ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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je te vois. tu ne me vois pas.

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Dim 23 Sep - 23:07
je te vois. tu ne me vois pas.
@Lex
redémarrage
gestion des appels des victimes
MISE EN VEILLE TERMINEE

REDEMARRAGE DU PROTOCOLE CW478.V26

CONNEXION AU SERVEUR INTERNE


Certains diront que les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Pour nous, cela n’est pas vraiment une réalité. Chaque jour répond à une mécanique différente, qui, propre à sa timeline, n’a rien à voir avec la journée précédente. Pourtant, sur chaque journée, des choses se passent toujours de la même manière. Carlotta qui relance les programmes de notre machine, les stagiaires qu’il faut accueillir à l’ouverture du centre, la cafetière de M. Glass à faire tourner, le jeune Orson Douglas qui passe devant le bureau. Des habitudes qui rendent les jours semblables. Et des imprévus qui les rendent si différentes.

En ce jour funeste où pluie et orage s’abattait lourdement sur Cosmopolis, l’on était en train de terminer toute une série de rapport tout en répondant à plusieurs dizaines d’appels horrifiants de civils qui avaient vu un énorme krärn tomber du ciel avant de s’en prendre au premier venu. Un sacré bordel – BORDEL : MOT FAMILIER SOUVENT EMPLOYÉ PAR L’AGENT CALLAGHAN – qui l’on devait en partie gérer avec les autres secrétaires présents sur place. Il nous fallait également finir toute une batterie de tests pour permettre à Carlotta de peaufiner ses nouveaux protocoles et passer dans les infirmeries pour une nouvelle formation sur les lymes. Un vaste programme qui comme toujours serait parfaitement rempli par notre personne.

Même avec les imprévus. Même avec les accidents. Tout serait mené à bien, l’on se donnait cette directive, cette mission, pour le bien de tous. Car c’était ce que nous avait formellement demandé l’agent Glass qui était en déplacement pour la semaine. Et même la venue de quelques collègues qui depuis le matin, ne cessaient de nous glisser des mots à l’oreille. Pain quotidien de l’absence de notre supérieur hiérarchique qui pourtant était bien là, quelque part – DONNÉE CLASSÉE CONFIDENTIELLE.

Les minutes s’écoulent, lentes, alors que les appels continuent de fuser. L’on fait de notre mieux, pour répondre au mieux aux personnes paniquées. Quand dans l’encadrement de l’ascenseur, que l’on peut voir derrière de grandes vitres, apparaît un jeune homme que l’on connaît bien. Le fils d’un de nos supérieurs, l’agent Oberyn, superviseur. La carrure du garçon détonne légèrement de celle de son père pendant qu’il s’avance jusqu’à notre bureau. Un sourire s’étire sur nos lèvres alors que l’on accueille, comme à chacune de nos visites.

- Bonjour Lex. Comment vas-tu aujourd’hui ?

FORMULE DE POLITESSE. PRÉCAUTION D’USAGE. Lex Lacroix, 18 ans, étudiant à la faculté de chimie. Fils d’Oberyn. Mère – CORRUPTED DATA. SECRET DEFENCE. Un garçon gentil, un peu dragueur, un peu rebelle, qui à ses heures perdues, vient déposer des « messages » à son père et vient nous faire la conversation. Il est plus intéressé par notre personne que par son géniteur qui semblait mépriser au plus haut point. Rien de bien étonnant quand on sait que - DONNÉE CLASSÉE CONFIDENTIELLE.

Un imprévu. Qui se colle dans cette journée de routine. Un imprévu que l’on sait gérer. Comme tous les autres. Après tout, l’on est programmée pour parer à toute éventualité.
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Lex Lacroix
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Lex Lacroix

Dim 7 Oct - 20:59
[je te vois. tu ne me vois pas.]
well you might not know I exist but I don't even care everything you say, it sounds like sweet talk to my ears you could yell "piss off! won't you stay away?"it'll still be sweet talk to my ears
Il pleut.

Et ce n’est pas une petite bruine. Avec une moue contrariée, tu plisses les yeux en direction des nuages sombres qui couvrent le ciel. Tu as beau ne pas habiter trop loin de l’université, Cosmopolis est une grande ville, et si tu rentres à pied, tu seras aussi imbibé d’eau qu’une éponge avant d’avoir fait la moitié du chemin. C’est bête, tu n’as pas assez d’argent sur toi pour prendre un taxi. Quand aux transports en commun, tu ne les envisages même pas ; passer de longues minutes dans une promiscuité désagréable avec de parfaits inconnus, très peu pour toi, merci. Attendre ici que l’orage soit passé ? Tu n’as pas cette patience. Il semblerait bien que tu n’aies pas le choix ; tu vas devoir te mouiller. Cela ne t’enchante pas, mais c’est toujours mieux que tes autres possibilités.

Pourtant… quitte à t’élancer sous la pluie battante, il y a un endroit plus proche où tu pourrais te réfugier en attendant la fin de ce déluge. Et s’il continue de pleuvoir avec force, tu pourrais même patienter là-bas jusqu’à ce que ton père quitte le travail et en profiter pour rentrer avec lui – la perspective de passer plusieurs minutes en sa seule compagnie dans un véhicule n’est pas vraiment réjouissante, mais si cela peut t’éviter d’être trempé jusqu’aux os…

Moins de dix minutes plus tard – tu as couru – te voilà à l’entrée de la tour imposante qui abrite le QG des hommes en noir. Tu as le souffle court et l’humidité fait boucler plus qu’à l’ordinaire tes cheveux sombres, mais tu as réussi par miracle à garder tes vêtements à peu près secs ; remercions l’architecture de la ville qui t’as fourni quelques abris bienvenus. Une fois à l’intérieur, tu ne tergiverses pas sur le chemin à prendre, l’habitude guidant tes pas jusqu’à un bureau bien précis, où une jeune femme aux cheveux roses semble occupée à parler au téléphone. Tu te demandes si tu ne ferais pas mieux de faire demi-tour pour ne pas la déranger, mais elle t’a vu, elle te sourit, et toute hésitation disparaît comme par magie. Tes traits s’adoucissent alors que tu franchis les quelques mètres qui vous séparent et t’appuies à demi contre son bureau, proche mais pas trop – tu ne voudrais pas empiéter sur son espace personnel.

— Salut, Dabala. Super, et toi ?

Elle a l’air d’aller bien, en tout cas ; mais Dabala a toujours l’air d’aller bien. Elle t’accueille toujours avec le même sourire, la même cordialité strictement professionnelle. Tu as bien conscience que tes charmes n’ont probablement pas le moindre effet sur elle, mais tu n’y peux rien si elle te fascine autant. À vrai dire, le fait qu’elle soit aussi distante, aussi inaccessible, fait probablement une partie de son charme, du moins à tes yeux.

— Je t’avais jamais vue avec cette coiffure. Ça te va bien.

Tout lui va bien ; mais ce serait peut-être un peu trop, alors tu le gardes pour toi.



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Ven 19 Oct - 18:22
je te vois. tu ne me vois pas.
@Lex
redémarrage
gestion des appels des victimes
Lex est toujours ainsi. Gentil. GENTIL. Et quelque peu charmeur. Avec son sourire de poupon sortant de l’enfance et sa voix grave d’homme, il venait toujours nous voir et se présenter pour nous sourire et discuter. Belle excuse que l’on était pour faire passer le temps et surtout éviter son père qu’il ne voyait jamais réellement. Juste des messages. Des mots. Des morceaux de papier. Mais rares étaient les entrevues, les regards complices ou les sourires. Non. Cela nous était réservé, comme si l’on était un être privilégié. Sûrement était-ce la cas à ses yeux. Allez savoir.

Le téléphone se mit à sonner à un autre bureau, la jeune femme aux cheveux brun – REBECCA OLIVER : NOUVELLE STAGIAIRE DEPUIS LE 24.09.18 – prenait un appel, un peu panique. Un agent passa dans son dos pour la seconder avant de tout simplement prendre l’appareil dans sa main, la réprimandant du regard. Il eut également le temps de nous voir discuter avec le jeune Lex, ses sourcils se fronçant. Mais bien évidemment, l’on continua notre tâche comme si de rien était, tout en souriant au jeune métis en face de nous.

- Je vais bien, merci.

Une sonnerie stridente parvint à nos oreilles, notre poste sonnant à son tour. Attrapant le combiné, l’on put entendre la voix de l’agent non loin nous répéter de faire notre travail sans batifoler – BATIFOLER : S’AMUSER, PRENDRE SON TEMPS EN DES ENFANTILLAGES. Il raccrocha aussitôt, nous lançant un regard au loin avant de partir s’occuper d’autres agents aux téléphones. Entre temps, notre sourire n’avait pas disparu.

Tournant les yeux vers Lex, le sourire aux lèvres, on prit enfin le temps de répondre à sa remarque. Il était vrai que c’était la première fois qu’il nous voyait avec cette coiffure, nos mèches brunes étant attachées en chignon haut tandis qu’une mèche plus lourde descendait dans notre nuque – COIFFURE APPRÉCIÉE PAR **** *******.

- Je te remercie, c’est gentil de ta part.

Un nouvel appel. Sur notre réseau interne. Un agent avait relégué plusieurs des personnes en panique sur notre module interne, sûrement car cela se révélait plus pratique. L’on prit alors un premier appel, une jeune fille paniquée nous assurant qu’un alien était tombée du ciel et ravageait plusieurs enseignes et magasins.

- Reprenez votre souffle mademoiselle et mettez-vous à l’abri. Une équipe est en route.

Elle continua cependant de crier dans l’appareil tandis que l’on choisissait d’enclencher le mode automatique pour cette discussion.

MODULE DE PAROLE INTERNET 1.1 EN MARCHE

Cela nous laissa le temps de prendre un second appel avec un second module, nos doigts tapant machinalement sur le clavier en face de nous pour continuer la saisie d’un rapport en cours. Sans pour autant détourner notre attention du jeune Lex.

- Alors, dis-moi, que viens-tu faire au centre ? Voir ton père ?

Formule de politesse. Discuter avec le garçon n’était qu’un divertissement pour sa simple personne. Pour ne pas le mettre mal à l’aise. Certes, notre mission premier était l’obéissance au MIB mais également la protection des personnes et rendre leur quotidien agréable. Parler avec le jeune Lex faisait totalement parti de cette mission. Puis, il fallait toujours se montrer agréable avec les personnes gentilles. GENTILLES.
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Lex Lacroix
Crédits : 6
Lex Lacroix

Sam 27 Oct - 18:36
[je te vois. tu ne me vois pas.]
well you might not know I exist but I don't even care everything you say, it sounds like sweet talk to my ears you could yell "piss off! won't you stay away?"it'll still be sweet talk to my ears
Elle est incroyable, Dabala ; elle arrive à te parler normalement, sans cesser de vaquer à ses occupations habituelles. Elle te remercie, toujours souriante (mais est-ce qu'il lui arrive de ne pas sourire ? tu te le demandes). Le coin de tes lèvres à toi se soulève un peu, timidement. Tu réfléchis à quelque chose d'autre que tu pourrais dire, mais rien ne te vient. Tout juste quand tu commences à te sentir un peu embarrassé par le silence qui s'installe, elle relance la discussion, à ton plus grand soulagement. Tu es toujours maladroit avec les filles, surtout les jolies filles, mais Dabala a le don de te mettre à l'aise en disant toujours ce qu'il faut au bon moment… ou presque. Là, sa question t'embête, parce que t'avais pas prévu d'excuse. Tu ne vas quand même pas lui dire que tu es juste là pour échapper à la pluie, elle va se moquer de toi, c'est sûr. Tu passes une main dans tes mèches brunes, ce qui fait voler quelques minuscules gouttes d'eau dans les airs. Finalement, tu hausses les épaules.

— Oh, c'est pas très urgent, je vais l'attendre.

C'est tout sauf urgent, puisque tu n'as en réalité aucune envie de le voir, mais techniquement, tu ne mens pas. Tu n'aimes pas mentir à Dabala. Ça te donne l'impression d'abuser de sa gentillesse.

— C'est vraiment la tempête dehors, hein, commentes-tu en jetant un coup d’œil en direction de la fenêtre qui se trouve un peu plus loin.

Le ciel a une belle couleur gris sombre. Il semblerait que la pluie ne risque pas de s'arrêter de sitôt. Mais tout de même, Lex, tu aurais pu trouver mieux comme sujet de conversation que la météo. Tu manques cruellement d'imagination, parfois.



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