What's tomorrow like? 'Cause tonight I'm startin' life again. ϟ D R A K E - uc

raciste ▵ sang-chaud ▵ violent ▵ grande gueule ▵ impoli ▵ sûr de lui ▵ agressif ▵ impulsif ▵ bordélique à l'extrême ▵ impudique à l'extrême ▵ sans aucune gêne ▵ intrusif ▵ profiteur ▵ arrogant ▵ changeant ▵ provocateur ▵ contradictoire ▵ sélectif ▵ gros joueur ▵ casse-cou ▵ vulgaire ▵ cuistot ▵ regarde les émissions de cuisines (il kiff Maïté) ▵ complexé par son poids ▵ merdeux ▵ fêtard ▵ possessif ▵ territorial ▵ observateur ▵ taquin ▵ a ses propres valeurs ▵ passionné ▵ amateur de mal bouffe par flemme ▵ renfermé ▵ difficile ▵ invivable trop souvent ▵ protecteur ▵ Déphasé par la drogue ou l'alcool régulièrement.

Colère.
Sourde et muette.
Explosive et impulsive.

Tu es un merdeux qu'ils disent.
Le genre de sale môme qu'on penserait élevé dans la rue.
Un enfant bagarreur et sauvage.
Tu es un adulte sauvage, Drake.

Insaisissable et irritable.
Éreintant et fatiguant.

Tu causes peu.
De toi, de ta famille, de ta vie.
En général.
Il n'y a que lorsque les sentiments s'affolent que tu déblatères.
Beaucoup, parfois trop.
Tu y vas sans forme, ni manière.

Sans scrupules et sans limites.
Sans tact et sans diplomatie.

Seulement avec le coeur, avec les tripes.
Les instincts primaires et éphémères.
Tu te laisses guider, emporter.
Par le moindre mot.
Par le moindre acte.
Tu es un homme d'action.

Au sang-chaud et impulsif.
Protecteur et fidèle.

Un animal qui défend son territoire.
un chien de garde qui mord plus qu'il ne bave.
Tu es un clébard mal éduqué, mal apprivoisé.
Un loup errant agressif et violent.
Tu n'aimes pas assez les autres.
Tu n'aimes pas assez leur présence.

Arrogant et provocateur.
Passionné et attentionné.

C'est un arc-en-ciel de couleurs.
De la plus claire à la plus foncée.
Tu ne montres que le plus sombre en temps normal.
Pourtant il y a du bon.
Derrière ce sourire sarcastique.
Derrière ces mots froids et distants.
Il y a du bon chez toi.
Tu n'es pas seulement colère et défauts.

Changeant et contradictoire.
Grossier et mal léché.

Tu grognes au réveil.
Tu grognes au déjeuner.
Tu grognes au soupé.
Grogne, mord, aboie et attaque enfin.
Ce n'est pas rare de te voir te battre.
Dans la rue, dans le bar, devant chez toi.
Partout où tu passes les nerfs sont usés.

Sale mioche et grande gueule.
Ouvert et libéré.

Tu es un homme au milles couleurs.
Un peu trop teinté parfois.
Un peu trop terne en secret.
Un homme qui se cache derrière sa porte d'entrée.
Capable d'attentions parfois.
C'est rare et pourtant.
Drake, tu n'es pas si chiant que cela.
Malgré le bordel que tu laisses toujours derrière toi.
Malgré cette mauvaise habitude de te promener nu chez toi.
Chez les autres même parfois.
Malgré ta vulgarité et tes actes sans gêne.

Drake, tu sais aussi y mettre du tien.
Quand cela en vaut la peine.

Fuck a peace plan of citizen bystands
À l'heure du crépuscule, tu l'entrevois.
Cette solitude.
Le vide assoiffé de pleurs.
Il est l'essence même de la vie, de ta vie.

Tu as couru.
Toute ton enfance, tu as couru.
Après des chimères.
Derrière des rêves.

Éreinté et fatigué, tu as continué.
À courir après elle.
Cette femme qui ne daignait te regarder.
Elle était la seule famille que tu connaissais de sang et de chair.

Elle a donné la vie à un rebelle.
Avant qu'il ne devienne un homme, elle l'a abandonné.
Aux mains d'un homme qui n'avaient rien à voir là-dedans.
Un homme bon et aimant.

C'est malheureux.
De voir à quel point l'être humain est faible.
À quel point il peut courir si loin pour quelqu'un.
Au point d'en oublier ceux qui sont là.
Des sentiments si fragiles.

C'est la soif d'être près du sang.
Tu voulais être avec elle.
Cette mère.
Mais elle n'était plus là.

Elle t'a laissé un héritage cependant.
Cette haine sans égal pour les aliens.
Tu ne sais pas si c'est vrai, ce qu'elle racontait.
Ils étaient responsables de la disparition de cet homme.
De ton père.

C'est ce qu'elle disait toujours.
Et inconsciemment, tu l'as reçu.
Aujourd'hui, tu ne sais plus.
Si c'est encore à cause d'elle, si c'est héréditaire.
Tu n'y penses plus, tu essayes de vivre.

Mais vivre signifie endurer.
Tu as toujours été un sale con.
Du genre a parlé trop, à aller trop loin.
Il n'y avait pas de repères chez toi.
Alors tu as défié toute ton enfance.

Petit à petit, les problèmes sont arrivés.
En masse, à foison.
Tu as déjà vu et revu les murs d'une cellule.
Avec ou sans compagnon pour t'accompagner.
Souvent, ce ne sont pas des humains dans celle d'à côté.

Pendant neuf mois, tu as cru voir le bonheur.
Aux creux de ses bras.
Dans cette maison.
Mais elle a pris un chemin différent du tien.
Elle a choisi un homme qui n'en était pas un.
Derrière ton dos, pour te l'apprendre quand il était trop tard.
C'était il y a déjà trois ans.

Il y a un an, tu l'as appris.
Qu'elle était morte.
Cette femme après qui tu as couru toute ta vie.
Elle est morte seule et tu as senti la colère te submerger.
Comme un ouragan.

Tu n'as pas eu le temps de la rattraper.