ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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My handgun's beside me, do you wanna face it ? | Caem

*
Madoxx
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Madoxx

Ven 31 Aoû - 6:21



NO WITNESSES

madoxx & caem


I know why dad left; 'cause he couldn't fucking handle this.


"What the fuck do you mean you can't? Do I fucking employ you to do other shit?..... I don't fucking care, get your FUCKING shit together. Whatever, send me someone else fucker. I-DONT-CARE that this is last minute, I WANT SOMEONE OVER HERE IN TWENTY MINUTES OR YOU'RE FUCKING DEAD BITCH! " Il lance son portable déjà malmené sur le pare-brise, furieux. Il frappe ses mains rageusement sur le volant qui ne bronche pas. Il monte la basse de la radio, histoire de se défoncer le crâne et s'allume une cigarette, avec un grondement agravé. Il tourne le moteur de sa Audi et sort, ses Yeezys rouge contre ses jeans YSL et son bomber Rick Owens lui donne l'air d'un gamin friqué. Et merde il est un goss riche et il aime bien le montrer. Il attrape la laisse d'un son berger allemand noir, Apryx et enfile ses lunettes soleil malgré la noiceur brumeuse d'11 heures du soir.


Le chien sent les mercenaires bien avant lui et cherche à japper, mais Madoxx l'a muselé avant qu'il ne les fasses repérer. L’odeur ferreuse du port empoisonne sa peau vicieusement parfumée de nicotine et d’Ambre Noire de Dior et il silage entre les énormes containers de marchandises qui chassent les énormes spots de lumière incandescentes. Il jette son mégot sur le pneu reluisant d’un camion noir. Un coup sur la fenêtre ouvre la porte et il s’enfonce à l’arrière de la fourgonnette banalisée, sans un mot.


"When does he arrive ?" Silence. Un sacre entre ses lèvres recourbés de colère. Ils vont rater toute l’opération si ça continue comme ça, mais le risque est trop grand pour mener l’affaire avec un homme en moins. Madoxx s'allume une autre clope, sans aucun intérêt pour l'accommodation des autres, et pianote violemment sur son cellulaire en échappant ses cendres sur Apryx, sans la moindre réaction. Un cognement alerte les trois hommes, et la porte s'ouvre dans un claquement. Un type, probablement pas plus vieux que lui, entre Madoxx immédiatement charge ''Mais putain c'est quoi l'idée, et puis t'es qui toi pauvre connard? T'es le gars que Westley a envoyé? Ah.''

Il ne lui laisse même pas deux secondes pour se présenter que le blond explosif ouvre une carte et commence à donner ses instructions. Facile, les deux autres mecs ont déjà fait ça plusieurs fois, mais il ne fait pas confiance à l'inconnu dont la lumière faible ne lui permet pas de voir les traits. ''Alors ça se passe comme ça, vous m'laissez parler comme d'hab et si y'a des trucs qui clochent vous les tuez tous, clair? '' Il n'attend pas la réponse des mercenaires et réouvre dans un vacarme la porte. La muselière du berger allemand est laissé derrière. Armé de son Glock et des hommes bien outillés, il se dirige vers le quai de débarquement, ses lunettes de soleil toujours enfoncé dans ses cheveux cendrés.


(c) DΛNDELION
*
ROTT
Caem
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Caem

Sam 1 Sep - 1:00

Ce soir, la nuit se fait noire.
Troublant, lorsqu'il lève le nez et n'observe qu'une noirceur infinie, où il n'y a pas d'étoiles, pas de lune, rien qu'une toile sombre. Sa main s'y tend et il a cette impression que le ciel pourrait l'engloutir, avaler son existence et le faire cesser d'être s'il osait cligner des yeux, rien qu'une fois. Alors, ses paupières s'abaissent lentement, cherchant à capturer ce décor.
Hélas, loin de disparaître, Caem est toujours là, plus seul que jamais.

Diverses vagues plus colorées les unes des autres envahissent son champ de vision ; du jaune, du bleu, du rose. Elles continuent à habiller ce décor obscur et à le rendre vivant, uniquement pour lui. La musique se poursuit dans ses écouteurs, vrillant ses tympans de la plus douce façon, lui offrant un souffle de répit entre deux crises ; il se donne toujours ce temps pour se calmer après avoir rangé son masque. Lorsque Rott est rangé au placard, pour un temps indéterminé.

Si seulement cela pouvait rester ainsi.

Son portable vibre dans sa poche, le tirant de ses rêveries, et il le prend pour lire le message reçu. Il s'agit d'une requête pour un job de dernière minute, à qui le voudra, à qui sera le premier à se trouver sur place. Regardant rapidement où se passe le travail en question, Caem esquisse un sourire. Il n'est qu'à quelques rues de l'emplacement. Il pianote rapidement sur le clavier numérique, envoyant une confirmation ainsi qu'un visuel de sa position actuelle. Ce job est à lui. Et avant que quiconque tente de lui voler la place, il se met en route à travers un dédale de ruelles qu'il ne connait que trop bien.

Ce n'est qu'au moment où il se trouve devant la fourgonnette aux couleurs sombres qu'il réalise son erreur : aucun masque ne couvre ses traits et il est évident qu'il n'est pas là pour réparer un moteur, mais pour aider dans une histoire malhonnête. Il se sent nu. Seulement, c'est trop tard, on lui ouvre et l'invite à s'installer pour écouter le plan. Gardant son mal-être pour lui-même, il écoute chacune des instructions données, les enregistrant mentalement et acquiesçant au besoin.

Dès qu'ils semblent prêts à passer à l'action, Caem les suit en silence et observe un peu en retrait ses compagnons du jour (ou dans ce cas précis, de nuit). Ils sont armés, de manière visible, et ne manquent pas de le regarder en retour avec dédain, à lui demander par ce biais ce qu'il peut bien foutre ici. C'en est tellement ironique qu'il ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire ; il n'a nul besoin d'armes lorsque son propre corps peut lui servir et sûrement de manière bien plus efficace qu'eux.

Il observe en silence, son regard rosé masqué derrière ses mèches noires, prêt à en découdre à la moindre occasion. Le calme n'est plus qu'une illusion.


So I bear my skin

And I count my sins


*
Madoxx
Crédits : 0
Madoxx

Jeu 6 Sep - 8:43



NO WITNESSES

madoxx & caem


I know why dad left; 'cause he couldn't fucking handle this.


Les nuages clairs sur le fond gris. Il tape sur la vitre de sa montre. Minuit craquant, ils sont bientôt entourés de 5 autres suv noires. Un type squelettique au visage huileux sort, les bras en l'air, le visage souriant. « Tiens si c'est pas le fils à papa! » Madoxx crache sur le sol, renfrogné. Il s'approche, ses hommes de main le suivant de près derrière. Apryx grogne, mais un coup de laisse bien ferme le ramène à l'ordre. « Ta gueule Angelo, si c'est pas toi qui faisais le buisness, tu serais déjà mort et tu le sais, connard. » Le revendeur rigole, aucunement affecté par la colère de l'autre. « Heureusement que c'est moi qui fais la buisness alors! Ha ha ha. Alors, tout est dans les caisses, comme demandé. Mais dit moi mon petit Madoxx, comment papa réagit quand il apprend qu'il manque le quart de sa cargaison- » Il n'a pas le temps de finir sa phrase que le blond lui colle le fusil dans la gueule. « TU FERMES TA GUEULE CONNARD! FERME! TA! GUEULE! » Les hommes avaient tous braqué leurs armes sur lui, mais le délinquant s'en fiche. Il n'y a que lui et sa rage blanche et bruyante.

L'homme se désengage du conflit avant même qu'il soit commencé. « Hehe ça va, ça va, pas la peine de se fâcher jeune homme, on rigole, on rigole. » Il recule d'un pas, une moue amusée sur les lèvres. Madoxx reste là, son flingue toujours dans son poing serré, ses yeux rubis luisants dans la pénombre. Son visage est tordu par le dégout. Tch. Il passe sa main dans ses cheveux, les traces de colère encore lourdes sur ses épaules tendues. « Voilà ton fric, fucking imbécile et si tu parles t'es mort ouais. » Le marchand rigole encore, peu impressionné. Un des hommes de Madoxx balance une poche large au pied de l'homme décharné, ce dernier ne prenant même pas la peine d'ouvrir et de compter. Après tout, les deux jouent au même jeu dangereux. « Et bah voilà, tu peux calmer tes chiots et tes nerfs jeune homme, on te laisse faire le déménagement ha ha ha. » Le blond se retourne sans essuyer le sarcasme, l'air boudeur et les joints craquants.

Ils leur faut pas loin d'une heure et quart pour trimballer le tout à l'entrepôt désert où Mad garde la plupart de ses jouets. Plus tard, il appellera Arsène pour lui confirmer le dépôt et distribuer les biens aux membres de la Boom. Pour l'instant, il se fait chier à regarder les gars faire les va-et-vient incessants jusqu'à la fourgonnette noire. Ses doigts pianotent distraitement sur Grindr, mais le poisson ne mord pas ce soir. Il prend une bouffée de son vape pen, se laissant distraire par le nuage moelleux de fumée qui enveloppe son expression blasée. L'un des hommes lui fait signe que la besogne est finie et il saute d'une caisse duquel il s'est perché. L'air arrogant, il sort une pile d'argent de sa poche arrière et lisse le paquet avec sa salive salée. Il compte lentement, bien impressionné par l'effet qu'il a lui-même créé. Les mercenaires s'y ont habitués et aucune réaction outre un soupir passé sous silence ne vient briser cette démonstration de pouvoir puérile. Madoxx leur donne chacun leur part, 1,000$ comme prévu.

Il tend les billets au dernier, le nouveau qui s'était joint tardivement à la gamique. Sous le stress de la transaction, le gamin n'avait pas pris le temps de l'observer, mais dans le confort de son atelier, il peut dévisager l'autre mec. Et merde, son gaydar se met à chauffer à blanc. Madoxx le laisse prendre les billets graisseux en lui saisissant l'autre bras en retrait. «  On ne s'est pas présenté formellement toi et moi... » Sourire carnassier, une expression déjantée. Il a déjà envie de le baiser ce ptit noiraud succulent. Les autres hommes de main sont déjà partis, le bruit de leurs moteurs vibrants dans le silence. « Madoxx. » Il dépose comiquement un baiser sur la main de sa prochaine victime, un sourire triomphant à ses lèvres. C'est qu'il a déjà le frisson de la victoire qui lui transperce l'échine.



(c) DΛNDELION
*
ROTT
Caem
Crédits : 2
Caem

Ven 7 Sep - 2:03
Le rouge sombre de son employeur l'impressionne.
Caem n'est qu'un chiot en retrait, à observer l'échange et contempler les couleurs qui dansent devant lui en diverses vagues, dominées par celle du jeune blond ; le fils à papa, comme l'appelle l'autre homme. Sa voix se fait forte, couvrant toutes les autres, tant par sa brutalité que par ses éclats écarlates qui teintent la vue du petit mercenaire. C'est violent, féroce, fascinant. Il n'en détache plus le regard.
Il brille par sa fureur.

La rencontre se termine bien plus vite qu'il ne l'aurait pensé, sans que la moindre goutte de sang n'ait tâché le sol. Caem s'en étonne, se demandant alors à quoi son rôle consistait, se trouvant subitement bien inutile dans cette affaire. Mais, peu importe, car il n'en sera pas moins payé à la fin et c'est là tout ce qui compte pour lui. Sa tâche n'est toutefois pas terminée. Sans un mot, il obéit à chaque directive et aide les autres types à déplacer les biens ; il traîne légèrement derrière, moins costaud qu'eux. Il faut dire qu'il n'est pas taillé pour ce type de corvée, mais plutôt pour le combat à mort.

Si cela lui avait semblé sans fin, lorsqu'il le voit, ce blond plein de rage, sortir une si grosse liasse de billets, il ne peut que se dire que ça valait la peine de se fouler un ou deux muscles. Attendant son tour avec toute l'impatience du monde, dissimulé derrière un masque d'impassibilité, sa joie se fait immense lorsqu'il se retrouve avec mille dollars dans la main.

Et ça aurait dû s'arrêter là.

Seulement, il n'avait pas prévu que le gamin (qui doit, approximativement, avoir son âge) le retienne pour des présentations tardives. Ses yeux s'écarquillent momentanément quand ses lèvres se posent sur sa main, troublé par le contact soudain. Caem s'empourpre. La surprise le fait réagir avant que son cerveau n'ait terminé d'enregistrer l'information et il en retire vivement sa main. Toutefois, il l'a bien senti ; son geste provoqué par l'émotion ne pouvait que rendre sa peau létale.
Avant que ledit Madoxx ne puisse lui échapper, il le retient en s'emparant à son tour de sa main qu'il retourne afin d'en constater la coupure nette sur le bas de la paume. Un bien vilain endroit. Caem en fronce délicatement les sourcils. Ah... Désolé. Mais ça a pas l'air profond, heureusement. Alors, quoi de plus normal que d'amener la paume ouverte à ses lèvres, venant récolter du bout de la langue les quelques gouttes de sang, s'assurant de nettoyer la légère plaie avant de le relâcher.

Moi, c'est Caem

Et le sourire qui étire ses lèvres - celles-ci même qu'il pourlèche après son maigre repas sanglant - ne peut qu'indiquer qu'il est enchanté de faire sa connaissance.


So I bear my skin

And I count my sins


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