ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

Les visiter en attendant : CLICK !
dabberblimp"




 
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez

There ain't no mountain high enough. ϟ Sol

*
Invité
avatar
Invité

Ven 31 Aoû - 2:17

Soledad ★ I set you free
(musique) ★ #Noctae

« A l’heure de la sieste, j’apprivoise le silence 
Petit Prince d’ennui modeste entre mouton et somnolence 
Dans la vieille maison de briques, de la Belgique sous les tropiques 
A l’heure des choses statiques j’invente, je me fabrique. »


Un carnet à la main. Un crayon qui s'acharne. Il gribouille. Tout, mais surtout n'importe quoi. Des formes impropres aux visages souriants déformés. Il s'étale sur ses pages, des tonnes d'oeuvres qui n'en seront jamais. Pourtant, tu les regardes avec des yeux satisfaits. Des mirettes qui s'extasient sur des dessins informes. Et tu relèves un regard enjoué vers le seul que tu considères comme une famille. Quinxo le sent. Il le sait. Son instinct lui parle et il pose dans tes orbes clairs, les siennes bien plus foncées. D'un brun chocolat. Il te fixe et tu croirais presque le voir sourire. Tu l'entendrais presque te féliciter. Il aime ton art. Dévastateur et déstructuré. Il aime ton art après lequel il peut courir pour s'amuser. Qu'il a le droit de déchiqueter quand le moment est temps pour lui de s'en aller. Il l'aime et tu le dis. C'est ce que tu crois alors que tu poses une main légère et tendre sur le haut de son crâne. Quinxo ne te quitte jamais. Il reste là. À tes côtés. Les protégeant comme si c'était les siens. Comme si c'était une priorité. Et tu l'aimes pour cela. Parce que Quinxo t'aimes pour tous ceux qui ne l'ont jamais fait. Tu te sens en sécurité.

Pourtant, aujourd'hui tu souris plus encore.

Parce qu'aujourd'hui c'est le jour où elle vient aussi. Soledad. Avec son ami Oreo. Ce n'est pas ici que vous vous êtes rencontrés pour la première fois. Ce n'est pas ici que vous vous rendez en temps normal. C'est un petit parc bien plus intime, mais tu voulais voir autre chose. Pour pouvoir dessiner, gribouiller, colorier. Des nouveautés, des instants magiques. Gravés des sourires joyeux que les enfants offrent en passant. Pour rencontrer des objets que tu ne vois pas chez toi. Tu voulais ouvrir ton art à la réalité. Alors assise dans l'herbe artificielle, tu observes ce monde. Pour agrandir ton monde. Donner de la matière à ce carnet que tu nommes art. Il est bariolé d'une multitude de couleurs à l'image de ta personnalité. Bariolés pour cacher les manques. Les doutes. Les peurs. Bariolés pour donner de la joie à quiconque le voit. C'est naïf de l'entrevoir ainsi. Ce n'est qu'un carnet aux couleurs vives, mais tu aimes à l'imaginer ainsi. Artiste que tu es, Cameron.

Et tu offres un sourire serein à ce monde.

À ce gamin qui passe en regardant ton chien. Il le craint. Parce que Quinxo a les oreilles en pointes. Coupés nets et vifs. Tu ne sais pas qui lui a fait subir, il était déjà comme ça a ses trois mois. Mais tu ne souhaites pas pour lui qu'il croise ton chemin. Quinxo n'est pas agressif comme le laisse à penser son joli minois. Au contraire, c'est une crème dans un gant noir aux reflets de feu. « Il n'est pas méchant. » que tu lui dis. À ce môme qui le fixe à quelques mètres. Jugeant s'il peut approcher ou non. Il se demande si tu dis vrai, mais tu souris comme tu sais si bien le faire. Ce sourire de l'héroïne qui vous vient vous sauver des flammes ardentes. Alors il approche, confiant. Et vient à la rencontre de la bête qui n'est ni un loup, ni un monstre, mais un agneau qui sait parfaitement vous déchiqueter en mille morceaux si cela est vital. Tu discutes un peu avec lui alors que tu attends impatiemment ton amie. Et il finit par disparaître quelques secondes avant qu'elle ne pointe son nez. « Oh Soledad !!! » une voix enjouée. Et ce sourire qui deviendrait presque enfantin. Parce que tu es heureuse de la rencontrer une nouvelle fois. De croire que l'amitié est née, qu'elle durera. « Désolée de te faire venir jusqu'ici !! Tu n'es pas trop fatiguée ? Tu n'as pas trop marché ? » d'une voix calme et douce, tu laisses tes mots s'échapper, lui faisant une place sur ton tapis molletonné. « J'ai ramené de l'eau et de quoi grignoter si tu veux ! » tu as pensé à tout. Pour n'avoir pas besoin de se déplacer. Pour ne pas avoir à bouger. Pour pouvoir rester là, avec elle. À discuter de tout et rien. Avoir une fille à ses côtés c'est avoir la chance de pouvoir parler de ce que l'on ne peut dire aux autres. À ses parents. Aux garçons.

D'amitié souvent. D'amour parfois.

« Oh salut aussi Oreo. Tu es toujours aussi beau ! » une caresse d'une douceur extrême et une deuxième. Quinxo vient le voir, le renifler, le retrouver. Où est-ce qu'il était pendant tout ce temps ? Tu ris, attendrie alors que ton attention se retourne sur la jeune femme. « Ta journée s'est bien passée ? »


*
Invité
avatar
Invité

Mar 18 Sep - 20:06

< over the castle on the [hill] >

oréo est un chien heureux. il ne lui en faut pas beaucoup, c’est vrai. mais oréo sait se contenter des petites choses de la vie — des gratouilles sur le ventre, une assiette à lécher glisser sous la table et des flaques d’eau dans lesquelles sauter sont des petits bonheurs qu’il apprécie. présentement, il bondit avec enthousiasme sur le chemin du parc, s’arrêtant seulement au son du sifflement familier de soledad.


la jeune fille marche plus doucement qu’à l’accoutumée, toujours cette allure de biche un peu frêle et hésitante. elle porte une chemise à manches longues pour cacher les marques de bleus sur son poignet, vestiges des récents événements. elle fait défiler sur son portable ses derniers messages — ceux de cameron. elle ne lui en pas parlé, mais l’autre regarde les informations. Attaque à la bibliothèque nationale, spiderman sauve la mise disaient les titres. l’affaire n’avait pas fait grand bruit car aucun mort ni blessé grave n’était à déclarer. pourtant elle peut encore sentir le canon noir et menaçant du pistolet contre sa tempe, et la poigne du terroriste sur elle — vengeance fut faite, involontairement, lorsqu’elle lui cassa le poignet.


et puis il y a peter et le masque et


trop de questions. aujourd’hui sol veut juste oublier et profiter du soleil avec son chien et une amie. c’est pourquoi un sourire orne son visage lorsqu’elle reconnaît la silhouette assise plus loin, gardé jalousement par un doberman qui perd vite ses faux airs menaçant quand oréo lui bondit autour joyeusement pour lui faire la fête en guise de bonjour.


camie ! non t’inquiète, ça va. et puis oréo était content de pouvoir courir un peu. ne le flatte pas trop il va prendre la grosse tête à force, ahah ! elle s’assoit à ses côtés, ravie de cette normalité et cette douceur que cameron amène par sa simple présence. sol tend la main, la présentant au doberman qui la reconnaît. salut quinxo, ça va mon grand ?


une caresse et il est contenté. oréo est plus agité, tournant autour des trois en réclamant pour jouer, quémandant attention et affection. la marche jusqu’au parc n’a pas suffit à lui ôter son énergie habituelle et sol doit le repousser en riant un peu quand il commence à vouloir lécher les deux jeunes filles.


ça été oui… elle ne mentionne pas la nuit trop courte et angoissée, essaie de l’oublier. sol prend une des bouteilles d’eau et boit une gorgée avec satisfaction. et toi ? tu dessinais en m’attendant, je peux voir ?


son intérêt est piqué au vif en remarquant en effet le carnet abandonné. elle aime l’art de cameron, qui progresse à pas de géant malgré son manque d’assurance à ce sujet.  


There ain't no mountain high enough. ϟ Sol
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» There ain't no mountain high enough ϟ Lara.
» It aint my fault breaking my balls'. ϟ Meredith.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
code cosmo :: Cosmopolis :: dortamm district :: valhalla park-
Sauter vers: