ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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god save granny / marilyn

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AGENT
Leif Callaghan
Crédits : 8
Leif Callaghan

Lun 3 Sep - 22:18

GOD SAVE
GRANNY

En temps normal, Leif apprécie les cookies : ça sent bon, ça croustille, c'est sucré, c'est un bon snack à prendre à la boulangerie au coin de la rue sur le chemin du boulot tous les matins. Ce n'est pas exactement quelque chose qu'il relierait à un bon souvenir mais ça reste quelque chose d'agréable. Restait quelque chose d'agréable.

Ça fait maintenant une bonne dizaine de minutes qu'il tente d'éviter d'établir même le plus infime des contacts visuels avec la boîte à biscuits en métal posée au centre de la table — boîte qui semble sans fond malgré toutes les fois où sa collègue et lui se sont déjà resservis sous les encouragements de la grand-mère qui leur fait face. Tuez-moi, c'est la seule pensée cohérente que ses neurones meurtris par des heures de visites professionnelles (entretenir l'image publique du MIB, avaient-ils dit) parviennent encore à formuler. C'est vrai que les forces de l'ordre ont avant tout comme objectif de protéger la populace : il est donc naturel qu'ils établissent communication de temps en temps mais par pitié, pourquoi lui ?

Un début de migraine lui vrille déjà les tempes, on remercie mamie de la soulager par une litanie interminable balbutiée d'une voix chevrotante (quelque chose à propos de ses petit-enfants qui ont leur âge, oui oui, ça lui rappelle une fois où ils étaient allés à la montagne tous ensemble) et il n'a plus qu'une seule envie : celle d'enfourner l'intégralité des friandises présentes dans la bouche de cette vieille dame pour la faire taire (je veux mourir). Il compte jusqu'à 10 pour se maîtriser avant de feindre un rire poli.

Il se hasarde à lancer un regard en coin vers l'agent Richardson, sa seule et unique alliée dans cette épreuve qui sollicite l'intégralité de leur diplomatie et capacité à garder un sourire plus convaincant que celui d'un caissier de supermarché, la seule qui puisse mettre fin à cette séance de torture psychologique du meilleur acabit, la seule qui puisse les sauver de ce traquenard. À l'aide, c'est ce qu'il tente de communiquer par un petit coup de pied sous la table.


@marilyn richardson

*
Invité
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Invité

Mar 4 Sep - 18:29

god save granny

ft. leif

Négligemment adossée sur le dossier de sa chaise, Love donnait l’impression d’une écoute docile, aux lèvres - depuis une heure - le même sourire tranquille. De temps en temps, elle hochait la tête d’un air entendu, elle s’offrait un rire ; elle recalait délicatement derrière son oreille une mèche de cheveux rebelle qui l’accompagnait depuis ce matin. C’est là qu’on les voyait : ses mains. Pâles comme la mort, frémissantes. Dans les paumes la trace de ses ongles, et sous ses ongles le sang séché.

Elle était à l’agonie.  

Je vais lui tirer dans les genoux, pensa-t-elle ; sous la table. Callaghan ne témoignera sans doute pas en ma défaveur, problème de manufacture. L’arme était défectueuse, la victime a fait un mouvement brusque, déstabilisant l’agent. Décès suite à une hémorragie externe, car je veux la voir mourir la vieille, je veux qu’elle baigne. Putain mamie je t’assure que si tu te lances sur les sports d’hiver, je te déboîte les hanches, pour que tu rampes, je te pète la dernière des vertèbres - pas assez violent pour que t’en crèves mais juste assez pour que t’en remarches plus jamais ; pour que tu puisses pas nous retenir quand on fait mine de se relever, avec ton petit regard suppliant de sorcière, ta langue de vipère. Je parie que tu piailles plus vite chez le boucher, commère, mais il est 17h et tu te dis qu’il y a peut-être une chance pour qu’on reste dîner, alors t’en fais des caisses. Mais je vois clair dans ton jeu, traîtresse. Je vois clair dans ta petite tête, et si tu me pousses encore un peu, je te l’ouvre ; juste pour vérifier que j’avais bien raison, puis je l’expose à tes sales petits-fils à la con, tu verras que tu vas le dépasser le gap générationnel, que de tout à coup, ils comprendront tout. Peut-être même qu’ils diront amen, Thérèse ; qu’ils rédigeront l’éloge funèbre eux-mêmes. On a le droit de prier.

Un coup de pied discret la tira de sa transe meurtrière. Elle jeta un regard de côté à Callaghan, qui semblait sur le point de rendre les armes - l’observa un instant. Pour quelqu’un qui se trouvait assigné à une tâche aussi psychologiquement pénible, il se débrouillait étonnamment bien. Un autre de ses collègues aurait déjà quitté la pièce, exaspéré, depuis longtemps.

Enfin, il était sans doute temps de sauver leurs deux âmes, avant qu’ils ne se décident à commettre l’irréparable. Elle se para de son plus beau sourire, celui pour lequel tous les vieux d’Amérique l’avaient élue, pendant des années, meilleure mini-miss.
Ecoutez Thérèse, dit-elle. C’était merveilleux, mais je crains que nous devions partir. Nous avons d’autres familles à visiter, et vous semblez n’avoir rien remarqué de suspect dans le quartier récemment.  
Prise au dépourvu, la vieille se redressa d’un coup.
Actuellement si ! glapit-elle, hésitante. Si, j’allais vous en parler, j’ai vu quelque chose, oui.
Love haussa un sourcil suspicieux, mais avant qu’elle ne puisse lui demander quoi, exactement, avait-elle vu, la femme reprit la parole :
Vous voulez parler autour d’un dîner ? Richardson fut sur le point de dégainer. Le temps que la mémoire me revienne, insista-t-elle, et Love comprit qu’elle avait besoin d’aide. Elle indiqua sa détresse à son collègue de la même manière dont il l’avait interpellée, puis lui jeta une œillade rapide. L’ordre était clair.

A ton tour de briller, princesse.
@leif callaghan j'ai fait un pavé mais enjoy
Awful
*
AGENT
Leif Callaghan
Crédits : 8
Leif Callaghan

Jeu 6 Sep - 0:58

GOD SAVE
GRANNY

Un bel effort de la part de l'agent Richardson, qui tente de prendre le goal en assaut direct mais qui se fait malheureusement parer in extremis par une manœuvre sournoise de la gardienne — il applaudirait s'il n'avait pas peur que sa main glisse par inadvertance et colle une baffe à mamie Thérèse. C'est dans ce genre de moments qu'il regrette de ne pas pouvoir sortir le fameux stylo du MIB pour toutes les missions, mais la vérité c'est que même s'il l'avait sur lui, il aurait commencé par l'enfoncer quelques dizaines de fois dans la gorge de la petite vieille, puis dans la sienne, avant d'appuyer sur le bouton (respire Leif, ça va aller).

Il reste de marbre lorsque sa collègue lui renvoie la balle, à se demander quelques instant s'il n'est pas à moitié Rizzen au final vu sa capacité à faire des projections astrales quand les conversations ne l'intéressent pas, mais il finit par se parer de son plus beau sourire commercial comme on revêt son armure avant de charger sur le champ de bataille (souvenez-vous de lui comme un martyr, merci).

— Ah, navré, mais il est déjà 17h... Nous avons tant parlé que vous n'avez sûrement pas eu le temps de préparer votre dîner et nous ne voudrions pas vous imposer notre présence plus longtemps-

Et il l'avait l'espoir, il y croyait, jusqu'à ce que la sorcière lui agrippe le poignet de ses doigts qui combinent l'exploit d'être à la fois osseux et fripés et le doux vent de la liberté s'en trouve mouché aussi vite qu'il est venu. L'envie de s'immoler par contre, elle, est bizarrement toujours là. Est-ce que l’auto-combustion constitue un moyen de self-défense ou une tentative d'assassinat à ce stade-là ?

— Justement, nous pourrions préparer ce dîner ensemble ! Regardez-vous, maigres comme vous êtes, je suis sûre que vous ne mangez pas assez, mon petit Bertrand était comme vous, toujours occupé, jamais le temps de s'asseoir pour souffler...

C'est donc ça ce qu'on ressent quand son âme quitte son corps, Leif peut dès à présent certifier que la lumière au bout du tunnel existe bel et bien (à moins que ce ne soit le néon au bout du couloir qu'il regarde fixement pour ne pas craquer).

— Oui, nous pouvons parler de ce que j'ai vu pendant que nous préparons le repas et ensuite nous mangerons ensemble, après l'effort le réconfort !

A ça, il ne sait même plus quoi répondre et cligne des yeux lentement — peut-être qu'il vit juste une hallucination extrêmement réaliste et complexe et que ça suffira à le réveiller. Mais non, quand il rouvre les paupières, il est toujours là, la main prise en tenaille entre les serres de cette vieille harpie et le seul réconfort qu'on puisse lui apporter, c'est une balle entre les deux yeux (inspecteur Richardson, si vous m'entendez).


NOTES / @marilyn richardson tkt tu me vends tellement du rêve

*
Invité
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Invité

Ven 14 Sep - 15:57

god save granny

ft. leif

Oh.

Il y a eu contact.

Tes yeux qui se rivent à la main qu’elle a resserré autour du poignet de ton collègue comme autour de son cou. Greed, penses-tu : son péché, sa croix mais ton devoir de la remettre sur le chemin de la rédemption, celui du paradis. On est tous des enfants perdus - prêche-le, Love - on est tous des enfants de Dieu.

« Thérèse, voyons : vous savez que ce n’est pas raisonnable. Ne comprenez-vous donc pas ? Nous ne saurions pas être de bonne compagnie alors qu’encore vêtus de l’habit du devoir. Tant que je porte cet uniforme, ma volonté est celle du MIB ; mon temps est son temps, et son temps est sacré. Je ne saurais détourner les yeux de mes responsabilités même pour admirer les vôtres, si bleus, même pour vous secourir de votre solitude - mon cœur est avec vous, mais mon âme est vendue. Mon âme à eux, puis peut-être à Dieu, si le sort le veut bien. J’apprécie le sentiment qui vous pousse dans ces retranchements mais je ne puis y répondre l’arme à la ceinture. Votre paix ne mérite pas d’être salie par la présence dans votre maison de ces instruments du démon. Reconnaissez aussi que si nous avions le malheur de nous attarder ici et qu’il arrivait quoique ce soit ailleurs, comme il arrive toujours, nous serions dépités de ne pas avoir pu protéger ces citoyens du danger, parce que - Dieu pardonne notre faiblesse - nous nous serions refugiés dans le confort de votre tendresse pour oublier, un instant, la menace qui court dehors. »

Vomis-le, Love.

« S’il est vrai que vous avez vu quelque chose, Thérèse, je pense qu’il serait approprié de nous le dire maintenant. Si toutefois vous persistez dans le silence, pour des raisons qui n’appartiennent qu’à vous, nous nous verrons obligés de repartir bredouille et dans la crainte de vous laisser vulnérable aux attaques d’un alien malfaisant. C’est pourquoi je vous en prie  - s’il vous plaît, Thérèse. »

Mens-le, Love.

« Aidez-nous. »

Amen.
Amen, connasse. Essaie donc de te relever après ça, et je te balaie. J’ai autant de comebacks que t’as d’années au compteur, et si ça ne veut pas tout dire, je ne sais pas ce que ça veut dire. J’ai autant de verve que t’as de nappes en plastique, de vieux bibelots fendus, de draps jaunes, de dragées de mariage ; de tristesse quand au bord de la tombe, tu te rends compte que personne ne t’attend, là-haut ou en bas, car les amis ça ne s’invente pas. Tout ça pour retrouver ton mari en train de te faire cocue au milieu de trois nuages sales de pluie, sûr que moi aussi j’aurais la haine. La haine, Thérèse, mais on m’appelle Love, alors je peux faire semblant pour toi. Je vais faire semblant pour toi.

Souris-le, Love.
@leif callaghan yo
Awful
*
AGENT
Leif Callaghan
Crédits : 8
Leif Callaghan

Lun 1 Oct - 18:43

GOD SAVE
GRANNY

Il y a très, très peu de choses en ce monde qui peuvent prétendre à clouer le bec à Leif Callaghan. C'est quelqu'un qui aime s'entendre exister, voyez-vous : dès qu'il franchit une porte, il se doit d'ouvrir la bouche parce qu'il doit être remarqué, vu, admiré (ignoré). Le moulin à paroles va brasser l'air et balayer les Don Quichotte qui voudraient l'ennuyer à coup de responsabilités, potentiel gâché et autres simagrées.

Pourtant, à cet instant présent, les mots lui font défaut et il ne peut que cligner des yeux bêtement, dans une parfaite imitation de Mamie Thérèse assise en face de lui, son poignet toujours piégé dans la main noueuse de Baba Yaga. Et Marilyn, Marilyn Richardson alias agent Love vient de commettre sous ses yeux l'assassinat verbal le plus violent qu'il ait vu depuis le début de son service et ce, de sang-froid. Elle devrait peut-être se reconvertir dans le rap évangéliste, il achèterait tous ses albums sans se poser de question (MC Love represent C.O.S.M.O. yo). Il en jurerait qu'elle rayonne comme Jeanne d'Arc sur le champ de bataille, à porter la volonté du MIB au peuple. Si elle pouvait par la même occasion bouter Mère-Grand hors de Cosmopolis, il lui en serait infiniment reconnaissant mais il préfère ne pas trop en demander : ils ne sont pas encore tirés d'affaire.

Thérèse glapit, Thérèse cherche ses mots bégaie balbutie, Thérèse raffermit sa prise alors que dehors l'après-midi s'écoule à une telle l e n t e u r  , on en croirait que Dieu a laissé sur pause sur sa partie des Sims 7 extension aliens.

— Non, bien sûr, je, loin de moi l'idée de vous déranger dans votre travail, oui, vous faites déjà tant pour nous, cette ville est- elle est devenue si- ce pays- ce n'était pas comme ça avant, vous savez, il n'y avait pas de bombes, d'attaques d'aliens, non non, nous vivions plus tranquilles, mais Cosmopolis est si bruyante, si angoissante, j'ai toujours peur de faire une mauvaise rencontre, d'ailleurs c'est pour ça que je ne sors plus beaucoup, c'était Bertrand qui faisait les courses, ce brave petit, et puis il est parti et maintenant je vis seule-

On se demande tous pourquoi
mais il tient sa langue, oh oui, les mots se bousculent à ses lèvres comme une foule de concert hystérique, prête à tout pour effleurer ne serait-ce que le bout de la semelle sale de leur artiste favori, à peine retenue par le cordon de sécurité.

— Pardonnez-moi de vous interrompre, chère Thérèse, et il invoque papa et maman, il invoque toutes les leçons faites sur son comportement, il se penche vers elle avec un sourire beau comme une guillotine, il serre ses doigts comme si c'était elle la princesse et lui la sorcière venue la maudire avec la plus noire des tendresses. Mais vous comprendrez que votre protection est notre plus grande priorité, nous ne saurions vous abandonner ici en sachant que vous avez vu quelque chose qui pourrait porter atteinte à votre personne. Pour votre bien, j'espère que vous consentirez à nous parler de ce que vous avez vu.

Il est assez proche pour pouvoir cartographier chacune de ses rides, pour humer à plein nez ce mélange de bouillon de poulet et de moisi qui caractérise le grand âge, entendre sa respiration hésitante. Il décide qu'il a encore plus envie de mourir que tout à l'heure.

— Oui, oui ! Bien sûr ! Je- je vais vous en parler, bien entendu... Elle s'humecte les lèvres (où est ce putain de stylo). Ca s'est passé il y a quelques semaines déjà, j'étais dans mon jardin à arroser mes fleurs- vous savez, c'est fatiguant pour le dos de faire ça tous les jours, j'hésite à aménager dans le centre-ville, dans un appartement plus petit, ça serait tellement plus simple mais ça me paraît aussi beaucoup plus dangereux là-bas...

Et qu'est-ce qu'il donnerait pour que ledit danger se pointe à la porte, il en promettrait presque de ne plus jamais emmerder qui que ce soit.


@marilyn richardson GNGNGN PARDON DU RETARD j'espère que ça te va

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