ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Mauvaise habitude — Drake & Qrykalz.

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Mer 29 Aoû - 20:23

Mauvaise habitude — Drake & Qrykalz. Teai

Mauvaise Habitude

Feat Drake & Qrykalz


Loin de l’odeur fétide des ordures, proche de celle des êtres vivants. Qrykalz dans sa baraque, le nerf à vif, se trouvait prise par la névrose. Un sentiment de colère l'accablait, prenant possession de son esprit, de son corps, devenant marionnette de ses émotions. La faim n’y était pour rien, les commandes allaient, les membres venaient, son ventre n’était pas creux. Mais son cœur l’était. Elle repensait à sa condition, elle savait que pour son propre bien il était préférable de s'éloigner de sa misérable réalité. Et pourtant, comme un être savourant la douleur elle ne pouvait s'empêcher de pleurnicher sur son sort. Est-ce ainsi que les choses allaient changer ? Non. En même temps que la raison la suppliait d’arrêter les objets se heurtaient contre les faibles murs de la bâtisse branlante. C’était la faute de ce gosse, celui qui avait osé la dévisager de ses yeux à l’allure innocente, celui qui l’avait montré du doigt, la prenant pour cible devant ses camarades.
“Mon père dit qu’ils essayaient de nous ressembler, ils sont bêtes ça se voit que ce sont des monstres.”
Qrykalz, malgré ses pupilles et ses cheveux à la couleur anodine, sa peau palote, sa force titanesque, n’était pas si différente de l’homme. Son apparence était pourtant douce, délicate, mais ce n’était pas suffisant. Il avait raison le garçon, tenter d’être humaine était une absurdité, l’intention même n’était qu’une autre raillerie. Dans un dernier accès de colère une larme coula, glissant sur sa joue pour clore sa route au centre de sa nuque. C’est en pensant à Barn que la colère céda sa place à tristesse, cet homme à qui elle mentait, simplement pour son affection. Une autre folie dont elle ne pouvait que rougir. Seule au milieu de la pièce, la tête baissée, les dents serrées, elle se hurlait à huis clos de se reprendre, d’oublier de penser, d’effacer son esprit pour que le néant survienne.
D’une maine brusque elle essuya son visage humide, son regard se planta sur la porte d’entrée, lui hurlant de prendre l’air, de prendre cet air. Alors, elle s’empara de son manteau, s’assurant d’avoir de quoi étouffer son insignifiant supplice. Telle était son habitude, la rage, la douleur, pour finir par s’entourer des bras de la simplicité, celle de rêver dans une autre réalité.
C’est d’un pas décidé, à la limite de l’agressif qu’elle parcourait le bidonville, sachant très bien où ces derniers la mèneraient. Un toit, un peu plus à l'abri des autres, entassé, difficilement accessible. D’un bout de tôle à l’autre elle avançait sans trop de peine, pour enfin arriver à destination. Et sans se presser elle se mit à rouler, se préparant de quoi planer, et sans se presser elle l’alluma, laissant une odeur apaisante envahir les lieux, accompagnée du ciel sombre et des étoiles montantes. Une simple roulée teintée de vert, rien de plus, elle n’était pas dans son extrême, préférant la douceur l’espace d’un instant.

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Drake K. Calvelli
Crédits : 0
Drake K. Calvelli

Ven 31 Aoû - 1:41

Qrykalz ★ Des regards transparents qui me noient à petit feu.
(musique) ★ #Noctae

« Respire les effluves, les parfums d'Orient 
Sous l'étuve les fumées d'encens 
Brûle tes poumons dans les torpeurs enivrantes 
Hume les fleurs, leurs senteurs navrantes. »


C'est de la facilité. De plonger la tête baissé. De retrouver dans les fumées blanches ce que tu cherches à cacher. Ces sentiments obscures qui rongent l'âme. Qui demandent à sortir. Qui rêvent de détruire un monde empilé sur des carreaux brisés. Prêt à dégringoler pathétiquement. Ce monde que tu cherches à protéger. À conserver en courant jusqu'à perdre ce dernier souffle de vie. Tu finis par t'arrêter quand il y a une ligne tracée juste devant tes pieds. Cette ligne infranchissable. Celle qui t'empêche de goûter à ce rêve illusoire du bonheur. Il est éphémère. Comme vient à fleurir une orchidée. Pour finalement se faner. Mais elle... elle renaît. Un jour, elle renaît. C'est ce que tu as refusé d'accepter, Drake. Qu'il faut savoir renaître. Que les gens qui se relèvent apprennent à avancer. L'humain est plus fort qu'il ne le croit. Il a trop souvent peur de se perdre. Il reste prostré en retrait. Recule d'un pas jusqu'à s'effondrer. Les plus faibles ne renaissent jamais. Ils crèvent. Et tu crèves. À petit feu. De cette peur absurde de trouver des yeux auxquels s'accrocher. Pourtant tu le vois. Quand tu fermes les yeux. Tu les vois.

Ils sont là.

Guettant ce moment où tu arrêteras de fuir. Que tu sauras te départir de cette fierté qui n'a plus lieu d'exister. Oui, elle t'a permis d'aller si loin. Elle a portée ce cœur fragile qui suintait. Qui suintait acre de cette blessure qu'elle a laissé. De cette blessure qu'elle a agrandit. Avec les années, tu n'as su tenir que la colère. Pour te permettre de faire face aux visages. Aux regards meurtrier qui souhaitaient te voir achevé. Perdu au milieu d'une ruelle sombre où les cadavres s'entassent. Ils voulaient t'y jeter pour avoir la satisfaction de t'avoir dominé. L'espace d'une seule seconde, ils auront eu la chance d'être un peu plus grands. De se sentir plus forts. Les plus faibles veulent toujours voir le sommet. De la manière la plus misérable qui soit. Et ensevelit sous ce carnage, tu fuis. Un peu plus à chaque instant, un peu plus à chaque pensée pour eux. Pour lui. Pour ce visage que tu as autorisé à entrevoir l'antre du vide. C'est la seule chose que tu puisses faire, Drake. Passer cette tôle. Puis cette deuxième. Dansant entre les espaces vides. Tu avances, un peu plus léger. Parce que tu sais. Tu sais que sur ce toit, il y a cette heure ou deux. Qui te permet de rêver plus loin. De voir plus haut. De t'imaginer ailleurs.

« Affine forces et faiblesses, fais de ta vie un poème. »

Un poème dont il n'existe pas encore la fin. Peut-être qu'elle en écrira une partie. Elle est là. Qrykalz. Elle erre aussi ici. Elle vient aussi essayer de trouver le déni. De la réalité et de l'humanité. Des aliens et des crevards. Elle vient tenter de toucher une étoile en rêvant s'y échapper pour y vivre. Tu souris. Un faible sourire alors que tu croises sa crinière. Sa silhouette assisse ici. C'est dans ce lieu saint que vous vous êtes trouvés. « Salut. » que tu laisses échapper. Venant danser jusqu'à ses côtés. Légèrement tu viens poser ce corps fatigué. Laissant les orbes claires s'égarer dans les cieux infinis. « J'pensais bien que tu serais peut-être là. Comment t'vas ? » simplement. Tu t'en fous de qui elle est. Qrykalz attends toujours là. La fumée vous a rassemblés. C'est aussi simple que cela. Alors tu oublies de craindre qu'elle soit ce que tu crains dans cette vie. « T'veux peut-être être seule ? » parce que tu sais aussi, qu'elle cherche à fuir. Et il y a ces instants ou la solitude devient une bénédiction. Ou elle reste la seule solution. Avant d'entendre ses plaintes, ses pleurs, ses peurs, tu sors ce que tu sais le mieux consumer. Un cancer aux allures d'extravagances pour les gamins qui ne savent rien. Un poison aux allures d'oublie pour les adultes au cœur brûlé. Tu l'allumes du bout des doigts. Tirant une bouffée d'un nouvel air. Un air toxique et déchiré.

« Si ta vie est tracée : dévie! 
Prends des routes incertaines, trouve des soleils nouveaux 
Enfile des semelles de vent, deviens voleur de feu 
Défie Dieu comme un fou, refais surface loin des foules. »




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