ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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knock-on effect •• Arsène, Jaemin & Leif

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*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Dim 26 Aoû - 13:35

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alliance de fortune

La crasse des rues est à peine visible dans le noir de la nuit que quelques lampadaires abîmés ne suffisent pas à éclaircir. Seuls les chats et les inconscients sont encore dehors à cette heure ici bas. Le bruit d'un véhicule accompagne de temps à autres le grondement sourd du danger. Les volutes de tabac s'envolent tranquillement vers les étoiles et l'homme les maudit, ces fichues étoiles.

Bien sûr qu'il a remarqué qu'il est suivi, depuis un moment déjà. Au moins un, certainement plusieurs. Idiots de me prendre moi pour cible. Cela ne l'empêche pas de presser le pas, mais quelle destination le sauvera ? Impossible de fuir, gagner du temps est la seule option. Mais gagner du temps avant quoi ? C'est une ronde futile qui s'engage.

Les minutes s'égouttent lentement dans le calme de ce manège. Demi-tour impossible, impasse à gauche, une rue sans éclairage en face. Voilà déjà la fin ? Le murmure du prédateur se fait entendre et l'homme s'arrête. Il écrase son mégot contre le sol silencieusement.

Les battements du coeur s'accélèrent, l'adrénaline emplit son être. Une nouvelle danse avec la mort se prépare - charmant, je n'avais besoin que de ça ce soir. Il dégaine. Une seconde suffit, l'erog a bondi comme un nageur au signal de départ. Ça manque de subtilité, tout ça. Réflexe, Arsène fait volte-face et attrape l'autre comme il peut, utilise l'élan pour l'envoyer valser.

Presque entraîné dans la chute, rattrapé par le deuxième. Impressionnante, cette force herculéenne. Il me briserait le cou en une seconde. Deux balles se logent à bout portant dans la cage thoracique et l'humain est lâché, mais déjà d'autres s'élancent.

Il va falloir y mettre plus de sérieux.
*
AGENT
Jaemin Lee
Crédits : 10
Jaemin Lee

Dim 26 Aoû - 20:12

Knock-on effect.

bjr, je ne sais pas écrire les scènes d'actions...

Cinq jours. C’est tout le temps qu’il t’a fallu pour retrouver cette bande d’erog trop téméraires. S’ils avaient été un peu plus attentifs, ils auraient pu éviter de se faire prendre si facilement. Mais ils ont laissé filer un témoin, ce qui a permis d’identifier l’un d’entre eux. De là, quoi de plus facile que de le surveiller jusqu’à ce qu’il vous mène au reste du groupe, pour tous les cueillir en une seule fois ?

Du moins en théorie. Car en pratique, cet enfoiré vous a surtout fait courir dans tous les coins de la ville pendant les dernières vingt-quatre heures, toi et l’incapable qui te sert de binôme sur cette mission. À l’heure qu’il est, il est rentré se reposer au QG, prêt à te rejoindre dès que tu l’appelleras en renfort. Ce que tu n’as aucune intention de faire ; tu es bien trop heureux d’être débarrassé de lui.

C’est donc seul que tu continues de traquer ta cible, ignorant la fatigue qui se fait ressentir. Depuis combien de temps tu n’as pas dormi, Jaemin ? Trop longtemps, à en croire tes muscles endoloris, mais tu ne les écoutes pas, trop concentré sur ta tâche. Le boulot avant tout. Alors, patiemment, tu continues de le suivre dans l’ombre (avec une petite pensée pour les chercheurs du MIB ; le gadget de camouflage que tu portes à la ceinture te facilite vraiment la tâche pour te fondre dans le décor tel un caméléon).

Tes efforts payent enfin lors que d’autres le rejoignent et qu’ils se mettent à suivre quelqu’un à leur tour. Ils sont cinq au total pour s’attaquer à un seul homme. Rapidement, tu évalues tes chances d’agir assez vite pour sauver la victime. Elles sont plus que minces, à moins que tu n’interviennes dès maintenant. Mais ce serait prendre le risque qu’ils remarquent ta présence et aient le temps de s’enfuir.

Ta décision est vite prise. Une seule vie n’est pas un grand sacrifice à faire pour l’élimination de tout un groupe d’erog.

Mais finalement, peut-être qu’aucune vie humaine ne sera perdue dans cette chasse étrange où le gibier se fait à son tour prédateur. Sous tes yeux incrédules, voilà que le type élimine l’un de ses agresseurs de deux balles dans la poitrine. L’instant de surprise passé, un sourire amusé flotte un instant sur tes lèvres. Les choses commencent à devenir intéressantes.

Désactivant ton camouflage – il ne te servira à rien lors d'un combat, trop lent pour suivre tes mouvements et loin de te rendre invisible – tu sors ton arme d'un mouvement rendu fluide par l'habitude et t'annonces sans cérémonie en visant l'un des erog à la tête.

Peut-être est-ce la fatigue, ou bien la hâte, toujours est-il que tu vise à côté et lui effleure seulement l'épaule. Oh, Jaemin, tu aurais dû t'armer d'un pistolet à plasma ou d'une autre de ces armes modernes dont dispose le MIB. Mais non, tu as préféré te contenter d'un simple semi-automatique dont la seule originalité est de tirer des balles améliorées, plus perforantes que celle qu'on trouve sur le marché commun. Classique, mais efficace, te plais-tu à penser, mais pas quand tu rates ta cible.

L'erog, une femelle, se désintéresse de l'autre gars pour foncer dans ta direction. Erreur fatale de sa part. Le temps qu'elle franchisse les quelques mètres qui vous séparent, tu t'es ressaisis, et cette fois, tu ne manques pas ton coup.

Bang.

Elle tombe juste avant d'arriver à ta hauteur. Un de moins. Plus que trois, et vous êtes deux en comptant le type aux cheveux rouges.

C'est jouable... du moment que vous ne les laissez pas s'approcher d'assez près pour vous toucher, et qu'aucun d'eux n'est armé.

Mais franchement, sont-ils stupides à ce point ?


*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Dim 26 Aoû - 23:27

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alliance de fortune

Ah, ben ça les a calmés ne seraient-ce que quelques secondes, de voir leur pote se faire descendre. Vous pensiez m'avoir aussi facilement ? Ridicules aliens qui se croient au-dessus de tout. Ridicule Arsène au milieu de ces quatre erogs. Les chances de survie sont minces, le divertissement accru.

Réfléchir vite, réagir, gagner. C'est tout ce que la vie lui demande. Simple sur le papier, complexe en réalité. Le sang ennemi se répand sur le sol sale.

Une autre arme que la sienne rugit dans la nuit alors même qu'une erog s'élançait, trop pressée, vers la chair fraîche. Épaule. Quelque chose me dit que ce n'était pas ce qui était visé. Un peu d'aide n'est toutefois pas de refus dans ces conditions. En deux temps trois mouvements, ils ne sont plus que trois contre deux, et la balance n'est plus mortelle. "Vous êtes en retard.", constate-t-il en reconnaissant le costume noir.

Étrangement, les aliens frémissent. Quelques secondes, deux des leurs en moins, et deux fois plus d'humains. Ironique, n'est-ce pas ? Un coup de chance, voilà tout.

Perturbés, et puis énervés, les erogs. Arsène pourrait les entendre penser : "comment cette espèce inférieure peut-elle se défendre contre ses prédateurs ?" Répugnant. Diverses lames montrent leurs dents rougeâtres, et cette fois-ci l'attaque est plutôt coordonnée. Deux sur le monsieur en noir, et un sur Arsène.

Est-il jugé moins dangereux ? Mais je vais vous montrer, moi. Bon, il a dû tomber sur le plus rapide, parce qu'il rate sa cible alors qu'elle fond sur lui. Un peu trop tard, le bond de côté pour éviter cette lame qui se languit de ses organes. Aussi éclatant que ses cheveux, son sang commence à couler - c'est une entaille au bras. Rien d'alarmant si ce n'est la douleur qui se mêle à l'adrénaline, et les battements de son coeur qui s'échappent par cette plaie.

Dans la foulée, il dévie un nouveau coup, le corps ployé par la force ennemie. C'est le moment pour lui loger une balle dans le pied - faute de pouvoir faire mieux. Déséquilibré, l'alien mord la poussière et le pied d'Arsène lui écrase le bras, envoie sa lame quelques mètres plus loin.

Pas le temps de l'achever, l'un des deux autres fonce sur lui et le manque de peu. Mais que fait monsieur l'agent ?
@Jaemin Lee
t'as cru que je savais écrire les scènes d'action moi omg
*
AGENT
Jaemin Lee
Crédits : 10
Jaemin Lee

Lun 27 Aoû - 14:51

Knock-on effect.

pardon jae fait encore le petit con

Le commentaire de ton allié temporaire t’arrache un « tch » agacé. Tu es en train de lui sauver la vie, il pourrait montrer un peu plus de reconnaissance. Passons sur le fait que tu as volontairement retardé le moment de faire ton entrée en scène. Mais tu n’as pas vraiment le temps de faire la discussion, car déjà les erogs reviennent à la charge.

Décidément, ils sont bien suicidaires, ces imbéciles. Ne voient-ils donc pas que tu es mieux armé et entraîné spécialement pour les éliminer ? Ou sont-ils si persuadés de leur supériorité qu’ils se croient capables de remporter cet affrontement en fonçant dans le tas sans réfléchir ? Cette tactique s’est pourtant révélée peu efficace pour leurs deux compagnons. Tu ne songes pas un instant que peut-être, c’est la colère de voir les leurs abattus sans sommation qui dirige leurs actes. Tu oublies toujours de prendre en compte les sentiments, c’est là le défaut dans tes calculs, Jaemin ; qu’il s’agisse d’hommes ou d’aliens, d’ailleurs.

Suicidaires, peut-être, mais rapides, trop pour que tu ais le temps de viser correctement Pas la peine de vider ton chargeur pour rien ; tu préfères prendre les devants et aller à la rencontre de l’adversaire le plus proche, ce qui évitera au moins que les deux te tombent dessus en même temps. D’un coup de pied, tu fais voler son couteau, et au moment précis où il te saisit par le bras, tu lui tires une balle entre les deux yeux.

Son corps s’affaisse avec lourdeur sur le béton.

Tu te retournes vers ton deuxième adversaire, mais il n’est pas là où tu l’attendais. Apparemment, il a changé de cible au dernier moment. Il pensait peut-être qu’il aurait plus de chance contre l’homme aux cheveux rouges que face à un agent du MIB. Tu commences à penser qu’il avait tort ; ce type sait se battre, c’est évident.

Malgré tout, il semble qu’il pourrait utiliser un coup de main.

— Hey, redhead ! Baisse toi ! tu t'exclames à son intention.

Tant pis s'il ne suit pas ton conseil. Froidement, tu vises, et tu tires pour tuer.


*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Mar 28 Aoû - 12:25

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alliance de fortune

Encore un coup de feu qui berce les dormeurs du 12 - rien d'inhabituel ici. C'est plutôt une nuit sans bagarre qui serait effrayante. Un autre erog de descendu, il n'est pas si mauvais, cet agent, je suis bien tombé.

Arsène n'aime pas recevoir d'ordres, mais la survie fait loi sur le champ de bataille. Quelques secondes seulement, il place sa confiance en cet homme en noir, et se baisse aussitôt qu'il l'entend, l'alien fonçant toujours sur lui. Bang. Bien visé. J'aurais pu y passer. Plus qu'un.

Un dernier erog qui se rend compte, bien trop tard, qu'il est devenu proie. Un dernier erog qui s'est relevé et tente de prendre ses jambes à son cou malgré son pied blessé. Lâche. Inspirer, viser. Il chancèle une seconde. Bang bang. En pleine tête. Et Arsène sourit, satisfait, repu d'adrénaline et de danger pour cette nuit, éclaboussé de sang.

Un silence quelques secondes, le silence caractéristique de la Mort. L'homme essuie de son bras valide son visage taché de sang étranger, grimaçant de dégoût. Il évaluera plus tard les dommages reçus, mais ça n'a pas l'air grave.

"… Merci." Malgré son commentaire un peu plus tôt, il n'est pas impoli, surtout quand on lui sauve la vie. Lucide, Arsène : il sait qu'à un contre cinq, il était fait. Ce n'est pas la première fois qu'il croise un agent du MIB, mais il faut reconnaître que celui-ci a été particulièrement efficace.

Respect.
@Jaemin Lee
est-ce le début de la bromance
*
AGENT
Jaemin Lee
Crédits : 10
Jaemin Lee

Mar 28 Aoû - 17:49

Knock-on effect.

oui ! la bromance !

C’est fini. Le calme est de retour dans cette rue sombre de Cosmopolis, où vous n’êtes plus que deux debout. Vous êtes vainqueurs, parce que vous avez su réagir dans les courts instants où tout se jouaient, la vie et la mort. Le tout n’aura duré qu’une minute, deux peut-être.

Après un dernier coup d’œil circulaire pour t’assurer qu’aucun danger ne vous guette dans l’immédiat, tu abaisses ton arme. Tes yeux tombent sur les cinq cadavres gisant sur l’asphalte, et tes lèvres se tordent en un début de grimace. Ça va être chiant à nettoyer. Tant pis. Tu ne pouvais pas vraiment faire autrement, et puis, tu n’auras qu’à appeler ton équipier pour qu’il te donne un coup de main ; ça le fera un peu bosser.

Tu relèves la tête vers l’homme, interpellé. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il te remercie.

— De rien, réponds-tu en rangeant ton pistolet à ta ceinture. Et puis, après quelques instants, tu ajoutes d'un ton neutre : Merci à toi.

À part ton bras gauche, là où l’un des erog a eu le temps de t’étreindre brièvement avant que tu ne l’abattes, tu es indemne, et c’est en partie grâce à lui. Tu as vu la façon dont il se battait ; il a l’habitude de risquer sa vie, c’est évident. Ce n’est pas un homme ordinaire, et bien que vous vous soyez retrouvés du même côté ce soir, tu n’as aucune idée de qui il est, ni de ses objectifs.

Autant de raisons de rester sur tes gardes.

Tu envoies un SMS rapide à ton équipier pour qu’il rapplique et t’aide à te débarrasser des corps ; ça le fera un peu bosser. Puis tu portes la main à ta poche de veste. Tu vas devoir attendre ici un petit moment, et une clope ne te ferait pas de mal.

C’est seulement après l’avoir glissée dans ta bouche que tu découvres l’absence de ton briquet de sa place habituelle. Contrarié, tu fronces légèrement les sourcils et fouilles toutes tes poches, sans succès. Tu allais abandonner lorsqu’une idée te traverse l’esprit.

Tu t’approches de l’autre. D’un peu plus près, tu réalises que tu avais sous-estimé sa taille ; il doit faire au moins une tête de plus que toi. Mais ce n’est pas ce qui éveille ton intérêt ; non, c’est autre chose. Cette aura qui crie « danger » autour de lui.

Il t'intrigue.

— T’aurais pas du feu ?

Tu le dévisages de tes yeux gris, froids comme l'acier ; inquisiteur.


*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Mer 29 Aoû - 14:58

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brisons la glace

Et le sauveur en costume remercie à son tour un homme qui pourrait être mort. Étonnant. Je n'ai fait que me défendre. Alléger son travail, peut-être. Il toise l'agent pendant un temps indéfinissable. Son aura est tranchante, aiguisée de tous les côtés. Arsène perçoit la fatigue, on dirait un fantôme.

Et maintenant, quoi ? Ce n'est pas moi qui vais nettoyer la rue. Non, il n'allégera pas ce travail-là. Ça a beau être chez lui, il n'est pas éboueur, et trop fatigué pour ça. Morbide curiosité, il inspecte les cadavres ; glauque fascination pour ces êtres qu'il vient d'abattre. Pantins affamés, vêtus de lambeaux, tâchés par leur propre plasma. Même après toutes ces années, l'homme s'étonne de sa ressemblance avec ces monstres.

Peuh. Dégoût. Voilà tout ce qu'ils lui inspirent, à quelques nobles exceptions près. Las, il s'apprête à déguerpir, je ne veux pas assister à leur piètre nettoyage. Interpelé, il se tourne vers l'autre.

Ah, mais il est vraiment tout petit, cet homme. Ça n'en avait pas l'air, de loin. Réflexion intelligente, ça, tiens. L'agent n'en reste pas moins imposant, sa présence glaciale écrasant l'air alentour. "… Si, j'en ai." Réponse simple, neutre, intriguée certainement.

Fumer. Pas une mauvaise idée pour soulager ses nerfs. Il a fini la précédente il n'y a pas dix minutes, mais le goût de la mort est addictif. Son bras saigne toujours mais qu'importe, il préfère aller se chercher une cigarette. On ne lui empêchera pas une pointe d'amusement : il s'allume d'abord la sienne - oh, il est certain que l'autre aura bien le temps de patienter.

L'homme range son briquet, un sourire aux lèvres. Il voit que l'impatient a déjà sorti une cigarette, et se baisse lentement pour la lui allumer du bout ardent de la sienne. Pas impoli, mais insolent face à cet agent de glace, oui. Fier de, peut-être, l'ébranler le temps d'une seconde. Comme si de rien n'était, il finit par se redresser pour expirer une première taffe.

Le tabac a quelque chose de rassurant. Le partager avec un agent du MIB a quelque chose d'excitant quand on est un terroriste. La fumée se promène dans ses poumons et son sang, elle pourrait ressortir par l'entaille dans sa peau. "Une plaie, ces aliens." Un début de socialisation ? Ou parler pour ne rien dire ? Qui sait. Lui-même ne sait pas pourquoi il a dit ça.
@Jaemin Lee
donc c'est beaucoup plus gay que ce que je pensais
*
AGENT
Jaemin Lee
Crédits : 10
Jaemin Lee

Mer 29 Aoû - 23:27

Knock-on effect.

ce rp sera la tombe de la virilité de jaemin.

La réponse se fait un peu attendre, mais elle est affirmative, ce que tu accueilles avec soulagement. Si l'adrénaline du danger t'as tenu éveillé jusqu'ici, tu sens l'épuisement des dernières heures de traque peser sur tes épaules, et la promesse d'un peu de nicotine dans tes veines t'aide à rester éveillé.

Il sort son briquet et tu ne t'étonnes pas qu'il allume sa cigarette en premier. En revanche, lorsqu'il le glisse à nouveau dans sa poche en souriant, tu fronces les sourcils. Est-ce qu'il se moque de toi ?

Une remarque agacée te brûle les lèvres, mais tes velléités disparaissent lorsqu'il se penche vers toi. Très près.

Trop près.

Complètement pris au dépourvu, tu restes parfaitement immobile pendant qu'il allume ta cigarette, et pendant un court moment, ta façade impassible se craquelle pour laisser entrevoir une surprise mêlée d'embarras. Heureusement pour lui que tu es trop étonné pour réagir ; rares sont ceux qui osent s'approcher de toi si près, et en ressortent sans une égratignure.

Quand il prend la parole, tu réalises que tu as passé ces instants à le fixer avec incrédulité. Aussitôt, tu reprends ta contenance ; ton regard quitte l'autre homme pour passer sur les corps des erogs qui vous entourent.

— Ouais, tu lâches, et tu inspires une bouffée de ta cigarette.

En essayant d'effacer de ton esprit l'image d'un visage à quelques centimètres du tien. Sans grand succès.

Oh boy.

C'est décidément la conversation la plus gênante que tu aies jamais eu, et cela n'a rien à voir avec le fait que vous êtes entourés de cadavre. Tout à coup, tu te prends à te demander combien de temps ton collègue va mettre avant d'arriver.

Pas trop longtemps, espères-tu.


*
AGENT
Leif Callaghan
Crédits : 8
Leif Callaghan

Jeu 30 Aoû - 1:18

KNOCK-ON
EFFECT

Les plus belles soirées sont celles où on ne fait rien, décide-t-il, ignorant en toute connaissance de cause la mission qui leur a été confiée, à lui et son binôme.

Il faut dire qu'il a rarement vu compagnie plus passionnante : une rigidité et une froideur transcendant celles d'un bâtonnet de glace fraîchement sorti de son habitat naturel, à l'exception près que le dessert en question avait bon goût et son partenaire... Probablement pas — une hypothèse qu'il n'aura sans doute jamais l'occasion de valider et qu'il décrète donc comme vraie jusqu'à preuve du contraire.

Il goûte ainsi l'air saturé par les pots d'échappement et la sueur —  l'odeur de Cosmopolis — et déambule les rues du district 12, les mains dans les poches, la fleur au fusil. Tout ce qui lui manque, c'est quelque chose pour tromper l'ennui sans avoir à trop suer (merci) et il se retrouve servi par le doux écho de coups de feu à quelques rues de là. Ah, enfin, un sourire étire ses lèvres et il allonge le pas, juste un peu, juste assez, parce que désamorcer une escarmouche n'a rien d'intéressant si on peut en voir le dénouement.

C'est pourtant avec déception qu'il atteint sa destination — l'odeur de poudre et de sang est là mais l'action, elle, n'y est pas. Il pousse du pied un des cadavres qui jonche le sol, dévisage le macchabée un instant avant d'hausser les épaules et l'enjamber — blessure par balle, 0/20, une mort sans aucune originalité. Plus loin, par contre, deux silhouettes encore debout accrochent son regard : un homme avec une tignasse rousse à la qualité d'entretien discutable et, tiens donc, quel hasard, son collègue préféré.

Mu par la prescience d'un labeur plus que désagréable, il s'apprête à tourner les talons pour éviter d'avoir à payer une fortune au pressing pour le sang sur sa chemise quand, du coin de l’œil, il aperçoit le rouquin se baisser vers l'autre agent comme pour l'embrasser et ça, ça, ça fait sa soirée, pense-t-il en dégainant son téléphone pour immortaliser l'instant avec toute l'expertise d'une personne qui poste des photos de son déjeuner chaque jour sur Instagram. Est-ce que cette pièce à conviction constitue un rapport valable, il n'en a aucune idée, mais elle a au moins le mérite de le faire bien rigoler et c'est avec un sourire bien trop fier qu'il porte deux doigts à sa bouche avant de siffler pour annoncer sa présence.

— C'est chaud comme la braise ici, Minmin ! Ça drague pendant le service et ça m'invite pas ? Duuuur...

La voix traînante, l'air railleur, c'est un art qu'il maîtrise, ça, mesdames et messieurs.

NOTES / @arsène r. walker @jaemin lee hi i'm here to ruin everything

*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
Crédits : 2
Arsène R. Walker

Ven 31 Aoû - 2:36

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c'est l'instant regrets

Un sourire étire toujours ses lèvres lorsqu'il inspecte l'expression de l'autre. Son manège a fait son petit effet, même plus efficacement que prévu. La gêne est palpable, et l'aura de l'autre n'a plus rien à voir avec ce qu'elle était il y a à peine quelques secondes. Amusant. Je recommencerais bien. Rares se font les moments où cet homme s'amuse - où cet homme sourit. Drôle d'agent que celui qui le fait presque rire tout en étant (presque) de marbre. Un marbre qu'on a définitivement envie de briser en mille morceaux - qu'a-t-il à cacher ?

Pas le temps de faire perdurer silencieusement le malaise tout en songeant à une autre manière de l'embarrasser, quelqu'un le fait à sa place. Oh. Un sifflement et une tête blonde en costume noir. C'est vrai qu'ils sont censés travailler par deux. Pas l'impression qu'il bosse dur celui-ci, et Arsène plaindrait le brun s'il n'était pas occupé à le faire tourner en bourrique.

"Minmin ? C'est mignon, comme nom.", répond-il sans cesser de sourire légèrement, la voix claire. À quel jeu s'est-il donc pris là ? Voilà une soirée particulière, à converser de la sorte quelques minutes seulement après avoir abattu les prédateurs.

Tranquillement, presque nonchalamment, il tire une nouvelle taffe, observant les deux agents pour ne rien manquer de ce qui s'annonce être… divertissant. Une drôle de paire, à première vue. "Sois pas jaloux, on n'avait même pas fait les présentations…" Une déception factice et désinvolte, cet homme s'amuse tant qu'il le peut encore.

Qui sait si Minmin ne va pas décider de l'achever en se disant que finalement, il aurait dû le laisser se faire bouffer par les erogs ?
@Jaemin Lee @Leif Callaghan
dans mon coeur ce sera minmin à jamais
*
AGENT
Jaemin Lee
Crédits : 10
Jaemin Lee

Ven 31 Aoû - 23:05

Knock-on effect.

pour citer lud : jae, your gay is showing

Fais attention à ce que tu souhaites, Jaemin. À peine as-tu songé que l'arrivée de ton partenaire serait un soulagement pour te sortir de ce guet-apens, qu'un sifflement attire ton attention, et quand tu tournes la tête, tu reconnais une silhouette familière.

Qu'est-ce qu'il fait là ? Tu étais persuadé qu'il était rentré au centre, mais visiblement tu t'es trompé, car il n'a pas pu arriver aussi vite de là-bas. Et il est bien là, dans toute sa blonde insolence. Admirez Leif Callaghan, l'agent le moins fiable du MIB. Tu t'es toujours demandé comment un imbécile pareil avait passé l'examen d'entrée. Mais il y a une question un peu plus pressante à l'instant, plus pressante même que ton envie de lui en coller une (voire deux).

Qu'est-ce qu'il vient de faire avec son téléphone ?

Tu espères vraiment qu'il ne vous a pas pris en photo, mais vu l'expression réjouie qu'il affiche, il y a de fortes chances pour que ce soit le cas.

Et merde.

I'm too tired for this shit.

— It's Jaemin, corriges-tu d'un ton cassant à l'intention de l'autre homme, avant d'ajouter : No, actually, it's agent Lee for you.

Seulement voilà, Jaemin, c'est difficile d'avoir l'air froid et indifférent alors que le haut de tes joues s'est joliment colorié de tons rosés, mi-colère mi-embarras. Et tu en es douloureusement conscient.

Tu fais un pas menaçant en direction de ton collègue, qui te regarde toujours d'un air goguenard.

— I swear to god Callaghan, if you took a fucking picture...

Qu'est-ce que tu vas faire ? Le tuer ? Impossible, quoi que l'idée te paraisse séduisante sur le moment. Mais tu pourrais lui faire mal – juste un peu, sans laisser de trace. Après tout, il n'y a que vous trois dans cette ruelle. Ça ne fait pas beaucoup de témoins.

— You're gonna regret it.


*
AGENT
Leif Callaghan
Crédits : 8
Leif Callaghan

Dim 2 Sep - 22:16

KNOCK-ON
EFFECT

Ah. Il ne sait pas ce qui est le plus délicieux : le fait que cet inconnu à la cigarette joue le jeu ou avoir réussi à faire craquer le masque de glace de l'agent Minmin Lee — que quelqu'un lui rappelle de demander une promotion pour avoir réussi là où tous les autres ont échoué. Il entend bien l'avertissement dans le claquement sec du pas que l'autre prend pour se rapprocher, entend bien ses instincts de survie lui rappeler que le Cleaner du MIB porte son nom pour une raison. Il choisit d'écouter une façade immuable qui se fissure, une mécanique parfaite qui s'enraye — contre-nature.
   
Son sourire s'élargit, paresseux, tranquille, un appel aux étreintes aussi passionnées qu'elles sont létales et il porte une main gantée à sa bouche entrouverte — exclamation silencieuse, outragée.
     
— Vous avez entendu ça ? Il parle de 'fuck' au premier rendez-vous...
     
Et le voilà qui réduit en quelques pas la distance qui le sépare de l'homme à la chevelure colorée, saisissant avec insouciance le coude de son interlocuteur, tandis qu'il se penche pour simuler un aparté — le portable incriminant rempoché entretemps dans un geste nonchalant, comme une arrière-pensée. Le silence glacial des statues sied peut-être au coréen mais son jeu à lui est feu (d'artifices). D'un regard il balaie l'autre de haut en bas, évalue les courbes du corps sous les vêtements en même temps qu'il cherche à confirmer la présence d'armes sur sa personne (tout est drôle jusqu'à ce qu'on finisse avec une balle dans la tête), avant que ses lèvres ne s'étirent à nouveau, affichant une satisfaction approbatrice.
     
— Je peux comprendre pourquoi, mais vous m'accorderez que ça manque de romantisme quand on ne connaît pas le nom de son partenaire, non ? Il faut l'excuser, je crois que c'est la première fois qu'il se retrouve confronté à ce genre de situations. Soyez... délicat avec lui, voulez-vous ?
     
Il appuie évidemment sa tirade d'un soupir dramatique, les yeux rieurs. Quelque chose lui dit qu'il ne devrait peut-être pas pousser le bouchon trop loin, des fois que son collègue ne décide qu'il est grand temps de purger la planète de son existence, mais en attendant, il tient toujours un bouclier humain par le bras (bien pratique tout de même ce monsieur) et il n'a qu'un geste à faire si jamais ils en arrivent là.


NOTES / @arsène r. walker @jaemin lee g aucune excuse lmao pardon

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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Mar 4 Sep - 12:29

Fuck this shit I'm out
Mmh mmmh
Fuck this shit I'm out
No thanks
Don't mind me
Imma just grab my stuff and leave
Excuse me please
Fuck this shit I'm out

c'est l'instant regrets

Jaemin Lee. Inutile de le préciser pourtant, agent Minmin, Arsène ne retiendra jamais votre nom. En revanche, en ce qui concerne la couleur de vos joues d'où s'échappent ces quelques mots, c'est une autre histoire… L'histoire d'une victoire d'un soir. Fierté et amusement s'étirent dans un sourire qui a définitivement du mal à le quitter.

Léger froncement de sourcils quand il entend parler de photo - et l'agent Minmin retrouve un air un peu plus menaçant. Ah, ce serait embarrassant. Avec un peu de réflexion pourtant, on se rend compte que le blond est arrivé de derrière - Arsène est probablement de dos sur cette pièce à conviction. Si ça le rassure, ça ne l'enchante tout de même pas de se dire qu'il pourrait finir placardé dans les locaux du MIB. Même si je ne suis pas un extra-terrestre, je n'en reste pas moins un criminel…

Comment l'autre a dit qu'il s'appelait, déjà ? Cal… Calla… "I swear to god Calla…" Calamar ? Oh et puis merde, il n'y a qu'à se débrouiller pour se débarrasser de la photo ce soir - ou garder un souvenir clair de sa tête, au cas où.

Ah bah tiens, voilà qu'il se pend à son bras, le Calamar. Il n'a ni confirmé ni infirmé avoir pris cette photo, et pourtant l'arme du crime était dans sa main il y a quelques secondes. Bien qu'il laisse échapper un petit rire après cette dramatique tirade, on ne détourne pas Arsène de ses préoccupations si facilement. "Je suis navré, mais la délicatesse n'est pas mon fort…", commence-t-il en se baissant vers le blond - comme s'il ne voulait pas laisser son collègue les entendre.

Allez, il n'est plus qu'à quelques centimètres. Si le regard du blond est fixé sur leur victime, le sien descend le long du costume noir qui se tient bien trop proche de lui. "Et j'ai bien l'impression que ça ne le gênerait pas plus que ça, si tu vois ce que je veux dire…" C'est un murmure, un murmure qui résonne bien trop fort pour que l'autre ne les entende pas. Encore un petit peu… "Il a l'air si pressé après tout. Tu crois que c'est le coup de foudre ?"

Et voilà. D'une pirouette il se défait de l'étreinte de l'autre, s'écarte de quelques pas, un portable qui n'est pas le sien entre les mains. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas joué les pickpockets, mais il n'a pas perdu la main, apparemment. "Ceci dit, c'est fini la rigolade, je n'aime pas qu'on me prenne en photo contre mon gré." Et il n'arbore plus rien qu'un sourire mauvais.

"Il va falloir effacer ça, ou je pourrais bien réduire ce téléphone en morceaux." Oh non, il n'hésiterait pas.
@Jaemin Lee @Leif Callaghan
j'ai perdu mon sérieux quelque part au milieu de cette rep oups
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AGENT
Jaemin Lee
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Jaemin Lee

Jeu 6 Sep - 19:42

Knock-on effect.

j'ai voulu faire une réponse moins gay mais faut croire que j'en suis incapable :(

Ton avertissement semble n’avoir que bien peu d’effet sur ton collègue, à en juger par sa brillante répartie. Un autre aurait pu en rire. Pas toi ; tu ne partages pas son sens de l’humour, surtout lorsque ses railleries te prennent pour cible (ce qui arrive bien trop souvent à ton goût). Heureusement pour lui, tu es tout de même capable de garder ton calme face à quelques moqueries, sinon, il y a bien longtemps que tu aurais craqué.

Ce qui menace de faire déborder le vase, c’est quand l’autre surenchérit, parlant de toi comme si tu n’étais pas là – qui plus est avec une prodigieuse désinvolture – alors que tu te tiens juste à côté, à quelques mètres à peine. Leif, passe encore, tu y es habitué, mais voilà que les inconnus s’y mettent aussi ? Ça a le mérite de t’agacer, et la tentation de leur donner une bonne raison de te prendre au sérieux se fait de plus en plus grande. Bien sûr, tu as conscience que réagir à leurs provocations ne ferait certainement qu’empirer les choses, mais cela commence à t’être égal. Il y a des limites à ton sang-froid ; et tu t’apprêtes à intervenir lorsqu’un soudain retournement de situation te coupe dans ton élan.

Oh. Ça, c’est intéressant. Assez pour calmer tes velléités de violence.

Tu prends une taffe de la cigarette dont tu viens de te rappeler l’existence, et tu t'exprimes d’un air détaché, presque nonchalant.

— I wouldn't resist if I were you. Like he said, gentleness isn’t his strong suit.

Les erogs qui vous entourent pourraient en témoigner s’ils avaient encore la capacité de parler. Mais tu étais loin de te douter qu’il avait également des talents d’escamotage. Décidément, cet homme est plein de surprises. Et tu n’aimes pas les surprises. Alors, bon sang, pourquoi diable meurs-tu d’envie d’en savoir plus sur ce type ? C’est la question que tu te poses tandis que ton regard glisse dans sa direction, se faisant plus attentif ; scrutateur.

— I still don’t know your name, by the way.

Invitation subtile à partager une information qu’il préfère peut-être garder pour lui. Tu espères que non. Tu ne pourrais probablement pas t’empêcher d’être un peu déçu, si c’était le cas.


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AGENT
Leif Callaghan
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Leif Callaghan

Jeu 6 Sep - 22:00

KNOCK-ON
EFFECT

Oh, il voit comment ça se passe ici, ça se ligue contre lui maintenant — il aurait dû le savoir, que les roux n'ont pas d'âme. Ceci dit, ce qui l'intéresse en ce moment même, ce n'est pas ce que cet homme n'a pas, mais plutôt ce qu'il a et sait faire. Ce n'est pas aux MIB de s'occuper des criminels humains donc il n'a malheureusement aucune excuse pour vider son chargeur sur lui. Ah, il ne sait pas s'il est amusé ou irrité par cet imprévu... Deuxième fois de la soirée qu'on le prive de sa dose de fun et la compensation de tout à l'heure était de bien trop courte durée. Il arbore cependant toujours le même sourire narquois (dissonant) quand il fait mine de réfléchir à son ultimatum.

— Mais ohlala, quel tue-l'amour.... Je sais que Minmin me déteste, mais de là à utiliser ma souffrance pour le séduire, il y a des limites !
     
Le beau martyr que voilà, il soupire, le cœur brisé. Mine de rien, il a des sentiments lui aussi, ça le blesse qu'on le haïsse si ouvertement — il n'a jamais rien fait pour. Ses parents peuvent en témoigner, un vrai petit ange, l'incarnation même de la vertu.

Enfin, il est bien placé pour savoir que la présomption d'innocence ne fonctionne pas partout, surtout pas dans la rue, et vu la distance qui les sépare maintenant, l'autre aura tôt fait d'écraser ce pauvre portable avant même qu'il n'ait pu faire trois pas en sa direction. Ce n'est même pas comme s'il avait quelque chose à troquer contre son téléphone (il se demande quelle tête tirerait son partenaire s'il tentait de l'utiliser comme monnaie d'échange mais on n'est plus au collège quand même). Tu vois Leif, c'est parce que tu es négligent, si tu faisais un effort, ce genre de choses n'arriverait pas — il étouffe la pensée de la même manière qu'il s'imagine étrangler le voleur.

Décidément les contrariétés s'enchaînent ce soir, mais il finit par hausser les épaules et tendre la main mollement : l'effort investi pour réparer cet outil excède celui demandé par la pression d'un bouton. C'est regrettable, mais il trouvera bien un autre moyen de se divertir.

— Maintenant si Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom voulait bien me rendre mon portable, histoire que j'efface les preuves de son infidélité ?

Quel ennui.


@arsène r. walker @jaemin lee

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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Jeu 6 Sep - 23:24

Fuck this shit I'm out
Mmh mmmh
Fuck this shit I'm out
No thanks
Don't mind me
Imma just grab my stuff and leave
Excuse me please
Fuck this shit I'm out

c'est l'instant regrets

Aah, que c'est satisfaisant. De sentir la balance s'équilibrer, de se dire qu'en un mouvement de sa part, celui qui fut fier se vexe et la colère palpable de l'autre se désamorce. Plus les choses avancent, plus il se dit que ç'aurait vraiment été dommage de se faire dévorer vivant. Arsène préfère être coupable que victime, dans cette affaire - il l'a toujours préféré.

Les remarques fusent des deux côtés tandis qu'il s'attèle à raccourcir sa cigarette - le tabac comme la victoire ont goût qui lui plaît. Mais donner son nom ? Ah, certainement pas. "Pourtant ça marche, on dirait.", lance-t-il au blond maintenant tombé de son confortable perchoir de commère. C'est vrai, il ne s'attendait pas à ce que Minmin lui demande son nom. Je lui ai fait autant d'effet que ça ? Il veut pas mon autographe, aussi ?

Cela dit, vu la manière pour le moins… intéressée dont il le regarde, peut-être qu'il veut sa photo. Dommage qu'elle soit vouée à disparaître. Arsène regarde plutôt Calamar, dubitatif. Lui faire confiance simplement sur parole ne semble pas être la meilleure idée du siècle. Il déverrouille l'écran, observant l'heure, l'image de fond (un beau serpent, il faut le reconnaître), et le code qui lui est demandé - qu'il ne devinera pas.

"Déjà, puisque ça vous intéresse autant, je m'appelle Robin." Demi-mensonge, donner son deuxième prénom à ces hommes-là ne devrait pas lui attirer plus de problèmes. Qui sait s'il les reverra un jour ? Pas un renseignement de plus qui s'échappera de ses lèvres ne comportera une part de vérité. Il a bien vu leur regards : ils ont semblé tour à tour avoir eu envie de faire de lui une malencontreuse victime de ces erogs vidés de leur sang.

Peu enclin à redonner ainsi son trophée de chasse, il arque un sourcil, hésite silencieusement quelques secondes. "Mais je ne suis pas convaincu." Il a besoin de son code, c'est vrai, mais à tous les coups en reprenant le portable, Calamar lui fera le coup du "ma parole ne vaut pas un clou". Et ce ne sera pas possible de le voler une deuxième fois.

Il tend pourtant l'appareil, le gardant serré entre ses doigts. "Vas-y, je te regarde." Ouais, il a l'impression d'être une baby-sitter ou un instituteur, c'est moyen. Qu'importe ce qu'on en dira, il ne laissera pourtant rien au hasard quand il s'agit de sa photo. Et même si ce n'est pas pour les mêmes raisons, il est certain que l'agent Minmin sera d'accord.
@Jaemin Lee @Leif Callaghan
est-ce que j'ai hésité sur le nom pendant 10 min ? oui
*
AGENT
Leif Callaghan
Crédits : 8
Leif Callaghan

Mer 12 Sep - 23:13

KNOCK-ON
EFFECT

La question du jour à 3 millions de dollars pour vous, public, humains comme aliens (votez dès maintenant sur votre téléphone au 36 1212) : est-il possible de se faire une crampe en roulant des yeux ? Leif est prêt à parier que oui, par ici les billets verts, merci, et il ne se prive pas de faire une démonstration de son expertise.

— Oui papa~

Réplique qu'il lâche d'une voix traînante et enthousiaste malgré la moue ennuyée qu'il arbore maintenant, sa coopération n'est que contrainte et forcée. Il saisit son portable de ses deux mains (dommage, Robinou a l'air de le tenir trop fermement pour qu'il puisse lui arracher) et passe le schéma de l'écran de verrouillage d'un glissement de doigt, sa contrariété momentanément apaisée par la photo de son serpent domestique, Noodle (le sang de son sang, la plus belle, la plus douce).

Un autre clic plus tard et le voilà dans sa galerie, ses yeux scannant rapidement l'écran pour trouver la photo compromettante. Ah, quel gâchis. Elle est pourtant si bien cadrée, la lumière des lampadaires en contre détache et épouse leurs silhouettes habillées par la nuit, c'est du plus bel effet. Pourtant une tape suffit et hop, poubelle. C'est drôle comme les choses sont faciles à effacer — clic, on abat la réalité, clic, on coupe court aux destinées.

— Bon, maintenant, à moins que vous n'ayez envie de me mettre au coin et une fessée en prime pour mon mauvais comportement avant de continuer... Il tire d'un coup sec sur l'appareil pour le récupérer et le rempoche. Si vous voulez bien faire une déposition à Minmin sur l'attaque de ce soir...?

Parce que tout le monde vous le dira : le rôle des fonctionnaires, c'est de vous faire perdre votre temps avec des papiers que vous n'avez aucune envie de remplir.


@arsène r. walker @jaemin lee

*
AGENT
Jaemin Lee
Crédits : 10
Jaemin Lee

Jeu 13 Sep - 21:31

Knock-on effect.

allez bye

Les lamentations dramatiques de ton collègue ne t'arrachent pas la moindre compassion ; tout au plus es-tu légèrement agacé par son habituel cinéma, quoique tu ne le laisses pas paraître, te contentant d'assister à l'échange en silence. La tournure que prennent les choses ne te déplaît pas vraiment, mais tu aurais préféré ne pas devoir ton salut à l'intervention de celui qui se présente sous le nom de Robin.

Pourtant, tu dois bien admettre que tu lui es reconnaissant lorsque le fâcheux cliché est finalement effacé ; tu préfères ne pas savoir ce que Leif aurait pu en faire. Quelque chose de stupide et d’embarrassant, très probablement.

Tu esquisserais presque un sourire lorsqu'il suggère que tu prennes la déposition du témoin qui n'en est pas vraiment un. C'est tout simplement parfait. Après avoir écrasé ton mégot sur le goudron tâché de sang frais, tu franchis les deux pas qui te séparent du duo.

— Good idea. And while we do that, why don't you go get a car ? We're gonna need it to clean this mess.

Est-ce que tu essayes de te débarrasser de lui ? Totalement, mais tu ne mens pas non plus en disant qu'il va vous falloir quelque chose pour transporter les corps. Car tu n'as certainement pas l'intention de les laisser là.


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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Sam 15 Sep - 12:12

Fuck this shit I'm out
Mmh mmmh
Fuck this shit I'm out
No thanks
Don't mind me
Imma just grab my stuff and leave
Excuse me please
Fuck this shit I'm out

mission complete

Il aurait voulu ignorer cette remarque totalement désobligeante, mais ne peut s'empêcher de froncer les sourcils l'espace d'une seconde. Il était déjà conscient de sonner comme un parent mécontent, merci. C'est à peu près tout ce qu'il ne voulait pas, mais il faut faire des compromis pour arriver à ce qu'on veut, en l'occurrence effacer cette photo avant que tout le MIB ne connaisse sa silhouette.

En outre, à bien y regarder, cette photo n'aurait pas fait énormément de dégâts - c'est à peine si on le reconnaîtrait dessus avec l'obscurité et le cadrage centré sur l'agent Minmin. Ça reste toutefois mieux maintenant qu'elle n'existe plus : plus aucune preuve, et en plus l'agent Minmin lui en doit une. Clairement, il a sauvé l'honneur, il attend au moins des remerciements.

Le téléphone est lâché dès qu'il n'est plus intéressant, retourné à son propriétaire à qui il aimerait rétorquer qu'il peut aller se coucher comme un grand (mauvaise idée, n'aggravons pas la situation). Il arque plutôt un sourcil en regardant tour à tour les deux agents. C'est une blague ? Il va falloir les suivre au QG, répondre à tout un tas de questions alors que Minmin était là tout le long du combat ?

Aaah, fait chier. Il tire une dernière taffe sur la cigarette qui a fait déraper la situation avant d'écraser son mégot au sol. "… Ouais. J'espère que vous avez au moins de quoi s'occuper de ça.", répond-il en désignant son bras qui saigne toujours. Non, il ne s'en est pas soucié avant parce qu'il pensait rentrer pour le faire lui-même plus rapidement. Et oui, c'est largement supportable mais ça fait quand même mal.

L'entaille n'avait pas l'air profonde, mais le saignement est continu et plus important que ce à quoi il s'attendait. Qu'est-ce qu'il avait comme arme ce putain de martien ? Est-ce qu'il aurait mal jugé sa force ? Possible, avec un erog. En tout cas si personne ne se bouge rapidement, il se fera un garrot avec la veste de Minmin - il ne pourra pas refuser après le joli geste qu'Arsène a fait en effaçant cette photo, n'est-ce pas ?
@Jaemin Lee @Leif Callaghan
j'ai pas d'excuse
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AGENT
Leif Callaghan
Crédits : 8
Leif Callaghan

Lun 17 Sep - 21:22

KNOCK-ON
EFFECT

Oh la belle plaie que voilà. Si ça ne tenait qu'à lui, il sortirait le pop-corn (salé comme les tréfonds de son âme évidemment) et le regarderait hémorrager sur le sol. Peut-être même qu'il pourrait tirer une balle dans le bras de Minmin pour les assortir, ils pourraient devenir frères de sang kumbaya tout ça tout ça avec le reste de leurs copains erogs. Pour leurs funérailles, il fera semblant de pleurer, c'est promis, ça compensera le fait qu'il sera le seul à avoir fait l'effort de s'y présenter.

De toute façon, il a l'excuse parfaite pour déléguer la tâche à son collègue préféré, le plus chaleureux, le plus rassurant, le plus à même de soigner quelqu'un qui se vide de son plasma partout sur le trottoir sans aucune honte (et en plus c'est même pas lui qui va nettoyer après, le scandale). Il ne va pas se gêner.

— Demandez donc à Minmin de vous faire un bisou magique, j'ai du boulot moi.

Bien sûr qu'il se permet un dernier affront avec sa sortie de scène, il le délivre même en portant deux doigts à sa tempe dans le salut militaire le plus nonchalant qu'il puisse effectuer à l'intention de son radieux binôme. Enfin, cette voiture ne va pas se conduire toute seule. Et même s'il meurt d'envie de voir Minmin débarquer au quartier général avec 20 cadavres sur le dos pour aggraver sa verticalité limitée, il est un peu moins sûr d'avoir envie qu'il le défenestre par accident lors de leur prochaine mission.


NOTES / @arsène r. walker @jaemin lee ;)

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