ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Make your disability a strenght | Lune

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DAREDEVIL
Matt Murdock
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Matt Murdock

Mar 18 Sep - 18:41
And live fully
Matthew ne travaillait pas aujourd’hui. Une journée parfaite pour s’ennuyer en somme. Lui qui était toujours habitué au mouvement ne pouvait absolument pas rester dans son appartement sans rien faire. Aussi, avait-il pensé qu’en apprendre plus sur la ville était une bonne idée.
Tout comme il avait connu chaque rues de Hell’s Kitchen, il se devait de savoir ce qui l’entourait pour gagner du temps.
Habillé d’un costume et de ses fidèles lunettes de soleil, il marchait derrière sa canne, sensée le guider. Comme à chaque fois, elle ne lui était d’aucune utilitée. Elle faisait en plus un bruit qui n’était guère plaisant à ses oreilles, frottant contre le pavé, bien qu’il était faible comparé à ceux de son environnement. Des voitures, des gens qui crient et autre nuisance sonore qui faisait parti de son quotidien et ceux des autres.

Sa canne vint rencontrer un banc et il décide de s’y assoir, la posant à côté de lui. Il avait pris un repas avec lui, simple sandwich avec des crudités, préparé chez lui. Il ne pouvait manger n’importe quoi au risque d’être dégoûté -oui, il visait les hot-dogs et autre fast food qu’il trouvait absolument infecte- voir malade.
Il écoutait les bruits aux alentours, quand son ouïe capta des bruits de pas venant dans sa direction...

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Lune
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Lune

Mar 18 Sep - 22:51


Make your disability a strenght (Matt)


S'il y a bien quelque chose qui t'attire chez les humains, c'est les personnes invalides.
Quelque soit le handicap, ça te passionne.

Tu y avais mûrement réfléchi à cette idée. Et tu l'avais souvent remarqué. Les humains "blessés" comme tu les appelais, semblaient à première vue appartenir au mouvement incessant du monde. Comme des humains normaux. Mais plus tu les observais de tes yeux naïfs, et plus il te venait une idée en tête, germant au fur et à mesure de tes observations. Et si...

Et si ces humains blessés étaient comme toi ?

Trop faibles pour se défendre. Trop faibles pour s'en sortir. Trop faibles pour vivre. Pour ne recevoir rien d'autre qu'une compassion minable, comme effacé de la vie réelle. Comme s'ils regardaient le monde depuis une vitre qu'ils ne pouvaient briser. Tu te sentais proches d'eux. Tu ne leur en voulais pas d'être humain. Parce qu'au fond, ils n'avaient pas choisi de naître ainsi, tout comme toi. Tu te demandais parfois s'ils avaient conscience d'être aussi faibles. Ce que ça leur faisait de l'être. Est-ce qu'ils se sentaient diminués, ou méprisés.

Qu'est-ce que lui, il ressentait.

Lui. L'homme à la canne. Tu avais très peu vu de cas de cécité. Tu te demandais ce qu'il voyait. Ou s'il ne voyait rien. Est-ce que ça le rend triste. Tu l'observes de loin depuis pas si longtemps. Tu l'avais déjà croisé, mais cette fois, tu voudrais l'approcher. Un peu comme une curiosité. Un enfant curieux de ce qu'il ne connaît pas, et qui cherche à savoir.

Alors tu sors de ta cachette. Marches vers cet homme, assis sur ce banc. Prenant ton courage à deux mains. Car malgré ta peur de tout, la curiosité est trop forte. Même si c'est déplacé. Même si ça peut le vexer. Tu n'es qu'un petit papillon face à une nouvelle lumière que tu ne connais pas. Tu t'approches doucement du banc et te plantes face à l'aveugle. Tu tortilles tes mains nerveusement, il a une certaine classe.

« Est-ce que ça fait mal ? »

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Matt Murdock
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Matt Murdock

Sam 6 Oct - 22:44
And live fully
Il pouvait entendre le coeur du jeune homme battre rapidement alors qu’il s’approchait de lui. De peur, de curiosité. Voulait-il lui poser une question ? Matt devint curieux à son tour et n’osa mordre dans son sandwich, alors qu’il pouvait l’entendre se tortiller les mains nerveusement.
Il fût surpris par la question et pencha légèrement la tête.

Est-ce que cela fait mal…?

Cette question était si innocente qu’il eut l’impression d’entendre un enfant. Il réfléchit un instant, avant d’avoir un léger sourire aux lèvres.

- Non, cela ne me fait pas mal.

Cela avait fait mal autrefois, lorsqu’il avait perdu la vue. Lorsque le liquide radioactif s’était déversé sur son visage.

- Physiquement comme mentalement. Enfin, mentalement cela dépend pour qui. Personnellement, je m’y suis fait.

Il vivait bien sa cécité. Aussi avait-il eut la “chance” d’avoir ses autres sens pour l’épauler, même s’il lui arrivait d’être envahit par tout ce qui l’entourait, au point que cela devienne trop. Une aide qui pouvait vite devenir une faiblesse, surtout quand il était Daredevil.
Matt tapa doucement le banc à ses côtés, indiquant au jeune homme de s’asseoir pour discuter.

- Vous savez, il est rare que les gens de nos jours se soucis des autres. Alors imaginez une personne avec un handicap… C’est courageux de votre part d’être venu me poser cette question. Si vous en avez d’autre, je serais ravi d’y répondre.

D’autres personnes n’auraient pas réagi de la même manière à sa question, alors Matt souhaitait l’aider du mieux qu’il pouvait à comprendre. Il ne pouvait s'empêcher d'être bienveillant.


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Dim 7 Oct - 10:01


Make your disability a strenght (Matt)


Il a une voix douce, et grave. Une voix profonde qui t'attire un peu plus vers lui, vers ces lunettes teintées de rouge. Vers ce sourire qui calme tes tremblements d'anxiété. Alors tu penches la tête, et imprimes dans ton cerveau les mots qui s'envolent lentement. Physiquement et mentalement. A l'entendre, il semblerait qu'il s'y était fait rapidement, et que ça ne lui posait aucun souci. Tu écarquilles un peu plus les yeux, perplexe.

« Comment peut-on avoir mal mentalement ? »

Suivant son geste, tu viens t'asseoir délicatement à côté de lui, laissant balancer tes jambes et effleurer tes chaussures contre le pavé. Tu rougis légèrement, gêné par la présence tranquillisante de cet homme. Tu le détailles sous tous les angles et pourtant, tu ne ressens absolument rien de négatif chez lui. Comme s'il avait accepté son sort. Comme si c'était possible de le faire, d'y arriver. Ca te paraît inconcevable, de vivre ainsi, sans la vue. Mais tu n'y connais rien, et tu as effectivement pleins de questions à lui poser.

« Comment vous faites pour voir ? Enfin... il faut bien marcher non ? Comment vous savez où vous allez ? Est-ce que vous vous êtes déjà perdu ? Vous vous cognez parfois ? Est-ce que l'on se moque de vous ? Est-ce que vous ouvrez les yeux derrière les lunettes ? Pourquoi des lunettes, si vous ne voyez rien ? Vous voyez tout en noir, ou vous voyez autre chose ? »

Tu parles beaucoup. Ca peut paraître désordonné, presque malpoli sur les bords. Parce que tu n'y connais rien. Parce que tu ne sais pas ce que l'on ressent quand on perd la vue.

« Normalement je serais pas venu vous voir, parce que je déteste les humains, et vous en êtes un pas vrai ? » Tu marques une pause, fixant tes pieds. « Mais je me suis dis, que vous n'aviez pas l'air dangereux comme eux. Et puis, je me pose pleins de questions sur vous les humains blessés. Est-ce que vous vous sentez rejetés par les autres normaux ? Est-ce que vous souffrez d'être comme ça ? Est-ce que vous vous sentez diminués, méprisés ? A vrai dire, j'aime bien les humains blessés, parce qu'ils ont plus de chance de comprendre ce que je peux vivre parfois. »

Tu baisses le regard, mais ne peut t'empêcher de toujours lui jeter un regard curieux. Est-ce qu'on a pas mal aux paupières quand on garde les yeux fermés ? Est-ce qu'on s'endort plus facilement ? Tu pourrais l'inonder d'encore plus de questions, mais tu préfères clore la bouche, de peur de l'importuner davantage.
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DAREDEVIL
Matt Murdock
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Matt Murdock

Mer 14 Nov - 19:42
And live fully
Il pouvait toujours reconnaître ce comportement enfantin dans le jeune homme (alien ? Peu importait à vrai dire, il le traiterait de la même manière) qui venait de s’asseoir à côté de lui et balancer ses jambes sans crainte pour ses chaussures qui effleuraient le sol. Il pouvait sentir une chaleur émanant de ses joues (il rougissait) et ses yeux le détailler (curiosité). Il le laissa poser ses questions, attendant patiemment qu’il finisse pour répondre à chacune d’elles.

- On souffre mentalement si nous nous apitoyons sur son sort, et n’acceptons pas notre condition. Il faut faire de la différence une force: ne pas vivre comme les autres nous obligent à trouver des solutions au quotidien. Pouvoir mener une vie normale est déjà beaucoup, donc en ce sens nous devrions en être fier.

Il souriait légèrement et souleva sa canne pour lui montrer, puis la balada de droite à gauche sur le sol, comme il l’utilisait quotidiennement - et pas le soir, car c’était une canne légèrement modifiée.

Je traîne cette canne sur le sol pour savoir s’il y a un obstacle et ainsi l’éviter. Je me suis perdu quand j’étais jeune, et quand je suis arrivé dans cette ville. Nous sommes obligés de demander notre chemin, ou demander à quelqu’un de nous accompagner pour connaître les environs. Il suffit ensuite de mémoriser le parcours.

Il réfléchit à son autre question. Son sens radar lui permettait de “voir” où il allait, mais il arrivait quelquefois, quand il y avait trop d’informations, qu’il ne fonctionne pas correctement.

- Oui cela m’arrive, et oui on se moque de moi. Mais je n’en tiens pas compte: les gens qui se moquent ne montrent pas une réelle intelligence... Mes yeux sont ouverts derrière mes lunettes, c’est d’ailleurs pour cela que j’en porte: le mouvement qu’ils ont sont étranges pour les voyants. Oui, je vois tout en noir.

Puis, il pensa à ce qu’il avait dit. Il n’avait pas forcément tort de détester les humains, vu ce qu’ils étaient capable de faire.

- Je suis bien un humain.

Mais pas tous mériteraient d’être détesté.

- Qui s’est déjà fait rejeter par les “normaux”. Mais vous savez, il n’y a pas vraiment de normalité. Chaque être humain à son lot d’anormalité, visible ou non. Cependant, beaucoup d’entre eux rejettent ceux qui sont trop différents, pour se valoriser je suppose. Je ne souffre pas d’être comme cela, je fais avec, mais il y a beaucoup de personnes qui se sentent effectivement méprisés et diminués.  

Il y avait quelque chose qui le touchait dans la réponse de l’autre. Il avait beau ne pas être humain, il ressemblait à ces adolescents perdus à qui on refusait de tendre la main. Matt n’hésita pas.

- Ne laisse pas les autres juger qui tu es, ne les écoute pas: si toi tu sais ce que tu vaux, c’est le principal. Ne pense jamais du mal de toi-même.


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