ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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a trip to hell •• Arsène et Oberyn

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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Sam 8 Sep - 12:12

wake me up inside
(can't wake up)
wake me up inside
(can't wake up)
SAAAAAVE MEEEEEE

boire pour oublier

C'est une blague. C'est impossible que ce ne soit pas qu'une plaisanterie titanesque. Cette situation, ce type aux cheveux blancs, tout ce qu'il a dit jusqu'à présent, c'était une blague, n'est-ce pas ? On va bientôt lui sortir quelque chose comme "hey c'était une caméra cachée vous allez faire le buzz à la télé", ou quelque chose comme ça. Ou alors ce n'est qu'un mauvais rêve et pour une fois je n'ai qu'une envie : quitter le sommeil.

Arsène en a déjà assez marre comme ça, de devoir faire la baby-sitter avec les plus jeunes recrues, pour en plus devoir organiser des réunions parents-profs ou je ne sais quoi. Ouais, clairement il a envie de mourir. Tout serait tellement plus simple. S'il n'avait pu ne serait-ce qu'imaginer qu'un type aussi… particulier l'aborde pour lui demander… ça n'a aucun sens, putain de merde.

Un haut placé du MIB qui débarque de nulle part pour lui faire une espèce de crise de jalousie par rapport à son fils qui, je cite "vous voue une certaine admiration - admiration qu'il n'a pas à mon égard et je trouve cela parfaitement ridicule" ; c'est pas un scénario pour une mauvaise comédie, ça ? Arsène n'arrive tout simplement pas à croire ce qui se passe ce soir, c'est juste pas possible. Ridicule même, comme dirait l'autre.

Peut-être bien que le pire, dans tout ça, c'est qu'il n'a pas eu d'autre choix que d'accepter son… son invitation ? son offre ? … ses menaces ? Mais ce gosse, je vais le tuer, ça règlera le problème. Comment est-ce que le gamin a pu, en toute connaissance de son boulot, laisser son père découvrir qui était Arsène ? Oh, il va passer un sale quart d'heure ce petit-là. C'est pas de sa faute si son père est carrément louche et intrusif, mais il devait le savoir et aurait dû faire bien plus attention à ne rien laisser filtrer.

Les voilà donc dans ce vieux bar pour "en discuter autour d'un verre", parce que tout est toujours mieux autour d'un verre, hahaha. Arsène a vidé la moitié de sa pression d'un coup - l'énergie du désespoir. Il essaie de garder son calme, assassinant pourtant l'autre du regard. "Et donc… comment vous voulez que je vous aide, exactement ?" Parce que lui n'a aucune idée de comment il fait pour susciter l'admiration des gosses, c'est pas comme s'il le cherchait. Il voudrait juste avoir la paix, mais c'est vraiment trop demander.
@Oberyn
actual footage of Arsène right now (<- c'est un lien)
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Oberyn
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Oberyn

Lun 10 Sep - 2:51
[ a trip to hell ]
Dire que je suis fier de moi-même serait un terrible et cruel euphémisme. Non, je suis loin de la fierté à ce niveau, j'en viendrais presque à vouloir ériger une statue en diamant de ma petite personne. C'est l'idée la plus merveilleuse à laquelle j'ai pu penser depuis... celle qui m'a amené à ce bar. Je peux sentir, depuis plusieurs minutes maintenant, le regard enflammé de mon compagnon de beuverie, cherchant à ne me réduire qu'à un tas de cendre qu'il pourrait aisément balayer et envoyer se répandre dans la mer. Dommage, ce n'est pas dans mes plans de ce soir - ni de demain, d'ailleurs !

Arsène Lupin, à mes côtés, ne se doute pas un seul instant que je lui ai servi un ramassis de mensonge et que l'unique vérité se trouve dans ma relation avec Lex, le sang de mon sang et la chair de ma chair. De toute évidence, mes talents de comédien sont au top puisque j'ai réussi à l'amener exactement où je le voulais : assis à un comptoir pour discuter convenablement.

A propos de quoi, la question se pose.

Je lui avais quémandé de l'aide, avec une certaine... insistance, pour améliorer ma relation avec mon fils, seulement là n'est pas mon but véritable. Cela devrait toutefois m'aider à atteindre mon objectif, puisque je peux m'en servir afin d'en apprendre plus sur lui avec toute la subtilité d'un père jaloux, en pleine crise existentielle. Je n'aurai pas pensé que jouer un tel rôle puisse m'amuser autant !

Pourtant, je me trouve là, un verre de whisky entre les doigts, à prétendre être abattu par la haine que me voue ma progéniture. Est-ce réellement de la comédie ? Ne suis-je pas attristé par la réalité de ces motifs ? J'en esquisse un sourire, caché derrière mon verre une fois porté à mes lèvres, que je vide d'un seul coup. Une grimace tord mes traits quelques secondes et je soupire de contentement lorsque la brûlure provoquée par l'alcool se calme.
Il me questionne et je tourne enfin le visage dans sa direction, tout en me pourléchant les lèvres. Je l'observe un court instant. De mon point de vue, il n'a rien du boss qu'on s'imagine ; pas de costard, de chapeau, de montre hors-de-prix. C'est juste un type, l'allure imposante, un poids conséquent sur les épaules, et la rage de vivre dans le regard. Quoiqu'un poil fatigué, le regard. Les poches que j'y vois, sous ses yeux mordorés, me rassurent presque.

"Pour commencer, vous pourriez me dire quelle relation vous entretenez exactement avec mon fils...." Je fais une pause, reportant mon attention momentanément vers le comptoir pour commander une nouvelle boisson au barman, puis dès que ceci est fait, je reviens vivement planter mes rubis dans ses yeux ambrés. C'est peut-être juste la luminosité du lieu qui lui donne cette couleur, cela dit. "Non, oubliez, je préfère ne pas savoir, cela risquerait de me briser un peu plus le cœur..."
Je secoue la tête en soupirant un désespoir fictif et viens caresser du bout des ongles le nouveau verre empli de liquide d'un or sombre posé devant moi. Je fais mine de réfléchir sérieusement à la question, alors qu'en réalité j'essaie de me souvenir s'il reste des fraises dans le frigo. Je me redresse d'un coup ; il en reste trois ! Mais, plutôt que d'en informer Lupin, j'en reste à notre sujet de conversation : "Je pense qu'il serait judicieux que j'apprenne simplement à vous connaître, et je comprendrais quel intérêt mon fils vous trouve... Sans offense, bien entendu. Je peux au moins bien croire qu'il vous trouve parfaitement... eh bien... séduisant ?"

C'est peut-être de trop.
Oh, qu'importe !
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Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Lun 10 Sep - 22:19

wake me up inside
(can't wake up)
wake me up inside
(can't wake up)
SAAAAAVE MEEEEEE

boire pour oublier

Clairement, ce "rendez-vous" ne l'enchante pas. Cet homme le met assez mal à l'aise, en réalité. Malaise, fatigue, alcool, c'est un combo qui pourrait lui être fatal, s'il ne fait pas attention. C'est pour ça, d'ailleurs, qu'il a préféré commencer par de la bière, ce soir. Puis il espère que ça se terminera vite, il a pas que ça à faire, Arsène.

Il le voit descendre son verre d'une traite, et se sent un peu moins seul dans le genre désespéré. S'il continue comme ça, peut-être pourrai-je décamper sans que ça ne dérape. Cela dit, l'expérience et son karma pourri lui murmurent que ce ne sera pas aussi simple - quel dommage. Il ne sait pas ce qui l'attend, mais sait que ce ne sera pas agréable, et y songer alourdit encore un peu le poids sur ses épaules. Il a beau avoir choisi cette vie, de temps à autres le rêve (le besoin) d'un peu de répit se niche parmi ses pensées.

Et l'homme aux cheveux blancs (comment il s'appelle déjà ? est-ce qu'il lui a dit, au moins ?) se perd dans son raisonnement. En un sens, ça l'arrange, qu'il réponde à ses propres questions. Mais rien n'avance et l'espoir d'un peu de tranquillité est refoulé au large. Ce sera pour une autre fois. Arsène ne peut pourtant pas s'empêcher de le fixer, ce drôle d'individu. Il ne saurait dire quoi, mais il lui semble que quelque chose cloche. Ce changement d'avis, bien qu'il rajoute au côté dramatique du personnage, est perçu comme une dissonante pirouette. Qu'est-ce qu'il cherche ? Est-ce qu'il s'intéresse vraiment à son fils ? Soupir.

Méfiant, il attend une autre parole en reportant son attention sur la boisson trouble qui occupe toujours la moitié de son verre. Pas question qu'il ne parle plus que nécessaire, qu'aurait-il à dire de toute façon ? Le voilà presque surpris quand l'autre sort de ses pensées en se redressant pour exposer une nouvelle idée. Allons bon, il veut en savoir plus sur moi. Arsène n'imagine pourtant pas être un modèle pour ce genre de personne - eh, ils doivent avoir à peu près le même âge, il a bien dû faire sa vie de son côté, déjà. Et il devrait savoir s'occuper de son fils tout seul.

Il reprend quelques gorgées de bière en l'écoutant parler, prêt à noyer son agacement dans l'alcool. Pas question de trop en dire sur lu- quoi. Attends, qu'est-ce qu'il vient de dire ? Ah bah il était pas prêt pour ça, non. Voilà qu'Arsène repose brusquement son verre, soudainement pris d'une quinte de toux - il a avalé de travers. Mais qu'est-ce qu'il raconte comme conneries, encore ?

Il y a beaucoup trop de choses qui ne vont pas avec ce qu'il vient de dire. Il relève les yeux vers l'autre, l'air encore plus désireux de le tuer qu'il n'a jamais pu l'être. "Pardon ?" Ah, même si c'est simplement effleuré, c'est définitivement un sujet qui a le don de l'énerver, et de l'énerver rapidement. "Que ce soit bien clair, je n'entretiens aucune relation sexuelle ou amoureuse avec quelqu'un qui pourrait être mon gosse, putain.", rétorque-t-il en se penchant vers son vis-à-vis dans un accès de colère.

Clairement, ne serait-ce qu'imaginer la chose le dégoûte au plus haut point. Et il ignore royalement la tentative de flirt ébauchée dans cette même phrase. C'est qui ce type, putain ? Et pourquoi est-ce qu'il tombe toujours sur les pires, hein ? "J'espère que vous avez des choses plus intelligentes à suggérer, parce que sinon je pourrais tout aussi bien rentrer chez moi. Ça serait mieux pour nous deux.", ajoute-t-il en s'écartant, le visage grimaçant. Tant pis pour l'amabilité, l'autre l'a cherché.
@Oberyn
j'ai décidé de mettre un meme différent à chaque post pour le mood d'Ars
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Oberyn
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Oberyn

Mar 11 Sep - 3:48
[ a trip to hell ]
Je m'apprête à reprendre une gorgée d'alcool lorsque Lupin décide de s'étouffer avec le sien. Lui lançant une œillade désintéressée, je ne m'attends pas à sa réaction suivante qui se révèle un poil... violente. Plus que je ne l'aurais pensé, je veux dire ! Vraiment, je m'attendais à un soupir exaspéré, pas à ce qu'il me pète une durite. Mais j'en cligne des yeux - que dis-je, papillonne pendant une bonne minute, cherchant à comprendre le sens de ses mots. De quoi peut-il bien être en train de parler ? Je ne me souviens pas d'avoir suggéré quoi que ce soit de ce style... Oh. Il se méprend, je vois.

Mes lèvres remuent l'une sur l'autre dans une drôle de grimace pendant que je réprime une émotion particulièrement forte. Non, Oberyn, ne fais pas ça. Il a suffisamment l'air désespéré. Je devrais juste dissiper ce malentendu des plus malheureux et poursuivre la conversation, oui, je devrais. Mais j'en suis bien incapable et j'éclate alors d'un rire franc en tapotant le comptoir de ma paume, me tenant le ventre de l'autre main... Qu'y pouvais-je ? Sa méprise est terrible et, pour une fois, ce n'était pas volontaire de ma part ! Alors je ne peux que m'esclaffer un moment, quitte à attirer tous les regards sur moi (même si, soyons honnête, je n'ai pas besoin de ça pour être au centre de l'attention).

Je souffle longuement pour me reprendre, essuyant une petite larme au coin de mon œil. Mon rôle est probablement terminé, avec le fou rire que je viens d'avoir, mais je ne m'inquiète pas ; je suis certain de pouvoir le récupérer en un rien de temps.

"Mais, enfin, Lupin... Jamais une telle idée ne m'avait effleuré l'esprit !" Je lui frappe avec douceur l'épaule avant d'y garder ma main pour m'y appuyer alors que je me penche vers lui, murmurant la suite sur un ton léger, en discordance avec le regard que je pose sur lui, lourd de sens. "Si je pensais que vous étiez... aussi proche de lui que ça, je n'aurais pas hésité une seule seconde avant de vous descendre, voyons." Mais je suis là, à discuter avec lui, à chercher à le connaître plutôt que de passer à l'acte. Et s'il veut mettre de côté les formalités, je ne m'y oppose pas ! Je me redresse toutefois et esquisse un sourire qui se veut jovial. "Mais ce n'est pas le cas, alors n'en parlons plus, d'accord ?"

Récupérant mon verre abandonné, je joue un instant avec, le penchant d'un côté puis de l'autre. Il veut une véritable question plutôt qu'une généralité ? C'est dans mes cordes. Je réfléchis alors à quelque chose « d'intelligent » tout en glissant l'alcool dans mon gosier avec lenteur. Puis, ayant trouvé, je le pointe du doigt, le verre toujours en main : "Oh, s'il peut être votre gosse, vous devez avoir à peu près mon âge... Environ trente-cinq ans ?" Je lève les yeux au plafond, l'air pensif. "Au moins, ça veut dire qu'il ne me trouve pas trop vieux... ou trop jeune."

Mon rôle, vous vous souvenez ?
Il est juste là.
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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Mer 12 Sep - 0:57

wake me up inside
(can't wake up)
wake me up inside
(can't wake up)
SAAAAAVE MEEEEEE

boire pour oublier

Et son rire semble sorti tout droit des Enfers. C'est peut-être encore pire que le silence extrêmement gênant qui a suivi son accès de colère - ah, c'était trop, hein ? Ah, le regret est un sentiment qui lui colle à la peau, qui s'y est encré comme un tatouage, et Arsène se demande si une seconde se passera sans qu'il ne le ressente, ce soir.

Ouais, il se pensait capable de garder un minimum son sang-froid. Et ouais, il s'était trompé. Il a envie de s'assommer en claquant son front contre le comptoir - non, c'est l'autre qui mérite ça. Espérons qu'il ne distingue pas le léger rougissement qui point sur les pommettes d'Arsène - qui du reste ne dure qu'une ou deux secondes, une grande inspiration, un soupir, et son visage reprend une teinte normale.

Une main sur son épaule le fait froncer les sourcils encore plus si c'est possible, fait tendre tous ses muscles - on l'entendrait feuler. Arsène s'est mépris, a réfléchi trop vite, s'est emporté. Il l'a compris dès la seconde où a éclaté cet horrible rire ; il a regretté bien avant cette seconde. Il plisse ses yeux clairs quand ceux de l'autre s'y fixent, y décelant ce sérieux qui lui fait penser que quelque chose cloche avec cet homme.

"Tch. C'est rassurant.", lâche-t-il une fois son épaule libérée. Il n'arrive décidément pas à cerner ce personnage, en plus d'avoir envie de lui foutre des claques. Il a discerné plusieurs couches, comme plusieurs calques superposés pour former un mystère auquel il n'arrive pas à s'accrocher. Quelque chose lui dit également que l'autre l'a amené exactement là où il le souhaitait, mais Arsène ne saurait dire ce qu'il recherche. Il y a une anguille sous la roche et elle lui file entre les doigts.

Ah non, n'en parlons plus. Il est assez honteux comme ça, merci.

D'un geste rageur, il s'enfile tout ce qui restait dans son verre. C'est pas ça qui va l'amocher et ça lui fait même plutôt du bien - c'est frais. Le temps que l'autre… qu'est-ce qu'il fait ? Il réfléchit ? Le temps que l'autre réfléchisse, il commande un deuxième verre, et accroche son regard au barman qui s'exécute proprement, auxiliaire silencieux de ce curieux interrogatoire.

"Hm ?", qu'il fait en l'entendant reprendre la parole. Il démêle une question entre toutes ces élucubrations, à laquelle il répondra simplement. Donner son âge ne lui fera pas de mal, a priori. "J'ai trente-six ans." Et peut-être devrait-il arrêter de parler plus que nécessaire, à présent. Du moins, si c'est possible - qui sait ce que l'autre inventera encore pour le faire sortir de ses gonds, même involontairement ?

Il ne le comprend pas le moins du monde, et ça pourrait l'intriguer si ça ne l'agaçait pas autant. À ce niveau-là, peut-être faut-il arrêter d'essayer et se laisser porter par la nuit. Je n'aime pas ça.
@Oberyn
Arsène dans ce post
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Jeu 13 Sep - 22:55
[ a trip to hell ]
Mercredi ! Taquiner cet homme se révèle être une source de divertissement inattendu et je ferais bien de prendre garde à ne pas y prendre goût... Ou est-ce déjà trop tard pour cela ? Je l'observe du coin de l’œil, intéressé par la moindre de ses réactions, du plissement de son front au roulement de sa pomme d’Adam lorsqu'il déglutit. Tout m'intéresse puisque chaque information est utile. Cela n'a, bien entendu, rien à voir avec le fait qu'il soit, ma foi, plutôt séduisant.

"Qu'un an de plus que moi, hein... Intéressant." Ma voix se fait murmure, enregistrant l'information offerte et j'en souris distraitement en portant mon verre à mes lèvres dont je termine le fond d'un coup, commandant aussitôt un autre. Et je réfléchis quelques instants ; avec son prénom, son âge et une description physique, je peux aisément découvrir qui il est exactement dans les fichiers de l'état, savoir s'il a des antécédents qui m'obligeraient à me méfier de lui. Etant le boss de BOOM, il doit avoir quelques problèmes judiciaires, c'est plutôt évident. Mais jusqu'où cela s'étend ?

Je manque d'information.

Il ne me reste donc plus qu'à partir à la pêche ! Et essayons d'être plus subtil, cette fois, sans risquer de drôles de malentendus. Ça ne devrait pas être bien compliqué. "Oh, cet alcool a la couleur de vos yeux," que je remarque, à voix haute, en plongeant mon regard dans le fond de mon verre. J'incline la tête, paraissant hypnotisé par la teinte caramel, que je lève ensuite à hauteur de mes yeux, m'amusant à tourner le verre entre mes doigts et à laisser la lumière jouer sur la surface, le liquide brillant faiblement.

"Il y a une question que je me pose..." Une seule ? Non, ce serait bien étonnant, mais dans l'immédiat, il n'y en a qu'une qui s'impose dans mon esprit. Je continue de jouer avec mon verre, plutôt que le boire. "Puisque mon fils semble vous préférer à moi, j'en viens à me demander si... Eh bien, s'il n'en viendra pas à me dire qu'il quitte la maison pour vivre à vos côtés." Urgh, une telle pensée me fait frémir d'effroi, et j'en grimace dans un mélange de dégoût et de tristesse, que je noie aussitôt en finissant mon verre d'une traite.

Je laisse flotter quelques secondes de silence, durant lesquels je me remets de la brûlure de l'alcool, commençant à me demander s'il est une bonne idée que de boire autant alors que je dirige un interrogatoire - si, ça en est un, malgré les apparences. Oh, quel est le pire qui puisse arriver ? Que je me mette à pleurnicher réellement sur son épaule ? Ça ne sera que bénéfique à mon image !

"Ma vraie question est... Avez-vous quelqu'un ? Dois-je m'inquiéter qu'il ne me remplace entièrement par vous et... votre compagne/compagnon ?" Et là, je m'efforce à afficher un visage sérieux (enfin, le sérieux qu'on attend d'un père inquiet, pas celui qu'on attend d'un chef du MiB, car la différence est énorme), tourné dans sa direction et cherchant à accrocher son regard du mien. Mais est-ce réellement crédible, de me confronter à son regard, lorsque le mien se fait vide d'existence ?

Heureusement que je l'ai fait boire.
Pas vrai ?

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Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Sam 15 Sep - 1:07

wake me up inside
(can't wake up)
wake me up inside
(can't wake up)
SAAAAAVE MEEEEEE

boire pour oublier

Arsène sent un regard lourd comme du plomb peser sur lui. Il n'apprécie pas. La situation entière ne paye pas de mine, mais il a conscience d'être interrogé, criblé de questions depuis le début. Y répondre sincèrement n'est pas une solution, mais les pirouettes ne sont pas son fort. Ce qui l'irrite, en plus de ne pas arriver à cerner l'autre, c'est qu'il sait. Il en sait juste assez pour qu'il ne faille pas lui répondre comme il le ferait avec quelqu'un qui poserait les mêmes questions sans connaître son affiliation à BOOM.

Qu'a-t-il donc d'intéressant ? Rien pour un père, tout pour un agent gouvernemental. Et c'est ce qui l'embête, toutes ces conneries de famille ne sont-elles pas un moyen pour l'agent de glaner des informations vitales ? Que faire cependant, quand cette simple information déjà connue est également un possible moyen de pression ? Il se sent piégé, torturé inutilement - l'irritation augmente au même rythme que se vide son verre.

"Tch, arrêtez-ça.", siffle-t-il à cette remarque sur ses yeux. Rien de drôle, rien de flatteur non plus. C'est une belle couleur pourtant, mais une couleur dans laquelle se sont noyées trop de peines, une couleur trop souvent utilisée à mauvais escient. Et ce n'est pas flatteur dans la bouche de cet homme, c'est juste horripilant. Espérons qu'il continue sur sa lancée de boisson, peut-être qu'il fera un coma éthylique. Ne rêve pas trop, Arsène, murmure hélas le karma.

Nouvelle question en approche, nouvelles emmerdes. J'en ai assez. "… Pardon ?" Une nouvelle fois, on dirait qu'il a trouvé le moyen de poser la question la plus énervante. Il fait exprès. Il ne peut faire qu'exprès. "Vous voulez rire, c'est hors de question qu'il…" Merde, est-ce que c'est pas la pire idée du siècle que de lui assurer que c'est hors de question qu'il accueille son fils chez lui si jamais ledit fils partait de son domicile ? Arsène se racle la gorge. Enfin, que je lui dise ou non, ça reste hors de question.

"Vous n'êtes pas sérieux.", répond-il simplement d'un ton cassant, après courte réflexion. Le voilà qui fixe de nouveau ces yeux carmin insondables - s'il ne peut pas les lire ni les crever du regard, il leur dira au moins clairement d'arrêter toute cette comédie. "Votre fils ne m'admire pas au point de me considérer comme son père, et encore moins au point de vouloir élire domicile chez moi. Je ne vois pas en quoi cette question peut vous aider." Et il n'a pas besoin de savoir si je suis en couple ou non. C'est d'autant plus insupportable qu'il continue d'insinuer une sorte de flirt.

Dommage, il n'a pas bu assez pour perdre le contrôle. Ce serait même une bonne idée d'arrêter après ce verre, alors peut-être qu'il va ralentir et prendre son temps pour finir le peu qu'il reste. Pure précaution.
@Oberyn
un gif cette fois
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Oberyn

Mer 26 Sep - 5:56
[ a trip to hell ]


"Hnn.." soupirai-je alors d'un air intéressé, gardant mes lèvres scellées malgré mon irrémédiable envie de le bombarder d'un tas d'autres questions, de le taquiner davantage du bout d'un bâton piquant, d'essayer de le faire sortir de ses gonds. L'envie était là, et ne pouvait être blâmée ; je voyais simplement qu'à m'amuser autant, je n'avançais qu'à reculons et m'éloignais par conséquent de mon objectif. J'entrai alors dans une phase de réflexion durant laquelle je le laissais respirer après toutes ces attaques que je lui avais lancé sans répit.

Mon visage posé contre ma paume, je tournai le regard vers le reste du bar où régnait une ambiance plutôt chaleureuse, avec cet aspect ancien qui ne me rendait que nostalgique - comme si j'avais vécu à cette époque, où la bière se buvait dans des choppes en bois ! J'imprimai cette vision dans mon esprit, analysant d'un simple coup d'oeil l'atmosphère qui enveloppait plus d'une personne, examinant les sourires ; peut-être cherchais-je à les voler, abaissant les paupières comme si je voulais les capturer derrière.

Toutefois, à en voir le sourire enjoué qui se dessinait sur mes lippes, je ne volais pas, j'imitais.

Oui, je décidai d'opter pour une nouvelle approche, plus subtile et qui semblait moins servir à mon propre divertissement (même s'il est évident que c'était là ma principale motivation).
Je me retournai vers le comptoir où nous étions installés, faisant signe au barman de remplir mon verre une nouvelle fois. Dans ce genre de moment, je suis ravi de savoir que j'ai un salaire trop gros pour mes poches, me permettant alors de dépenser sans compter.

"Pardonnez-moi, Lupin, je vois bien que je vous importune.." Et que j'étais loin d'en avoir terminé avec lui, surtout. Il devait être en train de me maudire en silence depuis le moment où j'étais entré dans son champ de vision, avant même que je ne lui adresse la parole. "Je comprends que vous soyez sur la défensive, avec un agent du MiB qui ne fait que vous assaillir de question. Vous devez penser que je vous fais passer un interrogatoire." Et il aurait bien raison - mais passons. Je lui adressai un sourire désolé, aussi convaincant que possible ; sûrement très peu à ses yeux.
J'entourai mon verre de mes deux mains, le faisant lentement tourner, les yeux rivés dessus. Ai-je déjà mentionné à quel point je suis bon acteur ? Hélas, à mon plus grand malheur, je suis incapable de simuler des sanglots - mes yeux sont bien trop secs pour cela (probablement autant que mon âme, mais ne partons pas dans des élans mélodramatiques). "Je ne sais simplement pas quoi faire - je suis habitué à être un agent, pas un père." Ce devait bien être la seule vérité que j'ai pu dire depuis que nous étions arrivés.

Trois ans que j'avais sa garde.
Trois ans que je jouais au parent.
Trois ans que j'essuyais échec sur échec.

Je haussai soudain les épaules, exhalant un souffle résigné, essayant de relaxer mes pauvres épaules tendues (c'était ça de dormir sur son bureau). Un nouveau sourire espiègle étirait alors mes lippes, que j’offrais à Lupin, mon misérable compagnon de beuverie. "Qu'importe, essayons de parler de quelque chose de plus joyeux, comme... par exemple... Vous aimez les voitures ?" J'avais l'impression de demander à un gamin de cinq ans ce qu'il voulait pour noël tout en essayant d'être subtil afin que l'enfant ne comprenne pas, mais le rouquin était tout sauf un bambin crédule.

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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Dim 30 Sep - 0:46

wake me up inside
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(can't wake up)
SAAAAAVE MEEEEEE

boire pour oublier

"Pardonnez-moi, Lupin, je vois bien que je vous importune.." Mon cul. Il n'en pense rien et ça énerve un peu plus le roux. T'excuse pas si c'est pour continuer, enculé. On l'entendrait presque grogner s'il ne faisait pas autant d'efforts pour garder son calme. Les quelques instants de silence qui ont précédé ces excuses auraient pu signer la fin de toutes ces conneries, mais il ne valait mieux pas espérer. Peut-être bien que ça ne fait que commencer.

Impossible à comprendre, trop difficile à cerner tout simplement, cet homme est un mystère qui a décidé de tout faire pour l'énerver. Bien ma veine, tiens. Quand est-ce qu'on lui foutra la paix, un peu ? Il serre les dents, s'efforçant de réfléchir. Le vrai est impossible à démêler du faux, le masque est trop réaliste pour être arraché. Curieux, c'est plutôt lui qui se cache d'habitude - mais sa couverture a été contournée avec une simplicité enfantine. Oh, oui, il va se faire enguirlander, ce gosse qui a laissé son abruti de père arriver jusqu'ici ce soir.

"Si vous croyez que moi je sais quoi faire, vous vous trompez. Je ne vois pas en quoi je ferais un bon père, j'ai autre chose à foutre." Ah, il commence à s'emporter. Respire, Arsène. Reste calme. Il t'emmène probablement exactement là où il veut - putain de merde. Il a beau s'efforcer de réfléchir à ce que l'autre veut faire de lui ou savoir, il ne trouve rien. Le brouillard est épais, les questions se multiplient et les réponses sont toujours plus absentes. Qui c'est, déjà ? Il pourrait compter les infos qu'il a sur ce type sur les doigts d'une main - même pas un nom à oublier ou déformer.  

Peut-être que c'est lui qui devrait poser les questions, maintenant ? Ça pourrait être utile, même si l'autre lui sert un ramassis de balivernes - on sait jamais. Faudrait pas qu'il croie qu'Arsène s'intéresse à lui, c'est plutôt une question de survie. Il se redresse en même temps que les épaules de l'autre, s'apprêtant à prendre la parole - pour une fois que c'était lui qui initiait la conversation. Mais non, ce ne sera pas pour tout de suite.

Coupé dans son élan par un sourire à qui il aimerait foutre des claques, son étonnement n'en est que plus grand. L'espace d'une nette seconde, ses sourcils ne sont plus froncés mais haussés, son regard luit d'un éclat de surprise. "Euh…" Et il a totalement oublié ce qu'il voulait dire. "Oui, pourquoi ?" Voitures, mécanique, machines et autres engins qu'il peut trafiquer, l'autre a touché (volontairement ?) à un sujet qui le passionne. Mais passée la seconde de choc, son expression retrouve presque immédiatement fatigue et énervement. Il devrait y avoir sa photo dans le dictionnaire pour l'entrée "lassitude".

Mille et une questions et théories douteuses sur l'origine et le but de cette question se forment dans son esprit aux tendances paranoïaques - aucune n'est satisfaisante. Rah. Fuck it, il commande un nouveau verre et en descend la moitié d'une traite. Seul l'alcool peut alléger un peu son exaspération, à ce niveau-là. Et puis, seulement deux verres vides (contre au moins le double pour l'autre), ce n'est pas tant que ça, pour le moment. Arsène ne peut s'empêcher de darder un regard agacé, mais intrigué, à cet homme qui fait de sa soirée un enfer dont il n'avait certainement pas besoin.

Qu'est-ce qu'il me veut, à la fin ?
@Oberyn
Ars qui essaie de se débarrasser d'Oberyn
*
SUPERVISEUR
Oberyn
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Oberyn

Mer 7 Nov - 2:07
[ a trip to hell ]


Je ne m'étais pas attendu à tomber sur un bon sujet dès ma première tentative, alors je lui offris en retour un même air surpris ; agréablement surpris pour ma part, comme le témoignait le subtil sourire qui étirait mes lèvres. Quel dommage que Lupin ne me suivait pas, à garder sa tronche d'ours mal léché - il serait pourtant si séduisant avec un sourire, j'en suis persuadé ! Et si je lui en touchais deux mots ? Non, sûrement une mauvaise idée à ce stade, j'en garde toutefois l'envie pour plus tard, lorsque le terrain me semblera moins glissant.

Néanmoins, j'avais là l'occasion parfaite pour remonter dans son estime et établir une conversation plaisante qui me rendrait moins... Eh bien, de quoi pouvais-je bien avoir l'air à ses yeux ? Sans doute d'un homme beaucoup trop curieux pour ne pas cacher des choses, agaçant à n'en plus finir, exécrable par la différence entre nos humeurs. Moins insupportable, donc !

"Oh vraiment ?" M'enthousiasmai-je, sans la moindre comédie. "Cela nous ferait un point en commun, et un sujet de discussion bien plus intéressant. N'êtes-vous pas d'accord, Lupin ?"

Pourquoi m'obstiner à l'appeler ainsi, c'était un mystère pour moi aussi. Sûrement en aimai-je la sonorité, la façon que le mot avait de rouler sur ma langue, sans l'accent que j'avais adopté au fil des années à vivre en Amérique. Parler français me manquait. Le pays, en lui-même, ne me manquait pas, ainsi que toutes les relations que j'avais pu y construire (et détruire). Non, il n'y avait que ce langage particulier qui me manquait, et si ma relation avec Lex était meilleure, j'aurai pu lui apprendre. Tristesse était de constater que ce n'était pas demain la veille qu'il en viendrait à m'apprécier - quelque chose que je ne pouvais hélas pas lui reprocher, mais plutôt encourager.

Je goûtai à mon verre, une courte gorgée, avant que je ne m'élance à nouveau dans la discussion d'un ton enjoué, les yeux plissés dans une forme de joie (qui ne parvenait toutefois pas à faire briller mes prunelles écarlates).

"Je suis plutôt étonné que vous aimiez les voitures, à vrai dire. Je vous aurai plutôt imaginé sur un véhicule à deux roues ; sans vouloir vous offenser, l'image que vous renvoyez est plutôt celle d'un motard que... eh bien, toute autre chose."

Il était étrange de discuter à cœur ouvert, sans avoir besoin d'un quelconque mensonge ou de vérité détournée. Je ne pouvais qu'utiliser le terme étrange pour décrire ça, puisque je ne parvenais pas à me décider si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Je devrais simplement éviter d'en faire une habitude - et c'était sûrement ce type de pensée qui me mettait autant de bâtons dans les roues.

Toutefois, cela s'avérait être utile de temps à autres, comme celui-ci où deux jeunes femmes, parfaitement charmantes, se présentèrent à nous avec de beaux sourires. Elles nous demandèrent si nous désirions de la compagnie et, si j'étais effectivement là pour mon plaisir personnel, ces demoiselles n'entraient pas dans mes plans et je cherchai rapidement une bonne excuse pour les refuser. Excuse que je trouvai en moins de cinq secondes. Un sourire tout à fait machiavélique prit place sur mes lèvres - non, uniquement dans ma tête, je ne devais pas révéler mes intentions ainsi !

"Oh, je suis navré mesdemoiselles, mais nous sommes... ensemble," appuyai-je sur ce dernier mot, en posant ma main sur l'épaule de Lupin, pour faire passer le message. Avant que celui-ci n'eut le temps d'y réagir, elles se confondirent en excuse, les joues rouges, et s'éclipsèrent en quelques secondes.

Avais-je bien fait ? Probablement pas.
Si j'en avais la possibilité, le referai-je ? Absolument.

*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Mar 13 Nov - 18:11

wake me up inside
(can't wake up)
wake me up inside
(can't wake up)
SAAAAAVE MEEEEEE

fuck this shit i'm out

Aurait-il mal jugé cet insupportable individu ? C'est la question qui effleure son esprit d'une onirique caresse quand il voit la surprise passer sur le visage de l'autre, quand il l'entend s'enthousiasmer une fois de plus. La réponse est toutefois : non. Ce n'est pas parce que cet homme lui dit qu'il apprécie les voitures (est-ce seulement vrai ?) que ça en fera quelqu'un de plus… de moins… quelqu'un qu'on a moins envie de frapper à chaque fois qu'il l'ouvre.

Un simple soupir de sa part. Personne n'a jamais dit qu'Arsène avait envie de s'étendre dans une conversation interminable avec lui. C'en est même déjà trop. "Certainement.", qu'il bougonne sans grande conviction. Ça aura au moins le mérite de détourner la discussion de sujets plus… fâcheux. Je veux rentrer chez moi.

Et il n'a même pas envie de rétorquer quand l'autre reprend le fil d'une conversation qu'il tisse presque seul. Que dire ? Sa langue est pourtant déliée, son regard réprobateur. "Et ? L'un n'empêche pas l'autre." L'emmerdeur a une fois de plus visé juste, Arsène aime tout ce genre de machinerie, de moyens de déplacement à trafiquer. N'importe qui le lit à son accoutrement, et où va cette soirée à la fin ?

Quand bien même aurait-il voulu ajouter quelque chose, il n'en a pas le temps. Voilà qu'on veut leur ajouter de la compagnie ? Deux femmes, aussi jolies que souriantes, et il ne sait vraiment plus où ça va. On les prend déjà pour des amis malgré la tête qu'il tire depuis le début ? Mais sauvez-moi. Cela dit, si elles peuvent le débarrasser de l'autre…

Il entrouvre une nouvelle fois les lèvres pour parler, mais putain ça fait combien de fois qu'il me coupe l'herbe sous le pied ? Oh oui, il en a marre. Non, pas marre. Bien plus que ça, en fait.

Voilà qu'Arsène, chef de file d'une organisation terroriste qui sème la terreur depuis presque vingt ans en ville, voilà qu'Arsène semble se liquéfier sur place. C'est toute sa vie qui défile devant ces yeux alors qu'elle quitte peut-être pour bon ce corps sans expression ni réaction. Ensemble. Ensemble. Ensemble. Cet unique mot résonne dans son esprit comme le glas des limites franchies et éradiquées.

Son sang-froid a disparu avec les demoiselles, et il sent son coeur battre la chamade lorsqu'il se rend compte. "MAIS T'AS PAS FINI AVEC TES CONNERIES ?!", qu'il explose en repoussant violemment l'autre (puisse-t-il tomber et ne jamais se relever). "Lâche-moi la grappe, putain de merde !" Pour épargner les gérants du bar et s'épargner leurs remontrances, l'homme en sort, fouillant déjà dans ses poches.

Le feu libérateur rencontre l'air du soir puis le tabac purificateur. Il n'est pas encore parti bien loin mais la cigarette a déjà gagné ses lèvres et il inspire - fort, longtemps, brusquement. Qu'il aille donc se faire foutre, cet enfoiré.
@Oberyn
le meme du jour
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