Jeannine goes in

franche ▵ confiante ▵ accro du shopping ▵ un peu raciste ▵ arrogante ▵ têtue ▵ consciencieuse ▵ ordonnée ▵ courtoise ▵ indépendante ▵ polie ▵ pleine d'initiatives ▵ autoritaire ▵ charismatique ▵ énergique ▵ fidèle ▵ indépendante ▵ opportuniste ▵ féminine ▵ extravertie ▵ ambitieuse ▵ fière ▵ optimiste ▵ persévérante ▵ rabat-joie ▵ possessive ▵ un peu snob sur les bords ▵ réaliste ▵

C'est une vraie femme d'affaire. Jeannine sait ce qu'elle veut, et quand elle le veut. Elle suit ses objectifs sans s'en détourner et va droit au but. Souvent, elle offense les gens sans le vouloir, en pointant du doigt les défauts du travail des autres, mais elle n'en est pas moins aimable et polie tout de même. Elle a besoin de prouver au monde sa vraie valeur et veut à tout prix réussir ce qu'elle entreprend.
Elle n'apprécie pas tellement les aliens, mais les tolère tout de même. Il n'est pas impossible qu'elle se prenne la tête avec un extra-terrestre dans une file d'attente ou dans les transports en commun : lorsqu'ils s'agit d'eux, elle perd son calme rapidement.
Avec les hommes, elle a un peu d'expérience, mais n'a jamais eu de relation qui a duré dans le temps et se s'en porte pas plus mal, comme ça elle peut mieux se focaliser sur ce qui compte vraiment, c'est à dire son travail.
Le seul soucis dans sa vie, c'est qu'elle déteste son blaze.

Albert Camus wrote that the only serious question is whether to kill yourself or not. Tom Robbins wrote that the only serious question is whether time has a beginning and an end. Camus clearly got up on the wrong side of bed, and Robbins must have forgotten to set the alarm.

Que se passe-t-il lorsqu'un chercheur rencontre une chercheuse ?
Il se passe Jeannine. Le père de la jeune femme est un chercheur d'origine française. Passionné par le sujet, il vint s'installer en Amérique après le débarquement des aliens. Pendant ce temps, une chercheuse Américaine, elle aussi portée par les nouvelles découvertes scientifiques du moment, sa route croisa bientôt celle de notre petit Français. C'est après de pas moins de 5 ans de vie commune qu'ils se décidèrent à finalement avoir un enfant, à l'âge de 30 ans, en espérant pouvoir lui apprendre plein de chose et le passionner comme eux-même l'étaient. Jeannine vit donc le jour un beau matin de juillet 90.

Qui d'autre qu'une chercheuse pourrait donner un enfant à un chercheur passionné par les extraterrestres ?
Eh bien personne. L'idée du prénom, c'était celle de son père, parce qu'il était fier de sa patrie, et que pour lui, ça sonnait bien. On ne va pas se le cacher, malgré les innovations qu'ont apporté les habitants de la galaxie, c'est un homme resté vieux jeu.
En grandissant, Jeannine à bien dû supporter les moqueries de quelques de ses camarades, mais rien de bien méchant au point de les relever. Le plus compliqué dans son enfance, ce fût de gérer la passion de ses parents qui tentaient tant bien que mal de l'intéresser elle aussi au sujet. Le soucis, c'est qu'ayant baigné dans cet univers dans cette ville depuis 10 ans à cette époque, elle ne trouvait pas cela intéressant mais plutôt normal.

Cette alliance donne une fidèle assistante.
Soucieuse d'obtenir l'attention de ses parents, Jeannine avait commencé assez jeune à les aider avec leurs expérimentations pseudo-scientifiques et très souvent foireuses. Le beau couple n'étaient pas des plus doués, mais ils s'en sortaient sans trop de dégâts. Ils publiaient des articles dans les magazines scientifiques ce qui leur permettait d'avoir une jolie maison et un petit labo privé bien sympa. Jeannine, elle, n'avait pas d'argent de poche, ils estimaient de participer avec eux à leurs recherches étaient un assez bon cadeau comme ça.
Mais exposer une enfant à des radiations de trucs un peu chelou venus de très loin n'est pas sans conséquences, ce que Jeannine ignorait alors. Vers ses 15 ans, les résultats à l'école de l'adolescente grimpèrent en flèche, mais ses parents ne la regardaient toujours pas. Elle commença à sentir que quelque chose avait changé en elle et elle se souvenait mieux de certains détails des plus anodins.

Une bonne assistante ne fait pas un bon agent.
Elle remarqua alors qu'elle avait développé une mémoire photographique, don qui n'était pas inné chez elle. Elle pu mettre un nom sur ce don parce qu'à l'époque, elle aimait beaucoup lire des Sherlock Holmes et se disait que c'était quand-même vachement cool. Cependant, elle fit attention à ne pas trop se faire remarquer pour rester dans les rangs. Elle se décida à ce moment-là qu'elle voulait entrer au M.I.B, à la fois pour exploiter ses compétences et pour impressionner ses parents.
Dès ses 20 ans, elle décida de tenter les épreuves, mais échoua lamentablement et se trouva sans emploi, ayant arrêté les études, confiante en elle.

La rancune change les gens,
Elle décida alors de chérir son don et de faire en sorte qu'il soit encore mieux. Elle s'entraîna, toujours dans l'ombre des deux ingrats qui ne la regardaient même plus. Elle avait d'ailleurs tellement le seum d'avoir loupé les épreuves et que ses darons faisaient moins attentions à elle qu'aux aliens qu'elle se mit à ne pas trop aimer ces être qui avaient débarqués avant sa naissance, à cultiver une certaine rancœur envers eux, ce qu'elle avait sans doute entretenu depuis son enfance sans se l'avouer réellement.
Alors âgée de 24 ans, elle décida qu'il était tant de prendre son envol, quand-même, et quitta la maison familiale sans regret pour s'installer dans un petit quartier tranquille, où la vie était difficile vu qu'elle devait subvenir seule à ses besoins en enchaînant des petits boulots.

Mais la mémoire fait un bon détective.
Deux ans plus tard, elle décida de finalement mettre à profit sa mémoire hors du commun en montant sa propre boîte de détective, avec toujours un peu l'espoir d'attirer l'attention de ses parents qui devenaient vieux et qui prendraient, elle espérait, bientôt leur retraite. Elle suivait les pas du héros qui avait bercé son adolescence, ce cher Sherlock, et espéra secrètement avoir autant de talent que lui, même s'il n'existe pas. Encore deux ans après, en 2018 alors, elle a enfin réussi quelque chose de sa vie, et s'est fait une petite réputation. Retrouver un amour perdu, mettre la main sur l'amant d'un mari, retrouver le voleur d'un magasin, c'est ce genre de truc qu'elle fait, et elle se fait maintenant assez de thunes pour vivre convenablement et claquer son salaire dans des fringues.