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| undergroundCosmopolis a beau être une ville à la pointe de la technologie, des égouts restent des égouts. Ainsi, la proportion de tags et de moisissures sur les murs y est équivalente ; constitués d'une enfilade de couloirs baignés par une douce odeur de matière organique en décomposition et totalement hermétiques à la lumière du jour, les égouts sont loin d'être un lieu de promenade très prisé. D'ailleurs, mis à part des rats et autres rongeurs de cet acabit, on y croise rarement âme qui vive, et ça se comprend. A l'image de toute église, il règne dans celle-ci une atmosphère solennelle, néanmoins renforcée par l'obscurité ambiante et cette mystérieuse lueur verdâtre qui semble l'éclairer en permanence. Autrement, il s'agit d'une église tout à fait banale : une allée centrale bordée par deux rangées de bancs en bois, un chœur et quelques vitraux qu'on peut distinguer dans la pénombre. Néanmoins, à en juger par la hauteur de la voûte, l'église se trouve relativement profond sous terre, davantage que la plupart des voies souterraines existantes à Cosmopolis. La base de la 426 est à l'image de ses occupants : effrayantes et pas accueillante pour deux sous. Immense, elle abrite un nombre incalculable de laboratoires scientifiques à la pointe de la technologie, consacrée à l'étude et à l'expérimentation sur les humains. Tout ça dans l'illégalité la plus totale, bien évidemment : on ne s'étonnera donc pas d'y trouver également des instruments de tortures à en faire pâlir d'envie un scénariste de films d'horreur, ainsi qu'un accès non cartographié aux égouts de la ville. Histoire de pouvoir faire disparaître n'importe quoi - ou n'importe qui ? - dans les eaux usées de Cosmopolis, et ce à tout moment. Délinquants récidivistes, tueurs en séries, terroristes de la 426 ; c'est ici que tout ce beau petit monde se regroupe pour partager leur vision ô combien positive de la cité : en prison. Certains y séjournent pour deux mois, d'autres pour le restant de leur existence ; en tous cas, tous ces joyeux petits pensionnaires ont commis un délit suffisamment grave pour justifier leur incarcération. Inutile de vous préciser que les visites y sont drastiquement réglementées et se limitent, la plupart du temps, à des investigateurs du M.I.B.. Comme son nom l'indique, il s'agit de l'ancien réseau de métro de Cosmopolis laissé à l'abandon au profit de moyens de transports davantage ancrés dans l'ère du temps. Depuis, les rames autrefois bondées prennent la poussière, et personne n'a jamais pris la peine de venir les rapatrier. De plus, si officiellement tous les accès sont condamnés, la plupart des entraves consistent en un simple panneau d'interdiction de passage ; pas de quoi faire rebrousser chemin aux quelques curieux qui s'aventurent parfois sur les rails. | | Utilisateurs parcourant actuellement ce forum: Aucun
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