ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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it's so much easier when i'm dreaming ft. Lex

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Irène de Cherchemont
Crédits : 0
Irène de Cherchemont

Lun 10 Déc - 1:12


fighting evil by moonlight
winning love by daylight

Irène a jamais été douée pour les retrouvailles.
Ni pour dire au revoir, ni pour aucune relations sociales d'ailleurs. Sous Violette, elle s'en sort mieux là où l'alcool & parfois la drogue sont de solides alliées.

Irène remet une mèche de cheveux derrière son oreille nacrée.
Le soleil tape un peu trop fort sur la place du Centre pour un début d'hiver. Elle est pas fane de cette luminosité là, ça traverse sa peau et puis elle a l'impression d'être translucide tant elle est blanche. Elle tire sur le col roulé de son pull noir. Sur sa carnation sélénite on dirait une esquisse à l'encre de Chine. Le blush léger qu'elle s'est appliquée lui donne un sursaut de vie et d'humanité.  Elle est assise avec deux amis dans un petit café près de la fenêtre. Un rouquin au visage parsemé de tâches de rousseurs qui s'appelle Sam et une fille au look sage prénommée Jane. Ils papotent depuis dix bonnes minutes et déjà la discussion s'essouffle un peu. Irène plonge son regard dans le café devant elle pour oublier le malaise qui s'installe un peu. C'est le prix à payer d'une réunion d'anciens camarades de classe du collège.

« Et donc toi, Irène, tu fais quoi de ta vie maintenant ? »

Alors elle raconte vaguement.
Oui oui je suis modèle photo. Ça paye bien. Non je ne m'ennuie pas trop. Non je ne connaît pas trop de stars. Oui mais vie est un peu vide & je sais que vous le pensez & vous en réjouissez un peu mais la vérité c'est que vous avez totalement raison. Ah non, ça, elle le dit pas.

« D'ailleurs, j'ai des amis qui vont nous rejoindre. Je sais pas si tu vois, Irène, mais certains étaient au collège avec nous. »

Non, elle voit pas et évidemment il lui donne aucune informations de plus, ni aucun nom d'ailleurs. Alors quand la porte du bar s'ouvre et qu'elle se retourne comme un écho, elle tombe nez à nez avec le regard froid de la dernière personne qu'elle imaginait recroiser un jour dans sa vie. C'est dans cette silhouette noyée par le contre-jour qui s'avance vers eux que la loi de Murphy vient prendre sa racine.

Lex Lacroix, car ton nom est encore marqué au fer rouge quand le mien existe à peine.

Abasourdi, elle se retourne d'un coup vers sa tasse et elle a pas le temps de chercher une excuse stupide qu'il est déjà là, à saluer tout le monde. Elle évite soigneusement son regard en remerciant les quatre couches de fond de teint qu'elle s'est appliquée sur le visage et qui camoufle la gêne de cette retrouvaille infortunée. Elle retient sa respiration quand il s’assoie devant elle, murmure un « salut » peu convaincu. Sa timidité revient au galop et elle lève finalement les yeux vers lui. Elle est pleine d'appréhension et hésite à prétexter un rendez-vous important pour se lever d'ici et s'enfuir le plus loin possible de cet enfer promis. Y'a une tempête dans sa poitrine quand son visage taciturne de poupée fade montre à peine la vaguelette d'un trouble.

T'as pas tant changé que ça, Lex.
& d'un regard il réveille un peu la collégienne bizarre qui sommeillait encore en elle et la panique la honte et la tristesse qui s'engouffre avec.



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Lex Lacroix
Crédits : 6
Lex Lacroix

Mer 12 Déc - 4:10
like a waterfall yeah, I move slow and steady past the ones that I used to know and I'm never ready —
 
Au début, tu dois l’avouer, tu n’étais pas follement emballé par cette idée de rendez-vous avec des anciens du collège perdus de vue. Tu n’as pas vraiment envie de te rappeler cette époque de ta vie, si proche et pourtant déjà si lointaine dans ta mémoire. Quand tu y repenses, le collège, c’est flou, comme si c’était pas vraiment tes souvenirs en fait. Comme si c’était une autre personne qui avait vécu tout ça. En un sens, ça l’est. Tu n’es plus tout à fait l’adolescent arrogant et complètement renfermé sur lui-même que tu étais à quatorze ou quinze ans. Mais au fond c’est toujours toi. Certaines choses ne changent jamais.

D’autres disparaissent à jamais.

Finalement c’est Sam qui t’a persuadé à venir, à force de sourires et de "allez, Lex, ce sera sympa, tu verras, tu vas pas le regretter". Lui aussi tu l’avais perdu de vue, et puis vous vous êtes retrouvés par le plus grand des hasards à la fac. Vous n’êtes pas spécialement proches (il est un peu trop fêtard pour toi), mais tu l’aimes bien et il vous arrive de réviser ensemble, ou plutôt, il t’arrive de l’aider à réviser. Alors tu t’es laissé convaincre en te disant que ça ne pouvait pas te faire de mal de voir des gens, et c’est comme ça que tu en arrives à pousser la porte de ce café du centre, faisant entrer une bouffée d’air froid à l’intérieur.
 
— Lex !

Tu tournes la tête en direction de la voix et tu les vois, installés à une table près de la fenêtre. Pour l’instant, ils ne sont que trois, Sam, Jane, et puis une autre fille dont les traits ne te sont pas inconnus. Impossible de te souvenir qui c’est. Elle est jolie, en tout cas – mais t’as pas vraiment le temps de t’éterniser là-dessus, happé dans les salutations et les "comment ça va" de tes amis. Et puis :

— Tu te souviens d’Irène ?

Irène. C’est donc comme ça qu’elle s’appelle, la mystérieuse fille. Et ce prénom ne te rappelle absolument rien. Tu lui adresses un sourire hésitant – t’as la vague impression qu’elle n’est pas ravie de te voir mais c’est probablement ton imagination. Tu es trop méfiant, Lex, tu le sais bien, pourtant.

— Ahem… Je devrais ?

Parce que tu vas pas mentir, non, tu te souviens pas du tout d’elle. Peut-être que vous ne vous êtes jamais parlé, sans doute même, tu ne parlais pas à grand monde au collège. T’as oublié la plupart des gens, à vrai dire, et c’est normal, non ? Ça fait des années que tout ça est passé. Tu la regardes dans les yeux, attendant qu’elle te réponde elle-même. Elle a de beaux yeux, d’ailleurs – avec des longs cils et des sourcils parfaits et tu ne te sens pas tout à fait à l’aise de soutenir son regard, tout à coup.

Est-ce que tu as vraiment bien fait de sortir de chez toi, en fait ?

@irène de cherchemont lex dans ce post = moi dans toute situation sociale tbh
ღ THANKS!


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