ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Elisabeth Myers
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Elisabeth Myers

Lun 3 Sep - 16:43
le temps est au beau fixe, elle esquisse un sourire. Pour une fois qu'ils ne se plantent pas, elle ne va pas se plaindre Liz. Surtout qu'aujourd'hui, c'est the journée. Pas vraiment sa journée vu que c'est tout le temps sa journée et se dire ça, c'est le premier pas vers le self-estime. Non, ça c'est juste de la connerie, un truc qu'elle se répète pour essayer de se sentir mieux.

elle regarde son portable juste pour passer le temps, comme d'habitude. Twitter, insta, les couleurs et les appli défilent mais elle, elle ne regarde rien, il n'y a rien à regarder. Elle répète le même mouvement encore et encore, parce qu'il n'y a rien de mieux à faire. L'attente semble bouffer son âme toute entière, son regard se fait vide et pour instant, elle n'existe même plus. (remonte Lizzie, arrête de rêvasser ou tu vas couler)

enfin, quand la jeune fille lève la tête, c'est pour voir Leif et enfin, sourire. Depuis le temps qu'ils parlent d'aller faire les cons ici, à cette fête foraine, à défaut de pouvoir aller jusqu'à Disney pour prendre un selfie devant le château. Ce n'est pas la même chose mais c'est aussi bien. Peut-être. Elle ne sait pas, Lizzie, elle ne sait rien.

▬ salut princesse, j'ai failli mourir quatre fois d'ennui en t'attendant.

deux pas plus loin et voilà qu'elle fredonne Liz, reprenant l'air insupportable de ce parc. Son visage aux traits doux qui s'étirent dans un sourire, une pirouette, une danse sans sens, un jeu aérien. Elle se retourne et sous ce soleil doux réchauffant ses os, elle semble presque radieuse, charmée par l'ambiance du lieu, transportée par l'énergie des gamins qui hurlent à s'en arracher les cordes vocales.

▬alors, que faisons-nous ?

elle s'arrête, penche la tête. Petite Lizzie, elle a cette étincelle de malice dans les yeux et sait que ton partenaire du jour la partage. Pour une journée, quelques heures jusqu'au déclin du soleil, c'est le temps de l'amusement et du rire et pour cela, elle une totale confiance en Leif. A force de faire les flammes ensemble, elle aura au moins compris ça. C'est comme regarder un miroir et apercevoir quelqu'un d'aussi tordu qu'elle.
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Leif Callaghan
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Leif Callaghan

Mar 4 Sep - 21:12

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Il passe le tourniquet à la sortie de la gare comme si on venait de lui dérouler le tapis rouge, parce que c'est toujours comme ça qu'il entre quelque part — même s'il vient techniquement de faire un séjour dans un train bondé et qu'il en ressort légèrement ébouriffé. Mais Leif Callaghan n'est pas de ceux à se laisser doucher la bonne humeur par ce genre de contrariétés (il laisse ça à ses collègues mal lunés) et c'est d'un pas léger qu'il rejoint le point de rendez-vous qu'il avait fixé avec Lizzie.

Elle est amusante, cette fille, pour ne pas dire complètement lunaire mais il l'aime comme ça, imprévisible, planant à des kilomètres au dessus du sol (c'est bien trop ennuyeux de rester sur terre) et il la salue d'un petit signe de main négligent, sans effort. Facile, parce qu'il n'a pas besoin d'en faire avec elle (elle ne peut pas le juger si elle est encore plus bizarre que lui).

— Ravi de te voir aussi Liz, et il résiste à l'envie enfantine de lui faire un high-five parce qu'ils n'ont plus 12 ans (quoique). Désolé d'être à l'heure.

Un petit étirement pour réveiller ses muscles ankylosés par le trajet et il repart sans même vérifier si elle suit, elle le rattrapera bien assez vite et lui a besoin de se dégourdir les jambes. Même pas de réponse à sa question non plus, il prend le temps de regarder autour d'eux, jauger du regard les différentes attractions, avant de finalement faire de son choix. Le doigt pointé sur la tour de chute et un sourire provocateur au lèvres, il se tourne vers elle à nouveau.

— On fait... ça.

Et il n'acceptera aucune objection.


@elisabeth myers

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Elisabeth Myers
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Elisabeth Myers

Ven 7 Sep - 14:24
elle suit du regard ce que pointe le blond et en plissant les yeux, aperçoit la tour de chute. Pas mal ça, pas mal. Il a bon goût ce petit (même si il est plus grand qu'elle, c'est pas grave).

▬ pas mal, j'approuve.

cette fois-ci, c'est Liz qui part sans regarder si Leif suit pour commencer à faire la queue. Devant eux, un groupe de nénettes qui piaillent comme des poules (elles font genre mais ce seront probablement les premières à hurler) et derrière, un couple niais style le gars qui rassure la nana (mais qui hurleront aussi). Il faut dire que détailler les gens, ça l'amuse toujours autant. Elle arrête de fixer les poules pour se tourner vers le blond, sourire aux lèvres.

▬ hé c'est plutôt haut vu d'ici en fait. On ferait pas un concours un peu con ? Le premier qui hurle a perdu avec un gage tout aussi con à la clé ?

elle réfléchit un instant sur un gage mais la tâche est ardue. Un pas de travers et c'est toute sa crédibilité qui s'effondre (et elle sait très bien ce que ça donne quand Leif respecte pas quelqu'un, c'est pas beau à voir). Au final, elle le regarde en haussant les épaules façon guess i'll die avec cette expression qui veut juste dire "je te refile le bébé". Une affaire rondement menée qu'elle pense alors qu'on leur dit d'avancer et prendre place.
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Leif Callaghan
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Leif Callaghan

Mar 11 Sep - 1:10

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Ça tourne mal. Il peut toujours compter sur Liz pour alimenter l'usine à mauvaises idées, elle la charbonne comme elle respire et lui, grand PDG de cette entreprise ne peut qu'approuver son enthousiasme, même si elle lui relègue promptement toutes les responsabilités. Il penche la tête sur le côté, les bras croisés par dessus la sécurité, les jambes qui se balancent dans le vide avec la montée. un gage, un gage, il lui faut quelque chose de bien ficelé bien vaseux (ça tombe bien, il n'a jamais pris que des mauvaises décisions).

Le sommet est bientôt là ceci dit, il faut qu'il se dépêche — il s'affaisse confortablement dans son siège à la place. Parler avec un accent français toute la journée ? Trop facile (pas assez l'affiche). Manger son sandwich jambon-fromage avec une glace à la vanille ? Il n'est pas sûr des goûts de la rose, mais au vu de sa personnalité colorée, il ne serait pas choqué d'entendre qu'elle mange des tartines nutella-saucisson.

Ah.

— Hmmm, je propose que le perdant fasse une cover de la chanson de Titanic.

Dommage qu'ils n'aient pas un instrument indispensable tel que la flûte à bec ou le kazoo pour accompagner ça (il aurait même accepté une cornemuse) mais on fait avec ce qu'on a. Il envisage un instant de broder par dessus mais l'attraction s'immobilise avec un cliquetis d'acier, le temps se suspend, il les laisse embrasser la vue — les gens-fourmis tout en bas, l'enchevêtrement de montagnes russes, les étals de souvenirs.

Il se tourne vers Lizzie avec un sourire éclatant—

— J'espère que tu as fait chorale en primaire.

—c'est la chute.


NOTES / @elisabeth myers est-ce que j'ai passé 2 ans à trouver un gage (oui)

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Elisabeth Myers
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Elisabeth Myers

Ven 21 Sep - 0:55
elle sourit en entendant l'acier (et le temps) qui s'arrête.

▬ j'étais malade, j'espère que ma voix de canard ne te gênera pas.

et tout semble s'écrouler alors que la machine se met en marche. Le monde tourne, le vent hurle. Liz se marre, essaye d'admirer le paysage pendant un instant avant d'abandonner. La descente est trop rapide, c'est une quête sans réponse. Une première fois ils descendent, une deuxième fois, ils remontent. Apparemment, une des poules à côté n'avait pas pris en compte son vertige avant de prendre place. Lizzie elle, préfère tourner la tête vers le blond, des étoiles dans les yeux, comme pour faire un bilan de son état. Et de nouveau, ils tombent.

seulement, petit, tout petit, un invité non prévu, Liz bat des bras, remue les jambes et c'est l'heure de crier.

▬ PUTAIN J'AI UN MOUCHERON DANS L’ŒIL

ça aura le mérite d'être clair et de ne pas manquer de style. En même temps, c'est désagréable et ça fait pleurer, comme les cils. Sauf que pour un insecte, il n'y a pas de vœu. Ils descendent du manège alors qu'elle tire une moue de trois kilomètres au moins. Mauvaise perdante ? Pas vraiment, les règles n'étaient juste pas claires, le monde était contre elle, comme toujours.

▬ non mais ça compte pas, y a eu un imprévu. Et j'ai rien pour cover, je vais pas piquer le pipeau du gars là-bas.

en disant ça, elle pointe un gars avec un pull qui semble en transe. Elle semble réfléchir un instant alors que ses jambes se mettent en marche pour ne pas rester dans la zone de la tour de chute.

▬ bon, on dit tu me donnes un peu de temps et je te sors un cover dubstep sur mon youtube. Ou eurobeat, soyons fous. Mais seulement si on va check la maison hantée avant.

faut bien qu'elle voit du fantôme au moins une fois par jour, même si c'est du fake et cheap (c'est souvent du fake d'ailleurs). Et bon, honneur au perdant qu'elle se dit.
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Leif Callaghan
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Leif Callaghan

Jeu 11 Oct - 20:09

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La vérité, c'est que Leif ne porte même pas les hauteurs dans son cœur. Il y a des gens qui trouvent l'altitude grisante, lui se remémore plutôt des réceptions au sommet de gratte-ciels aux lumières si éclatantes qu'on n'en voit même plus son ombre, l'odeur de parfum mêlée à celle de la cigarette et la sueur, et des doigts pressés dans son épaule. C'est un problème de riche, mais il aime à penser que ses problèmes ont de l'importance. Après tout, il faut bien quelqu'un pour s'en occuper.

Mais ça non plus, il n'aime pas y penser, pas quand le monde flanche et s'étiole et tout se mélange, pas quand les autres hurlent alors qu'il rit parce que c'est une chute consentie retenue contrôlée, c'est comme sauter sans jamais retomber — puis Lizzie crie aussi sans qu'il ne comprenne rien avec le vent qui fait voler les sons et les cheveux, elle gesticule dans le vide (la connaissant, elle fait peut-être une chorégraphie interprétative de ses émotions).

Quand ils touchent terre à nouveau, Leif a les genoux qui flanchent un peu, pire que la fois où on lui a tiré dans la jambe pendant la perquisition d'un entrepôt, mais il sourit comme un idiot : il a gagné, c'est ce que l'histoire retiendra. Et puis bon, un cover eurobeat de DJ Myers, ça ne se refuse pas, alors il hoche la tête deux fois hmhm pour marquer son approbation. Quelqu'un d'autre lui aurait peut-être dit qu'elle allait sans doute hurler à nouveau, ce qui la rendrait à la fois trouillarde et stupide, une accusation que Lizzie démentirait sans doute : elle n'a peur de rien.

— Bah écoute, si tu veux continuer à faire des ultrasons... et il lève les mains, se dédouanant promptement de toute responsabilité en bon représentant de la loi (aujourd'hui il est en congé).

La maison hantée se dresse devant eux après quelques pas, toute de tulle noire déchirée, cartons et caoutchouc moulés. Un forain déguisé en sorcière anime l'entrée, ses doigts crochus s'agitant devant le nez des touristes. Terrifiant. Dans la tête blonde, une pensée se forme, à base de fausses mains qu'on met dans des masques flasques pour voir ce qu'il se passe mais il se retient, des fois que ce serait une idée que Liz lui aurait mise dans la tête. Si quelqu'un ici doit se ridiculiser, ça sera elle et pas lui.

Il y a une queue, bien sûr, avec courants d'air et musique d'ambiance et l'aftershave de l'homme devant, il estime attendre dix minutes à tout casser. Et comme il est toujours d'humeur joueuse, tout de suite il va se mettre à plaisanter.

— Donc du coup cette fois, si y a un imprévu, c'est quoi ton gage ?

Il sourit parce qu'il va forcément gagner.

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Elisabeth Myers
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Elisabeth Myers

Sam 13 Oct - 0:54
choquée, elle lui lance un regard noir. Non mais enfin, le Leif il a mangé le respect avec ses tartines et son café du matin, il n'y a pas d'autre explication. Lizzie mime le choc en portant une main à son cœur, toujours avec cette moue digne d'un de ces vines qu'on passe en boucle en se marrant.

▬  hé, c'était pas des ultrasons, c'était des cris de détresse. 'spèce de faux ami, ça te fait rire alors que j'avais un moucheron dans l’œil.

elle pointe ce dernier, un peu rougi à force de l'avoir frotté. Cette sale sensation d'avoir quelque chose dedans part aussi mal qu'une tâche d'encre sur un tee-shirt blanc et pourtant, elle s'y connait en Vanish. Enfin, en tâches d'encre surtout.

devant la bâtisse dite hantée, Lizzie lâche un vieux rire, le genre "héhé". Enfin, son élément, même si c'est cheap et tellement fake qu'elle ne peut qu'en rire. Tranquillement, elle suit le blond, faisant plus attention au décor et efforts des forains pour créer une atmosphère à vous glacer le sang qu'à autre chose. Oui, elle manque de se croûter plusieurs fois mais rien de bien étonnant.

de nouveau, Leif parle et blablate et sur les lèvres de Liz, c'est un sourire confiant qui se dessine, plein de malice.

▬  c'est me sous-estimer si tu pense sérieusement que moi, ghostbuster famous de la toile je peux perdre ici ! Mais tu as vu la mini estrade pour prendre des photos pas loin de l'entrée ? Le perdant se met là et fait un discours shonen sur l'amour et l'amitié.

avec bonus film et insta parce qu'il faut faire du like mais ça semble tellement évident qu'elle ne précise pas. Avec un enthousiasme non dissimulé et une confiance débordante, elle s'élance d'une démarche triomphante quand enfin un forain leur fait signe. Elle n'a rien gagné (pour le moment) mais c'est du Liz tout craché.
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Leif Callaghan
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Leif Callaghan

Mar 16 Oct - 23:05

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Et elle est fière
Lizzie elle marche comme une reine qui n'a peur de rien même pas de tomber (c'est ce qu'elle manque de faire à plusieurs reprises) mais elle se couronnerait dans sa chute, il en est sûr, trop conne, ou trop brillante peut-être pour rester sagement à terre, elle se lance la tête dans les nuages et lui fait des sourires niais dans sa confiance.

Alors il sourit aussi quand il enjambe le bord du wagon pour s'affaler dans le siège en faux cuir pas cher, celui qui colle à la peau quand t'es en short, à qui on s'arrache avec des bruits de scotch quand on se lève, et il s'appuie sur la barre de sécurité quand elle se rabat, les jambes étendues dans le peu d'espace qu'ils ont et le menton dans la main — et il pourrait faire un selfie comme ça, s'il foutait un coup de poing à Lizzie.

En bon faux ami, il décide de garder le coup de poing pour quand elle lancera ses cris de détresse.

— Ah bah super le discours, j'suis ravi, alors qu'il ne sait pas même s'il peut dire qu'il a des vrais amis, il a des amis avec qui rire et des amis avec qui déconner mais il n'a pas d'amis pour pleurer et il ne sait pas si c'est triste, c'est juste qu'il est pourri gâté et qu'il n'aime pas choisir si on peut avoir les deux. J'ai hâte que tu te prennes un autre moucheron dans l’œil.

Ce n'est pas un moucheron qui vole vers eux dans l'immédiat mais des chauve-souris ou ce qui prétend en être, dans la pénombre il n'est pas sûr. Au bout du couloir où résonne une comptine d'enfant qu'il ne reconnaît pas, il y a un mur illuminé de vert cru comme l'étiquette bio sur les lentilles qu'il a acheté hier sur un coup de tête et il se redresse correctement dans le siège, des fois que quelque chose en sorte et l'éborgne. Il n'a pas très envie de faire ce discours sur l'amour et l'amitié.

Pourtant le mur se rapproche entre deux courants d'air froid et mises en scènes horrifiantes (même un zombie n'assumerait pas de sortir habillé comme ça) et il n'entend que les cris des autres passagers et des forains. La ghostbuster, elle, est probablement aux anges même si les lumières lui font un teint d'enfer.

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Elisabeth Myers
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Elisabeth Myers

Mar 16 Oct - 23:35
elle le fixe, comme si elle avait le regard pistolet, avec le visionnage qui vous assassine. Si c'était vrai, il serait déjà tombé, bam, touché. On ne rigole pas avec les sentiments d'une délicate demoiselle comme Elisabeth. Sauf que personne ne l'appelle Elisabeth, sauf pour l'engueuler (ce n'est pas un son qu'elle aime beaucoup). Tout ça pour terminer sur un soupir. Ne gâche pas le fun Leif ou le fun viendra se venger tôt ou tard.

bien installée dans le wagon, à l'aise comme Linda sur son canapé malgré l'espace restreint, Liz est comme une touriste dans une capitale. Le flash de l'appareil est dans son regard d'enfant, empli d'étoiles à chaque nouvelle découverte. Les fausses toiles d'araignée, ce petit vent qui vous hérisse les poils, les répliques de chauve-souris... Elle s'en régale, analyse chaque détail. Tout est faux mais c'est ce faux qui l'amuse.

la lumière n'est pas folle et la voilà qui fronce les sourcils. Cette couleur, ça va pas du tout enfin, c'est une faute de goût terrible et c'est l'ambiance qui en pâtit directement. Quelle erreur les amis, quelle erreur... Son attention s'envole un moment et quand elle revient de par delà les nuages, c'est pour apercevoir un zombie. Enfin, faux zombie, savant déguisement. Les bras tendus presque devant sa face, une tentative pour lui arracher un hurlement.

les secondes et le temps de réaction sont limités. Il y a cette main devant elle, qu'est-ce qu'elle fait ? Bah elle la prend, évidemment. Poignée de main rapide et quand le wagon dépasse le pauvre homme surpris tandis qu'elle se retourne pour lui faire un coucou (même si c'est interdit). Et le tout avec un naturel incroyable.

▬ hé il était pas mal son costume.

elle hoche la tête d'un air satisfait, s'enfonce dans le wagon malgré le manque de confort, sans une pensée pour le bizarre de la situation.
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Leif Callaghan

Jeu 18 Oct - 21:45

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— MAIS PUTAIN LIZZIE QU'EST-CE QUE TU FOUS

Question rhétorique puisque le coude de Lizzie étant logé maintenant en plein dans sa face il se doute qu'elle n'est pas en train de respecter les consignes de sécurité (garder les bras dans le wagon, rester assis, ne pas nourrir les zombies, tout ça). Elle se remet bien après quelques secondes pour faire coucou au forain qu'ils viennent de dépasser mais bon, peut-être qu'ils ont aussi laissé leurs dernières neurones là-bas pour lui tenir compagnie et qu'ils entrent désormais dans la prochaine dimension qui est la cinquième, qu'ils quittent ce plan honnis de l'existence et leurs corps damnés afin de délivrer — enfin ! — leurs célestes âmes condamnés par le péché éternel.

Mais à part ça, le costume était pas mal.

Il émet tout de même un hm dubitatif accompagné d'un regard en biais, invoquant tous ses souvenirs de son collègue préféré Minmin afin de transmettre son jugement de manière appropriée. Malheureusement il fait bien trop sombre pour qu'il puisse discerner le visage de sa voisine en dehors de cette grosse bosse qui se découpe en contre-jour qu'il présume être son nez — il doute qu'elle arrive à voir quoi que ce soit, elle aussi.

— Donc toi, si un zombie est bien habillé, tu lui serres la main.

Enfin tant qu'elle ne serre pas la sienne tout de suite après, il peut envisager de vivre normalement après avoir vu ça.

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Elisabeth Myers
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Elisabeth Myers

Lun 17 Déc - 10:46
quand Leif commence à gueuler, elle lui sort son plus beau regard étonné du placard, celui qui veut dire "bah quoi ?". Elle est comme ça Liz, elle s'en fout des autres, elle fait sa vie. Souvent. Pas toujours. Il y a des secrets qu'on tait et elle aussi, elle en a. Leif aussi. Tout le monde. Mais elle se fiche de tout le monde, elle aime mieux penser à son nouveau zombie préféré, encore plus que ceux dans The Walking Dead (qu'elle a évidemment marathonné en faisant les pires commentaires parce que c'est rigolo).

▬ bah ouais écoute, faut bien lui dire qu'il fait du bon boulot, sinon il est pas récompensé le pauvre

déjà qu'il est sûrement pas assez payé pour se farcir tous ces visiteurs et leurs tronches de cons. Elle croise les bras et hoche la tête, comme si d'un coup, elle venait de faire la remarque la plus philosophique de l'année. Sauf que les essais sur la vie et la mort, c'est après minuit et avec de l'alcool dans le sang donc, sang façon. Une bonne blague, Liz rigole seule trente seconde avant de tourner la tête vers le blond avec un sourire digne du smug cat.

▬  bon, t'es prêt à nous parler de l'amour et des petits oiseaux ? parce que j'ai bien envie de filmer et insta adore nos conneries

si ça fait du like, c'est bien. En même temps qu'elle termine de débiter sa merde (pour changer), le wagon s'arrête, revenu à la ligne de départ. On reprend son cerveau qu'on a laissé à la consigne et direction la sortie.
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Leif Callaghan

Jeu 7 Fév - 0:54

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En réalité, les 3D n'avaient aucun besoin d'envoyer un message dans l'espace pour trouver les aliens, toutes ses connaissances, toutes sans exception, sont déjà bien assez perchées comme ça -- chaotique même. C'est un bon mot pour définir Lizzie, chaotique -- son train de pensée déraille sans cesse d'un circuit déjà sans ordre ni répétition. Il envierait presque cette liberté, si elle n'impliquait pas d'avoir des goûts extrêmement discutables en matière de musique. Il est presque sûr qu'elle serait capable d'enregistrer le discours promis et d'en faire un remix immonde de 10 heures en boucle avec des memes has-been. C'est le genre de personne que c'est.

Le wagon s'arrête avec un vieux hoquet et la barre de sécurité qui se lève comme si l'attraction libérait une meute de bêtes sauvages. Leif ne se presse pas, lui, la rétine crevée un peu trop brutalement par la lumière du jour et peut-être aussi pas hyper chaud pour improviser une dissertation sur l'amour et l'amitié, à laquelle il ne peut pas échapper sans trop d'efforts.

— Eh je suis pas venu ici pour souffrir, ok ? qu'il grimace pour appuyer ça, même si en vrai, il n'est pas sûr d'avoir encore de l'honneur et de la dignité à protéger. On est MIB ou on ne l'est pas.

— Et quand bien même ce serait le cas, n'est-ce pas ton devoir en tant qu'amie de me soutenir à travers cette terrible épreuve ? Le mot d'ordre ne doit-il pas être la dévotion et le partage ? Car l'amitié est quelque chose qui se construit à deux, à plusieurs !! et surtout jamais tout seul dans le ridicule, c'est bien pour ça qu'il se permet de l'entraîner dans son auto-destruction sociale en l'attrapant par les épaules pour lui parler à un volume pas très raisonnable pour la distance qui les sépare. Ensemble, nous triompherons de ce que nous n'aurions pas pu vaincre seul, parce qu'il suffit qu'une seule personne croie en toi pour te donner des ailes- ouais non, c'est naze, je suis pas convaincant. Un petit rire ponctue la phrase et il la lâche tout aussi vite. Peut-être qu'il aurait mieux faire de prendre exemple sur les talents d'élocution de ses parents.

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