ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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bondage or carnage ? - dalida

*
CODE KING - DEADPOOL
Wade Wilson
Crédits : 7
Wade Wilson

Lun 17 Sep - 14:40




AMBIANCE

J’ai du sang plein la gueule et aucune lingette hygiénique pour me laver. Franchement ils sont gonflés ces types - depuis quand leurs gorges se tranchent aussi facilement ? Ce n’est pas censé être résistant un russe ? Ils n’ont pas censés avoir la peau endurcie par la vodka et les températures polaires des toundras ? Non ? Quelle plaie. (De quoi tu te plains ? T’es tout le temps couvert de sang !) Ouais, sauf que là, j’ai un rendez-vous et ça le fait pas.

(Un rendez-vous ? Tu parles de ton envie de débarquer en plein freak show meeting de Dalida ?) Oui, précisément - ma muse m’attend. Putain ça me fait penser que j’ai oublié d’acheter des chocolats… Quel goujat suis-je, pardi ! (Stop le langage de dandy, t’es pas George.) Mh. Tu crois que dans ce taudis y’en a ? (C’est une usine désaffectée reconvertie en entrepôt d’armes… Non Wade, je doute qu’il y’ait des chocolats.) Mh. Mmmmh. J’vais improviser ! Cela n'se fait pas d’arriver les mains vides…

Mains…
Mains.
Mains. Mains.
MAINS !
(QUOI MAINS ?)
MAAAAINS !

Putain Jésus, j’te suce la bite quand tu veux, merci pour tes illuminations ! (De quoi tu parles ?) J’ai trouvé mon improvisation, dans la lumière du divin. (Tu veux dire à la lumière du néon qui vient de s’allumer parce qu’une escouade de russes pas encore morts et revanchards des cadavres de leurs potes débarque ?) Ah. Ok, c’est le moment où je me tire en beauté.

AHAHAH ! TÉMA ! Y’en a un, il a une banane adidas. MAIS QUI PORTE ENCORE UNE BANANE ? Remarque c’est pratique, tu peux y fourrer ta coke tranquilou-bilou. Nan, ça n'vaudra jamais mon sac Hello Kitty. Y’a six poches de rangement dedans ! SIX ! (Wade…) Ok, oui, pas le temps de blaguer ; ils me mitraillent sévère les fils de pute. Attend ! (QUOI ?) Mes mains ! (Mais, hein ? Tu les as tes mains !) Pas les miennes, abrutie !

TCHAAAACK ! « À la claire tuerie, m’en allant dépecer, j’ai sorti mon couteau, pour m’tailler les vieux os. Il y’a longtemps que je dézingue, jamais je ne m’arrêteraiiiiiis. Lalalala laaaa- » CRACK ! Wow putain d’où ils me balancent des briques ? Ils m’ont pété une épaule. Mon épaule gauche. MA PRÉFÉRÉE. SÉRIEUX ? Tout ça parce que je découpe des membres de leurs défunts camarades pro-Poutine ? C’est susceptible un russe. (En même temps, je les comprends…) J’me tire pour de bon cette fois-ci !

Il fait déjà nuuuuit, c’est beauuu ! J’adoooore les lampadaires, ils éclairent les pavés avec romantisme. Les gens se tiennent par la taille, la pluie arrive et au loin, par dessus les toits, la Tour Eiffel nous enchante. Aaaah ! Je me croirais presque dans un film de Woody Allen. (Non, t’es dans le quartier le plus malfamé de Cosmo, aux USAs et t’es toujours poursuivi.) Merde.

Quarante-six minutes plus tard…

Mon costume est en lambeaux, j’suis encore plus couvert de sang qu’un veau à l’abbatoir et j’ai perdu mon masque dans la baine à ordure où je m’étais jeté au niveau de la 5e Avenue. Je ne resemble à rien - ou peut-être à Mickey Rourke quand il a replongé dans son addiction à l’héroïne et après avoir foiré sa quinzième intervention de chirurgie plastique. (Ta gueule Wade.)

Y’a de l’ambiance dans le bar, ça se trémousse entre vilains garçons et gentilles filles. Ouhouhouhou, je suis tout excité ! Allez, inspire un grand coup Pooly, ce soir, tu conclues - j’entre. « BONSOIR LES COPAINS ! ÇA SE TOUCHE ? » Vingt paires d’yeux se plantent sur moi - j’en aurais presque mal hinhin. Qu’ils continuent leurs parties de cartes, leurs discussions viriles et leurs baises de putes sur le comptoir - moi j’fais que passer hein. « Amour sur vous, nous sommes l’avenir des USAs. Go Hilary ! Go Hilary ! » (Ta guuueeeule Wade !)

Avant que je ne me fasse embrasser par ces rustres mais néanmoins sexy et velus personnages pleins de testostérone et de sueur - (Avant que tu ne te transformes en piñata ?) - mieux vaut que je trace direct jusqu’au fond de la salle. Direction : pièce secrète.

Je réajuste le col de ma combinaison, je clarifie ma gorge - ouais, faut que ma voix grave soit au top de sa sensualité - je serre mon fessier du tonnerre à faire bander un maccabé, je secoue mon bouquet de mains pour l’en débarrasser des lambeaux de chairs qui traînent et… JE SUIS PRÊT.

(Attend, t’as fais un bouquet avec les mains des russes ? C’ÉTAIT ÇA TON IMPRO-COMPENSATION-CHOCOALTS ?) T’avais pas remarqué ? T’es pas supposée être dans ma tête et donc suivre tout ce que je fais ? (Parfois je décroche pour aller mater un épisode de Gumball.) Normal, Gumball c’est la vie. Tu noteras que j’ai même taillé une langue en forme de coeur, que j’ai disposé en plein milieu du bouquet, comme la cerise sur un gâteau - c’est chouette, hein, hein ? HEIN ? (C’est dégoûtant mais… C’est toi ? Donc ça passe ?) Merci.

« AMORE MIO, MADRE DE MI CORAZON ! » J’ouvre la porte dans un fracas monstre, trop vite pour que ses gorilles ne m’attrapent. Elle est là. Ma muuuuuuuse ! LA femme. LA hell of a woman. Putain c’qu’elle est belle, je vais fondre. D’abord je vais bander - c’est plus logique. Ah, ça y’est. P’tain, la réactivité de mon sexe - c’est ouf. « Je suis venu humer le doux parfum de tes lèvres et t’offrir mes services de professionnel du cunnylingus. » (T’es d’un chic…) « Avant cela, un petit cadeau pour toi. »

Je lui tends le bouquet et m’assied à ses côtés, le visage déformé par un large sourire. Je viens de me souvenir la raison réelle de ma venue - pêcher les infos sur ma future cible - parce que j'enchaîne les contrats tellement j'suis le top de la crème des mercenaires (Mh...). Cible qui est peut-être sous sa protection. Cible qui me ficherait dans la merde parce que j’aurais pas trop envie d’avoir à buter ses soldats et qu’on ait notre première (Non pas la première.) querelle de couple (Vous n’êtes pas en couple.)

J’préfère me concentrer sur l’aspect physique pour l’heure - genre, mater son décolleté à faire rougir Kris Jenner.
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MADRE - MONSTERS QUEEN
Dalida Paneb
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Dalida Paneb

Lun 17 Sep - 21:09
Dalida trône.

On pourrait la croire tassée au milieu de ses gorilles – et pourtant. C'est bien elle qui concentre l'attention, et tout ce qu'elle exige d'autre pendant ces petites réunions. Comment nier son allure ? Le moindre rictus est quémandé, attendu. C'est au bord de ses lèvres qu'ils se tassent, pendant que lentement, tendrement, la richesse de son ambition prend sa place.

Dalida préside.

On n'ose pas l'interrompre, ni même la corriger. On boit ses mots et on avale ses ordres, sans jamais oublier de la contenter. Dalida veut boire, il faut la servir. Dalida veut rire, il faut l'émouvoir. Dalida veut des résultats, entendons ses désidératas.

Derrière la porte, les sons étouffés de la nuit ne demandent qu'à envahir la pièce. C'est une ambiance bien particulière, une cacophonie de bruits sourds qui rythment ses mots. Un confort singulier auquel tous se sont attachés.

La porte éclate.
Wade.

— AMORE MIO, MADRE DE MI CORAZON !

Elle siffle bruyamment, arrêtant à temps les canons levés dans sa direction. Ce n'est pas qu'une douche de plomb ne serait pas méritée : il lui a coupé la parole, après tout. Ne serait-ce que pour cet affront, il pourrait vivre un sort pire que la mort. Mais Dalida ne cautionne pas le gâchis, moins encore celui de précieuses munitions.

Sans cacher une moue répugnée, elle se débarrasse de son bouquet parfumé en l'abandonnant dans les bras d'un de ses sbires, silencieusement chargé d'en faire... ce qu'il pourra bien en faire.

— Ne prends pas tes aises tout de suite, Wade. Il faut qu'on parle.

Un frisson collectif fait le tour de l'assemblée. Ce n'est même pas une phrase qu'ils l'imaginaient prononcer un jour. Peu importe qui est cet homme, ou plutôt ce qu'il en reste, du fond de leur cœur, tous murmurent leurs condoléances.

Dalida se lève calmement, et donne une petite tape sur l'épaule de son nouvel « invité » pour l'inciter à la suivre. Erreur. Ses longs doigts, maintenant encrassés par la substance écarlate et visqueuse qui escorte si souvent notre bon ami, se pressent l'un contre l'autre, agacés par cette saleté envahissante. Un monstre se précipite à ses côtés pour les essuyer avant qu'elle ait le temps de perdre sa précieuse patience.

Elle hoche la tête et deux autres se lèvent pour lui faire suite. Elle tend les doigts et y accueille une cigarette, qu'on allume dès qu'elle tourne la tête.

— Viens. On va pas discuter là.

Comprendre : cette scène n'est pas appropriée au spectacle désiré.
Déjà partie, elle s'engage derrière une autre porte, encore plus sombre, encore plus secrète. Ses talons frappent l'escalier, et c'est d'une claque sèche qu'elle attaque l'interrupteur, réveillant la lueur crue et violente des néons. Deux hommes patientent dans les angles de la pièce. Ceux qui l'accompagnent les rejoignent, formant un carré au centre duquel elle prend sa place.

Au milieu des bouteilles empilées, empaquetées et entassées, Dalida reprend son trône. Certes, c'est une caisse en métal : mais cela fera l'affaire.

— La dernière fois, je t'ai dit et redit que tu devais m'appeler avant de passer. Tu devrais m'écouter plus attentivement, tu sais ? J'ai horreur de parler dans le vide.

Elle jette sa cigarette à moitié entamée au sol.

— J'ai horreur de me répéter.

Elle secoue ses doigts avec mépris, dégoûtée par le souvenir de la crasse qui les a couvert. Nous la comprendrons bien : c'est une femme d'un luxe rare, qui ne devrait pas avoir à caresser les impuretés qui couvrent ce monde.

— Et plus que tout, et tu le sais très bien : j'ai horreur de tes caprices.

Les sourcils assurément froncés, elle feule sous ses mots durs. Dalida préside, vous comprenez ? Elle doit tout contrôler. Tout doit être prévu, tout doit être calculé.  Tu le sais bien, Wade, non ? Et elle sait bien que tu n'es pas venu sans arrière-pensées.

Dans ce monde, il n'y a pas de place pour les intrusions intempestives et intéressées.
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CODE KING - DEADPOOL
Wade Wilson
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Wade Wilson

Lun 17 Sep - 22:04




AMBIANCE

Putain, la lose. Pour l’atmosphère romantique, on repassera - elle m’engueule. J’me sens comme un bâtard la queue entre les jambes. Un bâtard de seconde zone. La lose te dis-je ! Ce que j’aimerais qu’elle se détende, qu’on profite de nos corps au corps à corps, de nos bouches au bouche à bouche et d’une bouteille de champagne… Mh, ouais… Grave…

Non. Je soupire, blasé. Je sais que ce n’est pas très respectueux, que Madame aime le respect, que Madame aime l’organisation, que Madame aime tout contrôler. Fuck off. Je ne m’appelle pas Marcel Gorille N°5.

Aussi, le sourire déplié d’un bout à l’autre de mes oreilles - balafrant mes cancéreuses crevasses d’un peu plus d’ombre - je suis beau, pas vrai ? je sais - je sors mon silencieux 5mm. « UNO ! PAN ! DOS ! PAN ! TRES ! PAN ! QUATRO ! PAN ! » Je descends à bout potant chacun de ses larbins, les soulageant d’avoir à garder l’oeil sur nous.

Leurs cervelles tapissent les murs. Cette décoration vaut mieux que la précédente - du béton gris, sans rien ? Quelle tristesse.

Là. Ils seront nettement mieux au Paradis des enflures. (Tu viens très sérieusement de liquider les hommes de main de la nana que t’es censée amadouer ?) Oui. Le sang… C’est mon péché mignon, hihi. (T’es trop dérangé pour moi Wade, beaucoup trop.)

Avant qu’elle n’ait le temps de me carrer dans la gueule - inutilement - une balle, ou une lame, ou Dieu sait quelle horreur elle planque sous ce merveilleux 95E, ou D ? Non je parie sur du E - je disais ? Avant qu’elle n’ait le temps de me refroidir, je l’enlace brutalement par la taille, l’emprisonnant de mes bras. « Tu ne m’en veux pas ? Je préfère que nous jouissions de cette entrevue en toute intimité. » - et mon sourire s’édente, carnassier. « Au Diable le boulot, j’aurais mes renseignements tôt ou tard. Amusons-nous mon coeur. » - je souffle.

Mh. Cela fait un siècle que je n’ai pas ressenti autant de désir et de pulsions malsaines - Dios Mio, Madre… Elle me fait bander comme personne. (Tu es un psychopathe vulgaire et dangereux. Peux-tu mourir ? Merci.) Non. Mort, je ne banderais plus - et ça me ferait chier. Foutrement et salement chier. À moins qu’elle n’use de mon corps comme d’un sextoy ? Là, ok, j’dis pas non. (T’es irrécupérable.) Je préfère à ce terme : flambeur.

Jouer avec le feu, provoquer, vibrer… Cela me correspond mieux qu’être un type irrécupérable, non ? Ne sois pas si accès sur le côté péjoratif de la situation et… Et… Et ? Et de ma personne. Même sous l’égide de Satan, y’a pas de risque que je perde mon humour. Même si j’apprenais que ma première pipe, c’était l’arrière-petite-fille nazi d’Hitler qui m’la faite, y’a pas de risque je perde ma santé mentale. J’suis au top ma vieille ! (Tu divagues là.)

Je suis peu désireux de lâcher prise - putain, l’avoir contre moi c’est comme faire un saut en parachute, sous MDMA, vêtu d'un costard signé Yves Saint Laurent avec Brad Pitt me mordillant les tétons - le nirvana quoi. (Barre-toi avant de finir en carpette.) Non. Je vais faire mieux que m’barrer. Je vais flamber davantage le moment.

Sûr de ma force, je glisse mes doigts sous ses cheveux pour les y emmêler, obligeant sa nuque à s’incliner en arrière de sorte que ses lèvres me soient offertes.

Un baiser volé, farouche et animal - on ne peut plus égoïste et fourbe. Je pourrais dévorer sa langue avec autant d’appétit qu’un loup le ferait avec une livre de chair. Cependant, ce serait si peu galant de ma part… (N’ironise pas, t’es abjecte.) Souffle court et yeux viciés, je la libère à regret et m’en vais m’asseoir sur le ventre bedonnant de Gorille n°2.

« Tu connais Yuri Gorbatchev ? Mon prochain contrat. Il n'est pas sous ta coupe, mi bambina ? » La finesse n’est pas mon fort et encore moins ma manière de procéder. (Tout comme le fait de passer d’un état à un autre…) Qui n’aime pas les montagnes russes ?
*
MADRE - MONSTERS QUEEN
Dalida Paneb
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Dalida Paneb

Mer 19 Sep - 16:11
Dalida regarde ses hommes tomber comme des mouches. Quatre morts à faire disparaître, deux veuves à dédommager, trois enfants à déplacer, le compte est bon : Wade est un homme mort. Mais n'en est-il pas déjà un ? Son corps, rapiécé par les caprices du destin, n'est jamais qu'un cadavre exquis. Elle le sait bien.

Et pourtant, elle voudrait pouvoir l'écarteler, le couper en deux, lui arracher les mains et les lui enfoncer là où le soleil ne brille jamais. Elle voudrait pouvoir le voir pleurer, le voir hurler, le voir se tordre comme un damné dans la chaleur accueillante des flammes de l'enfer, et chanter les mélodies raffinées des corps torturés. Mais ce n'est pas possible, elle le sait bien.

Il l'attire contre lui, dans une étreinte étroitement provocatrice.

— Tu ne m’en veux pas ? Je préfère que nous jouissions de cette entrevue en toute intimité. Au Diable le boulot, j’aurais mes renseignements tôt ou tard. Amusons-nous mon cœur.

Toujours égal à lui-même. Dalida serre les dents. Elle ne répondra pas. S'il avait tué n'importe qui d'autre, elle se serait prêtée au jeu avec plaisir – qui sait, peut-être aurait-elle même déjà poussé Wade à terre pour lui faire dévorer cinquante nuances d'épices, et oublier quelques instants le reste de sa vie. Mais on ne touche pas à ses enfants. Il le sait bien.

Elle sent ses doigts chauds et sales qui se terrent dans sa crinière, et le mouvement de sa main qui force celui de sa tête, et ses lèvres qui se pressent contre les siennes. Elle voudrait pouvoir le tuer. A cette distance, peu de choix s'offrent à elle. Elle pourrait bien lui crever un œil ou lui trancher la gorge, mais ça ne le ralentirait qu'à peine – pire, il finirait peut-être même pas en jouir, cet abruti. Aucun intérêt à le faire macérer dans ses fluides si c'est elle qui doit en supporter les effluves dégoulinantes. Elle pourrait bien récupérer les armes de ses défunts enfants pour faire danser un peu ses rotules, mais seul le bruit de la détonation aurait la moindre utilité : et encore, attirer tous ses hommes dans la cave ne serait pas si productif que ça sur le long terme.
Non, Wade, elle n'a pas le choix : elle va devoir réfléchir un peu plus que ça pour te punir comme tu le mériteras.

— Tu connais Yuri Gorbatchev ? Mon prochain contrat. Il n'est pas sous ta coupe, mi bambina ?

Ses hanches et ses épaules roulent alors qu'elle s'approche de lui, enfermée dans ce silence si caractéristique des femmes qui bouillonnent et infusent dans une rage grandissante. Dalida lève la jambe et d'un coup de pied sec, elle attaque la mâchoire de l'insolent avec son talon aiguille. Le talon vole, et ceinture noire de karaté oblige, notre mercenaire bascule, suffisamment déséquilibré pour qu'elle ait le temps de récupérer l'arme de celui qu'il avait choisi comme siège. Elle enfonce le glock dans la ceinture de sa mini-jupe en cuir, dans son dos, là où elle pourra le dégainer le plus vite.

— Balles explosives. Tu m'refais ça alors que j'suis en train de t'engueuler, j't'en fous une dans la glotte et une dans le cul.

Une menace vide de danger, mais pleine de sens. Elle se dirige vers sa chaussure et s'accroupit pour la récupérer, dans un mouvement vicieusement aguicheur, qui lui permet également de montrer toute la place qu'occupe son arme sous sa jupe. Provocatrice ? Jamais, voyons. De nouveau chaussée, elle s'adosse contre un mur, les bras croisés.

— J'imagine que tu es sous les ordres de Lundgren, donc ? Ce vieux débile sait vraiment pas gérer ses affaires, c'est dingue.

Elle ricane. Bien sûr qu'elle connaît Yuri : il est en cours de recrutement. Elle n'a pas encore reçu de nouvelles sur la mission qu'elle lui a assigné, mais sa détermination à rejoindre son cartel était bien trop intense pour être désintéressée – de plus, la vérification de ses antécédents avait apporté beaucoup d'informations contraires. Son rire venait du cœur : après tout, fut un temps, elle avait elle-même connu les difficultés de la cavale, et celles qui viennent naturellement avec les ennemis mal placés.

Bien que rien ne l'attachait suffisamment à lui pour qu'elle fasse un effort particulier pour le protéger, elle ne comptait pas non plus le donner à Wade comme ça : encore moins maintenant qu'il lui avait causé autant de tracas.

— Je vois pas en quoi tu mérites mes infos. Tu m'as vexée, j'ai pas envie de t'aider.

Armée d'une moue capricieuse, elle lui répond comme une enfant fâchée. Et pourtant, un sourire sournois se dissimule derrière ses mots, tapi dans le sous-texte, comme un caïman blotti dans la nuit. Sa punition sera terrible, et il ne verra rien venir. Elle le sait bien.

Mais rien ne l'empêche de jouer un peu avec Wade avant. Il n'y a pas que lui qui a envie de s'amuser, vous savez ?
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CODE KING - DEADPOOL
Wade Wilson
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Wade Wilson

Mer 19 Sep - 18:10







Je ne me rappelle pas avoir autant apprécié, de ma vie, la saveur d’un talon aiguille - quoiqu’apprécier n’est pas tout à fait le terme approprié. Disons que c’est comme lorsque je mange un muffin et que le coulis à l’intérieur est non pas du chocolat, mais de la myrtille.

Personne ne choisit, normalement, le muffin à la myrtille - tout le monde préfère le muffin au chocolat. Or là, comme je ne l’ai pas choisi - et comme tout ceux qui tombent sur un muffin à la myrtille sans l’avoir choisi, je suis agréablement surpris. C’est bon, en fait, la myrtille. (Qu’est-ce que tu débines encore comme idiotie ?)

Mh.

J’ai mal à la mâchoire et j’ai mal - d’une douleur fantôme, résultat de cette menace diablement sexy mais ô combien répugnante, mais sexy, mais répugnante, maaaaais sexy - je disais ? J’ai mal, d’une douleur fantôme, à ma glotte et à mon cul. (Cool. On se barre ?) Non.

Hors de question de se barrer. Pas quand sa mini-jupe me crie qu’elle crève d’envie d’être réduite en lambeaux et que son flingue me susurre que c’est mon arme à feu - pour ne pas dire sexe, mais je l’ai dis - qui devrait être nichée dans le creux de ses reins, à sa place. (Casse-toi de là bordel ! Payes toi une pute en rentrant, mate un porno, commande mexicain mais casse-toi Wade !)

Je retiens l'idée de commander mexicain. Merci !

« Je mérite tes informations parce que… Je suis la réincarnation de Gandhi ? Exception faite que je ne couche pas avec des petites filles. Oh, pardon, nuance… Je ne couche pas à côté de petites filles. À moins que la bouffe indienne, ce ne soit pas ton truc ? » Je souris, aussi niaisement que pourrait le faire le diable en costume de licorne. (Ce que tu dis n’a aucun sens.) Le sens n’a de sens que si je souhaite qu’il ait un sens censé. (…)

Si je veux prendre mon pied ET obtenir les informations sur Yuri, il faut que je change ma technique d’approche. Madame aime dominer, Madame veut dominer, Madame dominera. Il me faut sacrifier mon ego de mâle alpha. (Tu es masochiste, en quoi est-ce un sacrifice ?) Ta gueule, laisse-moi dramatiser ma situation. (Tu bandes comme un porc depuis cinq minutes, à la seule pensée de lui enlever sa putain de mini-jupe, t’es tout sauf crédible.) Je suis à l’aube d’une ère nouvelle pour le genre masculin… Je me sens comme Neil Armstrong.

« Un chien malheureux comme les pierres ne mériterait-il pas un os ? » Mon sourire s’arque davantage, bizarrement malsain, curieusement pathétique. Lentement, je m’approche jusqu’à sa hauteur pour mieux m’agenouiller. La vue y est agréable. Foutrement agréable. J’entoure l’une de ses cuisses de mes mains, l’afflige d’un baiser denté. (T’es tordu…)

« Donne-moi son adresse, et j’te laisse le privilège de me tenir en laisse. » Offre généreuse que je ponctue de la balade de mes doigts vers ses hauteurs, à l’orée d’un galbe tout à fait à mon goût. Mamma, elle a les plus belles fesses de Cosmopolis - et les plus douces. (WADE. CASSE. TOI. DE. LÀ.) « J’ai un pigeon malade à nourrir, il me faut ce contrat, corazon, m’envoie pas à la niche. » Mes yeux se lèvent, cherchant les siens dans un appel désespéré et larmoyant. (Que dalle, ils puent le vice et la perversion.) Certes, m’enfin, l’idée y est.
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MADRE - MONSTERS QUEEN
Dalida Paneb
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Dalida Paneb

Dim 23 Sep - 19:57
— Un chien malheureux comme les pierres ne mériterait-il pas un os ?

Il dévoile sa dentition alors qu'il prend place à ses pieds. Dalida le laisse faire, et ne se gêne pas pour le regarder du haut de son mépris. Ses yeux d'or percent sa chair à travers ses lunettes obscures, scrutant l'esprit qu'elle lui imagine à l'affût de la moindre déchirure. Dans leurs pupilles luisent l'étincelle de l'avidité réciproque, dont ils ne partagent pourtant ni la nature ni la structure. Oh, Wade, qu'as-tu donc fait ? Danser sur son échiquier va te damner.

Un léger frisson parcourt sa silhouette pour remonter jusqu'à sa nuque. Est-ce la jouissance d'être vénérée, ou simplement la familiarité de ses caresses domestiquées ? Il a toujours eu les mains sales ; il a toujours eu les mains chaudes. Et voilà qu'il quémande, voilà qu'il demande. Elle ne peut retenir un petit gloussement satisfait, décidée à se prendre au jeu.

Du bout des doigts, du bout des ongles, elle caresse la courbe de sa mâchoire, avec la complaisance des mères attendries. Elle a toujours eu les mains froides ; jamais eu les mains propres.

Ay papi... Tu n'as donc rien de mieux à faire que de t'occuper d'un pigeon ?

Sa voix s'apaise dans un semblant de pardon non-dit. Ses mains caressent ses épaules, et doucement, elle l'éloigne de ses cuisses.

— Je vaux mieux que ça, non ?

Dalida passe sa langue sur ses lèvres écarlates, pour mieux lisser son sournois sourire. Avec aménité et fermeté, elle pousse lentement Wade en arrière. Ceinture noire de judo oblige, elle ne lui laisse aucune chance de résister. Penchée sensuellement au-dessus de lui, elle ne lui laisse aucune raison de résister non plus.

Sans pitié, elle l'assiège.

— Je crois qu'il habite à Ryld... Ou peut-être en banlieue ? Merde, j'ai oublié... Enfin bon, c'est pas comme s'il allait vraiment retourner là-bas un jour... Ou peut-être que si ?


Ses mots se font murmures et sa rancœur se fait jeu. Sa jupe, tendue par sa position, plaque son arme contre son dos. Elle en sent toutes les courbes, et s'en délecte. Pour ce qui est de la courbure qui tend la combinaison de son bon ami depuis le début de leur entrevue, en revanche, elle a pris bien soin de l'éviter en s'asseyant sur son ventre. Ce serait dommage de lui donner tout ce qu'il veut d'un coup, non ?

Sans attendre, elle le piège.

Elle dégaine son glock, et le pointe sur le sourire de son cher Wade d'une main assurée.

— Tu veux un os, perrito ? Suce celui-là, et peut-être que ta maîtresse sera satisfaite.
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CODE KING - DEADPOOL
Wade Wilson
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Wade Wilson

Lun 24 Sep - 18:51






Je crois que je vais faire un infarctus. C’est bien le nom scientifique pour dire que tu clamses du coeur ? Que ton coeur s’arrête d’un coup ? Infarctus ? J’ai un doute là. Si seulement j’avais écouté avec plus d’attention en cours de biologie… Ça me fait penser que mon professeur était vachement sexy. Quand il s’asseyait à son bureau, je l’imaginais en robe blanche et sans culotte. (… Ce doit être la raison de ton manque d’écoute, mh.)

T’sais, il décroisait et croisait souvent les jambes et j’étais pile en face de lui, première rangée de tables. Un vrai p’tit intello. (Non.) Qu’est-ce que j’ai pu fantasmer, oh, la la. (Tu te refaisais la scène de Basic Instinct en fait ?) Ouais c’est ça. Sharon Stone version Mr. Harnett. Attend, qu’est-ce que je raconte ? (Infarctus ? Biologie ?) OUAIS. ELLE VEUT ME SUCER ! (Hein ? Mais non !) Si. J’me souviens du verbe sucer - c’est pas un verbe qu’on oublie facilement.

Y’a des verbes qui vous marquent. J’en ai tout un tas en tête qui m’habitent constamment, alors que je les utilise pas forcément tu vois, genre - pénétrer, articuler, sectionner, écarteler, déféquer… Ouais, y’a des verbes qui vous marquent. (Ils ne sont pas hyper reluisants les tiens.) J’ai pas dis qu’ils l’étaient, j’ai dis qu’ils marquent ! Putain faut que je focus. Elle veut m’sucer, j’suis prêt comme Siffredi dans Pussy Anal Galore 2. (…) Le premier était mieux, j’avoue. (TA GUEULE. Elle veut que tu suces son flingue, pas ta bite.) Aaaaaaaah, j’me disais aussi, elle n’est pas dans la position adéquate.

Bébé tu m’excites tellement, j’peux te faire des enfants ? On les congèlera après, t’en fais pas. Ou alors je fais la technique : j’éjacule à l’extérieur. (Tu es abjecte…) Non, je suis prévoyant. C’est mieux de salir ses seins - ou son dos ? Ouais non son minois ce serait con, il est trop beau… Puis franchement, la faciale, ce n’est plus à la mode. Ouais je disais, c’est mieux de la salir que de congeler des gosses non ? (Préservatif ? Mais… NON MAIS MÊME ! Arrête tes délires !) T’as capté qu’elle m’a filé l’adresse de mon futur cadeau à Lady Death ? (Avec la chance que t’as, elle te ment et tu vas gober l’tout.) Ouais, totalement, mais j’m’en bat les couilles.

Je souris de toutes mes dents, et englobe goulûment le canon sans la quitter du regard. J’espère que je n’ai pas perdu le coup de langue, ça fait trois jours que j’ai rien astiqué. Ou mastiqué ? (J’te cause plus, tu me dégoûtes.) Arrête, c’est le pied. Je suce comme une pute à la dèch - si le flingue pouvait jouir, il le ferait. En revanche s’il pouvait jouir du vrai sperme et pas de la poudre ou une balle, ça m’arrangerait. C’est relou une gorge qui se régénère.

Son p’tit cul dont le string salue le peuple commence à sérieusement m’démanger le bassin là - déjà qu’elle évite ma trique comme la peste. D’où elle campe sur mon ventre ? D’où ? Elle est cruelle ! Pauvre moi. Hein ? J’suis pas à plaindre ? Oh ! (Non. T’es la dernière personne sur Terre que j’peux plaindre.) Stop le jeu des petits poneys qui broutent les fleurs, j’passe en mode Batman VS Superman. (Ce film était à chier.) Pas faux. Ok, j’passe en mode Dark Knight.

Méticuleusement, je recule et met un terme à la fellation métallique pour mieux me relever - un peu, juste un peu. Je suis bien allongé, je reste allongé - allongé, je peux mieux la mater. J’ai les mains qui se baladent sur ses hanches, qui remontent sur le tissu de son haut et CRAAACK ! - je l’arrache. Jour de paye fuckers ! J’ai le plus joli balcon de Cosmopolis sous les mirettes et j’compte bien y jouer une sérénade.

Satisfaite corazon ? Des détails, je veux des détails. Il n’a pas la gueule d’un type qui vit en banlieue. - non, je n’oublie pas le but de ma visite - non, non. Jamais. (Oh que si. T’as seulement eu un éclair de lucidité entre deux soupires lubriques.) Certes. Comment veux-tu que je sois à 100% disponible intellectuellement quand j’ai de la dentelle qui m’fait de l’oeil et des rondeurs plus qu’aguicheuses à embrasser ?

J’me gêne pas, d’ailleurs, pour le faire. Oh mais je suis patient, très patient. (Ah bon ?) Parfois. Une fois de temps en temps. Ce serait idiot de gâcher mon plaisir en me précipitant - aussi je commence par son cou. Un premier baiser. Un second. Un troisième. Son cou au parfum suave et fauve - son cou de veuve noire : je m’y attarde, je m'y attarde royalement. (En effet.) Je m’y attarde royalement et foutrement longtemps. Ensuite je descends, lentement, épousant une clavicule, charmant un grain de beauté, grignotant centimètre après centimètre sa chaleur, sa douceur.

J’y enfouis mon visage, entre ces deux dômes où se vénère la seule religion à laquelle je crois : la féminité. Je lève les yeux à sa rencontre - étouffe un rictus vicieux - Je parie que, là, tout de suite, tu crèves d’envie de m’voir cramer en Enfer. Je suis fou, pas stupide. (Ou pas.)
*
MADRE - MONSTERS QUEEN
Dalida Paneb
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Dalida Paneb

Mer 26 Sep - 2:32
— Bébé tu m’excites tellement, j’peux te faire des enfants ? On les congèlera après, t’en fais pas.

Elle se mord la lèvre inférieure, et se retient de ricaner comme une hyène en plein festin. Non, non, pas maintenant, Dalida. C'est encore trop tôt.

Elle étouffe un gloussement de satisfaction en le regardant sucer le canon de l'arme qu'elle pointe sur lui. C'est qu'il sait y faire, l'animal. Elle ne se gêne pas pour l'enfoncer dans sa gorge, lentement. Son doigt tremble sur la gâchette. Non, non. C'est encore bien trop tôt.

A la manière d'une enfant malheureuse, son sourire se tord en moue contrariée lorsqu'il met fin à sa petite gâterie. Déjà ? Alors qu'il s'active, elle replace le flingue, imbibé de salive, dans son dos. La sensation désagréable du cuir mouillé et serré lui permet de rester alerte – et surtout, de ne pas s'oublier dans leurs petits jeux de vilains.

Soudainement brutalement dénudée, elle grince des dents en sentant sa poitrine exploser hors des lambeaux du vêtement qu'il lui arrache. Elle voudrait pouvoir l'étrangler. Mais comme pour tout le reste, c'est encore trop tôt. Et en plus, il réclame des détails ?

Elle lui répond sur un ton tranchant.

— Le haut que tu viens de déchirer vaut plus cher que tes deux prochains salaires.

Ce n'est peut-être pas exactement les détails qu'il demandait. Et Wade se perd dans son cou, sur ses seins, dans ses bras. Elle glisse ses doigts sur sa nuque, et le dévore du regard alors que ses lèvres explorent ce corps qu'il connaît si bien.

Finalement, patienter n'est pas si désagréable.

— Moi ? Non. Tu mérites un sort pire que la mort, mi amor.

Le voilà, son petit rire sadique. Cavalier des destinées fendues, annonciateur de ses pires coups bas. Les cadavres qui tapissent le sol de la cave en sangloteraient, aient-t-ils eu la décence de se relever pour les soubresauts de sa généreuse poitrine.

Dalida lui prend le menton sans tendresse, et le dépouille d'un baiser narquois, savourant l'étendue de sa malice. Après avoir savouré sa langue à sa faim, non sans l'avoir hargneusement mordue, elle le plaque au sol. Son corps suit la brutalité du mouvement, pour mieux se presser contre lui.

Leurs cœurs ne battent pas à l'unisson.

— C'est l'idée d'une double vie, non ? Yuri est quelqu'un de prudent. Tu ne serais pas là, sinon.

Elle pose sa main sur sa gorge, et glisse un genou entre ses jambes, pour mieux l'appuyer sur son point faible.

Elle resserre son étreinte.

— Il serait pas venu à moi, sinon.

Comme à son habitude, c'est dans le sous-texte, territoire des pudiques et des sadiques, que la Reine des Monstres se dévoile.
*
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