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| Dim 19 Aoû - 17:14 QRYKALZI'D DO ANYTHING IN MY POWERalias : L’orignal manquant de simplicité, une peine à prononcer, la facilité prend le pas et les désœuvrés la surnomment Kalz. Sous une identité brouillée, nommée la Z, la contrebandière cachée. âge : 27 ans, selon l’horloge humaine race : Erog statut financier : Initiée d’une pauvreté modeste, à la limite d’un extrême. groupe : Citizens occupation : Kalz fille du jour, citoyenne connue, simple employée de la décharge, une tâche ingrate, écœurante, et pourtant plus que nécessaire. Z, être de la nuit, personnage inconnu, contrebandière d’armes diverses, fabrication artisanale et personnelle garantit, monnayant un prix particulier. origine : La Racine, si lointaine.
pouvoir : Sa force développée n’étant qu’une particularité ordinaire pour son espèce, être un génie de l'armement en est-il un ?
Adroite ▵ Appliquée ▵ Audacieuse ▵ Autonome ▵ Sûre de soie ▵ Débrouillarde ▵ Déterminée ▵ Entreprenante ▵ Ingénieuse ▵ Perspicace ▵ Froide ▵ Têtue ▵ Pessimiste ▵ Indépendante ▵ Sarcastique ▵ Dystopiste ▵ Complexe ▵ Brutale ▵ Désabusée ▵ Dissidente ▵ Sensible, au fond, oui ▵ Perfectionniste ▵ Polyvalente ▵ Prudente ▵ Mystérieuse ▵ Portée sur les stupéfiants ▵ Vulgaire ▵ Fourbe ▵
✾ Qrykalz, Z, une même personne pour deux identités, une personnalité. Mystérieuse, bouche cousue, pour son propre bien, non pas pour le vôtre, elle n’en a que faire. Élevée dans la difficulté, l'effroi et la violence, Kalz a vite assimilé la notion de solitude. Sa sécurité reste un point important, survivre est son unique but, ainsi elle ne se dévoile que très peu, préférant rester dans l’ombre, là où on peut l’oublier. On la reconnaît pour sa mine féminine, parfois affriolante, mais aussi pour son silence. Une mine douce, ne reflétant aucune agressivité, pourtant elle n’est qu’un être effacé, vous laissant penser ce que vous voulez, laissant votre imagination la dessiner comme il vous plaira. Parfois, le sang devient chaud, il bouillonne, les vapeurs s’accumulent et la froide carapace se fissure, comme une bombe inattendue; elle explose. Elle ne devrait pas, les coutures entourant ses lèvres devraient se serrer davantage, pour l’empêcher de se retrouver sous le projecteur qu’elle évite avec attention. Trop tard. La rage ne peut être contrôlée, son regard s'intensifie, enfin il prend vie, les mots sortent, prêts à toucher, prêt à saigner. Le sarcasme s’avance face à la bêtise plantée là, les paroles se veulent antipathiques, dures, vulgaires, brutales. Et d’autres fois, quand le vent souffle trop, que la tempête se prépare, bien que forte et déterminée, elle sombre dans le désespoir des substances merveilleuses. Mettant sur pause, l’angoisse, la douleur, les parasites qui rongent sa boîte crânienne Qrykalz, le paradoxe de la muette impétueuse. Mais pourquoi ? Pourquoi cherche t-elle tant à cacher qui elle est, ce qu’elle est. Pour survivre, pour qu’on ne puisse relier l’activité de Z à sa personne. À la limite de la paranoïa, elle se protège, craignant qu’on la découvre en un claquement de doigt, craignant de se retrouver au trou braquée par le M.I.B, ou tenue en laisse par le 426. Aucun d’eux ne possède son intérêt, aucune organisation, qu’elle soit bienveillante ou malveillante. Marcher seule est un avantage, et non un inconvénient. Elle se fiche de l’ordre public, de la justice, la morale est bafouée à chaque seconde, ne lui parlez pas de malhonnêteté. Que son espèce règne en maître, ou une autre, que l’humanité retrouve son droit absolu, que le soleil brille ou que les perles rouges se déversent; rien de tout cela ne la concerne. Laissez-la. Oubliez-la. Mais vous l’avez dessiné plus tôt, gardez ce croquis en main, ne relevez pas les yeux, les lignes montrent les formes d’une femme indépendante, imperturbable, voilà ce que doit-être votre réalité. Même si, de temps à autre, la sienne est différente, la fausse nature reviendra toujours, et le masque continuera d’être porté, qu’il soit droit ou bancal.
✾L’homme est grand, fort, protecteur, il garde Qrykalz au creux de ses bras, faisant d’elle un trésor parmi les ordures. Les premiers cris, les premières larmes, les premiers pas, les premiers tout d’un récit enfantin, le flou s’en est emparé, introuvables, ils demeurent quelque part au fond de son coeur, peut-être. L’homme n’est pas celui qui l’a engendré, il disait, d’une voix rassurante, l’avoir trouvé, souriante, entourée de papillons bleutés. La vérité devait être bien plus sombre, mais elle aimait boire ces paroles fantastiques. À ses yeux elle était une princesse, et lui, le chevalier dévoué, prêt à braver terre et cieux. Il s’en occupa, durant des années, l’éloignant de la misère, tant bien que mal. Malgré les conditions, elle fut heureuse, le temps que ça a duré. L’homme a disparu, devenu poussière d’un souvenir joyeux, aucun mot, aucun indice, rien, un simple néant saupoudré d’un goût amer d’abandon. Encore aujourd’hui elle ignore tout du phénomène, est-il parti ? L’a-t-il vraiment laissé entre les mains d’un futur obscure, lui qui pourtant n’avait qu’espoir et amour pour l’enfant qu’elle était. Elle refuse d’y croire, d’y songer, préférant laisser ce mystère au placard. Une chose est restée intacte, une seule, perdue au fond d’un tiroir bancal, un artefact précieux qui deviendra la passion d’une jeune fille morose. Un carnet teinté d’encre, renfermant diverses informations sur la conception d’armes aliens. L’homme n’a jamais évoqué ses activités, ses envies, un personnage plus qu’énigmatique, apparut tel un mirage, à se demander si son existence était bien véritable. Ainsi, les pages noircies sont devenues une occupation, d’abord décortiquées, puis améliorées, perfectionnées, pour devenir un temple à l’outil meurtrier. Rien n’a été facile, la tâche fut fastidieuse, mais les bras ne se sont jamais baissés, avec patience et obstination, ils se sont même endurcis, devenant plus performants encore. Ses mains se sont faites pinceaux, les pièces détachées faisant office de tableaux, pour ainsi fournir des œuvres délicates. De file en aiguille Qrykalz est devenue employée à la décharge, le genre de travail qu’on préfère fuir, mais une mine d’or pour celle qui s’est amourachée de la ferraille. Nul besoin de s’attarder à quémander la matière première, à risquer de se dévoiler lors de négociations au marché noir, tous les fragments l’attendent déjà là-bas, puants, souillés, ne réclamant qu’une seconde vie, une seconde vie pour en arracher une autre. Mais tout a un prix, n’est-ce pas ? De l’argent ? Non. Qrykalz, pauvre Erog affamée, ne supportant pas le supplice de la nourriture dite humaine, obligée de se satisfaire de chair, de massacrer pour survivre. Triste existence qu’est de devoir ôter une étincelle frétillante. Alors, pour rendre service à ses besoins vitaux elle finit par établir un business alimentaire; une arme contre un membre, un cœur, un foie, une jambe, en bref, du comestible.C’est ainsi que le goinfre se nourrit encore aujourd'hui, l’argent n’est pas florissant certes, mais son estomac ne reste pas creux. A l’abri des regards, c’est sous le pseudo de Z qu’on la rencontre. Arborant masque et capuche, elle limite le contact avec les clients, les commandes se font par un serveur privé, quant à leur retrait les lieux changent à chaque fois. L’heure est précise, le timing doit être parfait, rien n'est laissé au hasard, tout est calculé au millimètre près. Toutes éventualités est pensées, réfléchies avec attention, rien ne doit fuiter, tout est contrôlé, la perfection, rien d’autre. Génie, ou paranoïa accentuée, à vous d’en juger. En espérant que ce cerveau à demi-malade reste à sa place, il serait dommage que la souris se fasse attraper en se donnant autant de mal. Pourquoi c'est plus facile de présenter son perso que soi ? R.I.P |
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