ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Trying _ ft. Caem

*
RED ROBIN
Tim Drake
Crédits : 2
Tim Drake

Mer 29 Aoû - 19:12


hi maybe you won't kill me?


Tim était un enquêteur hors pair, mais il ne s’en vantait pas -enfin si, seulement quand Damian lui rabachait les oreilles en disant qu’il était le meilleur Robin, il lui rappelait qu’il avait trouvé l’identité de Batman tout seul, lui, sans entraînement de taré chez des tarés par une mère tarée.

Mais être un enquêteur hors pair ne voulait pas dire qu’il trouvait tout au moindre coup d’oeil. Tim était méticuleux, il voyait le que le diable se cachait dans les détails, et il faisait très attention à tout ce qui touchait ses yeux, ses oreilles et même son odorat. Il était précis, et trop borné pour bâcler le travail lorsqu’il l’avait commencé. Quand Tim entamait une enquête, il se devait de la terminer, coûte que coûte.

Celle qu’il suivait depuis quelques mois désormais, sur le criminel et tueur en série, Rott, semblait pour sa part, enfin, arriver à son terme. Tim avait trimé, cherché, asticoté bon nombre de personnes et de lieux -y compris un agent du Men In Black, pas très commode. Mais c’était le boulot et il l’avait fait. Il n’était pas peu fier de lui. En un peu moins de six mois, énormément d’enquêtes annexes et de contre-temps techniques et humains, il avait fini par identifier le criminel. Il s’agissait d’un homme, Caem de son prénom.

Ne restait plus qu’à l’attraper et à le ramener aux flics.

Ce qui n’était sans doute pas le plus simple, étant donné l’agressivité du personnage. Mais Tim en avait décousu avec d’autres dans son genre à Gotham, et il saurait faire face dans ce cas là aussi. Une petite voix dans sa tête lui murmurait qu’il aurait dû prévenir Jason ou Damian de sa position, juste au cas où, mais il était confiant -peut être un peu trop. Et puis, il voulait faire ça seul.

Tim ne savait pas trop exactement pourquoi, mais à force d’étudier le criminel, de l’observer, de l’analyser, il avait touché à sa psychologie, et ça l’avait fait réfléchir. Rott était un criminel tout ce qu’il exécrait, il ne souhaitait que le mettre en prison, à l’asile même -un lieu comme Arkham n’aurait pas été de refus à Cosmopolis d’ailleurs, mais plus sécurisé qu’Arkham cela dit.
Mais en ce qui concernait Caem, Tim ne savait pas trop ce qu’il pensait. Il lui paraissait être un humain paumé plus qu’un criminel par conviction, un sociopathe certes, mais qui avait besoin d’aide et qui était en souffrance. Et Tim ne supportait pas de voir des gens en souffrance, même des criminels. Il ne s’était pas pris d’affection pour Rott, loin de là, mais il aurait souhaité pouvoir le livrer à des autorités plus compétentes que de simples flics si cela était possible -car les flics n’auraient rien fait pour aider cet homme dérouté et déroutant et il le savait.

Mais avant de le livrer il devait l’attraper, et alors qu’il scrutait les rues sales du District Douze depuis le toit d’un immeuble à moitié abandonné, Red Robin, son masque sur le nez, estimait que ce soir était peut être finalement le bon moment. Il avisa son ordinateur portable, accroché à son poignet, qui lui confirma la présence de l’individu suspect qu’il suivait depuis quelques heures déjà, à un pâté de maison de lui. Caem. Rott.

Red Robin s’élança.

Il ne lui fallut pas plus de cinq minutes pour rejoindre l’endroit où se trouvait sa cible, et lorsqu’il atterrit devant elle, dans une ruelle mal éclairée, sale, et vide, Tim haussa un sourcil. Rott, en cher et en os, n’avait pas autant l’air d’un psychopathe que ce qu’il en aurait pensé. C’était un jeune homme brun et la description physique correspondait bien à ce que les (rares) témoins avaient pu dire (lorsqu’ils n’étaient pas traumatisés). Des tatouages, du vernis à ongle flashy, pas trop au goût de Tim, mais soit. Malgré tout, Tim n’arrivait pas à lui trouver d’air menaçant, et il se rendit compte qu’il le fixait un peu trop. Ressaisis-toi, tu dois faire une intervention, tu dois le coffre.

Salut” lança-t-il pour attirer l’attention de Rott si ce n’était pas déjà fait, “Caem c’est ça ? Enchanté, je suis Red Robin.Tu dois le coffrer pas l’inviter à dîner, idiot. se traita-t-il mentalement, mais il n’arrivait pas à se sentir agressif -pourtant il était toujours sur ses gardes.


© SWIRLY




*
ROTT
Caem
Crédits : 2
Caem

Jeu 30 Aoû - 2:18
Le masque est tombé.
Caem n'a pas encore conscience d'à quel point ceci est devenu vrai, mais il n'allait pas tarder à l'apprendre. Pour l'instant, il se contente de ranger son masque au fond de sa sacoche, sous les quelques couches de vêtement qu'il ne peut se mettre pour simplement se balader dans les rues de Cosmopolis. C'est un geste mécanique qu'il répète depuis plusieurs années, maintenant. Il n'y pense rien, lorsqu'il quitte la planque de son groupe, qu'il s'engage en silence dans un dédale de ruelles sombres.
Les conséquences lui sont encore inconnues.

Une vague jaune s'invite subitement dans son champ de vision, puis une seconde, et à la troisième, Caem en découvre la source ; un chat qui s'aventure hors d'une minuscule allée et s'avance lentement vers lui. Figé par la surprise et un léger soupçon de crainte, l'humain se laisse approcher jusqu'à ce que l'animal caresse sa jambe, à plusieurs reprises, quémandeur d'attention. Une attention qu'il ne peut hélas pas lui offrir, malgré ce que son coeur lui dicte ; la peur est suffisante pour rendre ses doigts dangereux, à la manière d'Edward aux mains d'argent.

Il y a des bruits aux alentours, suffisamment proches pour qu'ils colorent sa vision de différents aurore boréals, seulement il reste les yeux accrochés à la boule de poil qui ne le lâche pas, qui miaule des sons jaunes. Des rayons de soleil qui réchauffent son âme.
Il n'est interrompu que par le violet qui vient agresser le décor, même s'il est pâle comme une fleur de lilas. Un sursaut imperceptible le prend et Caem tourne la tête, découvrant un homme - jeune, vieux, qui sait. Le masque sur le visage, il ne saurait dire. Et s'il n'était pas certain qu'il s'adressait à lui, entendre son prénom suffit à répondre à sa question muette.

... Enchanté

Une fumée grenadine teinte sa vision, nébuleuse et fugace, lorsque le mot quitte sa bouche. Sa tête s'incline sur le côté, intrigué par l'étrange personnage lui faisant face, vêtu d'une curieuse façon - semblable, quelque part, au costume caché dans sa sacoche, et en même temps si différente.
Il ne le connait pas, ne l'a jamais vu, jamais entendu. Il se souviendrait de ce violet. Alors il fronce délicatement des sourcils et referme ses doigts autour de la lanière de sa sacoche, l'envie d'imiter son homologue en habillant son visage de son masque se faisant sentir.

Je peux vous aider ?

Oh, s'il savait. Il n'aurait jamais prononcé ces mots, et se serait simplement enfui. Peut-être.


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*
RED ROBIN
Tim Drake
Crédits : 2
Tim Drake

Jeu 30 Aoû - 15:33


hi maybe you won't kill me?


Il a l’air… perdu. Comme un enfant. Il a l’air surpris et dérangé, méfiant, aussi, et Tim voit qu’il s’accroche à son sac. Mais il a surtout l’air humain, et Red Robin n’est plus habitué à ce genre de cas. Il a l’habitude des monstruosités de Gotham, des mutants et des cicatrisés. Il se battait contre ce genre d’abominations, contre des démons venus de cauchemars d’enfants, contre des tarés habillés comme des faucheuses. Mais contre des humains, il en avait si peu l’habitude au final. Même Double-Face, après toutes ces années, ne lui paraissait plus que sous son sa folie meurtrière et joueuse, son humanité, Harvey Dent, que Batman lui-même avait connu et apprécié, Red Robin ne s’en rendait plus bien compte. Gotham était une ville infestée qu’il devait sauver quotidiennement, et on lui avait dit que c’était la même chose pour Cosmopolis, c’était pour cela qu’il avait accepté de venir. Et ici aussi, il avait vu des monstres, des aliens mangeurs de chaires humaines ou des humains capables des pires atrocités.

Ce qui était le cas de Rott. Mais là, Tim était face à Caem, et il avait du mal à s’imaginer son regard perdu et sa silhouette longiligne en train de déchiqueter la peau d’un homme. C’était déroutant. Red Robin prit une inspiration. “Je suis d’Eureka.” dit-il finalement, car apparemment Rott ne semblait pas prendre peur. Tim s’était attendu à une course poursuite en réalité, ou à une attaque, car il pensait que Rott savait qu’il venait pour l’arrêter. Mais non, l’autre se contentait de le fixer de son regard perdu et Tim se demandait s’il avait vraiment l’âge qu’il avait vu sur son fichier d’identité. “Je mène une enquête sur Rott, le tueur en série, et dans ce cadre je dois vous demander de me suivre.

Red Robin n’avait pas l’habitude d’être si formel, parce que normalement, les criminels qu’il venait arrêter se défendaient ou partaient en courant, et il finissait par les choper et les attacher à un poteaux en attendant l’arrivée des flics, si bien qu’il ne s’éternisait pas en formalité : il les coffrait et à la rigueur après, il leur demandait quelques informations sur leurs méthodes et leurs crimes qu’il n’aurait pas encore bien compris durant son enquête. Mais là, Rott n’avait même pas l’air menaçant. Mais c’est un mec dangereux, ne l’oublie pas, reste sur tes gardes. se dit-il quand même alors qu’il avançait d’un pas vers Caem. “Je vous prierai de n’opposer aucune résistance, sinon je serai obligé de réagir en conséquence et d’utiliser la force.

Voilà même qu’il prévenait maintenant, c’était nouveau. D’un coup d’oeil, il vérifia sa position sur son ordinateur de poignet et s’assura de la présence de son bo à sa ceinture, prêt à être déplié à tout instant. Il doutait vraiment que Rott se laisserait faire mais il espérait ne pas avoir à le combattre pour autant, car quelque chose l’empêchait définitivement de le trouver repoussant, comme il l’avait pourtant déjà si souvent pensé avec bon nombre de criminels avant lui. “Je suis là pour vous aider.” dit-il finalement, et il ne savait pas si c’était un mensonge ou ce qu’il désirait vraiment.


© SWIRLY




*
ROTT
Caem
Crédits : 2
Caem

Jeu 30 Aoû - 22:05
Il est d'Eureka.
Durant la première minute qui s'écoule suite à cette révélation, cela ne te dit rien. Plutôt que de, soudainement, comprendre la raison pour laquelle cet individu te parle, tu inclines la tête en arquant doucement un sourcil, te présentant comme plus interrogateur que compréhensif. Et, lorsque le sujet principal est lancé, tu te contentes d'un léger redressement, ta bouche formant un petit "oh" muet.
Tu ne comprends toujours pas dans quel bourbier tu es.

Entendre ton alias dans la bouche de cet homme - redrobin, était-ce ? - t'intrigue plus que tout autre chose et tu lui donnes ainsi toute ton attention, après avoir gentiment poussé du pied l'animal qui refusait de te laisser en paix. C'est à contrecœur, mais il t'empêchait de te concentrer sur la situation actuelle. Tes yeux suivent alors la boule de poil qui passe près de lui, feulant à son égard, jusqu'à ce que tu le perdes de vue. L'animosité de l'animal t'amuse ; elle est si mal placée, ironique au possible, que tes lèvres s'étirent en un fin sourire.

Quand il s'avance vers toi, tu as un léger geste de recul - un pur réflexe de méfiance auquel tu ne peux rien. Ses paroles ne font pas de sens, agressant inutilement tes yeux de diverses vagues violacées, certaines plus foncées que d'autres ; tu ne saisis pas sa contrariété, son envie de te questionner sur... toi-même. Que veut-il savoir, et pourquoi ? Loin d'être détendu, tu soupires fébrilement pour te défaire de cette pression, née de ta méfiance, jusqu'à ce que la légère ride entre tes sourcils se dissipe.

.. D'accord, je vous suis

C'est l'offre d'aide qui te décide à lui répondre, t'offrant une brume rosée pour occuper ton regard le temps d'une seconde, relâchant la lanière de ta sacoche. Tu te sens plus serein. Cette personne ne te semble pas menaçante - ne semble pas menacer ce que tu es, qui tu es, par-delà le masque. Tu fais un premier pas en sa direction, les épaules basses, montrant ta coopération et attendant alors qu'il t'ouvre la voie pour cet endroit inconnu où il désire t'amener.
Tu te questionnes, toutefois. En quoi cet inconnu pourrait éventuellement t'aider ? S'il est évident que tu démontres de nombreuses lacunes dans de nombreux domaines, tu doutes qu'un type d'Eureka soit la solution miracle à tes problèmes. Tu lèves le nez vers le ciel, une main venant s'occuper à bouger tes mèches noires, ces ondulations ténébreuses qui te gênent et obscurcissent ta vue, puis il y a ce rouge qui vient l'assombrir davantage, rien qu'une seconde.

Vous pouvez m'aider à quoi, monsieur redrobin ?

Ta naïveté causera ta perte, ou bien elle te sera salvatrice ; il n'y a que le futur pour te le dire.


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*
RED ROBIN
Tim Drake
Crédits : 2
Tim Drake

Ven 31 Aoû - 10:56


hi maybe you won't kill me?


Wow, si Red Robin pouvait arrêter tous les criminels de manière aussi simple, sans doute aurait-il dormi bien plus que ce qu’il faisait en ce moment. Mais il est étonné aussi, étonné de voir l’absence de réactions chez Rott mais c’est lui au moins ? et il se demande vraiment comment il est sensé gérer un tueur en série coopératif. Ces deux mots sonnent comme des antithèses dans sa tête et Tim est perdu quelques secondes, ignorant le chat qui lui feule dessus -Tim préfère les chiens.  Il est surpris même, par l’honnêteté et la bonne volonté de l’homme, et il le regarde tout en se demandant si c’est vraiment lui, si il est vraiment là, ou si il est stone ? Il n’y avait rien qui montrait qu’il serait drogué pourtant… Et Tim se trompe rarement dans ses dossiers -même pour ainsi dire jamais.

Mais merde, Caem n’a pas l’air menaçant, pas du tout même. Tim ne sait plus quoi faire. Il l’invite à passer devant lui, parce que quand même, il veut pouvoir l’avoir en vue. Mais il ne pense même pas à lui passer des menottes. Pourquoi faire ? Red Robin pouvait le maîtriser si besoin et il ne se sentait pas trop de lui annoncer qu’il devait l’immobiliser alors qu’il vient de lui proposer son aide. Pourquoi t’as dit ça aussi imbécile ? Tim déglutit et hausse les épaules. “Nous allons rejoindre le poste de police.

Il tourne son regard bleu vers Caem, vers Rott, vers le tueur en série qui a plus l’air d’un adolescent paumé en quête d’un repère, et Red Robin se demande comment un pauvre gosse comme lui a fait pour en arriver là. Ca lui fait de la peine, même s’il n’oublie pas les cadavres et le sang, et qu’il est bien décidé à le faire répondre de ses crimes devant une cour de justice, il veut aussi pouvoir faire en sorte que Caem évolue, se détache de ce comportement, change peut-être. Tim se mord la lèvre. “Je peux vous aider à aller mieux.” dit-il finalement, mais il n’est pas vraiment sûr de ses mots. Il a l’impression qu’il va sortir quelque chose comme vous savez tuer des gens c’est pas bien mais il se retient, il se sent déjà assez con comme ça. Merde, qu’est-ce qu’aurait fait Jason à sa place ? … il aurait probablement foutu un coup de poing dans la tête de Caem dès son arrivée. Ouais. Mauvais plan.

Je ne suis pas votre ennemi.” reprend Tim, il essaye des mots en espérant que cela fonctionnera, “Mais vous avez fait des choses graves et je ne peux pas vous laisser continuer.” Il sait qu’il commence à rentrer dans le vif du sujet, et il est prudent, toujours un peu en arrière, le regard braqué sur la nuque de Rott, et les doigts prêts à dégainer son arme fétiche. “Au cours de mon enquête j’ai parlé à vos connaissances. Je sais que vous menez une double-vie. Jaemin Lee me l’a confirmé.” Après une discussion où il avait failli lui arracher trois fois les yeux de la tête tellement il était insupportable, mais tout de même, il avait réussi à apprendre plusieurs choses de son entretien avec l’agent du MIB. Même s’il avait fallu être patient, très patient. Mais c’était en partie grâce à ce témoignage que son enquête s’était nettement accélérée et qu’il avait pu retrouver la trace de Rott si vite par la suite.

Soudain, la fréquence radio de son oreillette bourdonne contre son tympan et Red Robin fronce les sourcils. “Red Robin, ici le centre d’information Eureka. Nous avons localisé votre position. N’entrez pas en contact avec la cible. Attendez nos instructions. Terminé.” Tim cligne des yeux. C’était maintenant qu’ils se réveillaient à l’ERK ? Il avait envoyé sa position et ses informations au moins dix minutes auparavant. C’était trop tard pour lui dire quoi faire maintenant. Merci bien mais je suis solo ce soir. Tim ne veut pas que les équipes spéciales de l’ERK s’en mêlent, pas ce soir, alors il éteint son oreillette. Il sait qu’il peut gérer Rott, parce que au-delà d’un criminel, c’est un homme, et Tim était probablement mieux placé que des types en uniforme pour gérer un cas comme celui là. Tout du moins, il le pense.


© SWIRLY




*
ROTT
Caem
Crédits : 2
Caem

Dim 2 Sep - 17:30

Le sauveur devient criminel de ton coeur, destructeur de ton monde.
Tant qu'il ne le mentionne pas, ton calme perdure et vous marchez un peu, vous engageant dans une nouvelle rue, plus large que la précédente, tout aussi déserte. Marcher devant te gêne un peu, dans ta paranoïa naturelle, mais tu te rassures avec les vagues violacées qui s'affichent devant tes yeux, gardant cette même teinte lilas, lui garantissant que ce drôle de personnage ne change pas d'émotions ; faible moyen de se rassurer, mais c'est suffisant.
Malheureux est cet homme qui ne peut en dire autant.

Un poids immense semble se poser sur tes épaules, celles-ci s'affaissant un peu plus à chaque mot prononcé par ce RedRobin. Tu reconnais être en terrible besoin d'aide, sur divers plans, et cet homme a probablement mis le doigt sur le plus épineux d'entre tous ; Rott. C'est grave, qu'il te dit, et tu le crois. Il dit ne pas être ton ennemi, et tu veux le croire. Mais tout s'effondre tout à coup, ta méfiance, ta tristesse, ta bonne volonté. Ton cœur. Ton âme. Ton monde. Ton calme.

Après quelques pas supplémentaires, tu t'arrêtes au milieu de la route et recolles les morceaux de la conversation, un à un, jusqu'à obtenir le grand tableau de ton échec. De ta chute. Ton estomac se tord brusquement et tes yeux s'écarquillent, tandis que ta tête se baisse lentement, à tel point que ton menton en frôle ton torse, que ta nuque se détacherait presque ; et tu le désires si fort, que la guillotine tombe dessus, qu'elle fasse s'arrêter ce manège chaotique.
Ton pied se tourne, commençant lentement ton demi-tour, observant avec un calme terrifiant celui qui a osé. Cet œil rosé écarquillé entre deux mèches noires. Aussi noires que tes envies actuelles. Et il y a ce rouge qui danse devant tes yeux, si proche de celui que tu désires faire couler, à une teinte près de celui qui va ruisseler entre tes doigts.

Monsieur, vous avez dit quoi ?

Tes doigts gesticulent dans le vide, pianotant l'air, déchirant l'air dans un léger son métallique. L'hésitation a disparu dans ton regard. Et il ne faut plus qu'une seconde pour que tu te déchaînes, pivotant fluidement, bras tendu, et doigts coupant droit vers la gorge de ce monstre. Tsk. Il t'a échappé à la dernière seconde, une mince ligne rouge sur sa peau ; une ligne beaucoup trop fine à ton goût. C'est à peine si une goutte en coule. Ton vernis jaunâtre se retrouve tâché et tu l'en nettoies du bout de la langue, fixant l'homme avec insistance - avec une folie meurtrière que personne n'avait vu venir.

Vous mentez, pas vrai ? (Tes dents grincent et tu te délestes de ta sacoche en coupant la lanière d'un simple geste de la main) Il peut pas savoir, il sait pas. Alors vous mentez. Hein ? Vous mentez ? Dîtes-moi que vous mentez !

Ta retenue s'est envolée et ta vision se voile de rouge, de tout ce rouge qui se déverse d'entre tes lèvres, toute cette colère, cette rage qui te consume. Tu te couvres le visage de tes mains, à moitié recroquevillé, émettant un étrange son ; comme si tu retenais un cri, réprimant ta haine à son égard, mais nul besoin de se cacher à présent. Il sait. Et c'est cette réalisation qui te fait desserrer les dents, hurler à la mort, et t'élancer vers RedRobin.

Oh, il sera rouge, à n'en pas douter. Tâché de son propre sang. Noyé dans un bain écarlate qu'il a démarré.



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*
RED ROBIN
Tim Drake
Crédits : 2
Tim Drake

Sam 15 Sep - 20:40


hi maybe you won't kill me?


Red Robin se fige. L’ambiance vient de changer du tout au tout, soudainement, et la froideur de l'atmosphère le fait frissonner. Le ton de Rott  n’est plus le même et sa question n’appelle aucune réelle réponse. C’est mauvais. Tim a la main sur son bo pour l’instant rétracté mais il n’a que le temps de l’empoigner et d’éviter l’attaque à la dernière seconde. C’est très mauvais. Il grimace en sentant comme une piqûre dans son cou et en portant une main à sa gorge il constate qu’il saigne, mais c’est léger, et rien en comparaison de ce qui aurait pu lui arriver si il n’avait pas évité l’ongle acéré de Rott. Red Robin peste tout en gardant son regard braqué sur la silhouette de Rott. Non mais qu’est-ce qu’il avait cru ? Qu’il pourrait s’en sortir sans aucune égratignure alors qu’il était en train d’appréhender un tueur en série ? Ah bah bravo Tim, c’est super, t’as foutu en l’air ton enquête mais c’est pas grave. Tim déglutit et actionne finalement son bâton télescopique qui se déploie entre ses mains.

Mais Rott est focalisé sur autre chose en réalité, et soudain Red Robin comprend ce qui a fait réagir le tueur -qu’il avait cru possédé sans raison soudaine. Jaemin Lee. Tim se traite d’imbécile pour ne pas avoir compris plus tôt que quelque chose de plus profond qu’une simple relation amicale les liait. Mais Lee avait été un mur indéchiffrable pendant son enquête et il n’avait pu en tirer que ce que l’autre avait bien voulu lui dire. Il aurait pu le faire incriminer pour cela. Encore faudrait-il que tu te sortes de cette situation désastreuse Timbo. Et vivant si possible. Mais Tim ne veut pas abandonner pour autant, il a vu qui était Caem, il lui a parlé, et même si c’est définitivement Rott qu’il a face à lui, avec ses yeux roses et son regard fou, il ne désespère pas de l’aider, il veut tenir parole.

Caem écoutez-moi. Je ne suis pas là pour me battre contre vous. Je veux simplement que vous ayez de l’aide.” Mais comment lui faire comprendre ? Tim sait déjà, même s’il veut se persuader du contraire, qu’il a franchi une limite et que Rott ne se calmera sans doute pas. Mais il n’abandonne pas pour autant, entêté, Red Robin n’abandonne jamais. Il se met en position de défense, à deux mètres cinquante du criminel, prêt à parer tous ses coups mais ne voulant pas lui en donner. Tim sait qu’il ne sortira pas intact de cet échange. La base ERK lui a fait comprendre qu’il avait besoin de renforts et il commençait à regretter d’avoir éteint son oreillette si vite. Mais peut-être, peut-être qu’il va pouvoir s’en sortir sans eux. Tim déglutit. Il voit le regard fou, brillant d’une chose indescriptible, et il n’est plus trop sûr de rien.

Mais Rott ne veut pas l’écouter, pourquoi le ferait-il ? Red Robin évite un assaut, un deuxième, l'autre est rapide et lui est concentré mais obnubilé par son idée qu’il ne veut pas vraiment se battre, qu’il veut pouvoir régler les choses autrement. Tim y croit, vraiment. “Caem ne vous laissez pas emporter par la colère-” Tim trébuche soudain et entend un cri strident, un feulement, il n’a pas le temps de voir le chat qui traînait dans les pâtes de Rott un peu plus tôt, il lui a fait un croche pied ou tout du moins s’est faufilé entre ses jambes et Tim a perdu l’équilibre. Red Robin écarquille les yeux, voit Rott qui n’est qu’à quelques centimètres de lui, son bras tranchant prêt à le sectionner à l’abdomen. C’est comme une scène au ralentis.

Tim cligne des yeux.

Il se projette sur le côté en s’appuyant sur son arme au dernier moment alors qu’une douleur fulgurante le traverse et qu’il laisse échapper un gémissement. Il atterrit sur le sol mais se redresse aussitôt, ne veut pas se laisser intimider, ne veut pas montrer qu’il a mal, qu’il sent le sang qui commence à s’échapper de la blessure qu’il a désormais sur les côtes, plus profonde que celle de son cou, plus qu’une égratignure, même s’il a échappé au plus gros de l’impact. Red Robin rallume son oreillette en un mouvement rapide, alors que Rott le toise de son regard fou, son sang sur le bras. Ca grésille dans son oreille et ça tire dans son ventre, Tim sait qu’il n’a plus le choix. “Red Robin à base. Demande renfort immédiat. Urgence. Suspect interpellé et hors de contrôle. Coordonnées de ma position :” Tim donne les chiffres tout en analysant ce qui l’entoure et comment il va pouvoir utiliser le terrain. “Bien reçu Red Robin. Restez à couvert. L’équipe de soutiens arrivera dans huit minutes et trente-deux secondes. Terminé.” Tim se mord la lèvre. Huit minutes.Si vous êtes vraiment sûr qu’on ne peut pas discuter…” Red Robin brandit son bo alors, et il ne laisse pas une seconde de plus à Rott, malgré la douleur et le sang qui imbibe le tissu de son costume, l’adrénaline prend nécessairement le dessus. Red Robin va se battre pour la justice qu’il défend.

© SWIRLY




*
ROTT
Caem
Crédits : 2
Caem

Mar 2 Oct - 8:04
Tu ne veux plus rien entendre. Tu ne peux plus rien entendre. Ta vision est envahie de rouge et tu ne saurais dire s'il s'agit du produit de ta voix, de ton souffle erratique, tes faibles gémissements, ou si cela vient de ta colère monstrueuse ; ou est-ce le sang de ton ennemi ? Tu aimerais que ce soit le cas. Jamais encore n'avais-tu eu autant envie de trancher la chair d'une personne. Là, l'idée t'obnubile, t'empêche de penser clairement - il n'y a que lorsque des gouttes vermeilles s'écoulent sur le béton que tu ressens autre chose.
Une satisfaction cruelle qui ne saurait se tarir aisément.

Des traces de violet essaient d'envahir ta vue, mais elles se font vite engloutir par le rouge de tes envies. Peu t'importe ses essais de communication. Tout ce que tu désires, à cet instant, est d'entendre ses hurlements. Tu veux t'abreuver de sa souffrance ; qu'il comprenne l'étendue des dégâts qu'il a causé, inconscient qu'il est. Il se prétend héros, mais jusqu'ici, il ne s'est révélé n'être qu'un imposteur, un vil menteur à qui la pendaison serait une bien trop douce exécution. Un sourire cruel se dessine sur tes lèvres. Tu n'as pas l'intention de le laisser s'en tirer si facilement, pas après avoir mis fin à ton univers.

Tu es loin d'être habitué à te battre ainsi, d'une si intense violence, contre une force réelle qui serait capable de te mettre à terre - de mettre un terme à ta misérable existence. Seulement, face à lui, cela ne t'importe pas. La douleur, s'il parvient à t'en infliger, se voit passer en arrière-plan. Il s'élance vers toi, blessé par tes entailles, et tu ripostes aussitôt, prêt à l'accueillir dans tes bras meurtriers. Tu te prends un coup, peut-être deux, trois... Tu n'en sais rien, tu ne comptes pas, tu les ignores autant que possible ; jusqu'à ce qu'il parvienne à te repousser.

Et tu en profites pour prendre du recul et récupérer ton souffle.

Tes pieds butent contre quelque chose sur lequel tu jettes un rapide coup d’œil, mais un sourire étire tes lippes à la vue de ta sacoche abandonnée. Vérifiant que RedRobin ne tente pas une nouvelle approche, tu t'empares de tes affaires, fouillant à l'intérieur pour en tirer ton masque.

Vous vouliez voir Rott, pas vrai, monsieur ? (Tu poses ton masque sur ton visage, ton sourire ne cessant de grandir.) Waf.

Tu éclates soudain d'un rire dément, ce qu'on pourrait considérer comme rentrer dans le personnage... Ou dévoiler ta vraie nature - et il s'agirait plutôt de cette seconde option. Adieu la retenue, adieu la clémence, adieu l'humanité.

Tu retrousses tes manches, dévoilant tes bras (couverts de cicatrices, anciennes comme récentes), qui luisent presque d'un éclat métallique. Tes armes sont sorties et tu es prêt à passer à l'assaut ; que tu lances sans tarder. Tu te précipites vers lui en une ligne courbée, un quasi zigzag, et tu sautes soudainement avant d'abattre tes bras - tes lames - sur lui. S'il réussit à te parer avec son fichu bâton, tu ne t'inquiètes pas car tu envoies aussitôt ton pied dans ses côtes, visant l'endroit dégoulinant de rouge. Déstabilisé, tu n'attends pas une seule seconde avant de réitérer ton coup, plus violent, pour le faire voler sur une petite distance.

C'est terminé pour lui.


So I bear my skin

And I count my sins


*
RED ROBIN
Tim Drake
Crédits : 2
Tim Drake

Lun 12 Nov - 22:29


hi maybe you won't kill me?


Red Robin ne perdait pas souvent ses moyens -même quasiment jamais à vrai dire- il avait appris à composer avec toutes les situations, et à maîtriser son terrain comme ses adversaires, même dans les moments les plus désespérés, il avait toujours une dernière carte dans sa manche, un dernier tour de passe passe pour s’en sortir. Il prévoyait, analysait, contrôlait, maîtrisait et s’en sortait, avec des égratignures parfois, mais toujours vainqueur au final.

Tim se dit qu’il allait sans doute avoir plus que des égratignures cette fois. La douleur qui le lançait en était la preuve. Le regard fou de l’homme qu’il avait face à lui en était une autre. Red Robin était très mal barré. A quel moment avait-il merdé ? Sans doute quand il avait cru pouvoir discuter avec un psychopathe. Il le savait pourtant, il avait lu sa fiche de renseignement assez de fois pour la connaître quasiment par coeur. Rott n’était pas un criminel à prendre à la légère. Mais voilà qu’il était encore venu avec toutes ses bonnes intentions et sa confiance éperdue en l’être humain. Ha, si Damian le voyait, il aurait sans doute rigolé en disant que frapper avant, discuter après, c’était toujours une solution bien plus sûre. Et Jason l’aurait sans doute approuvé. Batman peut-être pas, mais il n’avait pas vu Bruce depuis un moment et c’était bien la dernière personne au monde à qui il voulait penser pour le moment. Tim se mordit la lèvre inférieure pour essayer de se concentrer sur autre chose que la douleur dans son abdomen.

Rott est sur le point d’attaquer, d’un instant à l’autre, Red Robin sait qu’il va fondre sur lui et lui asséner un coup sans doute terrible, alors il se prépare, il compte le temps qu’il lui reste avant l’arrivée des renforts, prêt à encaisser ce qu’il faut pour se sauver, prêt à fuir et à éviter le pire.

Mais Rott et rapide et Tim est en train de perdre du sang. Il contre un coup, rapidement, son bo vibre entre ses doigts contre le corps armé qui l’agresse et il pense pouvoir enchaîner mais la douleur est soudain fulgurante. Red Robin laisse échapper un gémissement et baisse la tête par réflexe, la plaie dans ses côtes vient de s’élargir et il a atrocement mal, quand il se prend un deuxième coup de pied qui l’envoie valser. Plus qu’une minute, rien qu’une minute, et la cavalerie sera là.
Sans doute la minute la plus longue de sa vie.

Tim se redresse sur une main, son bo s’est échoué à quelques pas de lui sur le sol humide de cette ruelle sordide. Il relève le visage vers Rott qui a toujours ce sourire dément au visage et il se demande comment un garçon de son genre a pu en arriver là. Red Robin ne croisait pas ce genre de psychopathe très souvent. Il se tient sa blessure d’une main pour essayer de stopper l’hémorragie et des mèches brunes tombent devant ses yeux. Il est mal en point, il le sang, en plus de sa blessure il doit sans doute avoir des os fêlés. Mais il doit gagner du temps, encore, avant que l’autre ne vienne l’achever, il doit s’échapper de cette situation avant d’y rester.

Tim se redresse, dans un effort presque surhumain, il se mord la langue pour ne pas gémir de douleur et il boitille vers son bo alors que Rott continue de l’observer comme s’il n’était qu’une proie -ce qu’il a conscience d’être à ses yeux, et cela n’a rien d’agréable.

Trente secondes.

Red Robin s’appuie sur son bâton et ne peut s’empêcher de défier Rott du regard. Mais il fait des pas à reculons, jusqu’à l’escalier de service du bâtiment le plus proche. Rott est rapide mais il n’a aucun pouvoir de vole à la connaissance de Tim et ce dernier compte en profiter. Il a encore assez de force pour se hisser sur les bars en fer et gravir les étages aussi vite que son corps blessé le lui permet, trébuchant dans les escaliers qu’il finit par prendre. Il a choisi la fuite, mais il sait que c’est la meilleure solution. Un bruit se fait finalement entendre, celui d’un hélicoptère et une lumière jaillit soudain en même temps que des camions de force spéciaux qui s’arrêtent dans un crissement de pneu. Rott est élancé derrière lui, mais Red Robin ne s’arrête pas. L’hélicoptère éclaire la ruelle.

Vous êtes en état d’arrestation. Veuillez vous rendre sans opposer aucune résistance.” La lumière cherche et finit par se fixer sur Rott alors que Tim arrive finalement en haut de l’escalier, sur le toit du bâtiment. Il fait volt face. Rott est là aussi, sans tarder. Et les renforts aussi.

Tu ne peux plus fuir Rott, t’es coincé.” lance Tim, conscient qu’il ne va pas rester conscient beaucoup plus longtemps, conscient aussi qu’il est à découvert et que Rott peut encore l’attaquer. Mais le fera-t-il ? L’attaquer c’est se condamner à être capturer. Et en réalité, Red Robin espère qu’il le fera, même s’il doit en souffrir en conséquence, il était prêt à l’endurer pour mettre le psychopathe qu’il avait face à lui derrière les barreaux.

© SWIRLY




*
ROTT
Caem
Crédits : 2
Caem

Jeu 6 Déc - 4:05
La souris pense encore pouvoir échapper au chat ; mais c’est peine perdue.
Même s’il file, vif comme le vent, malgré sa blessure qui laisse sur son passage des traces rougeâtres, tu le suis, le diable au corps, la rage au cœur. Tu n’as aucunement l’intention de le laisser vivre une minute supplémentaire - il a suffisamment fait de mal, a assez apporté de malheur autour de lui, il ne mérite plus de respirer. Mais qu’en est-il de toi, Caem ? Le doute ne parvient toutefois pas à t’atteindre, car ton cœur a sombré et ton âme se fait peu à peu engloutir dans ces ténèbres - celles-ci même que cet homme a relâché sur toi, sur ton univers qui cesse d’exister.
Peut-être es-tu celui qui devrait céder ta vie, plutôt que nul autre.

Oh, comme il était proche de succomber à ton étreinte mortelle ! Hélas, votre petite aventure se termine, interrompue par l’arrivée de plus d’une personne, et la lumière t’aveugle temporairement. Tu caches tes yeux d’une main, posée en visière, et tu contemples la nouvelle scène qui s’offre à toi. La panique ne t’affecte pas, il n’y a que cette rage bouillonnante qui poursuit ta descente en enfer – et sans doute t’y serais-tu précipité si un gris ô combien familier ne s’était pas invité dans ton esprit, à te tourmenter de sa douceur, celle que tu es le seul à apercevoir, à ressentir, à apprécier.

“Qu'est-ce que tu ferais sans moi, Caem ?”

Apparemment, tu en viendrais à prendre des décisions stupides, sur des impulsions mauvaises, jusqu’à en perdre la vie.

“Je ne regrette rien, compris ?”

Il le devrait. En particulier à ce moment, mais n’était-ce pas déjà le cas, puisqu’il savait tout de toi à présent ? Mais était-ce réellement le cas ? Connaissait-il les raisons qui t’avait poussé à utiliser tes nouvelles capacités pour faire le mal ? Tu en doutais – car personne ne le savait, il n’y avait pas une seule personne sur cette planète qui était au courant du meurtre de ta mère, de la manière dont elle avait rendu son dernier souffle, dans ton étreinte chaude, et meurtrière. Allais-tu le laisser penser n’importe quoi sur toi ? Le laisser regretter ? Le laisser être déçu ? Le laisser te détester ?

Non.

Et c’est cette simple, mais pourtant terriblement féroce pensée, que tu cesses de t’élancer à la poursuite de redrobin. Même s’il se tient juste là, qu’il te faudrait quelques pas de plus pour le faire taire à jamais, tu ne t’y risques pas. Tu aurais pu, tu l’aurais fait, si Jaemin n’avait pas envahi ton esprit. Tu esquisses un sourire, en réalisant qu’il t’a encore sauvé ce soir, sans le savoir.

Je vous laisserais pas détruire davantage mon univers. Lances-tu à cet homme, tout vêtu de rouge, sans porter un manteau de rouge de ta confection.

Ce sont tes dernières paroles avant que tu ne disparaisses de la scène, que tu t’éclipses avant qu’ils ne mettent la main sur toi. Avec quelques difficultés, tu parviens tout de même à les semer, tout en sachant que tu es condamné.

Ce soir, Rott se cache dans sa niche.
Non, Caem Killelea se cache, dès à présent, pour une durée indéterminée.
De tous.
En particulier d’une personne.


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