ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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hold your faith ▬ harry

*
STAGIAIRE
Harry Marlow
Crédits : 62
Harry Marlow

Mer 29 Aoû - 22:34

Ploc. Ploc. Ploc.

Tu regardes chaque goutte tomber l’une après l’autre en un rythme stricte et lent. Sur le sol gris, leur union offre un bel ovale carmin. C’est de l’art, c’est poétique. Autant que les bouts de chairs et le moignon d’os que rejette la gorge lacérée de cet homme, avachi nonchalamment sur la chaise de droite. Tu ne l’as pas loupé. Le pauvre.

Tu te redresses sans te défaire de ton sourire irritant. L’atmosphère transpire ton envie de meurtre. C’en est lourd, malsain. Un bruit de clenche qu’on harcèle de coups, des plaintes sourdes d’effroi. La femme ventripotente est collée à la porte, implorant le Divin de la lui ouvrir, de lui donner la force de la défoncer pour te fuir. Elle est la dernière sur ta liste, alors un petit effort, concentre toi. Ses yeux refusent de te regarder. Elle tremble, elle su. Un peu comme un porc avant qu’on ne l’emmène à l’abattoir. D’ailleurs, plus tu l’observes, plus tu la vois comme une truie. Grasse, laide, dégageant l’odeur d’une antichambre d’abattoir.

Tes veines aboient, elles te démangent. Tu ne t’es pas assez amusé avec l’autre. Tu n’as pas assez mordu. Tu glousses, petit enfant, levant la lame de ton couteau denté vers le haut. Elle court à l’autre bout de la pièce en te suppliant. Tu pourrais presque entendre son pouls marteler ses tempes.

Elle trébuche sur le chariot à couverts. Le fracas est tonitruant, il y en a partout. Cela t’énerve un peu. Mêlée à la casse, elle est encore plus hideuse. Inutile insecte rampant dont tu rigoles, dont tu te moques. Tu t’accroupis, soudain plus doux. Feindre la confiance, feindre la clémence, feindre l’humanité. Tu aimes feindre.

« Pitié, pitié ne me tuez pas ! Je vous en prie ! Je n’ai rien fais ! J’ai une petite fille, je vous en supplie ! Ne me tuez pas ! » Elle te prend la main - tu te retiens de vomir.
« Mon garçon, je vous en prie ! Je partirais, loin ! Je le jure ! J’aurais pu être votre mère, je vous en supplie, ne me tuez pas ! » Tu souris.
« Ma mère ? Oh Madame, cela ne peut que m’inciter à davantage vouloir vous tuer. Ma mère, ma chère mère. Qu’elle se retourne parmi les vers et les charognes de son espèce sous la boue qui la recouvre. Il n y a pas plus fourbe qu’une mère. Elle vous met au monde, vous arrache à la paix, à la chaleur douillette de l’inconscience. Vous êtes offert au monde nimbé de sang, en criant sans qu’on vous explique, sans que vous ne compreniez pourquoi ? Vous devenez un être raisonné et pensant… Quel ignoble démon couperait ainsi une pauvre âme de ce doux confort où choix et idées n’ont lieu d’être ? Oh Madame, je ne peux que rendre service à votre fille en vous tuant. Ainsi vous ne l’élèverez pas comme l’égoïste chienne que vous êtes - que sont toutes les mères. A vouloir se refléter dans leurs enfants, à vouloir les arborer tels des bijoux précieux. Ce serait là le plus bel acte de générosité que je puisse faire. Les mères… Les vipères, oui. Oh l’amour maternel… Purulent poison, infecte lait. Nul besoin n’est d’en avoir pour se construire. »

Sa peur se teint d’angoisse, ses lèvres se crispent, elle porte ses mains à son visage pour te cacher de sa vue. Elle aimerait sans doute te crier que tu es fou. Tu ne l’es pas pourtant. Est-ce être fou qu’être volontiers le paradoxe de l’innocence ? Ton sourire s’étire tandis que tu empoignes son chignon à demi défait et moite de sa sueur.

« Voulez-vous que je vous raconte comment ma mère est morte ? » Un coup sec en arrière oblige les yeux porcins à fixer le plafond. Sa gorge adipeuse s’offre pleinement à ta vue mais elle ne t’intéresse pas, pas encore.

« Elle était actrice. Une piètre actrice ! » Vif est ton geste lorsque ta main libre s’empare d’une cuillère, délaissant le couteau. Quelle scène comique que faire d’un tel objet une arme. « Je n’ai jamais aimé sa manière d’interpréter Phèdre. Vous n’auriez pas aimé non plus, croyez-moi. » Tu l’enfonces dans l’orbite gauche, creusant un sillon flasque, lipide. Tu en sors le globe laiteux duquel pendent les vaisseaux déchirés. Une odeur tiède et faisandée emplit tes narines. Elle hurle à s’époumoner, gigote, mais tu la tiens et tu continues ton histoire.
« Si elle gardait le haut de l’affiche, ce n’était pas grâce à son jeu mais grâce à ses cuisses. Je me demande encore aujourd’hui combien d’hommes les ont visités. L’un d’eux fut mon géniteur. S’il n’est pas resté, c’est qu’elle devait mal s’y prendre. Avez-vous fait ainsi visiter vos cuisses Madame ? »

Le vide sombre remplaçant son œil déverse de minces filets vermeilles se perdant jusqu’à ses lèvres bouffies. Elle ne cesse de geindre sa douleur, de te la rappeler. Elle t’écœure vraiment. « Plutôt que de la voir forniquer tout Paris en restant à l’appartement, je logeais dehors. La rue m’a tout appris. Les médisants ont tord de dénigrer ses enfants. Elle est la seule mère véritable et lorsque j’en aurais finis avec vous, chère Madame, votre fille sera sienne. »

L’autre orbite, sous des cris innombrables et stridents, se vide de son bien. Le pépiement de la chair ainsi visitée et retournée te plaît. Au contraire de ce tapage dont elle t’afflige. Alors au lieu de jeter l’œil comme tu l’as fait pour l’autre, tu l’enfonces dans son gosier. Quel monstre fabuleux et abominable ferait-elle dans un cirque de foire.

« Un soir, j’eu quelques remords d’avoir ainsi quitté ma mère. Je suis donc retourné à l’appartement. Je l’ai trouvé allongée sur le tapis du salon, nue dans la fermente de sa mort. Etranglée par une cravate bleu indigo soulignant la réédition de sa peau. Sans doute n’avait-elle pas réglé correctement ses factures. Je me rappelle surtout des effluves âpres que dégageait son corps. Cela devait bien faire deux semaines qu’il pourrissait ! Madame je vous rassure, je ne vous laisserais pas finir de la sorte. »

Tu te redresses, elle non, alors tu la traînes sans ménagements. Elle est lourde, encombrante. Ce sera celle qui te prendra le plus de temps lorsqu’il faudra nettoyer. « Quelle charmante conversation ai-je eu. Je vous en remercie ! »

Tu lâches sa tignasse ce qui lui vaut une petite chute, d’autres cris. Place à ton revolver - une main tremblante se lève vers toi, dernier appel à l’aide. Ton sourire s’efface, tu tires. Le bruit de son crâne éclatant contre les parois carrelées emporte avec lui l’écho de ton râle satisfait.
Sans même être déjà pourrissante et dégustée par les larves, le cadavre de cette femme t’inspire une charogne. De ses chevilles boudinées dévoilées par une jupe de mauvais goût et trop serrée, de son chemiser fleuri s’étirant sur sa poitrine charnue, de son cou fait de plis bombés, jusqu’à son visage suffisant, rougeoyant et gras… Ton envie de vomir revient.

Tu te réveilles.

*
AGENT
Gabriel Ardan
Crédits : 18
Gabriel Ardan

Mer 29 Aoû - 22:47
amour de ma vie.
come to daddy

i'm coming love
*
AGENT
Barn E. Mortimer
Crédits : 6
Barn E. Mortimer

Mer 29 Aoû - 23:02
Je savais que c'était toi.
Les retards sont interdits.
On te distribuera un pass exclusif et un code à 6 chiffre que tu garderas pour toi.
On ne touche pas sans qu'on ne t'en donne l'autorisation, tu seras toujours accompagné de ton tuteur de stage.
Ton nom de code/alias sera "Newbie" (t'es obligée) puisque tu n'appartiens pas encore à l'organisme mais que tu es prit en charge par nos soins.

---

T'es plus sombre que la nuit et t'as volé le pouvoir à Andromeda mais tes goûts ont toujours du caractère. :perf: Si on ne savait pas qui tu étais on aurait jamais deviné qui tu es.
...
smart
Bienvenue ! Profite bien de Harry pour délaisser le quatrième mur que tu brises h24 HAHA jokes on you.
edit : ok tu connais random p. je.
*
Invité
avatar
Invité

Mer 29 Aoû - 23:03
Bsr !
j'aime beaucoup ce code.
c'est très beau.
& j'aime beaucoup ce que je vois dedans.
bienvenue !! :hug:


tu es un sucre
(oui c wade)
*
CODE KING - DEADPOOL
Wade Wilson
Crédits : 7
Wade Wilson

Mer 29 Aoû - 23:16
merci mes crapauds
vous êtes trop gentils


barn
tu es le baudelaire de mon allan poe
le 4e mur je le brise pour mieux atteindre les étoiles de ton coeur
(le cul ça aurait été trop vulgaire ?)
un jour nous écouterons du random p au clair de lune
sans debussy
mais trois packs de pepsi
#noussommesartistes

*
Reiner
Crédits : 0
Reiner

Mer 29 Aoû - 23:17
:hug:
Tout est si joli par ici ! Enfin je rigole un peu; j’ai carrément peur des images comme ça ! Est-ce que tout ça est RÉEL ??? Je suis aussi perdue qu’Harry en ce moment... Mais je suis également avec pleins d’étoiles dans les yeux pour toi ! Des bisous !
*
Achilles
Crédits : 0
Achilles

Mer 29 Aoû - 23:29
W A O U
*
STAGIAIRE
Harry Marlow
Crédits : 62
Harry Marlow

Jeu 30 Aoû - 0:53
Achilles, des besos sur toi.


WORK DONE
*
AGENT
Meredith Ohara
Crédits : 2
Meredith Ohara

Jeu 30 Aoû - 9:42
Oooooh un petit stagiaire cute trop dark  <3
J’te ferai des papouilles (c faux)
J’arrive un peu tard pour le message de re bienvenue puisque t’es déjà validé ^^’
*
STAGIAIRE
Harry Marlow
Crédits : 62
Harry Marlow

Jeu 30 Aoû - 11:44
si si fais moi des papouilles merrrrry
merci en tous cas
:heybb:
*
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hold your faith ▬ harry
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