ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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la justice ne dort jamais (en paix) [Murphy]

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Dim 30 Sep - 10:17
Première patrouille dans la nuit noir, trop ienb et tout. Ça m’change des exhibitions en public là, ptn, jpp de la vie, au moins maintenant je suis a demi camouflé dans la nuit. Même que je sparkle moins et que j’ai moins d’chance d’me faire agresser par un clodo que par des fans enragés la journée. Non mais allô, Lovely Justice c’est le blase le plus naze de la décennie et en plus y faut que je me ridiculise avec des gars sûr comme Spidey autour. Trop le lol. Et donc, j’suis bien content d’faire ma patrouille de nuit, j’ai choisi de patrouiller dans Ryld District, parce que, les touristes par définition ce sont des mecs riches qui viennent dépenser du fric dans une autre ville. Ce qui veut dire qu’ils vont forcément se tirer d’ici un jour et que j’ai zéro chance de tomber sur un de mes potes. T’as vu quand même comme j’suis trop intelligent ?!


J’fais des saluts pour la populace dans la rue là, où y’a que des hôtels, genre histoire d’faire bien sympathique, tout en essayant d’esquiver les photos et tout le tralala. Deuxième avantage du quartier, j’suis carrément sûr que y’a plus zarb’ qu’un gars en costume de magicaltruc. Si ça se trouve on va me prendre pour une attraction locale, un gars payé pour faire c’qui fait. Bien sûr les gosses se foutent un peu de ma tronche – pas tous, mais j’ai l’habitude, maintenant, j’en chiale même plus pour ma dignité. Pcq en vrai elle a disparu depuis trop longtemps.

Soudain, au loin j’entends un « OMG QQUN A VOLE MON SAC !!!!!! » Je soupire, parce que en vrai, j’m’en balec’ total, genre pk tu te balades avec ton sac gucci dans l’coin ???? Mais mon corps a déjà commencé à s’activer, j’me mets à courir, la foule s’écarte, j’repère l’pauvre malheureux en train d’courir dans ma direction. J’dégaine ma batte et sans comprendre exactement pour quelle foutue raison je saute, avec mon élan, je fais twirler un peu et je râle :

- Heartstrike !

Forcément, je l’assomme, en vrai il aurait du clamser, mais ça doit être la censure des magicaltrucs là, ils sont justes sonnés, à chaque fois. Relou. Je fais une petite roulade et je me redresse, hop, easy. Salve d’applaudissement en background, j’suis quasi sûr que je vais finir sur youtube. Ptn j’ai grave envie de pleurer. Tout ça à cause d’un ptn de cassos.

Je me redresse, raccroche ma batte dans mon dos et j’me retourne pour lui lier les mains plutôt agressivement, en essayant de pas devenir aveugle avec les flashs. Je rends l’sac à la dame qui me tape discute en j’sais pas quelle langue, j’fais semblant d’tout comprendre, même que j’lui tapote l’épaule. Pk les flics sont pas encore arrivés ???? Jpp tjr en rtt ceux-là !


Au bout d’une demie heure à signer des papiers et à faire du social avec les gens du coin, un main accroché au col du mec qui a ruiné m’a soirée, quand, ils finissent par se pointer. Pas l’air hyper content, franchement, vous imaginez, devoir remercier un zozo en rose et blanc ?! J’les comprends un peu ouais. Mais sont bien obligés d’admettre que j’les ai aidé sur l’coup, même si défoncer le panneau était pas hyper nécessaire, ah ouais. Oops.

Du coup, j’me dirige vers la plage vite fait, en vrai le coin calme c’est là bas. Puis on sait jamais que des fous se pointent dans l’quartier pour m’casser la gueule pcq ce sont des gros méchants. Ouais, moi contre les criminels lambda ça va, mais après ça commence à être chaud genre ptdr imagine moi versus jcp… N’importe quel cassos chez les antis là. En deux secondes c’est plié, je meurs et c’est important de pas mourir dans la vie.

J’me permet d’sortir ma batte pour twirler tranquille, en vrai ça détend grave les nerfs et y me rester 45 minutes à tirer sur mon horaire de patrouille. En espérant plus rencontrer d’gens d’ici là pour pouvoir dormir en paix.
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Lun 8 Oct - 20:52

la justice ne dort jamais (en paix) [Murphy] Tumblr_oelhvbiD2p1vcuylko1_500

twirl for ur life

lovely luthy & brutally murphy

Chaude soirée d'après l'été, où la ville brûlante étouffait ceux qui y évoluaient. Alors quand Dick avait proposé d'emmener tout le monde à la plage, après le taf, pour boire un ptit cocktail les pieds dans le sable, Murphy lui avait sauté dessus, à deux doigts de lui rouler une pelle. Sauf qu'on ne roule pas de pelle à son cousin. Elle ne l'avait pas fait, mais si ça n'avait pas été son cousin, elle l'aurait fait.
Après une journée à soulever des voitures pour le garage, ils étaient rentrés chez eux en vitesse, lavés changés avant de filer avec une bande de copains en direction des plages. Arrivés avant le coucher du soleil, ils avaient posés leurs serviettes, ouvert les bières plantées dans la glacière débordant de fraîcheur. Les sales voyous et petites frappes des quartiers craignos qui jouaient aux jeunes stylés dans les films, ceux qui jouent au volley sur la plage avec un fond de musique à la mode. Bon en l'occurence, personne ne jouait plus au volley, ni à aucun sport avec Murphy, dont la force de frappe avait déjà expédié plusieurs d'entre eux à l'hôpital. Et puis la petite musique posée à la mode aussi n'existait pas, non c'était un son lourd et tonitruant métallique et complètement artificiel, des boum boum agaçants, sur lesquels une voix agressive venait poser un rap anti système et lourdement provocant. Les quelques familles ou couples s'avalant la glotte avait du coup dégagé, mettant quinze mètres entre eux et cette bande déjà bien alcoolisée.
Ils se baignaient dans l'eau qui s'était refroidie depuis quelques semaines déjà, mais la chaleur de l'alcool coulant dans tout leurs membres leurs faisaient oublier rapidement les premières minutes désagréables.
Le soleil tombait rapidement, et la musique continuait de les faire vibrer sur la plage. Murphy avait remis son petite chemisier blanc noué en dessous de la poitrine, pour que son nombril bien visible puisse respirer bien évidemment, orné d'un lourd piercing brillant de strass. Elle avait retiré son maillot, et laissé libres ses cheveux encore ruisselants, fouettant en headbang ses potes qui décidément trouvaient l'idée bien drôle.

Bière à la main, elle observait d'un oeil taquin son cousin tenter une approche auprès de cette jolie fille dans son viseur cette semaine. Elle savait bien qu'il aller rater son coup, mais ça l'amusait de le voir galérer.
Et puis soudain, quelque chose d'autres que son pauvre cousin captait son attention. Au loin, un type?, bizarrement vêtu, qui faisait tourner à toute allure un truc.
Son cerveau légèrement alcoolisé disait ding dong va voir.
Alors elle avançait, pas très stable les pieds dans le sable, dans la direction du type, tout de même vachement loin des autres.
Bon décidement, il était vraiment bizarrement habillé, et ces couleurs lui allaient pas au teint, Murphy est catégorique. Mais plus bizarre encore, il fait tourner... Une batte ?

waw ça a l'air marrant comment tu fais ??

Lâchait elle en s'approchant encore plus près, sans pour autant lui sauter dessus hein, il a quand même une batte faut pas déconner.
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Sam 13 Oct - 20:36
Le problème quand on se concentre suffisamment sur quelque chose, c’est difficile d’voir le monde autour de soi. Alors c’qui devait arriver n’arriva pas. Eh non. Ça n’arriva pas, parce que ouais c’vrai j’ai pas vu alerte à malibu arriver et que sa phrase m’a collé une trouille d’enfer, mais voilà, comme j’ai trop de skills en twirling, le truc me tombe pas sur la tête, mon corps a bougé tout seul genre esquiva à la matrix mais vitesse x2 j’l’ai enroulé autour d’mon bras puis j’l’ai choppé par le bout avant d’la raccrocher. Parfois j’suis content d’être badass comme ça. J’prends l’temps d’la détailler des pieds à la tête, un œil plissé, pas sûr qu’ça passe ienb et tout, mais que voulez-vous à un moment j’sais plus trop si j’dois r’garder ses pieds, ses ch’veux, son nombril ou alors plus en d’ssous d’la gorge. Hypnotisé un peu par l’mouvement des ch’veux tout ça, j’phase deux secondes puis j’me rappelle soudain qu’elle m’a dit un truc alors j’regarde sa joue comme ça, hop j’ai pas l’air trop creep dans la nuit, si c’est possible.

J’sais pas, c’est inné. Mais suffit d’connaître le poids d’c’que tu veux faire tournoyer, y’a des caïds qui s’la racontent en faisant tourner un canif dans leur main et tt en s’pensant trop fort, mais en vrai ça s’appelle du twirling et ça peut s’apprendre hyper facilement. J’m’emporte un peu parce que c’est d’venu un hobby quelque chose du genre alors du coup ben quand on m’lance sur l’sujet, ben j’suis lancé. Faut un peu d’souplesse dans l’poignet et pas avoir peur d’s’prendre l’bâton dans la gueule, mais ouais, ça détend grave et tout. Et à un moment j’me mets à chercher sur moi pour trouver un bâton pour débutant quelque chose dans l’genre, un truc qui s’plie, ça fait plaisir aux gosses dans les exhibitions. J’le récupère dans mon dos aussi, bon celui-là est plus fin genre, le truc de majorette rose basique, mais v’là.

J’montre le bâton à la miss sans rien d’mander, parce que en vrai j’suis plutôt content qu’elle m’ait pas tout d’suite appelé bouffon. J’me dis qu’en plus même si elle a l’air un peu soûl demain elle s’en souviendra p’t’être et s’dira que j’suis un gars sûr et tout.

En vrai on dirait pas comme ça, mais faut savoir être capable d’enchaîner du jonglage sans jamais faire tomber l’truc genre comme ça. J’m’arrête et j’le lance en l’air après l’avoir fait tournoyé autour d’mon bras pour le rattraper en arrière. L’truc c’est qui faut toujours qu’ce soit en mouvement, puis quand tu l’fais tournoyer sur toi, ça doit rester connecté au niveau d’l’embout. Je montre, pas très fort pour expliquer et j’m’en rends bien compte parce que ça m’fait marrer un peu moi-même. J’explique vraiment supra mal j’sais mdr. L’mieux c’est qu’t’essaie par toi-même. J’finis par accorder. En ayant facilement oublié dans les reflets d’son diamant blingbling pourquoi j’étais d’sortie, mais c’pas grave au pire, pas vrai ?
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Sam 20 Oct - 16:37

la justice ne dort jamais (en paix) [Murphy] Tumblr_oelhvbiD2p1vcuylko1_500

twirl for ur life

lovely luthy & brutally murphy

Il a l'air surpris, pourtant Murphy alcoolisée est loin d'être la plus discrète (et gracieuse) des créatures. Elle lui fait un grand sourire, la lune se reflète peut être même dans ses dents. Elles sont pas blanches immaculées, mais loin d'être jaune, sa dentition c'est important, Murphy a toujours pris grand soin de ses quenottes. D'abord pour pas qu'on la traite de crasseuse, et puis pour bien s'alimenter évidemment, avec un régime exclusivement composé de chair, il vaut mieux qu'elles soient bien tranchantes.
Et pendant qu'il parle, elle l'écoute d'une oreille attentive, l'autre un peu distraite. Elle tire sur son petit chemisier, parce qu'elle a l'impression qu'il remonte trop, passe la main dans ses cheveux mouillés pour les remettre en place sur son épaule. Il parle de souplesse dans le poignet, de détente, de jonglage. Le mec est un artiste de cirque, comme on en voit dans les films. Qui vit dans une roulotte, avec des costumes à paillettes, traverse le pays en mangeant de la barbapapa, dompte des tigres et fait du lancer de nain.
On aurait pu lire à ce moment là des étoiles dans les yeux de Murphy, tandis qu'elle l'écoutait sagement. Qui sait, si elle lui montrait l'étendu de ses talents, il lui ferait visiter le chapiteau et la ménagerie ??
Il enchaîne quelques mouvements avec une dextérité grandiose, barbotant quelques paroles d'une voix concentrée, tentant d'expliquer ce qu'il faisait exactement. Murphy ne retenait pas tout, même quasiment rien du tout.
Et puis soudain, il lui tendait un bâton rose. Incroyable, il devait être magicien aussi, pour connaître sa couleur préférée.
De nouveau, elle étirait ses lèvres en un grand sourire carnassier de ravissement, tandis que ses mains parées de ses ''griffes" parfaitement manucurées (huile de ricin, lavande, bicarbonate de soude pour des ongles incassables), s'emparaient de l'objet. Elle le soupesait entre ses doigts, tandis que ses pieds s'appuyaient fermement contre le sol, histoire de stabiliser les appuis. L'alcool était un tout petit peu redescendu.

Pas bête la meuf, elle tendait son bras, histoire d'éviter de s'en coller une du premier coup. Parce qu'elle savait qu'elle n'y arriverait pas.
Elle avait beau ne pas avoir été à l'école depuis des siècles au moins, elle se souvenait néanmoins de la manière dont elle tournait, entre deux soupirs d'ennuis, ses crayons entre ses doigts. En se concentrant de toutes ses neurones encore disponibles (les autres avaient été noyés par l'alcool, assommés par les chocs lors de ses combats de rues, enfumés par ses consommations illicites, somme toute il ne restait plus grand chose), elle tenta de reproduire le mouvement. Pendant une micro seconde, le bâton tourna dans un sens, avant que ses doigts raides ne le ramène dans sa position initiale.
Grognant, Murphy réessayait, en crispant tout ses membres, et l'objet sembla se retourner contre elle puisqu'arriva à grande vitesse en direction de son visage.

AÏEUH SALOPRIE !

Lâchait elle un peu agacée avant de se retourner vers l'artiste de cirque.

Mouais, facile facile, c'est toi qui le dit. Moi je suis plus forte au lancer de couteau, tu veux voir ?

Grognait elle à moitié, avant de relever sa jambe droite, se tenant en équilibre sur le pied gauche, et sortait de son fourreau le couteau cranté attaché à son mollet. Elle l'avait toujours sur elle, on ne découpe pas la viande avec les ongles, parce que ce n'est pas correct, lui avait toujours dit Maman.


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