ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Hyacinth
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Hyacinth

Ven 24 Aoû - 23:59
◥◤ c'est toujours d'une simplicité déconcertante.
on ne se méfie pas de ses jolis sourires à hyacinth, il est pâle comme un ange et vaporeux comme une danseuse - oui, il est cette ballerine qui tourne qui tourne dans les boîtes à bijoux
et qui finit par se dérégler pour devenir folle.

et puis on n'a pas le temps de se méfier de lui parce qu'il chope dans le cou, en tirant dans une ruelle où personne ne passe et tu n'as pas le temps de crier !
c'est déjà fini.

c'est toujours d'une facilité oui - déconcertante.

ton corps dans le coffre, l'air de rien, il sait combien de temps il a depuis qu'il a injecté le produit dans le creux de ton cou, que l'aiguille a transpercé sans délicatesse ta chair jeune qu'il connaît bien trop pour que ce soit normal.

il n'a pas de honte non plus quand il trimbale ton corps sur son épaule et qu'il sent ta crinière danser le long de son dos, il n'a pas honte quand il salue tout en sachant qu'il y'a des chances qu'il gâche une vie dans quelques instants et que c'est du bout de ses doigts que les sévices vont commencer.

il passe son badge pour pénétrer dans ce laboratoire qu'il connaît tant sans même signifier sa présence auparavant.

bonjour apex, j'ai ce que tu recherchais. elisabeth myers, métisse, en bonne santé, don de télépathie et d'une jeunesse rayonnante. elle devrait se réveiller prochainement.

et par habitude il dépose la princesse là où il dépose tous les autres, s'étirant mécaniquement.

j'ai chargé un collègue krärn de prendre son téléphone portable pour prendre les appels à sa place et envoyer des sms. aux yeux de la fac, elle est malade. il passera un appel demain avec sa voix pour prévenir l'administration. une semaine te suffira ? j'ai aussi transmis son dossier scolaire dans ta messagerie si tu as besoin d'informations.

il affiche un très léger sourire, à son image volatile.

je vais me faire un café. tu veux une tasse de diesel ? ou d'huile de moteur, peut-être ?
-- chères images aperçues espérances d'un jour déçues vous serez dans l'oubli demain
*
Apex
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Apex

Jeu 30 Aoû - 22:20
_ traitement des informations en cours...
_ lieu : laboratoire personnel, quartier général, égouts de cosmopolis, connecticut, états-unis d'amérique
_ tâche en cours : nettoyage des instruments chirurgicaux
_ présence détectée : hyacinth, cobaye inconnu
_ mise à jour du cahier des charges quotidiennes
_ traitement des informations complété
_ interruption de la tâche en cours
_ activation du mode manuel

Je repose mon scalpel à sa place, et plie mon chiffon en me retournant vers le traqueur de l'unité. Je le regarde placer le cobaye. J'ai hâte de découvrir mon nouveau sujet d'expérience, et je m'autorise un sourire satisfait : voilà qui signifiera mon contentement. Je décide de déposer mon chiffon à côté de mes instruments, et de commencer à préparer la table d'opération.
Hyacinth, comme à son habitude, me fait son rapport.

ENREGISTRER — Bonjour Apex, j'ai ce que tu recherchais. Elisabeth Myers, métisse, en bonne santé, don de télépathie et d'une jeunesse rayonnante. Elle devrait se réveiller prochainement. J'ai chargé un collègue krärn de prendre son téléphone portable pour prendre les appels à sa place et envoyer des sms. Aux yeux de la fac, elle est malade. Il passera un appel demain avec sa voix pour prévenir l'administration. une semaine te suffira ? J'ai aussi transmis son dossier scolaire dans ta messagerie si tu as besoin d'informations.

Aucune anomalie détectée.

_base de données mise à jour

COMPLIMENTER — Une semaine suffira amplement, c'est un très bon délai. Tes services sont appréciés, merci Hyacinth.

Je prends une paire de ciseaux et me dirige vers la table où se situe le sujet #113. Je lui retire ses vêtements de manière à ne pas briser un de ses membres, et les place dans un sachet en plastique isotherme. Je range le sachet dans un tiroir que je verrouille avec un code à 10 chiffres, puis je réponds à la proposition de mon collègue.

DEMANDER — Je veux bien une tasse d'huile de moteur, s'il te plaît.

Je lui adresse un nouveau sourire amical, avant de retourner à ma tâche en cours. Je remets les extrémités du cobaye en place afin d'activer les sangles métalliques. Je ne souhaite pas l'opérer immédiatement, mais j'ai besoin de faire plusieurs analyses avant de m'occuper d'elle, et je préfère réduire les risques de rébellion. De plus, lorsqu'elle sera réveillée, je pourrai faire une estimation de ses traits de caractère dominants – bien que les caméras dans sa cage me fourniront tout autant d'informations une fois que j'en aurai fini avec elle.

Je commence par vérifier ses pupilles et son pouls, ainsi que sa dentition. Puis je décide de lui prélever cinq tubes de sang, avant de finalement la mettre sous perfusion. Il me semble après tout que le sérum annulateur de pouvoirs est à son efficacité maximale par voie intraveineuse, et selon mes calculs, une poche devrait suffire pour l'empêcher d'utiliser son pouvoir pendant 96 heures.
Après avoir placé deux des cinq tubes dans une centrifugeuse, je m'installe devant mon ordinateur pour consulter les données que m'a envoyé Hyacinth.

_base de données mise à jour

Apparemment, Elisabeth étudie l'art : j'imagine que l'hémisphère droit de son cerveau est le plus développé ? J'avais mes propres projets pour un sujet d'expérience métisse, mais il semblerait que différentes hypothèses soient vérifiables avec celui-ci.

Pourrai-je corrompre son art ?
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Elisabeth Myers
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Elisabeth Myers

Mar 4 Sep - 3:58
sa tête tourne. C'est comme un carrousel qui ne s'arrête jamais. Lizzie, Lizzie, tout va bien ? Oui, non, pas vraiment. Son esprit est tellement embrumé que ses pensées répètent ce mouvement de va-et-vient, passent le départ mais jamais la ligne d'arrivée. Comme un lendemain de soirée ou un et un deviennent compliqués à additionner. Mais elle n'a pas d'amis Liz alors difficile de savoir ce que ça fait vraiment.

elle tente de bouger, sans succès. C'est comme si elle se réveillait d'un long, long rêve mais ne demandait qu'à replonger dans une mer de songe. Et dans sa tête, ses souvenirs s'emmêlent. L'endroit ne lui dit rien et il crie son instinct, il hurle que ça n'augure rien de bon. Jamais elle ne l'écoute, peut-être que le temps des regrets est venu. Pas encore, pas tout de suite, tout flotte trop pour pouvoir y penser, pour pouvoir comprendre. Des éclats de voix, des silhouettes qu'elle croit voir Liz. Tout semble lointain et sa tête, elle sonne et tonne. Lentement, ses yeux se ferment, se rouvrent. Ah, quelque chose ne va pas.

oh, voilà qu'elle sent ses doigts remuer. C'est un premier pas en avant, un petit rien comme il en faut pour arriver à demain. Doucement, petite princesse à la tignasse couleur chewing-gum semble émerger. Mais de sa tête, rien de concluant, il y a un hic, quelque chose qui ne se connecte pas. L'odeur de l'endroit lui brûle la gorge mais quand elle ouvre la bouche pour appeler une bonne âme, rien ne sort, juste des soupirs. Enfin Liz, est-ce que tu as peur ?
Non, non, elle n'a pas peur, l'inconscience est un point qui la définit bien. Mais alors, comment expliquer cette tension, cette angoisse qui lui colle à la peau, qui remplit l'espace ? Elle va se noyer, envoyez quelqu'un, n'importe qui. Bam, bam, son cœur bat trop fort, il va lui briser les tympans.
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Apex
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Apex

Jeu 13 Sep - 0:36
Après avoir fini de consulter son dossier scolaire, je me lève. Je me retourne et je vois qu'Elisabeth est réveillée. Très bien, je vais pouvoir commencer à la travailler. J'espère que sa réaction sera positive, sinon neutre. Ce serait dommage que je sois obligée de la remettre sous sédatif immédiatement.

_paramètre du logiciel d'analyse : fonctionnement en arrière-plan

J'active les caméras de surveillance du laboratoire, puis je prends ma tablette et je lance l'application d'enregistrement vidéo. Je m'approche du cobaye, et me place suffisamment près pour qu'elle puisse voir mon visage, et pour qu'elle apparaisse dans le cadre de la vidéo.

RASSURER — Bonjour, sujet #113. Bienvenue dans mon laboratoire. Ce n'est pas la peine de crier, personne ne t'entendra. Ton pouvoir ne s'activera pas non plus. Il n'y a aucun échappatoire possible : personne ne viendra te sauver.

Je souris.

PRECISER — En revanche, si tu coopères et que tu obéis à mes instructions, le déroulement de l'expérience sera optimal. Je vais commencer par te poser plusieurs questions afin de vérifier tes fonctions cognitives.

Je tire la chaise de mon bureau vers moi. Je m'assieds devant elle.

INTERROGER — Quel est ton nom ?
INTERROGER — Quel âge as-tu ?
INTERROGER — Dans quel quartier vis-tu ?
INTERROGER — Possèdes-tu des animaux ?
INTERROGER — Quelle est ta couleur préférée ?

Tout en prononçant ces questions, je zoome sur son visage. Je souhaite récupérer un maximum de détails de son expression faciale, afin d'affiner mon interprétation de ses émotions. Qui plus est, ses réponses, quelles qu'elles soient, me permettront de mieux comprendre son raisonnement et son caractère en général.

Pour l'instant, je détecte une certaine forme de peur chez le sujet #113. Je pense qu'en apprenant qu'elle ne peut que se résigner, elle devrait pouvoir se détendre.

Après tout, les humains sont impuissants face à ce qu'ils interprètent comme une fatalité.
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Hyacinth
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Hyacinth

Mer 19 Sep - 22:25
◥◤ hyacinth s'efface dans un mouvement de tête, ses deux mètre de blancheur se fondent avec l'allure sophistiqué des lieux - excessivement illuminés pour un sous-sol.
il disparaît quelques instants et revient après quelques minutes, deux tasses en main et un verre d'eau en plastique dans l'autre. il a toujours son léger sourire insouciant, rajeunissant ses traits déjà angevins - sa simplicité est troublante.

en premier lieu il ne rentre pas totalement dans la bulle factice créée par l'intimité des questions et observe le stratagème. délicatement, hyacinth vient déposer les tasses sur le bureau propre et garde le gobelet.
il interrompt la danse avant qu'elle puisse répondre, s'approchant de quelques pas.
si je peux me permettre apex, elle doit avoir la bouche pâteuse. ce n'est pas trop optimal pour s'exprimer. ne t'inquiète pas elisabeth, tu es en sécurité ici.

il se penche de l'autre côté que de celui de sa compère pour entrouvrir la bouche de la demoiselle et y glisser de l'eau, si elle déborde et qu'elle refuse de l'avaler, que bien l'en fasse, si elle souhaite se débattre, il n'en a que faire aussi. il a la tendresse qu'on a pour les cobayes, comme pour un petit animal : une souris de laboratoire qu'on chérit pour qu'elle soit plus clémente. il passe une main dans les cheveux roses pour la recoiffer et il va s'asseoir bien sagement sur une des chaises à roulettes, se saisissant de la tasse : spectateur de ce morbide spectacle.
-- chères images aperçues espérances d'un jour déçues vous serez dans l'oubli demain
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Elisabeth Myers
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Elisabeth Myers

Ven 21 Sep - 1:57
les mots sont tranchants comme des rasoirs, sortis de romans et films de science-fiction. Une histoire d'expérience ? En quel honneur ? Mais la caméra cachée, elle ne la trouve pas même en scrutant chaque détail autant que son état le permet. Elisabeth, qu'as-tu fait ? Sur son visage germent les graines du doute alors que ses sourcils se froncent.
elle résiste à peine quand celui dont la blancheur rivalise avec celle des nuages et du marbre vient lui donner à boire. Peur ? Non, incompréhension. Son souffle s'accélère quand elle sent cette main inconnue dans ces cheveux. Rien, rien ne fait sens même si sa tête bouillonne. Elle inspire. Et doucement, ses lèvres remuent.

▬ c'est un peu contradictoire de parler de sécurité juste après avoir dit que je n'avais aucune échappatoire...

elle rit d'un rire sec, nerveux. Une partie d'elle hurle à la mort, pleure une liberté perdue tandis que l'autre abandonne déjà, le désespoir des vaincus sur le visage. Et dans sa tête rien ne fait sens. Doit-elle rire de sa situation pour oublier qu'elle est mauvaise ? Seul un idiot penserait encore qu'ils sont là pour lui proposer un chocolat et une tranche de gâteau. Mais en pleurer ne semble pas convenir à sa philosophie non plus.

▬ c'est drôle toutes ces questions, je crois que personne ne s'est jamais intéressé autant à moi, sauf pour faire un passeport. Puis juste une intuition mais vous devez déjà avoir quelques réponses si vous savez que je m'appelle Elisabeth.

je m'appelle Elisabeth mais je suis Lizzie
. Personne ne l'appelle comme ça, à part pour des reproches ou tenter de blesser son cœur fragile. Ses yeux se font vides vides vides. Plus rien n'importe, elle essaye de s'en convaincre. C'est mieux, bien mieux. Si son corps tombe en lambeaux, quelle importance tant que son esprit survit. Mais alors, à quel moment comptes-tu vivre Elisabeth ? Voilà une pensée à remettre à demain. Demain est vierge de tout, demain est un endroit fantastique. Demain, elle se réveillera dans son lit mal fait en pensant avoir fait un mauvais rêve. Si seulement.
alors
elle abandonne
elle prie pour la clémence de ses hôtes dans un acte désespéré
conscient ? non, bien sûr que non
ses traits se font neutres, elle respire la défaite

▬ vous savez déjà que je m'appelle Elisabeth et j'ai eu vingt-et-un ans il n'y a pas si longtemps. Je vis à dortmann et avec une araignée dans un coin de mur. Elle bouge parfois. Je vois beaucoup de couleurs mais elles sont toutes au même niveau. Parfois je me dis que j'aime le rose.

elle ferme doucement les yeux et quand elle les rouvre, c'est pour afficher un sourire teinté d'inconscience mais plus que tout résigné. Les paroles de la blonde font effet plus que Liz ne le voudrait. Parce qu'au fond, tout au fond et malgré tout, elle ne veut pas avoir mal. Ah, tout est risible, rien ne fait sens et personne ne viendra. Personne, personne. Pour une fois, la voilà qui aimerait ne pas être seule. Si elle n'était pas elle, son esprit serait composé de regrets.
*
Apex
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Apex

Dim 23 Sep - 17:29
Hyacinth revient. Il dépose la boisson que je lui ai demandé sur mon bureau. Il veut faire boire Elisabeth. Je le laisse faire : j'ai confiance en lui. Lorsqu'il a terminé, il se rassied. Elisabeth me répond.

ENREGISTRER — C'est un peu contradictoire de parler de sécurité juste après avoir dit que je n'avais aucune échappatoire...

Elle rit. Je ne comprends pas ce qu'il y a de drôle. Son visage ne semble pourtant pas montrer d'émotions positives. Il me semble que les humains rient parfois lorsqu'ils ont peur. Mais je ne détecte pas non plus d'expression faciale associée au sentiment de peur. Je suis inquiète. J'espère que son cerveau est en bon état.

ENREGISTRER — C'est drôle toutes ces questions, je crois que personne ne s'est jamais intéressé autant à moi, sauf pour faire un passeport. Puis juste une intuition mais vous devez déjà avoir quelques réponses si vous savez que je m'appelle Elisabeth.

Je détecte du sarcasme, ce qui signifie que toutes ses fonctions neuronales sont en bon état. Je suis rassurée. Je pense que c'est une manière pour elle d'enregistrer la situation. Je pourrai peut-être me resservir de cela lors de mes interactions amicales et inamicales.

_base de données mise à jour

ENREGISTRER — Vous savez déjà que je m'appelle Elisabeth et j'ai eu vingt-et-un ans il n'y a pas si longtemps. Je vis à Dortamm et avec une araignée dans un coin de mur. Elle bouge parfois. Je vois beaucoup de couleurs mais elles sont toutes au même niveau. Parfois je me dis que j'aime le rose.

Je suis satisfaite. Ses réponses semblent sincères : cela signifie qu'elle ne luttera pas contre moi. Son instinct de survie semble tout aussi fonctionnel que ses compétences de rationalisation. Ce sera un hôte parfait pour la puce que je lui poserai. Je décide d'exprimer ma joie par un sourire mesuré. Cela devrait la rassurer. Elle semble être de meilleure humeur depuis qu'elle a répondu. Je pense qu'elle a compris qu'elle avait fait le bon choix.

REMERCIER — Merci pour ta coopération. Tu es bien plus intéressante que tu ne le crois. Je ne laisserai personne t'endommager.

J'ai fait beaucoup de progrès depuis mes premiers cobayes. Maintenant, je sais comment subvenir à tous leurs besoins organiques de manière organisée. Je vais réaliser un scan complet de son cerveau avant de l'endormir. Je me dirige vers mon bureau, et je prends mon scanner cérébral.

ORDONNER — Ferme les yeux.

Je pose ma main au niveau de la base de sa tête pour la maintenir immobile. Le scanner que j'ai fabriqué est aussi performant que ceux que l'on trouve dans les hôpitaux aujourd'hui, mais les résultats de la tomodensitométrie seront faussés si elle bouge. J'exerce une légère pression, tout en m'assurant de ne pas lui infliger la moindre douleur. Le scan dure 37 secondes. Je retire ma main, et je dépose le scanner pendant que les résultats sont transférés vers ma base de données.

Je désactive les sangles qui la retiennent. Puisqu'elle coopère, le risque qu'elle essaie de se battre pour s'enfuir est minimal. Je place ma main derrière son dos, et je la relève lentement, pour ne pas la brusquer.

ORDONNER — Viens avec moi. Tu peux tenir mon bras si tes jambes sont encore lourdes.

Je l'accompagne jusqu'à la pièce où elle sera retenue. J'ai beaucoup travaillé pour que les cobayes aient leur propre confort individuel. Les murs en verre nous permettront de garder un œil sur elle, et j'estime qu'une superficie de 5m² sera suffisante pour subvenir à ses besoins basiques : dormir, manger, boire. Il faudra que je lui amène de l'eau potable, d'ailleurs. Son premier repas est programmé dans 294 minutes. Je rentre un code à 20 chiffres afin de déverrouiller la porte, et j'accompagne Elisabeth jusqu'à sa couchette. Je la fais s'asseoir sur son lit.

INFORMER — C'est ici que tu pourras dormir et manger. Je viendrai te chercher lorsqu'il sera l'heure d'aller te laver et de faire tes besoins. Je ne peux pas rester avec toi car je dois travailler, mais je t'entendrai si tu m'appelles.

Je lui montre du doigt une caméra dans l'angle de la pièce. Cette caméra est directement connectée à mon ordinateur principal. Je sors de la pièce, et je verrouille à nouveau la porte.

Je retourne à mon bureau, et j'active les distributeurs de gaz soporifiques situés dans la cellule du sujet #113. Elle devrait s'endormir d'ici 3 minutes. Je prends la tasse que m'a apporté Hyacinth, et je bois une gorgée.

CONSTATER — C'est un spécimen très prometteur, tu l'as bien choisie. Les résultats de l'expérience seront très satisfaisants.

Je souris pendant 10 secondes.
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Elisabeth Myers
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Elisabeth Myers

Ven 28 Sep - 1:30
elle hésite à rire une nouvelle fois. Endommager ? Un objet, Lizzie n'est qu'un objet ? C'est triste, bien triste. Aussi froid que la table, aussi froid que son interlocutrice. Ses sourires sont de glace et ne font que renforcer ce malaise qui bat plus fort à chaque instant dans sa poitrine. Boum. Docilement, la voilà qui écoute l'autre. Froid, froid, tout est froid chez cet être. Et vite, Elisabeth n'est que poupée qu'on promène.


▬ et puis quoi encore.

elle refuse l'aide avec un rictus. Fierté, ego mal placé, plutôt laisser ses membres faillir à la supporter que d'avoir à dépendre de cette gardienne. Elle titube mais jamais ne tombe. Le monde tourne mais jamais ne s'effondre. Elle tient bon.

sans les sangles, une pensée folle lui traverse l'esprit. L'espace d'un temps qui semble durer une éternité, une hésitation qui bourgeonne et fane avant même d'avoir pu fleurir. Jamais elle ne pourra courir suffisamment vite pour échapper aux deux dont la présence emplit la salle.
espoir vain
comme toujours

le rôle de la poupée qu'on trimbale ici et là lui va à ravir, elle ne résiste même plus. La couchette est dure. Liz n'écoute plus que d'une oreille ce que la blonde raconte. Peu importe, sa liberté de pensée n'est pas requise. Comme tout, le lieu est froid, triste. Elle qui court chaque jour un peu plus après la chaleur d'un autre, cet endroit semble risible. Dépourvu de tout. Le temps va sembler long. Peut-être qu'en tapant sur les parois et la couchette, elle pourrait produire un son. Mais après tout, quelle importance

▬  quel luxe...

elle rit de nouveau, mais celui-ci est forcé, faux, digne d'un mauvais doublage. Ha ha ha. C'était sûrement le but. De ses yeux vides, Liz regarde l'autre s'en aller. Elle soupire, fixe la caméra à défaut d'avoir plus intéressant à faire. Et les larmes, les larmes ne viennent pas. Après avoir baissé les bras, ne devraient-elles pas arriver maintenant ? Ta logique est tordue Liz, voilà tout.
même ça, elle ne veut plus y penser
c'est embêtant
alors doucement
elle sombre
et le sommeil l'enveloppe
*
Hyacinth
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Hyacinth

Mar 16 Oct - 23:13
◥◤ il y'a quelque chose de triste, presque pessimiste dans tes mots : cela fait longtemps que lui ne regrette plus. mais est-ce vraiment du regret, dans ta voix ? c'est étrange il ne saurait nommer l'émotion qui semble te parcourir, inconnue de ses horizons.
peut-être car il n'a jamais été encore séquestré, emmuré et observé. il ne connaît ni envisage la condition de rat de laboratoire, de l'angoisse et de l'abandon - face aux futures sévices.

il admire le calme et se vêtit d'un beau sourire satisfait, toujours placide toujours parfaitement cadré dans son imposture détraquée.

il vous regarde vous en aller sans un mot, acquiesce tout doucement comme pour donner son assentiment à cet instant : sa proie s'en va. sa proie n'est plus sienne mais il n'y'a rien d'inhabituel qu'on déloge sa possession ainsi.

il t'administre un air resplendissant de simplicité et boit une gorgée à tes mots.

je ne me rate jamais.
-- chères images aperçues espérances d'un jour déçues vous serez dans l'oubli demain


hrp:
*
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-( TW )- ( c'est toi qu'elle préfère ) + apex ; elisabeth
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