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| Jeu 14 Juin - 22:16 Ludlow Mooreun jour j'ai cramé un gars mais j'ai pas fait exprèsalias : La presse et la communauté l’ont surnommé Blast ; sinon ses potes l’appellent Luddie. âge : 22 ans. race : Humain. statut financier : Il enchaîne les petits boulots, donc il est plutôt pauvre. groupe : Citizens - sous réserve de se faire démarcher par un autre groupe par la suite. occupation : Les lundi, mardi, mercredi et jeudi il est serveur dans un petit restaurant italien. Les vendredi et samedi il est barman dans une boîte de nuit branchée du centre-ville. Le dimanche il tient un kiosque à glaces sur la plage. origine : Il est américain, né à Cosmopolis. Certainement des origines françaises qui datent de la guerre d’indépendance des Etats-Unis (qui datent vraiment donc). pouvoir : Le feu ; il peut le créer à partir de n’importe quelle partie de son corps (même ses doigts de pied). Par contre ça le crame aussi, ainsi que ses vêtements, s’il ne porte pas une combinaison appropriée. Il ne le maîtrise pas encore totalement : ses émotions jouent encore sur l'intensité des flammes qu'il produit d'une part, et d'autre part il ne les maîtrise que jusqu'à un certain point - après ça part dans tous les sens et même si ça le fait rire c'est pas ouf pour les dommages collatéraux. Ce pouvoir est inefficace quand il pleut et dans les endroits trop humides.
c'est le feu ▵ littéralement ▵ mais n'a pas le sang chaud ▵ peut griller des marshmallow avec ses ongles ▵ le fera si vous lui demandez gentiment ▵ a peur des araignées ▵ et fait peur aux gens, un peu ▵ mais n'est pas une araignée (plot twist) ▵ n'a aucune notion du style et s'habille comme un sac poubelle ▵ a deux de tension ▵ mais n'est pas con ▵ fait juste semblant de l'être ▵ a de très bons réflexes par contre ▵ tellement bon que ça lui fait cramer des trucs sans faire exprès ▵ n'a pas la notion du bien et du mal ▵ n'aime pas le bruit ▵ est très patient ▵ ou est juste à côté de la plaque, à voir ▵ écoute de l'electro avec ses écouteurs derniers cris volés sur un cadavre ▵ ne jure que par la pointe de la technologie ▵ est un peu hautain ▵ peut dormir n'importe où n'importe comment ▵ a un vocabulaire fleuri et est capable d'insulter tes grands morts de centre trente-trois manières différentes ▵ n'a jamais été vu vraiment énervé, il ne vaut sûrement mieux pas ▵ ne sait pas se battre ▵ capitaine de l'équipe de Baseball de son lycée ▵ s'attache vite ▵ se détache vite aussi ▵ aime les pommes ▵ a toujours une pomme dans son sac ▵ mais la malbouffe c'est sa vie ▵ ne prend pas un kilo, l'enflure ▵ a peut-être des tendances sociopathes mais franchement c'est minime, pas de quoi s'inquiéter ▵ boit des actimels au petit-dèj ▵ met le lait avant les céréales ▵ adore faire l'inverse de ce qu'on lui demande de faire ▵ pleure devant la campagne de prévention de 30 millions d'amis ▵ n'aime pas ses voisins ▵ très doué en informatique et nouvelles technologies ▵ vive les chats ▵ tendance à dire tout haut ce qu'il pense ▵ toujours dans l'excès ▵ parle le langage des signes ▵ fume pour avoir le style ▵ aime les blagues vaseuses ▵ passion pyrogravure
Plaisanteries mises à part, le principal trait de caractère de Ludlow, et celui qui le rend dangereux au final, est qu'il a très peu conscience de ses actes et des gens qui l'entourent. Il manque de tact et rigole facilement, mais il s’ennuie aussi très vite. Il est très lunatique et c'est difficile de suivre ses sautes d'humeur, si bien qu'on ne cherche pas souvent sa compagnie pour plus de quelques heures. Son absence de jugement de ce qui est bon ou mauvais le rend très étranger aux notions de regret et surtout de culpabilité. Son ignorance le sauve en partie car elle lui permet de ne pas se poser trop de questions existentielles sur sa vie. Même s'il marmonne beaucoup, il est très clair quand il s'exprime. Il a peut-être un mauvais fond, mais lui-même ne s'en rend pas compte.
Sauvez le de sa propre connerie svp.
Ludlow ! On t'a dit cent fois d'arrêter de brûler le visage de tes camarades ! - Pardon madame je le referais plus - ou peut-être que si. - Ludlow ! - Oui - c'est moi. - Ça suffit ! Va voir la directrice ! Tes parents en entendront parler. - Ma mère est sourde - mon père l'est pas mais c'est tout comme.
Ludlow tu exagères. T'as huit ans bordel, arrête de prendre tes airs. C'est pas parce que t'es "fils de" que tu peux faire ce que tu veux, ici c'est l'école, tu dois faire attention à tes petits camarades, parce eux ils ne sont pas comme toi. Eux ils sont normaux.
- C'est quoi "être normal" papa - papa réponds moi s'il te plait, réponds - ? - C'est être riche. - Oh bah ça va alors - ça va toujours, tant que je suis riche. Je serai riche. Papa m'a répondu.
Et arrête de penser à haute voix, tout le monde t'entend, c'est gênant. Tu ne te sens pas déjà assez bizarre comme ça ? Ce n'est pas parce que Sally la jolie blonde qui a deux ans de plus que toi t'a promis de te faire un bisous qu'il faut que tu te fasses encore plus remarquer. T'es pas si célèbre. Tu fais juste peur à tout le quartier.
Il vaut mieux que tu caches ça Ludlow - Cacher quoi - qu'est-ce qu'il veut que je cache encore ? - Tes brûlures, on va te poser des questions. Cache-les. - Pourquoi papa - réponds-moi s'il te plait ? - Parce que je ne veux pas de problèmes.
T'es un problème Ludlow, c'est pas la première fois qu'il te le dit en plus, tu aurais dû avoir compris depuis le temps. T'es pas normal, t'es un problème, il n'y a pas grand chose qui va chez toi. Tu pourrais être mignon mais tu passes ton temps à te cramer. Fais un effort, cache ces marques sur tes doigts, réajuste le col de ta chemise, vous sortez à un gala ce soir et c'est important.
- Oh comme il a grandi ! - J'ai douze ans - je suis grand, on est grand à douze ans. - Et à l'école ça se passe bien ? - Je suis le meilleur en physique - et en informatique, et en mathématiques, par contre j'ai du mal en anglais. - Eh bien, tu as l'air d'être très intelligent. - Peut-être - peut-être pas. Papa dit que je suis bête, parfois.
Ludlow tiens toi mieux que ça. Ton père est là pour les affaires, tu lui sers de faire-valoir, certes, mais ça peut toujours te servir, réfléchis un peu. Tu côtoies la grande société, les businessmans, le gotha de Cosmo et l’ancienne noblesse - celle de tes cours d’histoire. Ne les laisse pas t'impressionner, tiens toi droit, sois fière, sois curieux, ne sois pas bizarre, même si c’est naturel chez toi. Regarde ta mère, elle sourit même si elle est triste, tiens lui la main mais ne fais pas trop l’enfant non plus. Fais la traduction si on te le demande mais reste poli - et arrête de marmonner !
OH LUDDIE MONTRE MOI ENCORE CE QUE TU PEUX FAIRE ! - C’est pas grand chose - ça me fait mal. - Allez, sois cool ! Juste une fois ! - Euh d’accord - j’ai pas envie.
T’es devenu l’attraction, tu ne t’en es aies même pas rendu-compte. Ton père t’a pourtant dit de le cacher, que c’était mal vu, que ça t’attirerait des ennuis. Mais tu t’en fiches hein ? De toute façon ton père, tu ne lui adresses quasiment plus la parole, et c’est peut-être mieux ainsi. T’as seize ans, tu fais ta crise d’adolescence, c’est normal. Mais on te trouve toujours aussi bizarre, évidemment, avec toutes tes petites brûlures sur les mains, tes cicatrices sur les jambes et les bras. Pour l’instant tes amis rigolent, ils sont intrigués, mais tu as aussi vu la suspicion, la peur dans leurs regards - à raison. T’es un mutant, un déraillement génétique. Il y en a sans doute d’autres comme toi, mais ils se cachent mieux, eux, faut dire que c’est pas facile de planquer ta mutation quand dès que tu es en colère tu fais cramer des stylos.
- T’es trop bizarre Moore. - Je sais - vous me le dites tous les jours. - T’es dangereux en plus. Franchement ton père doit être dégoûté que tu sois comme ça alors que t’es l’aîné. - Ah oui, sûrement, je ne lui ai jamais posé la question - il ne me répondra pas de toute façon. - Heureusement que ton frère remonte le mérite de ta famille ! - Parlez pas de mon frère - quelle famille ? Vous connaissez pas mon frère, laissez le tranquille.
C’est sûr que Thomas Moore, quand il a vu que son fils était comme ça, il s’est tout de suite dit qu’il devait sauver le coup. Il a un prestige à préserver et c’est pas avec toi qu’il allait le faire, surtout après la fois où t’as cramé le buffet du gala de charité de Noël. T’as eu un petit frère, à quatorze ans. Un bébé, adorable, tout le monde l’aime. Et il est normal lui, apparement. Il te ressemble, ta mère te l’a dit, ton père n’a d’yeux que pour lui. Ce sera lui, l’héritier, pas toi, toi t’es trop dérangeant, trop dangereux. Mais tu t’en fiches, au fond, n’est-ce pas ? Tu aimes ton petit frère mais tu n’oses pas trop l’approcher - ton père te l’a interdit, il a peur pour lui, peur que tu le blesses.
LULU FAIS MOI UNE PYROGRAVURE S’IL TE PLAIT S’IL TE PLAIT - Okay junior, mais il ne faudra pas le dire. - Promis juré ! - T’as ramené ta planche ? - Oui ! Je veux… je veux un oiseau s’il te plait ! Avec de grandes ailes !
T’es un grand frère attentionné finalement. Votre père ne veut toujours pas que vous vous voyiez très longtemps, mais il vieillit, il devient moins vigilant. Et puis tu as grandi toi, t’es presque un adulte - dix-huit ans c’est la majorité, déjà. L’entreprise familiale s’est intéressée à ta mutation d’ailleurs, t’as eu le droit à un cadeau spécial de la compagnie pour ta majorité : des gants faits d’un alliage de bore et de carbone, légers, traités pour ne pas encaisser la chaleur et dont la tolérance avant fusion atteint les deux milliers de degrés celsius. Pratique, n’est-ce pas ? Maintenant tu ne te crame plus les mains quand tu veux faire un dessin pour ton cher petit frère.
- Tu sais que je ne te destine pas à reprendre l’entreprise ? - Ouais - tu me le dis tous les deux mois. Mais j’aime l’info, j’y vais pas pour toi. Et si tu meurs avant que Junior soit majeur, ta compagnie elle ira pas bien loin. T’as encore besoin de moi - reconnais le, allez. - Tu mériterai que je te déshérite pour cette provocation. - Eh tu l’as déjà fait ducon. Je m’en fou de ton entreprise, ton CA est rempli de connards comme toi de toute façon, je veux juste aller étudier, alors donne moi le putain de fric et c’est réglé. Je t’emmerderai plus, t’entendras jamais parler de moi, je serai une ombre et tu pourras faire de Junior ton héritier préféré - pauvre de lui.
Ton vocabulaire est fleuri mais au moins il est clair. Toi, ce que tu veux, c’est le MIT. Et vu que tes résultats scolaires suivent, il ne te faut que l’argent du paternel en plus pour réussir. C’est facile, lui promettre de disparaitre de sa vie c’est le genre de proposition qu’il apprécie. Et puis, une fois à l’université, tu pourras te plonger dans les études et ne pas faire attention au reste. Cosmopolis est en plein effusion et ça te pèse, t’as besoin de changer d’air, tu reviendras avec un diplôme en poche et avec ce qui est dispo dans la ville, tu trouveras forcément du boulot. C’est facile, c’est pratique. Quant à MooreCorp, et bien bon vent. Tant que ton père est vivant, ça ne te concerne pas. Allez, bon vent Ludlow, planque-toi en attendant ton heure. Les hommes ne sont pas immortels et tu le sais - tu sais surtout qu’ils craignent le feu.
LUDLOW MOORE, LE CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DE DISCIPLINE A PRIS LA DÉCISION DE VOUS RENVOYER DE L'ÉTABLISSEMENT... en raison des risques que représente votre condition, ainsi que comme réponse conséquente à l’incident que vous avez provoqué, certes par accident, lors de vos ateliers de travaux pratiques du 23 avril 2017. La commission ne peut revenir sur sa décision. La séance est levée.
Bravo. Félicitations. T’as encore échoué. C’est trop te demander de te contrôler ? De réussir quelque chose dans ta vie ? Oui apparement. T’étais pourtant brillant, ça fonctionnait, t’avais une copine depuis presque un an, une jolie fille, vous formiez un beau couple, on t’enviait et pour une fois ce n’était pas par crainte. Mais voilà, ça t’a rattrapé, ça te rattrape toujours. Tu as fait cramer tout un étage - un étage bordel Ludlow ! Vingt-quatre blessés, et toi, brûlé vif de la tête aux pieds : t’as passé six semaines à l’hôpital, c’était flou mais t’as vu défiler des trucs : ta copine qui te quitte - brûlée au bras, mais elle sait que c’est pas de ta faute, mais elle a peur, normal ; ton prof principal, qui est déçu, mais qui ne peut pas faire face à l’administration de l’école ; ta mère, qui s’inquiète, qui te parle avec ses mains et qui pleure un peu, avec ton petit frère, qui espère que tu vas vite guérir mais qui n’a pas trop compris ce que tu avais fait vraiment. Et puis ton père. Lui, tu t’en souviens. Il était calme, mais tu pouvais sentir qu’il bouillonnait à l’intérieur.
- Tu me fais honte. Je pensais que tu avais fini par devenir normal. Tu ne changeras jamais. Je ne veux plus te voir. N’approche plus Thomas, ne nous approche plus, ne dis plus que tu es mon fils. Débrouille-toi, je ne viendrai pas te chercher quand tu sortiras de cet endroit. Ne reviens pas chez nous, la porte sera fermée. Adieu.
T’as vingt-et-un ans et tu viens de foutre ta vie en l’air. Quel échec. C’est dommage, t’étais bien parti. Même toi t’y avais presque cru, à un moment. Mais tu sais bien que ça ne sert à rien d’espérer, on n’échappe pas à sa véritable nature. Et toi, ta nature, c’est d’être bizarre, d’être dangereux, de faire peur. Rentre toi bien ça dans le crâne Ludlow, il n’y a que comme ça que tu pourras survivre. Quand on te voit, on voit tes yeux, tes beaux yeux bleus, et puis tes cicatrices, tes brûlures au visage, aux bras, aux jambes, et on flippe, parce ça, ça ce n’est pas normal. Toi-même tu n’aimes pas ces cicatrices, mais tu as appris à vivre avec.
Quand t’es sorti de l’hôpital, ta mère était là, Sarah Moore, avec son petit sourire discret et ses grands yeux bleus. Elle t’a dit qu’elle t’aimait et qu’elle s’inquiétait pour toi, qu’elle voulait te voir mais qu’elle ne le dirait pas à ton père, elle lui tenait tête, elle était la seule à pouvoir le faire. A partir de là, elle t’a aidé, elle réussit à te payer un appartement pour que tu aies encore un pied à terre, et elle te permet de voir ton petit frère, une fois par mois. Mais pour le reste Ludlow, t’es livré à toi-même.
Alors arrête de te la jouer dramatique et va bosser espèce de glandu.
Aujourd'hui Ludlow est toujours dans son appart huppé bien au-dessus de ses moyens, payé par sa mère, mais à peine meublé (il y a un canapé et un micro-onde). Il essaye d'être normal mais régulièrement il crame des trucs et le lendemain il lit dans le journal qu'il y a un mec surnommé Blast qui a foutu le feu à la supérette du coin de sa rue mais il fait pas le rapprochement avec le moment où quand le caissier a pas voulu lui rendre la monnaie il a cramé le rayon des huiles. En fait il devrait voir un psy pour régler son complexe du père mais lui dites pas. MooreCorp est toujours dirigée par Thomas Moore Senior et les assistants du labo -qui aimaient bien Ludlow- lui envoient certains de leurs derniers prototypes de gadget technologiques parfois.
J'suis Esther et concrètement j'ai arrêté le rp il y a 3 ans MAIS j'ai repris pour vos beaux yeux (et ceux de ma meuf). J'suis en prépa ptdr donc je viens passer l'été avec vous et après seul l'avenir le saura. Sinon j'ai un chat et je l'aime tellement que je vais sans doute vous en parler tout le temps. Cœur sur vous. |
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