ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
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L’art de choisir son moment - avec Arsène

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BLAST
Ludlow Moore
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Ludlow Moore

Lun 18 Juin - 23:51
mon avatarLudlow Mooremon avatarArsène R. Walker

L’art de choisir son moment

feat. Arsène R. Walker

Ludlow n’était pas très regardant sur les détails, que ce soit dans sa vie quotidienne ou sur les contrats d’emploie illégaux produits par BOOM pour qu’il vienne cramer des trucs -il passait facilement d’un extrême à l’autre sans même s’en rendre compte en réalité. Cela dit, dernièrement, il avait commencé à se poser un peu plus de questions -enfin ! après le quatrième contrat et la quatrième fois où il avait dû faire brûler des bâtiments sans aucune arrière pensée. C’était la cinquième fois que BOOM faisait appel à lui, et cette fois, cela semblait plus sérieux, et plus dangereux. C’était peut-être aussi pour cela qu’il s’était interrogé plus que de coutume.

Enfin, “s’interroger”, c’était peut-être un bien grand mot. En réalité, Ludlow ne se formalisa pas trop sur détails de la demande, comme d’habitude. Cette fois, il devait faire flamber un centre associatif, pas loin du refuge, Nos amis les aliens ou quelque chose comme ça -à dire vrai il n’avait pas pris garde au nom qui était inscrit au-dessus de l’entrée. Il avait répondu présent, sans hésiter, parce qu’il savait qu’il serait payer et que ce n’était pas avec ses trois petits boulots simultanées qu’il allait réussir à faire joindre les deux bouts sur le long terme.

Ludlow n’était pas idiot cependant, il savait que ce qu’il faisait était illégale. Mais le fait est qu’il s’en souciait de moins en moins -surtout depuis la fois où des aliens bizarres l’avaient suivi alors qu’il sortait du boulot. Il commençait à se dire qu’il ne pourrait pas survivre sans l’illégalité, et d’autres pensées, toujours plus sombres, se frayaient dangereusement un chemin jusqu’à son cerveau, de plus en plus souvent (concernant sa situation, concernant son don, concernant la société, concernant son père ; surtout son père -quand est-ce qu’il allait rendre l’âme celui là ?)

Voilà pourquoi il s’exécuta sans trop se formaliser. Il prit soin de se concentrer -il y arrivait de mieux en mieux- pour que les flammèches ne s’échappent pas d’autre part que de ses mains, mains protégées par l’alliage de carbone/bore des gants créés par MooreCorp. Elles étaient jolies ce soir, dansantes et tenaces, orangées, pas aussi chaudes que d’autres fois mais tout de même : elles brûlaient.

Ludlow se recula de quelques mètres pour éviter de se faire toucher par les langues de feu qui s’échappaient désormais du bâtiment. La fumée commençait à se propager, tout le rez-de-chaussée était en flamme. Un court instant, Ludlow se demanda s’il n’y avait personne à l’intérieur, avant de hausser les épaules pour lui-même -tant pis, ce n’était pas de sa faute.

Il se tourna finalement vers Arsène. Arsène était le patron de BOOM, et si Ludlow avait un minimum de jugeote, il aurait pu se sentir flatté que l’homme soit présent ce soir. Mais Ludlow n’avait pas conscience de ce genre de chose. Il aimait bien Arsène, même sans vraiment le connaître -ou plutôt en connaissant l’essentiel : c’était un homme sûr de lui, classe, intelligent. C’était peut-être bien une pointe d’admiration qu’avait Ludlow dans le regard, ce dernier brillant des flammes qui ne cessaient d’augmenter. Les premières sirènes de pompiers se firent entendre -ainsi que d’autres, celles de la police sans doute.

Et Ludlow se dit que c’était le bon moment pour poser la question qui le taraudait depuis quelques jours maintenant, depuis le dernier boulot pour lequel Arsène l’avait embauché.

- En fait, c’est quoi BOOM ?
©️linus pour Epicode

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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Lun 25 Juin - 1:11
jp déjà p
@Lu
Il a dégoté un jeune bien pratique il y a quelques semaines, Arsène. Ça faisait plusieurs fois qu'il lisait le nom "Blast" dans les journaux, et qu'il se posait des questions. Après quelques recherches, il semblait bien que cette personne n'opérait pour personne, mais qu'elle continuait de brûler divers bâtiments, et de foute un joli bordel en ville, à vrai dire. Pas question qu'Antis ou 426 ne mette la main dessus avant lui. La meilleure combinaison possible avec le feu, ce sont les explosifs, après tout.

Après, il s'est demandé si le gosse n'était pas un peu à côté de ses pompes. Pas de question, pas même de réelle méfiance la première fois qu'on l'a contacté. Et pourtant il n'avait pas l'air de chercher à venir non plus. Même pas sûr qu'il se rende compte de ce qu'il fait avec BOOM pour la cinquième fois maintenant. Est-ce qu'il sait que "Blast", c'est lui, au moins ?

Oui, c'en est presque désespérant.

Mais il est de plus en plus efficace, alors bon. Arsène, tant qu'il fait le job, il s'en fout du gosse. Enfin. Non. Faudrait au moins le garder en vie, il est quand même vachement utile. Et le boss est certain qu'il pourrait le compter dans les rangs de BOOM avec un peu de persuasion, il a l'air assez… influençable. À voir après le job d'aujourd'hui.

Job assez important, plus que les premiers. Il avait contacté Blast avec cette mission en tête depuis me début, mais il fallait bien quelques tests pour voir comment l'autre s'en sortait avant. C'est que faire cramer un refuge extra-terrestre, ben c'est pas rien. Ça demande de la préparation, et beaucoup de précautions. "On n'en a jamais trop, des précautions", c'est avec cette devise qu'Arsène s'en est sorti ces 18 dernières années.

Et ils vont encore en avoir besoin. Les flammes escaladent le bâtiment encore plus rapidement que prévu, les cris et les sirènes d'alerte résonnent déjà non loin. Ce n'est certainement pas ce que la plupart des gens dirait, mais tout se passe bien. Même que ça se passerait encore mieux si le gamin arrêtait de fixer les flammes d'un air ahuri pour, par exemple, partir.

Alors qu'Arsène s'apprête à lui lancer un "On se tire", le brun lui coupe l'herbe sous le pied. Et… Euh. Quoi. Alors ça… Faut bien avouer qu'il s'attendait à tout, sauf à une telle question. Abasourdi, il manque d'en laisser tomber sa clope, et fixe l'autre comme s'il venait de lui dire qu'il était sa mère. "Tu te fous de ma gueule ?", c'est tout ce qu'il arrive à lui sortir, d'un ton assez bourru (le choc).

À peine a-t-il fini sa phrase qu'il voit ces magnifiques phares rouges et bleus poindre au bout de la rue. "Putain reste pas planté là, tu te poseras des questions plus tard !", lance-t-il en fronçant les sourcils. Ils ont été beaucoup trop rapides à réagir, ça ne va pas du tout. Faudrait pas non plus que les pompiers arrivent trop vite, ça compromettrait l'opération… Mais comme ce sont les flics qui sont là en premier, pas le temps de niaiser. Et comme l'autre continue de trop réfléchir, visiblement, il le chope par le bras pour l'entraîner à sa suite dans des ruelles adjacentes. Au moins il sera sûr de pas le perdre.

Et il retire ce qu'il a dit, Blast n'est pas "presque désespérant", mais "désespérant tout court". "Sérieusement, tu bosses avec nous quatre fois avant de te poser ce genre de question ?", qu'il demande une fois arrivé à bonne distance. "Ou tu te foutais vraiment de ma gueule ? On aurait pu se faire choper, bordel.", qu'il ajoute, beaucoup plus dur, en fixant l'autre droit dans les yeux. Il sent que ça va être pénible, cette mission, finalement. Ils ne sont même pas tirés d'affaire, ce n'est qu'une question de secondes avant que les flics ne les rattrapent, ils sont encore bien trop près du lieu du crime. Mais fallait bien que l'autre comprenne que non, c'est pas le moment, sa mère.
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BLAST
Ludlow Moore
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Ludlow Moore

Mar 3 Juil - 11:39
mon avatarLudlow Mooremon avatarArsène R. Walker

L’art de choisir son moment

feat. Arsène R. Walker

Ok d’accord, il n’avait peut-être pas choisi le meilleur moment pour poser sa question -ça il voulait bien l’admettre. Ludlow avait conscience qu’échapper à la police était une priorité, c’est pour ça qu’il ne résista pas lorsque le boss de la BOOM le tira brusquement derrière lui pour qu’ils se planquent dans une rue adjacente, laissant derrière eux un bâtiment flambant dans toutes les directions ; les pompiers pouvaient encore éviter que le feu se propage à la rigueur, mais il serait difficile de sauver le local associatif désormais.

Mais tout de même ! Ludlow n’appréciait pas particulièrement se faire prendre pour un gamin et le ton condescendant d’Arsène lui fit froncer un sourcil - juste un, il n’était pas assez susceptible pour vraiment s’énerver, il était juste un peu vexé.

- J’me pose des questions quand j’y pense - j’ai pas le droit de me poser des questions ?

Et ça recommence. Quand Ludlow était un poil stressé, il se remettait à marmonner la fin de ses phrases, des commentaires à lui-même, incompréhensibles une fois sur deux, des remarques ou des questionnements internes qu’il disait à haute voix. Il valait mieux ne pas y faire attention mais parfois cela pouvait être assez énervant - ça énervait systématiquement son père.

- Et c’est la première fois que tu me demandes de cramer un truc pareil, rajouta-t-il en pointant du doigt les flammes qui s’élevaient dans la rue voisine.

Un camion-citerne de pompier et des voitures de police étaient finalement arrivés et Ludlow savait ce que cela signifiait. Il ne lui fallut que quelques secondes pour repérer deux flics qui s’avançaient vers la ruelle dans laquelle ils se trouvaient, armes de service en main. Il reporta son regard sur Arsène qui avait dû faire la même constatation. Comment il faisait pour être toujours cool avec sa cigarette dans sa bouche malgré cette situation compliquée ? Ludlow songea qu’il n’avait jamais le réflexe de s’allumer une clope lorsqu’il cramait des trucs, mais il essayerait probablement, ça serait plus stylé - il aimait bien être stylé.

- Bon ok j’aurai dû poser cette question plus tôt, admit-il finalement, mais ça m’intéressait pas de savoir avant - il y a pas grand chose qui m’intéressait, avant.

Les flics se rapprochaient toujours, eux étaient toujours cachés dans un renfoncement plus sombre d’un escalier de secours mais d’ici quelques secondes ils seraient découverts. Le sourcil de Ludlow se fronça un peu plus encore et sans qu’il ne s’en rende compte son index tapotait sa cuisse de façon incessante - mauvais toc, très mauvais toc. Les flammèches de ses doigts apparurent avant même qu’il n’y pense lui-même.

- J’ai entendu des histoires sur vous, la BOOM, je sais que tu fais sauter des trucs - c’est super cool - mais je connais pas les détails - j’aime bien connaître les détails.

Ludlow dut écarter sa main gauche de sa hanche pour ne pas brûler son pantalon en toile, juste à temps. La paume de sa main fulminait, littéralement, et s’il ne cramait pas un truc dans la minute, ça allait lui exploser à la gueule - il le savait, ça lui arrivait souvent quand il était plus jeune, désormais il préférait viser les supérettes de coin de rue plutôt que sa propre tête. Les flics étaient tout proches.

- Ils vont pas nous lâcher ces sales…

La fin de sa phrase était une suite d’injures à l’encontre de la police et de leur manie de toujours fourrer leur nez là où lui voulait être tranquille, puis des remontrances quand à leurs grands morts et finalement Ludlow sortit de sa cachette pour leur envoyer un jet de flamme en pleine figure. C’était plus fort que lui, il se rendit à peine compte que les deux policiers hurlaient et son toc à l’index cessa lorsqu’il les vit courir dans l’autre sens en hurlant - parce qu’ils étaient légèrement en feu.

Ludlow se retourna vers Arsène, oubliant le fait qu’il venait de signaler leur position au reste de la flicaille présente là.

- Donc. C’est quoi cette putain de BOOM ?

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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Dim 29 Juil - 1:02
jp déjà p
@Lu
Ah. Arsène grimace sans retenue, juste fatigué. Donc le gamin était sérieux, en plus. En soi, ça ne le dérange pas qu'on l'interroge à propos de BOOM, au contraire. Qui pour répondre mieux que lui ? Mais juste… pas maintenant, putain.

Et en plus il en remet une couche en râlant. Ah bah oui t'as le droit de te poser des questions mon grand, mais t'es quand même un peu long à la détente hein. L'homme l'écoute se plaindre, se justifier, bientôt il va se mettre à pleurnicher ? en le fixant, tout simplement blasé (et légèrement) irrité. Tire une taffe et manque de la lui souffler dessus, mais comme il est quand même un peu sympa il tourne la tête au dernier moment.

"C'est la première fois que je te demande un truc pareil, mais c'est aussi la première fois que tu me poses ce genre de question. Au bout de cinq jobs avec nous, il était temps.", rétorque-t-il, cinglant. Il est d'autant plus sec qu'ils sont loin de s'être sortis du danger. Semer les flics, ça passe quand même avant le cours d'histoire. Enfin, de son point de vue en tout cas. Et surtout quand il y en a deux qui approchent.

Cela dit, il a bien vu les flammèches au bout des doigts gantés de l'autre. L'irritation est partagée. Il n'est plus dans la lune, le petit. C'est prendre des risques, mais s'il veut un jour le recruter pour de bon, il va falloir tester ses réactions. Alors même s'il a plusieurs idées pour se débarrasser des deux flics qui viennent vers eux, Arsène n'agit pas encore. S'il se débrouille assez bien, le gosse aura peut-être même droit à des explications. Pas dans ses habitudes de faire ça de façon aussi inopinée, mais eh.

"Beaucoup d'histoires circulent sur nous. La plupart, ce sont des conneries des politiciens et des médias.", lâche-t-il, amer. "Je fais pas sauter des trucs pour être cool." M'enfin, c'est tout de même assez amusant d'entendre un civil parler comme ça de lui. Et les flics se rapprochent. Arsène écrase ce qui est devenu un mégot de sa semelle épaisse. Toise encore une fois ces flammes qui s'échappent des paumes de l'autre, comme animées par une volonté propre. Fascinant.

Rassurant, également, de voir qu'elles sont finalement dirigées vers l'ennemi. Il faut l'admettre, c'est assez beau. Bien que ça arrange le boss qui n'aura pas à s'occuper de ces deux gaillards, ça n'est une fois de plus pas très discret. "Tu te rends compte que tu viens de signaler notre position ?", soupire-t-il, ignorant délibérément la question.

Un signe de tête indiquant l'autre côté de la rue. Le "clic" du cran de sécurité de son pistolet qui se défait. "Si tu pouvais refaire ça à tous les flics qu'on croise, ce serait bien.", ajoute-t-il en sortant de leur abri de fortune d'un pas rapide. Rien à l'horizon pour le moment, pas encore de renforts du côté de ceux qui brûlent déjà.

"BOOM, c'est de l'indignation. T'étais pas encore né qu'on en bavait pour se nourrir, pour faire des études, pour vivre parce que l'Etat avait décidé de tout donner aux aliens plutôt qu'aux gens dans le besoin.", commence-t-il à raconter. Un regard vers l'autre. "Tu sais ce que ça fait de te faire virer de chez toi pour qu'on mette des aliens mangeurs d'hommes à la place ? … Et merde." lâche-t-il en vérifiant la rue suivante. Elle est pleine de flics. Avec même des voitures.

Changement de tactique. Arsène fouille dans sa sacoche, en sort un petit objet rond. "Je lance ça, et tu donnes tout ce que t'as." C'est un ordre. L'autre n'aura pas le temps de protester ou de poser une question de plus, étant donné que le boss a déjà dégoupillé sa grenade, qui prend naturellement la direction des autres connards de l'autre côté de la rue. Avec le gaz qu'il y a dedans et les flammes de l'autre, nul doute que l'explosion va être superbe.

hrp:
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BLAST
Ludlow Moore
Crédits : 2
Ludlow Moore

Mer 1 Aoû - 0:25
mon avatarLudlow Mooremon avatarArsène R. Walker

L’art de choisir son moment

feat. Arsène R. Walker

Ludlow écoute, attentivement. Il est concentré désormais et son attention n’est pas dirigée que sur Arsène mais sur tout leur environnement : les immeubles, les fenêtres allumées, les flics qui sont partis en hurlant parce qu’il les avait cramés, avant de s’effondrer quelques mètres plus loins. Les sirènes des pompiers, des voitures de police, voitures de police qui se rapprochent, les cris du voisinage. Ca se mélange, ça commence à faire beaucoup, la tension monte et sa température corporelle avec. Les flammes qui ondulaient dans le creux de sa paume au départ se sont maintenues, ont progressé même, jusqu’à effleurer les manches de sa veste, comme une nouvelle peau qui recouvre les parties de son corps protégées par ses alliages de carbone et de bore. Ah, vive la technologie.

Me faire virer de chez moi, ça oui, je connais…” souffla Ludlow, mais il comprenait ce que voulait dire Arsène.

Lui, il avait vécu une vie de privilégié jusqu’à l’incident au MIT. Il avait eu le droit à tout, et son seul défaut avait été d’avoir ces flammes qui rendaient son sang si chaud. Mais il saisissait l’injustice, d’un autre point de vue, en quelque sorte. Ludlow se foutait éperdument des aliens, mais il pouvait comprendre pourquoi on ne les aimait pas : parce qu’ils étaient différents. Comme lui, un peu. On les déconsidérait pour ce qu’ils étaient d’un côté, et on les mettait sur un piédestal de l’autre. Il y avait de quoi devenir dingue -n’était-ce pas un peu ce qui était arrivé à Ludlow, en soi ?

Mais il n’a pas le temps de plus s’interroger et, en fait, il a déjà eu une partie des réponses qu’il voulait. Ludlow n’avait pas besoin de grands discours plein de grands mots compliqués et d’idées révolutionnaires, il lui suffisait de quelques phrases simples et il saisissait l’idée générale. Il était plutôt satisfait de la réponse de Arsène dont il appréciait la parole franche, même s’il se foutait un peu de sa gueule -il l’avait compris ça aussi, mais pas relevé.

Ludlow aperçoit du coin de l’oeil la grenade que Arsène décide de balancer vers les nouveaux flics qui veulent les coincer de l’autre côté de la rue. Il voit l’objet faire un grand arc de cercle, un beau lancé, et Ludlow ne le lâche pas du regard, jusqu’au tout dernier moment, juste avant que les policiers ne se rendent compte de ce qui arrive sur eux, juste avant qu’il soit à leur hauteur. La grenade n’est qu’à cinquante centimètres des voitures et les premières exclamations s’élèvent, mais c’est déjà trop tard. Il n’y aurait eu que la grenade, les flics auraient pu en réchapper. Sauf que c’est une vague de flammes qui les assaillis en premier.

Ludlow avait attendu le dernier moment, mais il assumait. Parce que à peine le feu eut-il touché la grenade que celle-ci explosa dans un fracas extraordinaire. Le souffle de l’explosion propulsa les flammes encore plus loin et après le bruit de la détonation, ce sont les cris des policiers qui se firent entendre -paniqués, hurlant de douleur ou au secours.

Ludlow se redressa et souffla sur la paume de sa main où subsistait une toute petite flammèche. Son gant n’avait même pas noirci. Les flammes, de l’autre côté de la rue, dansaient devant ses yeux bleus, qu’il releva vers Arsène d’un air interrogateur.

Du coup je peux postuler ?

Il allait rajouter qu’il y avait réfléchi, parce qu’il se doutait que Arsène allait se demander ce qu’il voulait dire, mais du coin de l’oeil il aperçut les pompiers qui se rapprochaient pour éteindre les flammes et amener du secours et suppose qu’il était grand temps de s’échapper de cet endroit. Il ne connaissait pas particulièrement bien le quartier, mais étant donné que deux rues sur les trois qui se présentaient à eux étaient bloquées soit par des flammes soit par des camions de pompier ou de flic, ils n’avaient pas beaucoup de choix quand à leur itinéraire de fuite. Ludlow commençait d’ors et déjà à se diriger vers leur unique sortie, mais toujours attentif à ce qu’il se tramait derrière eux, au cas où un flic surgisse de nul part pour les prendre en jou.

J’ai eu des histoires pas très sympas avec les aliens, et je crois qu’après ce soir, ça va être difficile de continuer à faire semblant de ne pas connaître le type que les médias appellent Blast. Mais tant qu’à lui coller une étiquette, ça pourrait être la tienne.

Ludlow avait en réalité énormément de raison de proposer ses services à Arsène, mais il ne se sentait pas trop de les énumérer toutes là tout de suite maintenant. Cela dit, si l’autre voulait qu’il lui fasse un powerpoint pour le lendemain, il aurait pu, ça ne l’aurait pas dérangé. Mais Ludlow préférait quand même sauver sa peau d’abord.

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Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Mer 8 Aoû - 22:20
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@Lu
Un sourire satisfait se dessine sur le visage d'Arsène à la vue de cette magnifique explosion. C'est du travail bien fait, bien bruyant, comme il l'aime. Même après de nombreuses années à faire ça, il continue de trouver ça beau. Ce bruit assourdissant, suivi d'une seconde de silence tandis que le souffle de l'explosion répand les flammes dans toute la rue… Oui, ça le fait sourire.

Il allait continuer son petit discours, mais une fois de plus, l'autre lui coupe l'herbe sous le pied. À croire qu'il va en faire une (mauvaise ?) habitude. "Postuler ?", répète-t-il en clignant des yeux. Décidément, ce type ne cessera jamais de le surprendre. "Déjà ?" Son sourire s'agrandit, son regard s'arrêtant un peu sur le gamin avant de sonder l'autre bout de la rue.

Un seul passage est disponible. C'est plus que suffisant. Il s'est déjà sorti de situations bien pire que celle-ci - même si c'était pas gagné aujourd'hui, on se l'avoue. Cela dit, Blast a fait des progrès, puisqu'il n'attend pas Arsène pour se bouger. Son arme à la main, le boss vérifie leurs arrières et suit calmement. Si les flics et les secours ne sont pas encore de ce côté, c'est qu'il y a peu de chances qu'il y soient tout court. De toute façon, ils sont bien occupés avec les flammes qui sévissent de tous les côtés.

Ce n'est cependant pas une raison pour traîner le pas. La rue défile devant eux tandis que l'autre s'explique. Il souhaite donc bel et bien postuler pour BOOM. Intéressant. "Tu es sûr que tu te rends bien compte de ce que tu dis ?" Pas envie de le prendre pour un gosse, mais bon. Une pause alors qu'il vérifie la prochaine rue. Rien à signaler. "Ça fait un moment que tu y songes, je me trompe ?", ajoute-t-il en plantant ses yeux dans ceux de l'autre, un sourcil arqué.

Il continue de suivre les rues, se déplace dans ce quartier comme dans sa propre maison. "Tu m'as prouvé que je peux compter sur toi à cinq reprises. Pas de problème de mon côté. Mais essaie de te faire la malle et tu nous auras sur le dos.", reprend-il, plus dur la fin. Hors de question qu'il se défile et mettre l'organisation en danger. "Bats-toi par conviction. Qu'elle paraisse infime ou insignifiante, si elle existe, c'est suffisant." Il va pas se lancer dans un discours philosophique non plus, mais il est plutôt content d'avoir une potentielle nouvelle recrue.

Le bruit des sirènes et l'odeur des flammes se font plus lointains alors qu'ils conversent. De rues en ruelles, tournant plusieurs fois, brouillant les pistes et maintenant la discrétion, ils s'éloignent. Ça paraît être un jeu d'enfant, maintenant qu'ils ont passé le plus gros de la flicaille. L'opération est un succès.
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Ludlow Moore
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Ludlow Moore

Mer 22 Aoû - 21:58
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L’art de choisir son moment

feat. Arsène R. Walker

Ludlow suit le pas décidé mais prudent de Arsène, toujours aussi sûr de lui, et Ludlow et content qu’il le soit car il aurait été un peu en galère pour se repérer dans le quartier tout seul, il devait l’avouer. Il assure leurs arrières aussi, tandis que Arsène guide et continue de lui parler et ils restent tous les deux sur leur garde même si la flicaille et les pompiers ont désormais bien trop à faire avec les multiples incendies qui se sont déclaré et les blessés grands brûlés que Ludlow et Arsène ont laissé derrière eux. Enfin, eux, Ludlow n’y pense même pas une seconde.

J’y songe depuis le dernier boulot, parce que j’ai commencé à m’interroger sur ce que vous faites, et sur ce que moi je fais.” répond finalement Ludlow, et il est plus détendu déjà que lorsqu’ils étaient en train de confronter les forces de police, il jette un coup d’oeil par-dessus son épaule et continue de parler, sans vraiment regarder Arsène pour autant, “Je peux plus me cacher d’être Blast maintenant, et Blast est un pyromane qui sévit en ville. Qu’il le fasse pour la Boom désormais, ça m’importe pas particulièrement. Ce qui m’importe c’est de savoir où je vais, moi.

Ludlow parlait plus vite, et il devait se contrôlait pour éviter de reprendre son tic de langage et brouiller la conversation, car il ne voulait vraiment pas perdre la face avec Arsène. Il pouvait lui montrer qu’il n’était pas qu’un gamin comme il semblait vouloir tant le considérer.

Mes convictions ne sont sûrement pas aussi nobles que les tiennes.” avoue Ludlow, parce que à côté de Arsène, il sait qu’il n’a que peu d’ambition, ou tout du moins semble bien moins motivé que lui à atteindre ses objectifs, mais il en avait. Plusieurs mêmes. Et s’il ne comptait pas s’attarder dessus pour le moment, il précisa quand même un minimum : “J’ai des comptes à régler avec certaines personnes, or il se trouve que les aliens en font partie. Je suis prêt à bosser pour et avec toi parce que je pense qu’on y ait gagnant tous les deux.

Ludlow s’arrête finalement de marcher, ils sont dans une petite impasse, bien loin des flammes désormais, et tout est calme. Ils peuvent souffler. Ludlow sort son paquet de clope de sa poche et en propose une à Arsène avant de se l’allumer du bout du doigt -pour une fois qu’il peut le faire sans se camer vu qu’il porte ses gants. Il souffle une volute de fumée dans l'obscurité, puis fait de nouveau face au boss de la BOOM.

Je sais que tu me prends pour un gamin, t’as pas tort d’ailleurs, mais si je veux rejoindre la Boom c’est pour apprendre, et aussi pour que cette mutation serve enfin vraiment à quelque chose, pas juste à cramer des supérettes par inadvertance.” dit-il en désignant ses doigts qui viennent d’allumer la cigarette du menton.

Il tire une nouvelle latte d’ailleurs. Ludlow avait aussi d’autres raisons de vouloir intégrer la Boom, plus personnelles. Ca concernait ses ambitions à lui, dont il ne ferait pas part à Arsène ce soir, car ce n’était pas nécessaire. Mais Ludlow voyait plus loin que cette soirée en compagnie d’Arsène, et il savait qu’il avait besoin de son soutiens pour arriver à ses fins, d’une manière ou d’une autre. Pour Ludlow, la Boom était une expérience qui lui serait utile dans un futur pas si lointain, et même si Arsène l’avait clairement menacé en annonçant qu’il ne pourrait pas partir une fois entré, il n’en était pas moins certain de son choix. Il aviserait ensuite. Et puis, de toute façon, rien ne l’empêchait de mener à bien ses propres projets tout en restant membre de l’organisation. Peut-être même que ce serait l’organisation qui ne voudrait plus de lui au final…


©️linus pour Epicode

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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Ven 24 Aoû - 3:09
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@Lu
Il y a quelque chose dans les paroles du gamin qui ne lui plaît que moyennement. Il ne saurait pas le nommer, pas le décrire. Accordons-lui le bénéfice du doute cela dit, il met plus de bonne volonté pour réellement servir BOOM que la plupart des jeunes qui font partie de l'organisation.

Et plus il l'écoute, plus il comprend, Arsène. Il en aura fallu du temps pour se rendre compte de la plus claire des évidences. Blast est un jeune paumé. Étrange de chercher son chemin chez les terroristes, mais c'est une belle occasion de le rallier à la cause. Si l'introduction du grand discours qu'il avait préparé suffit, si cinq missions à peine réfléchies sont synonymes d'adhésion, qui sait ce qu'il deviendra une fois dans leurs ranges.

Menant la marche, vérifiant sans cesse les alentours, Arsène écoute. Il l'écoute réfléchir et admettre, expliquer et tâcher de le convaincre. Rien à redire, a priori. Gagnants tous les deux, hein. "Je le pense aussi. C'est pour ça que je te laisse ta chance, même si tes motivations ne me satisfont pas entièrement." Autant être clair dès le départ. Ce sera une chance, pas deux. Et il espère bien faire en sorte que Blast ne lui fasse jamais faux bond.

Il prend la clope qui lui est proposée tandis que l'autre s'explique. Il profite même de la flammèche qui perle au bout du doigt ganté. Décidément une mutation bien pratique. La nicotine qui court de nouveau dans son sang le détend, et la fumée zigzague dans l'air du soir. Il y a une certaine humilité qu'il apprécie chez le brun, et il se dit que certains (la plupart) devraient en prendre de la graine.

Difficile à admettre, mais il y a définitivement quelque chose qui lui plaît chez ce gosse. Un autre sourire fleurit sur son visage à ses dernières paroles. J'espère juste que je ne regretterai pas ma décision. "Si tu veux apprendre, tu seras pas déçu. Montre-moi que tu n'es pas qu'un gosse qui a envie de tout faire sauter pour le fun, comme certains le laissent penser." Il toise l'autre avec un calme pesant. "À partir de maintenant, tu fais partie des nôtres, et je m'occuperai personnellement de toi. Ne me déçois pas."

Une autre volute de fumée qui monte dans le ciel après avoir fait un tour dans ses poumons. Peut-être est-ce une adhésion incongrue à un moment pareil, est-ce l'autre qui déteint sur lui ? Rien ne sert de traîner plus que ça, puisque Blast ne changera pas d'avis. "… des questions ?" Ouais bon, c'est pas forcément lui qui gère les recrutements d'habitude. Mais ce gosse est un cas spécial. Où est-ce que ça va encore mener, tout ça.
*
BLAST
Ludlow Moore
Crédits : 2
Ludlow Moore

Lun 27 Aoû - 11:36
mon avatarLudlow Mooremon avatarArsène R. Walker

L’art de choisir son moment

feat. Arsène R. Walker

Ludlow fume sa cigarette en silence. Il jauge sa situation, ses choix, son avenir aussi un peu, même si c’est quelque chose qu’il fait rarement. Mais là il le faut, car il n’est plus solo, il intègre un groupe, des règles, des principes aussi, normalement, même s’il navigue à vue et que ce genre de chose l’atteint rarement. Il intègre la Boom avec du respect pour Arsène, pas forcément pour le reste.

Finalement Ludlow relève les yeux vers Arsène et il ne peut empêcher un petit sourire d’orner ses lèvres. “A tes ordres, boss.” Parce que ça y est, il est des leurs, comme l’a si bien dit Arsène, et il doit avouer qu’un léger frisson court le long de son échine. Ca a quelque chose de palpitant, de passionnant, et Ludlow n’a pas ressenti ça depuis longtemps -la dernière fois c’était quand il avait cramé le premier étage du bâtiment du MIT, mais après il avait eu peur, et il s’était évanoui. Cette époque là était révolue. Blast s'assumait maintenant, et il allait pouvoir s’amuser un peu plus qu’avant.

Ludlow termine sa cigarette et la jette au sol avant de l’écraser du pied pour éteindre le mégot. Il fourre ses mains dans ses poches et réfléchit quelques secondes. A-t-il des questions ? Il ne sait pas trop pour l’instant, rien ne lui vient, et il se doute que le reste des infos concernant l’organisation du groupe lui viendront de façon échelonné, par des intermédiaires -la Boom était une organisation terroriste après tout, ils devaient se faire discrets.

Alors Ludlow hausse les épaules et relève les yeux vers Arsène qui n’a pas bougé et le toise encore, il sait qu’il le considère comme un gamin, mais ça ne le dérange pas pour l’instant. S’il avait réussi à faire ses preuves devant lui, cela lui convenait, il aurait tout le temps de contester son autorité plus tard. Pour l’instant il voulait lui montrer qu’il n’avait pas fait d’erreur dans ses choix et lui prouver qu’il serait bientôt indispensable à l’organisation.

Je compte me planquer un peu, après ce soir, Blast va faire la une aux aurores demain. Mais tu peux me contacter comme d’habitude, je viendrais.” Il jette un coup d’oeil par-dessus l’épaule de Arsène, au-delà de la rue, voir si on les a suivit, mes toujours pas. “Honnêtement, j’ai pas de questions là tout de suite maintenant. Mais j’aviserai cette nuit.” Ludlow fronce un sourcil. “Je vais y aller. Les flics ont dû organiser une battue déjà ou un autre truc dans le genre. Faudrait pas qu’ils nous retrouvent, et surtout pas ensemble.

Ludlow dépasse Arsène et se retourne une dernière fois vers lui. “Je suis ravi de travailler officiellement avec toi.” Et après un dernier signe de main, il s’éloigne sans plus un regard.

Ludlow est incapable d’enlever le sourire de son visage.

Ca va être passionnant.

Il a hâte d’annoncer ça à son père.
Plus qu’à trouver comment.



©️linus pour Epicode

*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Mar 28 Aoû - 14:23
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@Lu
"Boss." Il ne peut pas nier le sentiment de satisfaction que lui procure ce mot prononcé par la voix du petit. Un minimum de respect, ça lui change. Parce qu'il ne se fait pas appeler comme ça par amour du pouvoir, mais pour le bien de l'organisation, et parce qu'il est là pour qu'elle reste cohérente, pour guider les plus jeunes sur la bonne voie. On ne peut pourtant pas dire qu'il y en ait beaucoup qui comprennent, et ça l'inquiète.

Mais ça a l'air différent pour Blast, et ça le rassure autant que ça lui donne de l'espoir. Reste à voir comment ça évoluera. Il finit sa clope tranquillement, la nicotine remplaçant lentement l'adrénaline. Et il l'écoute encore, le regard suivant la courbe des volutes de fumée. "Tu as plutôt intérêt, oui." Serait-ce une pointe d'humour dans sa voix ? Elle est en tout cas moins dure à présent, accompagnée d'un léger sourire.

Lui-même finit par écraser un cadavre de cigarette au sol, remettant les mains dans ses poches. Il voit que l'autre est toujours sur ses gardes, bon réflexe. Mais rien à craindre pour le moment, et de toute façon ils ne vont pas rester ici éternellement."Tu fais bien. On aura l'occasion de reparler plus tard de tout ça. Tu peux aussi me contacter, si jamais." Pas sûr qu'il réponde dans la minute, mais en général il ne traîne pas trop.

Alors que l'autre s'en va, lui-même part de son côté. Le dernier salut l'étonne un peu, et l'homme n'arrive pas à réprimer un "Tss." amusé, répondant toutefois d'un signe de main. Il n'arrive pas encore à totalement cerner Blast, mais ce seront plus les occasions qui manqueront.

Ce sont deux missions d'accomplies alors qu'ils s'évanouissent dans la nuit. Faire brûler ce refuge, et recruter Blast. Arsène est de bonne humeur.
*
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L’art de choisir son moment - avec Arsène
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