ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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one day your life will flash before your eyes. make sure its worth watching. (dalida)

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FONDATEUR - SPIDERMAN
Peter Parker
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Peter Parker

Mer 26 Sep - 21:59



one day your life will flash before your eyes. make sure its worth watching.

w/ dalida



musique - À peine deux jours.
Tu as fuit de l'hôpital par la fenêtre, malgré la surveillance intempestive de quelques collègues à ta porte. Des collègues qui ont tendance à oublier que tu es Spiderman, et qu'en dehors de tes pouvoirs, tu es têtu comme une mule.

Tu n'as pas dormi.
Tu n'as pas dormi puisque les questions n'ont eu de cesse de s'accumuler dans ta tête. Sans relâche, tu as cherché à comprendre. Mason... Wade... Dalida.

Dalida.

Le seul nom que tu as véritablement retenu - une clé, tu en es certain. Sur de nombreuses page web, son nom apparaît. Une Antis qui ne se cache pas. Ni son nom, ni son visage, à la manière d'un puissant malfrat. Il n'en a pas fallut plus pour te résigner : si tu souhaites des réponses, c'est auprès de Dalida que tu en trouveras, cela est une certitude.

Retrouver sa trace ne fut pas une mince affaire mais avec les bons contacts et les bonnes recherches, tu as su te guider jusqu'à l'ancien métro. Le théâtre d'une angoisse passée.
Venom.

Un lourd frisson te chatouille l'échine. La peur. Elle est là, encore. Dévorante, passionnée.

Tu rampes contre les murs et les plafonds, le plus discrètement possible. Tu suis la trace de quelques hommes, puis celles de tes sens qui t'indiquent par où passer pour ne pas te faire repérer. Tu profites de l'obscurité pour mieux t'y tapir, devenir invisible. Les douleurs dans ton bras et ta cuisse te lancent mais ne t'arrêteront pas.
Jamais.

Quelques minutes d'infiltration plus tard - une véritable réussite, Speedragon serait fier de toi - tu parviens à rejoindre une pièce que tu supposes, secrète.

Dalida. Tu fronces les sourcils derrière ton masque et tu t'arrêtes même de respirer, de crainte que cela n'indique ta position.

Elle est là, seule sur un divan, comptant billet sur billet. Tu tisses une toile et descends tête à l'envers doucement, tout doucement, derrière elle.

Je crois que tu en as oublié un !

Tu te laisses tomber sur tes jambes, prêt à lui envoyer valdinguer une toile au travers de la figure au premier geste brusque.

J'ai quelques questions pour toi. Dalida.
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MADRE - MONSTERS QUEEN
Dalida Paneb
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Dalida Paneb

Jeu 27 Sep - 1:27
Les jambes croisées, le port altier, la Madre compte ses billets.
Qu'il est bon de collecter dettes et intérêts.

La tâche est longue et exigeante. Les liasses sont plus que bien fournies – il ne faut pas se tromper. Ses hommes suivent les gestes de ses doigts d'un regard désolé : pourquoi s'embêter ? Saw finira par les recompter et les redistribuer, c'est après tout son travail de trésorier. Mais Dalida n'est pas une mère indigne. Elle sent la peine de ses enfants, et leur accorde une trentaine de minutes de répit.

— Allez boire, allez jouer. Et gagnez.

Parfaitement entraînés, habitués à comprendre chaque détail non-dit des ordres qu'elle leur intime à longueur de journée, ils disparaissent pour se fondre parmi les monstres, et profiter de ce répit momentané. Ce n'est pas comme si elle avait besoin de leur aide, pour compter – et moins encore comme si elle avait besoin de leurs jugements réprimés.

Elle reprend son affaire.

— Je crois que tu en as oublié un !

Son corps se raidit.

Ce n'est pas la voix d'un de ses monstres. Ce n'est pas le genre de plaisanterie qu'ils s'autoriseraient à faire. Ce n'est pas dans leur habitude de lui adresser la parole dans son dos.
Ce n'est pas la voix d'un ami.

— J'ai quelques questions pour toi. Dalida.

Sans se laisser consumer par la torpeur qui l'envahit, la Reine des Monstres fait le bilan de sa situation. Il y a une arme dissimulée sous le divan qu'elle occupe, mais elle devra faire preuve de rapidité et de dextérité pour l'attraper. Il y a trois lames dissimulée dans les manches de sa veste, et un couteau cranté fixé à sa cuisse, couvert par sa jupe. A cette distance, elle pourrait également utiliser son pouvoir, étant donné que c'est une voix masculine – et qui plus est, plutôt jeune ? – qui lui tient compagnie.

Aura-t-elle vraiment intérêt à en arriver là ? Sa tempétueuse sagesse lui impose de d'abord tâter la situation. Elle dépose méthodiquement la liasse qu'elle comptait. D'un seul mouvement, à la fois habile et retors, elle décroise les jambes et se retourne pour faire face à cet intrus qui s'improvise invité.

Spiderman.

— Premièrement, bonsoir.

Elle se lève lentement, et comme une vipère ondulerait dans la terre, fait le tour du divan. Du haut de ses talons vertigineux, elle baisse les yeux vers lui, et place une main sur sa hanche. Le principal, dans ce genre de confrontations, c'est de maintenir les apparences.

— Deuxièmement, je ne crois pas avoir accepté cette entrevue.

En l'occurrence, Dalida n'a rien à prouver à personne quant à sa prestance.

— Et enfin... des questions ? Pourquoi prendre autant de risques pour quelques questions ? Tu dois bien savoir qui je suis, si tu as su arriver jusqu'ici. Tu es vraiment si sûr de toi ?

Sa voix insidieuse et mielleuse chante à chaque interrogation. Si elle a la politesse de ne pas sourire explicitement, la Madre ne se prive pas pour affirmer sa domination par son intonation moqueuse. Oserait-on la dire charmeuse ?

Qu'auriez-vous fait à sa place ?

Oserait-on la dire vicieuse ?
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FONDATEUR - SPIDERMAN
Peter Parker
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Peter Parker

Jeu 27 Sep - 19:32



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musique - Elle bouge, si peu. Elle ne cille pas du tout. Ni impressionnée, ni inquiétée. C'est avec un calme déconcertant qu'elle accueille une situation pareille - il ne t'en faut pas plus pour réaliser à quel point elle peut-être dangereuse. Quand les petits malfrats du dimanche paniquent à la vue de Spiderman, les autres en rient. Une petite araignée à écraser, se disent-ils. Bien plus qu'un challenge : un jeu, sans nul doute. De la même manière que Venom s'est amusé, quelques semaines plus tôt, à quelques pas d'ici.

Elle est grande - incroyablement grande. Mais pas plus que sa prestance. Tu ne peux pas te montrer hésitant Peter. Garde la face.

Tu peines à tenir debout, tu es encore sous le choc des blessures de l'autre jour. Il t'arrive de divaguer, de tomber de fatigue, de tanguer. Tu mets tout en ton pouvoir pour rester digne et ne laisser aucune ouverture.

Tu es la seule à pouvoir y répondre. Alors oui, je prends ce risque.

Tu devrais la signaler, la coffrer, là, tout de suite. La justice, la justice... Non, ce n'est pas de justice qu'il s'agit ce soir... C'est différent.

C'est toi qui est derrière l'explosion d'une de nos bases, n'est-ce pas ? Tu serres les poings. Le visage de Mason sous les décombres te hante encore. Pourquoi avoir fait croire à Deadpool que les lieux étaient vides en sachant qu'il ne souhaitait tuer personne ? Ce ne fut pas simple de décoder les délires de Wade ce soir-là, mais tu as bien eu le temps d'y réfléchir sur ton lit d'hôpital. Et où est-il ? Où est Deadpool ? Qu'est-ce que tu lui as fait ?!
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Dalida Paneb
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Dalida Paneb

Ven 28 Sep - 22:23
La Reine des Monstres le toise.

Son assurance feinte l'amuse étrangement. Elle se revoit, jeune, se dresser sous les coups et le mépris de ceux dont elle a volé la place depuis. Elle se revoit, passionnée, hésitante, imprudente. Chancelante. Il y a quelque chose de touchant chez les enfants qui ne connaissent pas leur place. Pour autant, elle ne se permettra pas de le sous-estimer - il n'y a pas d'insouciance dans sa voix, toute jeune qu'elle soit - ni de briser son calme olympien.

— Respire un coup, gamin.

Aussi arrogant que soit cet ordre, c'est une attention qui vient du cœur. Dans sa détresse elle devine un attachement brisé, la douleur des proches égarés. Elle lève les yeux au ciel derrière ses Ray Ban, légèrement excédée d'avoir à gérer ce qu'elle considère comme des pleurnicheries itératives.

La Madre pousse un soupir lourd.

— M'en veux pas si je te réponds dans le désordre, mais j'suis pas un tekm, moi. Donc pour commencer : j'ai rien fait à Deadpool. On a juste eu une conversation d'adultes sur des sujets importants, qu'il est en train d'assimiler. Les grands font ça, des fois, tu sais ?

Surtout Dalida.

Derrière sa lassitude apparente se dissimule, au fond de son âme, tout au fond, la satisfaction des harpies ordinaires, chiennes des dieux oubliés, qui harcèlent les mortels au nom d'une justice aveugle et, paradoxalement, arbitraire.

— Je sais pas vraiment où il est, mais à cette heure-ci il est probablement en train de se branler dans un Taco Bell, j'imagine ? Ou il a commandé et il regarde la télé chez lui. Ou alors, un mélange obscur des deux ?

Ou alors elle l'a envoyé réaliser une autre mission en son nom.

— Je suis quelqu'un d'occupé, tu sais ? Tu crois que je gère tous les petits détails de la vie de mes hommes ?

Il n'aurait pas tort.

— La base était bien censée être vide, et si elle ne l'était pas, c'est que quelqu'un n'a pas suivi mes ordres, et qu'il a été, est, ou sera puni en conséquence.

Elle ment avec l'aisance des adultes qui font ça toute leur vie. Que lui doit-elle vraiment ? Héros ou pas, ce n'est jamais qu'un enfant qui ne sait pas ce qu'il fait, ni où il est. Mimant l'agacement, elle croise les bras, et prend appui sur le dos du divan.

— Tant qu'on y est, t'en as d'autres, des questions comme ça ?

Elle lui montre le butin qu'elle comptait d'un signe de tête, comme pour mieux lui reprocher de l'avoir interrompu pour de telles bêtises.

Elle s'abstiendra bien de montrer l'admiration qu'elle porte en sourdine pour sa perspicacité : ce n'est pas le rôle qu'elle a décidé de jouer.
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FONDATEUR - SPIDERMAN
Peter Parker
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Sam 29 Sep - 20:54



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Sans grande surprise, et comme beaucoup d'autres, elle te prend de haut. À la différence que tu ne tenteras pas de lui faire comprendre l'inverse aujourd'hui, au vu de ton état physique, ce serait du suicide. Tu demeures sur ta position, prêt à parer plutôt qu'à attaquer maintenant qu'elle t'annonce avec nonchalance - sans vraiment le dire non plus - qu'il est temps pour toi de partir si tu n'as plus rien à lui demander.
Tu ne peux te résigner à la saluer et la remercier pour ses réponses, et pour cause : elles ne t'ont rien apporté. Qu'est-ce qu'est parti faire Wade avec Dalida, sérieusement ?

Il est pas du genre à s'associer avec n'importe qui. C'est plutôt un type qui se la joue solo... Tu parles en connaissance de cause, en effet. À moins qu'on lui promette quelque chose en retour.

Tu hausses les épaules. Cela paraît évident, maintenant. Dalida possède une clef, unique. Mais laquelle ? Cela a forcément un lien avec Vanessa ou une des bribes du passé de Wade que tu as pu apercevoir pour la première fois quelques jours plus tôt.

Donc... J'imagine que tu n'es pas n'importe qui. Et que tu lui as promis quelque chose.

Tu te sens franchement trop stylé avec tes questions à deux balles, si bien que t'en baisses ta garde un instant et perds l'équilibre, te rattrapant mollement au mur dans ton dos.

Quelle est cette chose ?

Quel mensonge lui avez-vous fait croire ?

Parce que cette chose est en train de le détruire. Je ne laisserai pas ça arriver.
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Dalida Paneb
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Dalida Paneb

Mer 3 Oct - 19:28
Curieux... Cette petite araignée ne se laisse pas facilement impressionner. Mais il t'en faudra plus pour la convaincre de l'utilité de cet interrogatoire, Peter. Bien plus.

Elle ne perd pas une miette de ses mots, de son souffle, de ses mimiques. Pendant un court instant, il trahit une faiblesse qu'elle prend un malin plaisir à relever. Une seconde d'inattention, c'est tout ce qu'il lui fallait. Alors, Spiderman est blessé ? Ou en tout cas, endommagé. Ou peut-être fatigué ? S'il en sait autant sur la dernière mission de Wade, ou sur son état, c'est qu'il y a très probablement, de plus ou moins loin, assisté.

Dans un silence solennel, elle s'éloigne du divan et se dirige vers une petite table. Ses pas sont lents et mesurés, et ses gestes également. Elle prend une cigarette dans un paquet, l'allume, et jette le briquet sur la table alors qu'elle se retourne. Dans sa grâce se cache une certaine menace.

— Oh, vraiment ?

Elle s'approche de lui, fendant le nuage de fumée stagnante qui s'échappe de ses narines.

— Tu as l'air prêt à beaucoup de choses pour ton ami.

La voilà près, tout près du héros. Elle contemple la matière de son masque, devine le contour de sa mâchoire, celui de ses épaules. La fumée parfumée de ses Camel les enveloppe, avant de se diffuser dans la pièce pour en envahir l'air. Le dragon est dans son antre, après tout. La Reine des Monstres ne se gêne pas pour affirmer son contrôle de la conversation.

— Explique-moi juste un truc, tu veux bien ? Si tu es capable de comprendre que Wade fonctionne une base de réciprocité... Qu'est-ce qui te fait croire que mes informations sont gratuites ? Tout a un prix. C'est comme ça que je gagne ma vie.

Elle souffle sur son visage, et cendre sur la moquette.

Ce n'est pas elle qui se salira les mains pour nettoyer ce qu'il restera de cette pièce.

— Ce que tu demandes en a un aussi. Et vu que tu t'es permis de prendre des raccourcis pour arriver jusqu'à moi, ce ne sera pas un prix d'ami.

Ses ongles affûtés trouvent leur chemin jusqu'au masque de la petite araignée. Du dos des doigts, elle caresse sa joue à travers son masque, avant d'incliner la tête, son expression déformée par la malice. Comprenez-bien que l'ironie de la situation l'amuse.

— Peut-être que je serais plus bavarde si tu me montrais ton vrai visage.

Dalida aux yeux éternellement cachés, qui jamais ne se dévoile en entier, confinée par le regard des hommes qui l'entourent perpétuellement. Dalida qui ne quitte jamais ses Ray Ban, ses Prada, ses Vogue et ses Céline, seules frontières entre son pouvoir, ses monstres et ses victimes. Dalida qui se terre dans l'ombre et qui réclame la lumière.

Elle fume une dernière fois et jette sa clope par terre.
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Ven 5 Oct - 21:33



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Elle serpente face à toi, dévore la distance qui vous sépare sans une once d'inquiétude. Très vite, la bulle sécuritaire que tu avais instauré un peu plus tôt explose. Dalida effleure ta joue et tu sais, tu sais qu'elle joue. Elle le dit avec son ton, elle le dit avec ses sourires. Mais tout c'que tu parviens à faire derrière ton masque, c'est avoir une réaction d'adolescent : tu rougis. Tu rougis, ton coeur s'emballe, hypnotisé par les verres teintés sous tes yeux. Tu as un mouvement de recul, par simple perte d'équilibre ou peut-être bien par perte de moyen - tu l'ignores.

Eh bien...  

Tu déglutis et après une seconde de battement, tu finis par te défaire de son emprise - aussi légère fut-elle.

Je trouve que t'es en mauvaise position pour exiger un prix. Je connais le chemin à ta base, un petit appel et tout Eurêka peut se ramener.  Tu souris derrière le tissu. Ce à quoi, tu ajoutes : Navré, je ne te ferai pas non plus le plaisir de retirer mon masque. Je pense que tu sais tr!s bien pourquoi.  

Un nouveau pas vers l'arrière qui se veut discret mais qui annonce très bien la fuite à venir. Doucement, tes doigts s'approchent de ta paume, prêts à enclencher le dispositif du lanceur de toile.

Je sais pas s'il est sous contrat... Ou quoi que ce soit. Mais tu ferais mieux de le libérer de ton autorité.  

Le ton plus menaçant, tu réalises qu'à force, tu n'auras pas l'occasion de trouver une échappatoire. Toutes ces provocations auront un coup, c'est certain.

En fait, je vais m'assurer que tu le fasses tout de suite !  

Ni une, ni deux, tu tisses ton premier coup sur son poignet. Ce dernier s'accroche aussitôt sur le dossier du sofa.
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Dalida Paneb
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Dalida Paneb

Dim 7 Oct - 18:03
Bien assuré de pouvoir s'échapper, il lui tient tête. A-t-il tort ? Si elle ne connaît pas son identité, elle est bien au courant de son efficacité à distance rapprochée. C'est probablement pour cela qu'il s'est autorisé autant de libertés ; c'est sûrement aussi pour cette raison qu'elle se retrouve maintenant toilée. D'un mouvement sec, elle essaie de tirer son poignet vers elle – le meuble couine, et son poids la retient.

Son sourire se mue en une expression pensive, alors qu'elle réfléchit à ses mots. Est-ce qu'il perd patience ? Ou est-ce qu'il commence à comprendre jusqu'où va la situation dans laquelle il est venu se piéger ? De sa main libre, elle se recoiffe.

— Que je fasse quoi, exactement ? Tu veux jouer dans la cour des grands, mais tu sais comment ça marche, au moins ?


Elle sort une petite lame de rasoir des ténèbres de son décolleté (devrait-elle lui dire que c'est une de ses collègues Eurêka qui lui a fourni ce soutien-gorge à poches ?), et vérifie le contour de son rouge à lèvres dans son reflet brumeux. Elle presse ses lèvres l'une contre l'autre, puis s'amuse à la faire danser entre ses doigts, tout en continuant de parler.

— C'est leur consentement qui lie mes hommes à mon commandement. Tu penses vraiment que je pourrais forcer Wade à faire quoique ce soit, s'il ne le voulait pas ?

L'air triomphant, elle arrête la lame entre son index et son majeur, et tend ces doigts vers lui sous un regard accusateur. Lumières, allumez les projecteurs.

— Est-ce que, à tout hasard, ce n'est pas ce que tu essaierais de faire ? Tu penses qu'il apprécierait que tu t'occupes de ses affaires dans son dos ?

Elle glousse doucement alors qu'elle abaisse sa main, ainsi que son petit jouet. Elle n'aurait aucun intérêt à la lancer sur lui – à part si elle voulait la perdre. Comprenez bien que Dalida sait choisir ses combats.

— Ou alors tu n'as tout simplement pas le choix ? C'est le désespoir qui te pousse à faire tout ça ? Une petite dispute entre enfants, peut-être ?

Comprenez bien qu'elle les choisit avec fierté.

— Appelle tes amis et le tiers d'entre eux seront morts avant d'arriver jusqu'ici. Le deuxième tiers se fera massacrer sur place, quand bien même ils me causeraient quelques pertes. Et le dernier, suffisamment brisé par le deuil et par l'épuisement, ne serait pas bien difficile à abattre...

Qu'elle a le goût de l'excellence, et qu'elle ne se satisfait que du plus exquis.

Son coup de bluff portera-t-il ses fruits ?

— Contrairement à vous, je n'ai pas vraiment besoin de me cacher pour trôner sur la ville. Tu en veux la preuve ? On peut faire du donnant-donnant tous les deux, nous aussi, si tu veux faire comme les grands.


Préférant agir avant qu'il reprenne les choses en mains, la Madre retire ses lunettes et les place en serre-tête. Sous ce diadème improvisé, elle libère ses sulfureuses hormones dans la pièce. Ils ne sont que deux, il n'est pas si loin, elle est en pleine forme – dans cet espace confiné, rien ne pourra la gêner. Le voilà, son fameux charme des dieux. Son pouvoir de séduction absolue lui permettra ici de gagner du temps – et qui sait, peut-être de punir un peu l'orgueil de la petite araignée perdue dans son piège.

— Tu vois ? C'est ça, mon vrai visage. Il te plaît ? Viens me libérer de ta petite saleté, mon chou.

Dalida lui tend la lame avec laquelle elle jouait quelques minutes auparavant. Dans l'état qu'elle obtiendra de lui tant que son visage sera découvert, elle n'aura pas à s'inquiéter sa sécurité. Il leur reste une petite quinzaine de minutes, ou peut-être une douzaine, elle n'est pas vraiment sûre, avant que ses goules reviennent à leur poste.

Bien consciente qu'elle aurait plus de problèmes que de solutions s'il le trouvaient en sa compagnie, elle n'oublie pas qu'elle devra le libérer de son emprise suffisamment tôt pour le faire déguerpir. Avec une petite tape aux fesses, peut-être ?
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Peter Parker
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Peter Parker

Dim 7 Oct - 20:01



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Tu serres les poings.
Tu serres les poings et c'est bien ce que tu peux faire. Tu réalises alors à quel point tes menaces et tes actions sont limitées. Tu parles, tu parles sans cesse et tu n'agis que si peu. Tu n'as pas le droit de tuer, tes codes moraux t'en empêche, ton contrat chez Eurêka t'en empêche. Pourtant, d'un coup de toile vers l'arrière, tu pourrais lui briser la nuque si facilement, libérer Cosmopolis de son plus gros cancer. Tu te détestes pour oser penser une chose pareille, toi qui cherche plutôt la justice là où il ne mériterait pas d'y en avoir. Lorsque tes proches sont concernées, tes décisions se présentent plus radicales. Et les mots de Wade n'ont de cesse de résonner dans ton esprit : la justice ne relève pas toujours de ce qui est juste.

Tu déglutis alors qu'elle abaisse ses lunettes. Son visage à nu te fait un effet nouveau : un effet auquel tu ne t'attendais pas. T'as la peau brûlante et le coeur serrée, ta tête te tambourine et tu te sens étrange. Ni mal à l'aise, ni apeuré. C'est un sentiment que tu as connu en rencontrant Reiner alors il ne te faut pas plus de temps pour réaliser de quoi il s'agit.

Qu'est-ce que... qu'est-ce que tu m'as fait ?

Tu luttes. Ça ne se voit pas, mais entre ton coeur et ta conscience, c'est une véritable guerre. Tes mains tremblent tandis qu'elles gagnent lentement l'orée de ton cou, aux limites de ton masque. C'est essoufflé que tu finis par le retirer, par le lancer au sol, dévoilant le rose de tes joues, la lueur - la flamme - dans tes yeux qui n'a sans doute jamais brillé aussi fort. Tu prends un pas de recul, puis un second, jusqu'à ce que ton dos épouse la droiture du mur.

Dans tes émois, tu paniques. Tu paniques car tu ne sais pas quoi faire, si bien que tu glisses au sol, et la chute te rappelle la douleur dans ta cuisse. Tu grimaces, rampes vers l'arrière, la contournes, presque prêt à prendre la fuite. Puis, à la panique, s'ajoute une colère. Et à une colère, s'accouple une tristesse. T'as les larmes au bord des yeux.

Tu l'as fait tuer quelqu'un ! Tu aurais dû le voir ! Il était dévasté !

Et c'est peut-être la seule chose qui t'empêche de basculer. Dans quoi, tu l'ignores, mais c'est bien assez pour t'effrayer.
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Dalida Paneb

Lun 8 Oct - 0:55
Alors que sa vue s'adapte à la luminosité de la pièce, la Reine des Monstres regarde ce curieux petit homme se démasquer. Brave garçon... et plutôt mignon, avec ça. Ses yeux cernés de khôl pétillent d'une moquerie punitive. Il y a quelque chose d'étrangement confortant à savoir que son pouvoir de séduction est infaillible sur les hommes.

Elle se libère de sa toile avec dextérité, pour s'approcher de lui et mieux le piéger dans la sienne. La petite lame retrouve sa place.

— Tu l'as fait tuer quelqu'un ! Tu aurais dû le voir ! Il était dévasté !
— Il s'en remettra, promis.


Elle lui répond avec négligence, comme un étourdi parlerait d'un malencontreux oubli.

— Ne fais pas autant de bruit. Tu ne voudrais pas qu'on soit interrompus... si ?

Elle s'accroupit, et récupère son masque à terre pour le contempler. Son regard, curieusement expressif – ce n'est pas comme si elle avait vraiment l'habitude de le dévoiler – bondit du masque au visage du héros. Elle n'oubliera pas ses traits, oh non. Elle n'oubliera pas son nom non plus, une fois qu'elle aura fait le tour des registres scolaires de la ville. Ni celui de ses proches.

Oh, et si elle donnait une nouvelle mission à son cher Deadpool ? Elle appréciera toujours l'ironie sombre de ces situations cocasses.

Dalida fait quelques pas vers l'adolescent, et se penche pour passer sa main dans ses cheveux bruns, imitant la clémence des caresses maternelles.

— Laisse-toi faire, et je m'arrangerai pour que tu quittes cet endroit entier.

Derrière son air attendri se cache un visage imprégné d'une cruauté froide. Ai-je vraiment besoin de préciser à quel point elle savourait cet instant, de détailler l'étendue de sa réjouissance ? Peut-être pour vous, simples fous, qui n'avez aucune idée du plaisir que l'on peut tirer à réduire un si fier héros à un état si larvaire.

Si près de lui, l'intensité de son pouvoir était à son paroxysme, et elle n'en était que plus consciente alors qu'elle s'amusait à le toiser de haut. Elle se redresse, et place un poing sur sa hanche. Le poing qui tient son masque.

— Tu étais à la base ce jour là, toi aussi, pas vrai ? Sois un ange, et raconte-moi tout ce que tu sais.

Pensez-vous qu'elle n'essuyait pas ses larmes par contenance ? Ou pour mieux les voir dévaler ses joues d'enfant rosies par des sentiments incontrôlables ?

Il faut pourtant punir les enfants suffisants.

Comment les dresser, sinon ?
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FONDATEUR - SPIDERMAN
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Lun 8 Oct - 19:17



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Ce sont deux sentiments contraires qui chahutent dans ton corps. Un désir puis un dégoût, deux pôles qui s'attirent. Presque recroquevillé là, dans un coin de la pièce, tu te surprends à trembler - et de quoi, tu ne veux même pas y penser. Tout ce qui te traverse l'esprit c'est l'image ridicule des super-héros que tu donnes présentement. Incapable de gérer une situation pourtant si simple au premier coup d'oeil, tu t'es fait avoir comme un débutant. Tu sais déjà que tes supérieurs s'amuseront à te le rappeler pour te contenir dans le futur et cette même idée te fait bouillonner de rage. Ou peut-être est-ce le simple fait d'avoir abandonné ta dignité contre ton gré qui te met dans un état pareil ?

Tu ne saurais dire, tandis que Dalida, maîtresse des lieux, maîtresse du jeu, s'amuse de son pouvoir. Oui, ça ne peut qu'être ça : une autre mutante. Tandis qu'elle t'assomme avec une nouvelle question, tu pinces tes lèvres au plus fort : tu sais déjà que les mots souhaitent les délier, exploser, se faire vomir. Tu fronces les sourcils et très vite, tous les muscles de ton visage se contracte. En vain.

... Je suis allé sans demander la permission... C'était la base d'armement d'Eurêka et j'y ai trouvé Wade assis au milieu des décombres... Il disait des choses louches, il parlait comme un fou. Il m'a tiré dessus. Trois fois. On s'est battu... Puis il m'a sauvé, il m'a soigné, il est parti, il a disparu et mes collègues m'ont rejoint.

Il n'y a pas plus de détails ni plus d'informations que tu ne peux lui donner - tu ignores par quel miracle tu parviens à t'abstenir de préciser que tu as la clé de l'appartement de Wade en ta possession.

Tu réalises cependant que tes cachoteries ne pourront pas durer.
Tu n'as pas le choix : tu te frappes violemment la cuisse. Les points de suture éclatent sous le choc et la douleur te ramène à la raison l'espace de quelques secondes. Quelques secondes suffisantes pour tisser une toile à son visage et la jeter plus loin dans la pièce. Essoufflé mais surtout libéré de son emprise, tu te relèves. Tes jambes tremblent, l'une d'elle est affreusement douloureuse.

... Ne fais... plus... jamais ça.

Siffles-tu entre tes dents.
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