ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Lun 20 Aoû - 5:28




Perséphone, les jambes croisées, assises sur le tabouret. Son regard se décorait par cette étincelle de curiosité. Nubes. Le miroir dévorait l’avidité de ses traits. Son nom se soufflait dans un murmure candide, éphémère à la notion des choses. Le rouge à lèvres céda sur la pulpe de ses lèvres. Perséphone ne voulait que lui infliger la douleur du monde, la déchéance d’une réalité crue. Interrompue par la vibration de son téléphone. « Oui. Même heure, même place darlin’. » Les paroles éventrées corrompirent la tendresse de ses mots. Elle se dressa en jetant un dernier regard à son reflet. Chaotique, se disait-elle – souriait-elle.

Ses hanches ensevelies dans la forme de sa robe dansaient toujours dans l’éternel va-et-vient de la gauche vers la droite. Ses mains rejoignirent le pas, prenant le rythme d’un air anodin. Elle respirait la fraicheur de la pluie, compressant sa poitrine en croisant les bras, sous les souffles froids.

« Toujours aussi rapide à ce que je vois. »

Adossé sous l’immensité du chêne, Nubes était là. Perséphone l’atteint dans cette habitude qu’avait prise leur relation. La distance s’effrita sous les talons effrontés de Perséphone. Elle prit le temps et en fit son esclave, étirant ce moment où elle captura une mèche à Nubes et la déposa derrière son oreille, en prenant le soin de frôler la carrure de sa mâchoire.

« Nubes, si tu savais comment les jours passés m’accablaient d’ennuie, dit-elle avec un accent amertume. Si seulement tu comprenais comment l’être humain pouvait devenir beaucoup plus ennuyant, qu’il ne parait excitant à tes yeux. » Sa propre voix prit un goût de pluie. Elle avala son désespoir, régnant maintenant sur son visage un regard félin. « Nubes, Nubes, Nubes. Il faudra un jour que tu arrêtes de me cacher le secret de ton optimiste. » Ou de ton ignorance se chuchota-t-elle.

« Dis-moi, pourquoi l’humain ? »

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Lun 20 Aoû - 19:29
GIVE PEACE A CHANCE
PERSÉPHONE x NUBES




Les feuilles respiraient lourdement au dessus de la grande gigue.
Le temps avait toujours l'air suspendu sur cette planète - pour le plus grand plaisir de Nubes -.
Il n'existait aucune sensation plus agréable que la fraîcheur d'un crépuscule sur Terre. Et la silhouette nébuleuse de Perséphone qui s'avançait vers elle annonçait une soirée toute aussi douce que la brise de cette nuit.

Perséphone, dans ses gestes, avait tout de ce que l'humain pouvait offrir de meilleur, elle était tout ce que signifiait cette race aux yeux de Nubes. Son attitude presque maternelle enfonçait l'extra-terrestre bien plus profondément dans ce confort fantasmé qu'elle avait imaginé depuis si longtemps.
Quel dommage qu'une créature de dieu telle que Perséphone se trouve aujourd'hui rongée par un nihilisme bien trop abusif.  

La voix de mélancolique de Perséphone soufflait déjà, et Nubes écoutait sans remuer, sans doute ne voulait-elle pas briser la plénitude qu'elle avait réussie à atteindre.  

« Nubes, si tu savais comment les jours passés m’accablaient d’ennuie, Si seulement tu comprenais comment l’être humain pouvait devenir beaucoup plus ennuyant, qu’il ne parait excitant à tes yeux.»

Un léger mouvement de tête vers l'avant plongea Nubes dans une marre d'interrogations.
Comment pouvait-on s'ennuyer dans une ville comme Cosmopolis?
Nubes remuea frénétiquement son nez rosâtre et croisa les jambes de plus belle.
Ce soir elle avait troqué ses accoutrements drapées contre une tenue plus standard, elle regrettait cependant son foulard qu'elle aurait ajusté sur son cou glacé.

Nubes, Nubes, Nubes. Il faudra un jour que tu arrêtes de me cacher le secret de ton optimiste.

Elle souffla un rire du nez avant d'ajouter d'une voix amusée.

« L'optimisme, je pensais que c'était un sujet qui valait mieux être évité en ta présence. C'est un thème qui te révulse d'ordinaire. »


C'était à se demander comment "Perséphone la cynique" et "Nubes la crédule" pouvaient s'accorder sur quoi que ce soit.

«Dis-moi, pourquoi l’humain ? »


« Il vit sur Terre, alors j'aime l'Homme comme j'aime cette planète et tout ce qui lui appartient.»
  Elle leva les yeux aux ciel comme pour organiser ses idées avant de poursuivre. Et puis votre peuple a manifesté son existence il y a bien peu de temps, cette nouveauté m'attire je suppose. Il y a seulement deux façons de réagir à la différence, l'admiration ou la peur. Et je suppose que c'est la première option qui s'est produite dans mon cas.
Ici je découvre de nouvelles choses tous les jours»


 

   
©️ ASHLING DE LIBRE GRAPH'


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Dim 26 Aoû - 6:36




L’admiration ou la peur. Le double tranchant de l’humanité qui gravait les paroles de Nubes. Son regard appartenant aux étoiles. Perséphone cueillit le menton de cette Étrangère au creux de ses doigts, laissant au silence l’infini de cet instant pour en dérober la curiosité jonchant sur les traits de Nubes. Ce furent des lèvres suaves qui révélèrent un sourire polyvalent. Sa voix emprunta l’écume amère de sa rage. La franchise de son corps, lui soustrayaient quelques soupirs.

« Nubes. La curiosité, l’admiration, c’est mignon, mais rien n’est aussi misérable que de croire que l’espoir réside toujours dans l’être humain. Tu crois saisir son essence, croire qu’il est bon, croire qu’il est courageux, croire ce que tu enveloppes entre tes pupilles, mais il y a bien quelque chose qu’elles ne saisiront peut-être jamais. La mauvaise foi, l’hypocrisie de ses regards, de ses manières et de ses paroles. L’humain est fourbe, il est un règne révolu, qui ne mérite pas attention. »


Elle céda brusquement sa poigne, couvrant les alentours de ses pas colériques, éprouvant le regret de son souffle gâché à tenter de convaincre cette flamme inépuisable qu’était Nubes. Sa main convergea vers sa poche arrière, récupérant une cigarette égarée et son briquet. Elle pressa ses lèvres sur cette brèche cancéreuse, puis enflamma l’extrémité. Elle dévora la fumée en aspirant de manière désireuse puis, relâcha les nuages qui se formaient aux prémices de ses lippes avec élégance.

« Si dommage. Une si jolie demoiselle comme toi à vouloir étendre ses connaissances sur une espèce en voie d’extinction. »


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Nubes

Mar 28 Aoû - 19:05
GIVE PEACE A CHANCE
PERSÉPHONE x NUBES




Chaque mot bercé par la voix fumée de Perséphone s'apparentait à la pique sanglante d'un poignard tranchant, cisaillant l'esprit à peine bleuâtre de Nubes. Si les doutes et les relents de crises identitaires s'amusaient déjà à mal mener la pauvre créature, cette remise en question bien trop crue finissait de faire sombrer le bateau d’interrogations qui naviguait durement dans les flots de son petit crâne.

Les grands yeux perçants de la jeune humaine semblaient transpercer l'âme de Nubes, peut-être pour la première fois allait-elle expérimenter un sentiment complexe pourtant bien courant chez les humains, une certaine mélancolie peut-être?
L'homme ne pouvait pas se résumer à une sous-race écœurante comme semblait l'affirmer Perséphone, et pour cause, Nubes avait déjà rencontré des humains qui par bien des aspects conformaient cette vision idéalisée de l'Homme.

La voix de l'inconnue céleste se faisait larmoyante malgré elle, aussi il demanda, la curiosité accrochée au cœur:

"... Mais dis-moi seulement qui, quel humain t'as donc fait chaviré ainsi. Lequel t'as fait perdre tout espoir en ta propre race?
Si seulement tu parvenait à me réponds de manière convaincante, alors je me plirais, et je méditerais donc sur le statut de l'Homme."


Ses énormes yeux translucides et d'un bleu dragée donnaient l'impression de s'humidifier un peu plus à chaque seconde. Elle agrippait le bout de ses cheveux sinueux comme pour extérioriser cette sensation complètement inédite qui rongeait son corps.
Elle poursuivi cependant :

   "Et puis, tu es bien consciente que lorsque tu insultes l'Homme, c'est toi que tu rabaisses indirectement. Tu fais parti d'un tout et ce tout se brise à chacune de tes paroles. Ton estime de toi est aussi en péril. Et tu finira par la faire disparaître totalement si tu continues à négliger tes confrères"      

 

   
©️ ASHLING DE LIBRE GRAPH'


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