ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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DOG & DRAGON – Taylor Harrington

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Lun 10 Sep - 20:27
versus
Some have said that I was given keys to the city of your dreams
I'm more content to walk outside the walls and catch a breeze
I'm more inclined to climb on by or ride internal seas
I'm more alive to vibe inside a mansion full of trees
SONG ›› Le quadrillage de la ville s’alourdissait. Des panneaux solaires allongés aux thermorécepteurs et antennes radios raidies sur les conduits d’air, tous les buildings se dessinaient.

Entre la verdure bétonnée de Cosmopolis, une silhouette aux contours éloquents se distingue depuis le trottoir sur les hauts bâtiments. Son visage n’a jamais été plus éclaircit que dérobé sous ce cocasse costume qui lui permet d’arborer une identité presque sienne. Celle de Speedragon.
Je renifle innocemment la vie qui se dégage du parterre urbain, animé, puis retourne à mes concernes. La parabole finit de s’initialiser et renvoie un signal virtuel sur le masque que je colle à mes paupières : ça marche !
Se connecter à la chaîne de transmission principale de la police n’est pas une mince affaire, mais en détention des bons outils et des bons conseils – surtout grâce aux avisées recommandations de mon mentor, Apex ; en un tour de manche cela devient une partie de plaisir.

Aujourd’hui, j’agis de mon propre chef. Cette légère conscience indocile qui n’aime pas se soustraire à Eurêka prend parfois le dessus sur mes agissements, c'est comme ça. Je feins de n’être mû que par mes pulsions héroïques puis j’emballe mes affaires sur ce toit. Tout ce que je devais effectuer lors de cette patrouille, c’était récolter les données de la police et les transférer sur mon serveur personnel pour pouvoir être averti en temps et en heure de délits quelconques.
La rigueur des cours s’amenuisait à mesure que les vacances approchaient, et je comptais bien passer le reste de mes jours de repos à professer en tant que héros !
Au-delà de ça et plus égoïstement, j’étais activement sur la piste de Death Dog. Une fois de plus, il m’avait échappé. Notre dernière confrontation avait été courte et juste ; le pauvre homme sur qui il avait fait lourder sa patte meurtrière avait perdu une jambe. Je n’avais de cesse de le tracer depuis. Mais voilà qu’il se la jouait discret…

Je repensais à Peter, à son sens aiguë de l’enquête et de la justice. Qu’avait-il ressenti lorsqu’il était sur les traces d’un Vulture inatteignable ?
La basse ville de la journée cane doucement et les lumières du jour cèdent leur place aux illuminations nocturnes. La lune pointe à l’horizon et le crime est de sortie…

[…]

Des braqueurs d’épicerie de seconde zone. Une usuelle raclure qui s’évertue dans la violence pour pallier à la pauvreté… Une maigre grimace orne mes lèvres en bâillonnant sur un lampadaire les délinquants restants. La vitre est en miette et le magasin a subit de lourds dégâts, j’adresse des excuses au gérant.

« Ne vous en faites pas, mon garçon. Ça aurait pu être bien pire si vous n’aviez pas été là ! »
« …Encore désolé, en espérant que votre assurance saura régler tout ça ! »

Les sirènes de police nasillent à l’embranchement puis je me confonds au paysage – zap – abandonne sur mes foulées une traînée de poussière d’émeraude et me perche près d’une fenêtre, entre les essors d’un cadre d’escalier.
La nuit s’annonce agitée, je remarque, en consultant mon Pad qui s’émoustille à la prolifération des alertes de police. Je suis proche d’une actuelle prise d’otage, alors ni une ni deux je…

« BAH !! Non ! Pas ça !! »

Une femme à l’intonation gémissante se faufile dans une ruelle lugubre, trébuche sur des restes d’ordures et traînasse frontalement jusqu'à un cul-de-sac froid. Je plisse les yeux, quelle est la situation ?! Elle semble supplier pour sa vie et gratte le mur pour s’y agripper et fuir, mais l’ombre sur ses talons gagne du terrain. Elle est adipeuse, sombre, la pince de son museau pernicieux… !! Non, vous vous foutez de moi… DEATH DOG !? Te revoilà enfin !

J’abandonne ma position d’un plongeon et dégaine de petites étoiles électrifiées qui agglutinent le mur le plus proche de Death Dog. Elles auront pour offensive de lui lancer une décharge assez importante pour pouvoir l’immobiliser un moment, du moins, à partir de l’instant où j’en aurai actionné le dispositif...
Je me plante entre lui et la femme transite, enfargée dans son tailleur sale. Depuis combien de temps la pourchasse-t-il au juste ?

« Tout ira bien madame, je m’occupe du reste !... Restez à l’écart. » J’observe Death Dog. Cette allure élancée et ce masque sordide, c’est bel et bien lui ! Surprit de me voir ? On doit partager les mêmes réactions… « Tu sais, pour un type avec un masque de chien, t’as vraiment l’air de manquer de flair. »

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Ven 14 Sep - 20:36

DOG & DRAGON.

confrontation nocturne

Il est dit quelque part, qu’il n’y a pas pire sentiment que celui que l’on ressent quand les gens s’en vont. Qu’à cet instant précis, on ne souhaite plus rien d’autre que les rejoindre. On ignore qui a pu dire une telle chose. Mais cela n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

Les espaces sombres étaient bien souvent les moins fréquentés. Les coins de rues, les courtes ruelles, les culs-de-sac derrière les immeubles. Personne n’allait d’instinct se foutrent dans ce genre d’endroit alors que la nuit tombée. Mais certains n’étaient pas aussi intelligents et réfléchis que la plupart. Comme ce couple qui se disputaient. Elle criait et pleurait. Lui hurlait et soupirait. Le schéma classique de la rupture douloureuse. De celle qui nous marque au fer rouge à jamais et qui nous tiraille les entrailles. Le genre de séparation qu’on veut à tout prix oublier et nous chagrine à chaque fois que l’on y pense. C’était ce genre de rupture que ces deux êtres vivaient à cet instant. Mais personne n’aurait pu prévoir que les choses seraient pires qu’ils auraient pu l’imaginer.

Cela faisait un moment qu’il les suivait. Animé par une curiosité maladive, un intérêt particulier. Il les avait suivi, dans l’ombre de leurs pas, sous la lumière blafarde des réverbères. Personne n’avait réellement fait attention à lui, lui caché dans les coins sombres, derrière les murs, dans les ruelles. Personne n’avait réellement fait attention à celui qui passent à travers les parois et les portières. Personne n’avait fait attention. Où sûrement qu’ils n’avaient pas voulu voir. Pour ne pas finir en proie. Peut-être que c’était pour cela que le chien se retrouvait là, derrière eux, à observer leur dispute.

Une incompréhension grandissante gonflait dans sa poitrine. Ça criait, ça hurlait. Elle pleurait. Lui semblait exaspéré. Il proférait des paroles qu’il n’arrivait pas totalement à saisir. Mais à un moment, il lâcha une vraie qui le décida.

- Je préfère encore mourir qu’être attaché à toi encore une seconde.

Il n’en fallut pas plus. Juste ça. Quelques mots. Et l’homme grimaça soudain. La jeune femme ne comprit pas, arrêtant ses cris, l’observant avec ahurissement quand son petit-ami s’écroula sur le sol, un liquide rouge sortant d’entre ses lèvres. Et alors, elle hurla à nouveau.

Personne ne comprend pourquoi Death Dog tue des gens. Les inspecteurs enquêtent, des héros le recherchent, des gens le craignent, d’autres sont fascinés. Mais Taylor lui-même ne saurait expliquer pourquoi le chien sort presque tous les soirs. Pour tuer. Peut-être pour soulager les plus démunis. Ou effacer de la surface de la terre les pires êtres qui foulent les trottoirs. Mais un type qui souhaite rompre. Non. Ceux qui sont happés par le chien de la mort sont ceux qui ont eu le malheur de dire qu’ils voulaient en finir.

Mais elle.

Elle n’a rien dit.

Elle a juste crié.

Et s’est enfui.

Un témoin en trop. Un témoin. Elle l’a vu faire. Tout du moins, elle l’a vu. Alors, le chien la poursuivit. Sans trop se forcer, sans trop courir. A un moment, elle va s’épuiser et s’arrêter, le souffle court et regarder derrière elle. Et ne rien voir. Taylor savait comment les êtres emplis de peur fonctionnaient. Ils cherchaient une échappatoire, tentaient de s’éloigner, de crier à l’aide. Mais à chaque fois, il finissait par s’épuiser, par se débattre, pour finalement rejoindre l’autre côté. Taylor savait comment ils fonctionnaient. Et savait comment s’y prendre. Passer par quelques murs, se cacher. Faire le fantôme, disparaître. Puis réapparaître quand ils avaient le dos tourné. Et les achever. Mais ce qu’il avait du mal à appréhender, étaient ceux qui se mettaient sur sa route.

Les guignols déguisés d’Eureka.

Et surtout.

Lui.

Speedagron était le héros que Death Dog ne pouvait pas vraiment encadré. D’une part parce qu’il était sacrément obstiné et d’autre part parce que son pouvoir posait problème. Sa capacité de téléportation était une épine dans la patte du chien qui avait toujours un peu les nerfs quand il devait l’affronter – ou plutôt le semer. Mais ce qui dérangeait le plus Taylor, était ces pseudos fans qui adoraient les voir s’affronter. Franchement, il ne comprenait absolument pas leur délire.

Ne pipant mot face à la boutade de mauvais goût du héros, le chien observa la jeune femme cachée derrière lui. Elle pleurait et tremblait comme une feuille, les yeux exorbités. Elle n’avait plus rien à faire là. Sur cette terre. Et devait s’en aller. Pour toujours. Mais avec Dragon. Il allait falloir réfléchir. Cela devenait compliqué. Taylor grimaça sous son masque et sa cagoule avant d’afficher un air calme qui n’était pas visible pour les autres. Il allait falloir la jouer serré.

Pas un mot. Pas une parole. Death Dog se pencha en avant, faisant mine de charger sur la jeune femme. Pour au final, se confronter directement à Speedragon. Les choses sérieuses commençaient à se mettre en place.
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Sam 15 Sep - 18:03
brawl
Some have said that I was given keys to the city of your dreams
I'm more content to walk outside the walls and catch a breeze
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I'm more alive to vibe inside a mansion full of trees
SONG ›› Il fallait s’y attendre, Death Dog n’allait répliquer non pas dans l’inaction mais l’offensive.
Mes cuisses se raidissent et je me courbe à l’instant où il charge. Ses mains déployées me donnent une idée de ce qu’il préconise, passer à travers mon corps pour atteindre sa victime gémissante ?

« Il… il l’a tué… Roddie s’est fait déchiqueter en un instant par… »

Elle pointe du doigt mon opposant. Roddie ? Un de ses proches, sans doute… Death Dog vient juste de tirer du corps d’un type son dernier souffle de vie. Ma tempe  vibrionne de rancœur, je recule pour assurer la sûreté de la femme derrière.
Un instant, je songe à celui qui dévale sur moi : quels sont ses véritables objectifs ? Il doit bien y avoir une raison à tout cela… Death Dog, lors de nos multiples combats, n’a jamais été très loquace. J’ai finis par en déduire qu’il avait tout simplement cet attrait déséquilibré pour le meurtre et la chaleur du sang. Comme tous les criminels, meurtriers, timbrés, il voulait légitimer ses pulsions en les assouvissant. Problème, sa conception des choses allait à l’encontre de la mienne. Il s’agissait du bon sens qui affrontait un désir rapace. Dans cette lutte, il y avait autant d’égoïsme que d’amertume dans les deux camps.

Je fronce les sourcils en dégainant le dispositif destiné à activer les charges électriques. Il ne les a pas bien dépassées malgré sa vitesse. Une bonne idée que de les agencer à quelques mètres de sa position et de la mienne…
Néanmoins, dans cette situation, les faire détonner risquerait de nous embourber tout deux dans un piège électrifiant… Je ne devais pas le laisser me toucher, pas le choix.

« Un pas de plus et tu grilles ! »

J’attends une réaction de sa part. Le temps semble ralentir… Moi, pas. Tant pis ! J’actionne le levier dissimulé à mon dos et serre les dents, préparé à me faire traverser par un éclair… ! – clic – Patience… Rien ?
Les mines sont défectueuses ! Ai-je mal accordé les circuits d’amorçage ? Je ne prends pas plus de moment pour me poser la question, Death Dog n’a de cesse de s’approcher. Je bouscule la femme contre le cul-de-sac et me jette à la taille de mon adversaire. Un plaquage sec et violent !! Avant que nous puissions heurter le sol, je me téléporte des pavés contre le mur le plus proche. L’impact tape le mur tandis que je le coince avec mon avant-bras, sous la gorge. Ma main vacante, elle, saisit l’un de ses poignets coincé contre le mur. Depuis le début il n’a pas dit grand-chose, j’essaye de tirer une réaction de lui.

« T’as le droit de garder le silence, mais tout c’que tu diras sera retenu contre toi ! »


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