant pour l’émerveiller.
 « Différente presque. »


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