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|  Dim 13 Jan - 2:23 « Happy new year »That's what they saidFt. Meredith & Isidore
Et nous y voilà. Le Nouvel an ! Si si, cette nuit pendant laquelle tout est permis. Pardon ; pendant laquelle on se croit tout permis. Il n'est pas encore minuit, et pourtant, certains sont déjà tellement déchirés qu'ils se réveilleront sans doute seulement l'an prochain. L'an prochain, capisce ?... Hahaha...
Pas même un petit sourire. Ça fait cinq jours. Zaccary n'a pas l'habitude de gérer le deuil d'un proche et ça se sent. Depuis le soir de Noël, il s'est coupé du monde et n'a pas quitté l'appartement de Ludlow, à surveiller les infos, à la recherche peut-être de quelque chose au sujet de Luis. Mais y'avait rien eu, pas un mot. Personne ne parlerait de la mort de quelqu'un comme lui. Fiou, on étouffait ici. À moins que ce soit son esprit qui ne commence à sérieusement menacer de lâcher. Il avait besoin de voir d'autres faces que des visages de pixels, et Lud n'était pas encore rentré.
Lentement, il écrasa sa cigarette dans un cendrier déjà plein et se leva, griffonnant simplement une note qu'il laissa en évidence à l'intention du brun.
« Je suis sorti, ne te fais pas de bile. Merci pour l'accueil ces six derniers jours, je t'en dois une belle. »
Tapotant le stylo contre ses lèvres, il rajouta in-extremis :
« PS : Sorry, j'ai fini les lasagnes. Une tuerie. »
Dix minutes plus tard, il était dans la rue, à la recherche d'un lieu sympa où s'échouer pour se vider la tête. Ça devrait pas être trop difficile de trouver un bar dans le genre, ici, à Dortamm. Au contraire. D'une errance provisoire découlait soudainement une idée fixe : il voulait se rendre à la Marmotte Brûlée. Cet endroit était de loin l'un de ses préférés, non seulement à cause de son ambiance totalement déjantée et de son cadre hors du commun, mais aussi parce qu'on le laissait y enchaîner les jus de fruits sans le pousser particulièrement à la consommation d'alcool. En plus, le proprio était un sacré bon joueur lui aussi. Bref, l'endroit idéal pour se dérider un peu.
Tel un comboy entrant dans son saloon, il poussa la porte de l'établissement dans un geste bien rôdé, avant de saluer une serveuse et de se frayer un chemin jusqu'au bar. Là, il se hissa sur un tabouret et retint un juron à cause de sa blessure au bras (malheureusement, elle n'avait pas encore disparu pendant la nuit), commanda une première boisson. Un regard rapide aux alentours ; les gens s'amusaient. C'était bien ça. Et la musique n'était pas dégueu.
Y'avait moyen de s'ambiancer, comme diraient les jeunes.
Enfin pas qu'il soit vieux mais bon.
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| Dim 13 Jan - 10:32 Chose particulière que de fêter le nouvel an seule. Enfin, c’est toi qui l’avais choisi après tout, tes parents étaient retournés en France pendant la périodes des fêtes et tu n’avais pas souhaité les suivre (ce qui avait bien embêté ta mère, mais elle te pardonnera) et tu n’avais contacté aucuns de tes amis pour organiser quelque chose.
Alors tu es là, affalée dans ton petit canapé, à lire un livre en écoutant à moitié les bruits de la ville et des gens qui s’amusent. C’est triste...
Tu te lèves d’un bon et te diriges vers la salle de bain après avoir été prendre une robe dans ton armoire (merci Fly). Après tout, rien ne t’obligeait à rester seule, autant marquer le coup et aller boire un verre. Tu fêtes la nouvelle année avec des inconnus dans un bar et tu rentres chez toi après minuit. Voilà, parfait !
Tu prends une douche rapide, enfiles ta robe, te maquilles très légèrement et une fois cela fait, avant de partir, tu bois cul-sec un verre de whisky pour débrider un peu ton asociabilité. Ça ne sert à rien d’aller dans un bar si c’est pour envoyer chier tout le monde.
L’avantage à Dortamm, c’est qu’on a l’embarras du choix niveau bar, mais tu ne réfléchis pas trop à où tu veux aller et te diriges directement À la Marmotte Brûlée, il n’est pas loin de chez toi et tu as l’habitude d’y aller alors c’est l’idéal.
Soir de fête oblige, il y a un peu de monde, notamment un groupe d’étudiants déjà bien éméchés, mais il y a de la place au comptoir. Tu t’y diriges en évitant soigneusement de te faire happer par quelqu’un qui voudrait te faire danser et t’installes sans vraiment faire attention d’à côté de qui tu t’assois. Tu commandes un cocktail alcoolisé et une fois servis, observes la salle en sirotant. |
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