ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Just know that I'm looking down on you smiling. ϟ Daisy

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Mar 4 Sep - 1:21

J'y vois dans ton regard#noctae
(musique)

Dans le noir.
On cherche le souffle.
Une nouvelle bouffée d'aire.


Cameron. Cameron. Cameron. Tu danses. Au milieu des vagues. Tu danses. Ondule et balance. Lentement, tu te berces. Au creux de tes bras fragiles, tu te berces. Pour apaiser les troubles qui surviennent. Qui enrayent. Qui obstruent tes orbes si clairs. Il y a eu l'incompréhension. Suivit d'un doute profond. D'une angoisse grandissante. De mille questions. Et puis, il y a à présent les conséquences. De vos actes. De ce que tu dois faire maintenant. Parce que cet enfant, Cameron, ne grandira pas sans toi. Sans ton aide. Sans ta main. Car bientôt, c'est lui qui sera lové au creux de tes bras. Et d'un sourire innocent, il te regardera. En sachant que c'est toi qui le soutiendras. Que c'est toi qui lui as donné la vie. Non pas que d'un coup de crayon égaré sur un carnet cette fois. Mais d'un amour bref qui fut. Qui n'est plus. Ça te fend le cœur.

De penser à lui.

Inspirant longuement, tu as arrêté d'errer. De balancer. Tu as choisi de faire bien. De faire mieux cette fois. D'être à la hauteur. D'être assez forte. Une digne mère. Comme elle n'a pas su le faire avec toi. Tu seras plus grande qu'elle. Tu l'aimeras comme ils ne l'ont jamais fait. Et tu auras pour lui des yeux que tu n'as jamais vus. Que tu n'as jamais connu. Parce que tu feras de ton enfant, ce qui t'est le plus cher. Et tu sais ; Cameron ; que tu n'es pas encore prête. Qu'il y a des questions qui méritent réponses. Avant que l'heure fatidique n'arrive. Avant que tu ne puisses plus revenir en arrière. Que tu ne puisses plus effacer ce que tu n'auras pas fait. C'est décidée et hâtive que tu t'égares dans les ruelles. Quinxo à tes côtés. Comme à son habitude. Comme ton ombre. Vous savez parfaitement où aller. Où vos pieds vous guident. Depuis ce jour, tu n'as plus eu la chance de la voir. Depuis que Lie s'en est allé. Pourtant tu reviens aujourd'hui. Parce qu'il n'y a qu'elle qui puisse encore t'éclairer.

Il n'y a qu'elle qui puisse encore t'aider.

Cette femme âgée du nom de Daisy. Avec son jardinet et son Poulet. Tu te remémores son visage si clairement et elle t'apparaît comme ton dernier salut. Alors vivement, tu arrives devant sa porte d'entrée. Frappant doucement. Attendant impatiemment. Les orbes fuient de part et d'autres. Regardent aux alentours. Finissent par rencontrer la bête noire. Dont une main vient se perdre dans son duvet. Un fin sourire étire tes lèvres. Tendre et si doux, il le caresse. Et finalement la porte s'ouvre. Sur une jeune fille. Une petite fille. Une des siennes peut-être ? « Oh bonjour... je suis désolée de déranger, je m'appelle Cameron. Est-ce que ta mamie est ici ? » que tu demandes innocemment. Sans savoir qu'en réalité, ce visage que tu côtoies à présent, c'est celle que tu cherchais si ardemment.

Que c'est ce visage enfantin.
Qui renferme les clés de ton destin.





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Mar 4 Sep - 2:13

Just know that

I'm looking down on you smiling

Nous sommes lundi… Ou même jeudi. Qu’importe ce détail, personne s’en préoccupe de toute manière. Le plus important à savoir sur cette journée est que c’est une belle journée. Non seulement tu as appris qu’Antoinette du club de tricot s’est malencontreusement cassée la main donc elle ne pourra pas venir faire chier le peuple durant le prochain mois… Mais en plus de tout ça, c’est le fameux jour où l’un de tes enfants t’appelle avec toute son armée d’enfants sans-nom. Si ce n’est pas une magnifique raison pour laquelle tu as fait des enfants… Alors pour quelle autre raison ? Des liens aussi forts que tu ne te souviens même plus des noms de tes petits-enfants… Ni de tes enfants… Ni même de ton propre prénom. Georgette ? Albertine, peut-être ? Ça doit forcément être l’un des deux.

Tu installes tranquillement un décor avant l’appel. Tu aimes à penser qu’un petit cadre avec une photo retouchée de toi en compagnie de ton grand ami Nikola Tesla est une bonne idée lorsqu’un vide vient à une conversation. Mythomane ? Non. Tout le monde sait bien que tu aimes raconter des histoires… Puis si on n’écoute pas les histoires de mamie Daisy ; c’est comme si on lui tourne le dos… Ce qui vient à la conclusion qu’on risque de perdre sa petite part d’héritage. Oh les jeunes et l’argent, ça montre un amour plus fort que ton affection pour Poulet. Est-ce que c’est la technique d’une mamie triste qu’on lui tourne le dos ? Hey. Non. T’es clairement la meilleure mamie des deux. Un peu narcissique ? Que voulez-vous ? Une mamie qui demande de l’aide pour ses courses ? T’es pas encore arrivée à ce stade.

Une petite touche finale : le fameux nœud papillon que tu clipses sur Poulet. Lui aussi se doit d’être présentable pour faire un face-time. Tu ne veux pas qu’on te reproche que tu le nourris de trop… Certes, il est enveloppé, mais c’est un point en plus pour montrer que tu aimes offrir.

Poulet. Il te regarde fixement avec son air idiot. Tu couines ou tu quackes et je te casse les dents, nous sommes bien sur la même longueur d’onde ? … Hehehehe. Poulet, t’as compris ? Je te casse LES DENTS… Mais t’es un poulet alors tu n’as pas de dents. Mon p’tit, arrête de trembler tu vas me faire penser que tu peux me comprendre. J’t’aime bien, ne chouine pas.

Tu tapotes son petit bidon rapidement avant de commencer une première tentative d’appel. Puis une seconde. Au bout de la troisième, le carnaval commence. Des cris, des pleurs, un p’tit garçon qui ne veut pas parler à mamie. Le manque de respect est bien élevé, mais tu ne dis rien contre ce raffut.

Yo yo yo les djeuns !
Tu entends brièvement des chuchotements de la part de ton enfant. Il est vraiment entrain de faire un décompte pour dire le fameux « coucou mamie daisy ? »… Qu’est-ce qu’il est barbant ; sûrement le pire de la lignée.
Coucou mamie Daisy ! Tous en chœur, c'est presque beau.
Ouais, ouais, ouais. Où est le petit Taylor ?
Une des petites commence à faire sa belle. Annabelle ? Rose ? Tu commences le jeu : Qui est-ce ?
Mamie Daisy… Taylor c’est pas notre frère ! Faut vraiment que tu arrêtes de nous répéter ça tout le temps ! On ne te suffit pas ?
Woooh la p’tite chevelue là ! Tu te prends pour qui pour parler à mamie sur ce ton ? Descend de tes p’tits shetlands dès maintenant et montre un peu de respect pour tes ancêtres. Ah… Tu sais enfin qui c’est, la p’tite prétentieuse de la famille. Personne a vraiment le niveau du petit Taylor, lui c’est un bon p’tit. C’est surtout le seul dont tu te souviens encore du prénom.
Pardon mamie Daisy ! Dis-no…

Qu’entends-tu ? Derrière tout ce brouhaha ; ne serait-ce pas la porte d’entrée qui toque et qui taque ? On dit « qui toque », mais le dire de cette manière te donne un air djeuns. Tu coupes rapidement l’appel sans même dire un au-revoir. De toute façon, ils sont ennuyeux. Hey. C’est qui la mamie classe et rebelle ? C’est toi, à présent ! Tu enfiles tes pantoufles beaucoup trop grandes pour tes pieds avant de te diriger vers la porte.

Aussi douce qu'un pétale de rose, voici la belle Cameron qui revient après plusieurs mois d’absence ! Plus qu’une belle journée, serait-ce un jour de chance ? Jusqu’à présent, tout semble parfait. Elle commence à parler, sa voix reste toujours aussi mélodieuse qu’auparavant… Mais elle ne semble pas comprendre en face de qui elle se trouve.

… Bah voyons ? Quelle est cette insolence, Cameron ? Si j’étais plus grande, tu n’aurais pas manqué à une petite claque derrière l’oreille ! Tes mots sont sur le ton de l’ironie. Bien évidement que tu ne souhaites pas lui mettre une petite claque, elle te connaît que trop bien pour savoir ce genre de choses. Tu reconnais pas mamie Daisy ? Ça doit être ma nouvelle coupe de cheveux… Figure-toi que je me coupe les cheveux toute seule à présent… Bluffée ? Tu pouffes légèrement. Ne reste pas ici, tu vas attraper froid. Bien que nous soyons toujours en été. Le bord de mer est frais, c’est une bonne raison de presser le pas.

Il faut t’avouer que tu es un peu intimidée par sa venue. Tu ne t’y attendais plus depuis cette histoire. Tu la guides vers ton salon sans dire un mot. Après quelques secondes, tu brises enfin le silence. Oui… Alors… Tu fais comme chez toi, ça n’a pas trop changé depuis le temps. Tu souhaites une boisson ? Des petits gâteaux ? Tu ne te souviens plus de ce qu’elle avait l’habitude de prendre lorsqu’elle te rendait visite. Tout semble si lointain. C’est déstabilisant.

Tu te diriges –en sautillant– vers ta réserve qui reste toujours pleine de sucreries… Pas seulement pour tes invités et tes petits-enfants, mais surtout parce que maintenant que tu as retrouvé ta jeunesse d’antan… Tu peux t’autoriser de manger tout ça. Ça fait longtemps que tu n’es pas venue. Je ne te demande pas pourquoi. Malheureusement, non. N’aies pas peur de me dire ce que tu veux ! Ni Poulet, ni moi-même n'avons goûté à la chair humaine. Hahaha. Tu sais bien que c’est une blague de vieux, mais tu ne perds pas ton âge après tout. Tu reprends un air sérieux avec une pointe de peine dans la voix. Tu viens voir mamie Daisy pour prendre de ses nouvelles ?
@feat Cameron J'espère que cette première réponse te plaît, je te fais des bisous ! t'es trop mimi !
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Mar 4 Sep - 2:47

J'y vois dans ton regard#noctae
(musique)

C'est une main qu'elle te tend.
De si loin.


Cette petite fille sous tes yeux ne tarde pas à parler. C'est la surprise qui s'abat sur tes traits. Une surprise qui luit au fond de tes yeux. Daisy. Daisy est une petite fille. Et si tu avais du mal à le croire, il suffit de l'écouter parler pour savoir. Que mamie Daisy est là, juste devant toi. Ce n'est pas un mirage. Ce n'est pas un mensonge. Il y a des pouvoirs dans ce monde qui sont hors du commun. « Oh oui, je rentre. Quinxo. » c'est la seule chose que tu trouves à dire dans ton désarroi. Et en errant jusqu'au salon, tu laisses échapper d'une voix frêle : « Votre nouvelle coupe vous va très bien. » dans un sourire sincère. Que tu lui offres sans peine. Daisy n'est pas une mère pour toi. Elle n'est pas un reflet d'un visage passé non plus. Daisy est la dernière personne vers qui tu puisses te tourner. Un repère au milieu des ténèbres. Tu l'affectionnes autant que tu l'aimes encore. Il y a un silence naturel qui s'installe.

Après des mois.
Sans nouvelles.


Il y a cette pointe de gêne. Qui remonte le long de la trachée. Que tu n'oses exprimer. Cameron, tu n'étais plus venue ici depuis longtemps déjà. Que fais-tu ? Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Mais dans cette atmosphère, tu te sens plus légère. Capable de retrouver des forces qui t'ont abandonnées ce jour-là. Quinxo assis à tes côtés. Baissant des yeux désemparés, tu relèves un sourire rassuré. Au son de sa voix. À ses mots. Tu te sens presque chez toi. « Peu m'importe pour la nourriture, mais je prendrais bien un thé si c'est possible... Je ne voudrais pas déranger. » d'une voix cristalline. Douce et tendre. Elle exprime ce que tu n'oses jamais dévoiler pleinement. L'affection que tu portes aux gens. Lentement, plus jeune qu'avant, Daisy s'échappe. Sautillante et pétillante et tu l'observes du coin de l'oeil, Cameron. Admirative.

Tu voudrais être comme elle.

Un peu plus en tout cas. Ses mots qui retentissent cependant, crève le cœur. Déglutissant douloureusement, tu ris. Faussement. Oui, ce n'est pas nécessaire de dire pourquoi. De parler de tout cela. De tout ce qui ronge encore. « Oui... je viens prendre de vos nouvelles. Quand je venais avec... Lie, vous nous parliez parfois de votre vie. Vous nous racontiez des histoires et ça me manquait beaucoup, mais... je ne savais pas si j'avais encore le droit de revenir ici après tout cela. Cependant... J'aimerais beaucoup en entendre plus sur votre vie de mère. Je... je sais que vous avez une belle et grande famille. » que tu commences à conter. Ce n'est pas un mensonge, mais ce n'est pas la vérité. « Est-ce que c'est dur d'avoir un premier enfant ? On dit souvent que comme c'est nouveau, ce n'est jamais simple. Et quand je vois la famille que vous avez, je me demandais comment ça s'était passé pour vous. » alors patiemment, tu attends. De trouver des réponses.

À ce qui te dévore.
Pour apaiser le doute.





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Mar 4 Sep - 4:20

Just know that

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Du thé. C’est tout à fait faisable. Une mamie qui ne sait pas faire de thé… De quel genre de loose on parle là ? La boîte à thé se trouve juste en haut de la réserve. L’étagère est un peu trop haute, il va bien falloir montrer sa souplesse de jeunesse et faire une acrobatie pour atteindre cette boîte. Pas de problème ! En deux secondes… Et peut-être un peu plus, ce sera fait ! Tu t’avances un peu, mais ton acrobatie prend plus de temps que tu as prévu pour ce simple sachet de thé. Est-ce que t’es pas entrain de te taper la honte à faire autant de bruit pour atteindre le plafond de ta réserve ? Wooooh. Vite ! Une diversion. Son chien, son brave toutou ! Quinxo… C’est bien ça ? Il est tout mignon et tout grand… J’espère qu’il ne fait pas peur à Poulet… Tu sais à quel point il peut être trouillard. Tu pouffes, te faisant presque perdre l’équilibre mais tu t’appuies fortement contre le mur. Ce n’est pas tout les mamies qui peuvent se permettre ce genre de pirouettes.

Une demi-chute plus tard et tu l’as enfin… Ton Saint-Graal ! Une petite boîte de thé dont tu ne peux qu’espérer que la date reste toujours dans les temps. Tout semble bon pour ce détail. Tu la déposes sur la table pour que Cameron fasse son choix. Non seulement, elle semble être devenue plus grande, mais quelque chose te chiffonne … Son visage semble un peu terne. Tu lui souris gentiment. Un thé… à la pêche… ? Je vais prendre cela, ouais. J’espère qu’il y a plus de choix que ça dans ce truc-là ! Tu sais… La pêche est quelque chose de très bon pour le corps… Mais surtout l’esprit ! Enfin… Ces détails-là, t’en es pas trop certaine. Voire carrément pas. Ce n’est probablement qu’à moitié vrai. Mais tu essaies de rassurer cette petite fleur qui semble si délicate mais sans couleur.

C’est cela ! Elle manque de couleur, ses petites joues ne sont plus aussi rosées qu’auparavant. Elle doit avoir un petit coup de mou et c’est pour ça qu’elle est venue voir mamie Daisy ! Pour lui redonner… la pêche. C’est une bonne celle-là… Non ? Okay.

Te voici dans ta cuisine, préparant probablement le meilleur thé que tu n’as encore jamais bu. Elle te questionne sur tes expériences de famille… Évoquant bien que brièvement le prénom du jeune voisin. Ce brave petit Lie qui semble beaucoup travailler en ce moment. C’est une bonne chose qu’il soit de sortie aujourd’hui. Un simple regard peut parfois détruire un moral pendant des jours. Qu’est-ce que la jeunesse est compliquée ! Tu n’as pas souvenir d’avoir eu des problèmes ainsi… Et c’est tant mieux.

Quelqu’un s’intéresse vraiment à toi et tes histoires de famille. C’est carrément surprenant, tu ne t’y attendais pas. Tu ne peux cacher un sourire en répondant à celle-ci. Bien sûr que je me souviens de tes visites ! Ce sont des très bons souvenirs qui resteront dans ma mémoire ! En soit, cette phrase est loin d’être fausse… Néanmoins, probablement une petite part de vieillesse te fait comprendre que tu ne sais plus exactement quelle histoire tu n’as pas raconté à la demoiselle. En savoir sur une vie est aussi simple en parlant à une personne qu’en cherchant sur internet.

Tu reviens vers elle avec deux tasses d’eau chaude ainsi que quelques cookies qui trônaient dans la cuisine. J’espère que tu apprécies ça. Je crois qu’on appelle ça… Des cookies ? J’ai tendance à appeler tout ce qui est sucré des madeleines… T’y crois, ça ? En plus… Ce n’est pas le gâteau le plus sucré du Monde. Tu secoues la tête pour reprendre un peu de sérieux. Comme si tu penses vraiment que cette technique est l'une des plus utiles pour se donner du sérieux. Tu repasseras pour cette étape.

Des précisions sur un premier enfant… Justement, ton premier bébé a été la mère du petit Taylor ! Quel est son prénom déjà ? Louisa ? Charlotte ? Peu importe, c’était un beau bébé. Elle t’aime plus tellement aujourd’hui, mais tu te souviens d’elle comme une petite… Oui. C’est ça, une petite. Ma petite Cameron, j’aimerais te rassurer en disant que tout reste aussi calme lorsque vient le premier bébé… Franchement... Ça dépend ! Mes enfants ont tous été compliqués comme... Faire de l’accrobranche sans ustensiles. Ouais, ouais ! Je dois avoir un mauvais aura ou bien j’ai toujours eu trop d’énergie mais… Surtout cette première petite… Bon Dieu qu’elle était insupportable ! Ouais donc… Là ton plan, c’est pas du tout de rassurer la demoiselle… Si ? Parce que ça semble franchement loupé à ce point.

Mhm… Je pense qu’il y avait beaucoup de raisons qui ont fait que… C’était un peu compliqué. Tu tousses légèrement. Mon ancien métier, celui d’agent de police… Ouais, tu peux rigoler. Ce n’est rien comparé à ceux qu’on a maintenant... D’ailleurs, après avoir eu ma première petite… J’ai été couturière, tu vois bien le contraste ? Woh. La vieille, tu divagues carrément là. Qu’est-ce que je disais ? Oui, ma première… Je crois qu’elle s’appelle Louisa, mais on repassera pour le prénom. Elle ne doit pas du tout s’appeler Louisa, quelle erreur tu fais en disant cela.

Elle a été insupportable durant les premiers mois. Bien que je voyais son amour pour moi… J’ai eu du mal à apprécier mes premiers pas en tant que mère. C’était plus compliqué dans le temps… Je crois. Silence. C’était un beau bébé. Quand elle a fait ses premières nuits, ça allait tout de suite mieux. Oui. Tu ne peux t'empêcher d'avoir le sourire jusqu'aux oreilles en pensant à ces souvenirs, ils ne sont plus aussi détaillés qu'avant, mais comme un beau cliché... Dans ton cœur, ce sont les meilleurs moments de ta vie. Je t’ai déjà raconté ses premiers pas dans le monde extérieur ?
@feat Cameron wow je suis désolée de la réponse, il est tout tard et j'ai fait de mon mieux en mode sleepy buhuhuh
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Mar 4 Sep - 11:03

J'y vois dans ton regard#noctae
(musique)

Tu observes son dos.
Comme une enfant regarde sa mère.


Daisy tente d'attraper le thé. Pendant un bref instant, tu songes à l'aider, mais elle se retourne pour parler de ton chien. Cet ami si fidèle. Que tu as recueilli depuis qu'elle a quitté ce monde. La vieillesse l'a emporté. Comme elle emportera un jour l'enfant que tu as sous les yeux. Le monde est cruel. Infiniment cruel, mais il est impartiale. « Quinxo, oui. Je crois que Poulet a peur de lui, mais Quinxo est très gentil avec tout le monde ! Sauf si je lui demande le contraire ahah. » ce n'est pas toi qui a commencé son dressage. Tu n'as fait que suivre les enseignements de mamie. Et en pensant à elle, tu laisses une main voguer jusqu'à sa crinière. Dans une douce tendresse, tu le caresses. Mamie Daisy finit par revenir à vous côtés. Souriant et légère. Une bouffée d'aire. Comme un rayon de soleil et tu souris, Cameron. Sentant les abîmes se réchauffer doucement. Sentant sa chaleur bercer ton cœur. En piochant dans la boîte de thé, tu en sors un à la pêche et tu souris. « Je vais prendre de la pêche alors ! » un sourire. Un grand sourire.

Une mamie peut tout guérir.

Des cookies sont disposés sur la table. Juste sous tes yeux et tu ris légèrement. Des madeleines. C'est amusant. Déroutant également de voir une enfant dire cela, mais ce n'est qu'une enveloppe charnelle. La personne qui est là et bien différente de ses traits juvéniles. « Ce sont des cookies, oui. C'est très bon comme les madeleines alors ça me va parfaitement, merci beaucoup ! » un sourire, encore. Mais au fond de toi, tu ne peux te départir de la raison pour laquelle tu es là. Par quel doute tu es arrivée jusqu'ici. Et doucement les contes commencent. Tu écoutes attentivement. D'une oreille aiguisée, tu entends. Ce qu'elle raconte d'antan. Ses enfants et la première. Une certaine Louisa, mais elle ne semble plus très certaine de son prénom. C'est attendrissant. Mais tu comprends vite que ce n'est plus la joie entre elles. Pourquoi ? Tu ne sauras pas clairement. Mais tu continues d'écouter. Patiemment tout en buvant une gorgée de ton thé. C'est si agréable de l'écouter parler. D'elle. De sa vie. De ses enfants. « Non, je n'ai jamais entendu cette histoire, mais j'ai très envie de l'écouter maintenant ! » d'une gentillesse sans fin. Comme toujours. Comme à ton habitude.

Une gentillesse à fleur de peau.

Mais avant que débute cette histoire, tu ne peux t'empêcher. De te questionner. « Pourquoi est-elle si difficile ? Je pense que vous avez fait des choix pour elle si vous avez changée de métier à sa naissance. Désolée je suis très curieuse, mais c'est vraiment amusant de vous écouter. » mais les efforts d'une mère ne sont pas toujours reconnu, Cameron. Certains enfants ne voient jamais réellement ce qu'ils ont dans la vie. La chance qu'ils ont d'avoir des parents aimants. Ils ne verront que les côtés les plus sombres. Les plus évidents aux yeux des autres. Et tu te promets inconsciemment que tu feras de ton mieux. Pour que ton enfant n'ait jamais à entendre de la bouche d'un autre, que tu n'es pas une bonne mère. Que tu es chiante. Une plaie sur le dos.

Tu te le promet.
Pour qu'il puisse grandir en paix.





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Ven 7 Sep - 22:24

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Pourquoi est-ce difficile entre vous ? Tu le sais parfaitement. Mais tu ne pourras jamais l’avouer à voix-haute. Du moins, pas maintenant… Pas comme ça. Tu perds rapidement ton sourire de mamie gâteau lorsque tu penses à l’enfance de tes propres enfants. Tes pensées envers ta fille te remue l’estomac. Tes yeux perdent de l’éclat, ton visage se ferme. Que tentes-tu de faire maintenant ? Rassurer cette jeune demoiselle sur la vie de famille. Rassurer à propos du premier enfant… Mais tu doutes avoir eu ce même commencement à cette étape si importante de la vie.

D’ailleurs, si la vie t’offre une seconde jeunesse… Est-ce que ce n’est pas pour ce but-là ? Avoir la chance de recommencer une étape que tu as, jadis, gâché à cause d’un goût amer qui l’enveloppait ? Ton don est un fardeau plus qu’un cadeau.

Dans tes mots comme dans le reflet du miroir, tu peux la voir. Ta douce petite fille. Samantha. La jolie fille au cœur détruit. Ce n’est pas de sa faute. Louisa n’est qu’une facette d’elle. Facette regroupant la joie que tu as gardée dans un coin de ta tête pour refaire l’image de ta propre fille. Pour te faire pardonner les immondices de sa jeunesse.

Samantha. Ta première petite, la seule fille que tu as mis au monde. Une fierté autant qu’un cadeau empoisonné. Cela te déchire le cœur de penser de la sorte, mais tu ne peux pas être dans le déni plus longtemps. Tu regrettes tes choix à propos de cette petite. Beaucoup de choix. Maintenant que tu te retrouves dans cet appartement, loin d’elle et loin d’être jeune… Tu as du mal à te retourner vers elle. À retourner en arrière. Avouer tes torts ne changeront rien à ce qu’il s’est passé durant l’enfance de ta petite. Avouer ce que tu as fait ne pourra pas te libérer du poids de tes actes.

Alors… Pourquoi est-ce difficile entre vous ? C’est évident. Cependant, tu n’oses pas y penser directement. Tu t’excuses chaque soir, c’est suffisant.

Ma petite… Tu sais, c’est compliqué comme situation. Je n’en sais pas plus que toi. Peut-être qu’elle n’aime pas son prénom, alors elle m’en veut de lui avoir donné celui-ci… Ou bien parce que je l’ai oublié pendant si longtemps. Tu pouffes légèrement, cachant ta gêne. Elle s’appelle Samantha. Je suis désolée de l’avoir oublié si longtemps… Tu connais... les vieux et leur mémoires de poisson rouge.

Ce qu’il faut savoir… C’est que tu n’appartiens pas à une famille parce que tu es né dedans… Une famille, ça se construit. Continuellement.
Une de tes erreurs.

Néanmoins, tu ne peux pas oublier l’histoire de ses premiers pas. C’est un doux souvenir  que tu aimes te remémorer lorsque tu penses à elle... Lorsque tu vois son reflet dans les yeux de Taylor. C’est étonnant comme cette famille se ressemble tant. Physiquement. Quelle tristesse de se questionner sur soi-même chaque jour depuis tant d'années. Pourquoi as-tu été ainsi ? Pourquoi restes-tu à te battre contre toi-même ?

Quant à sa première sortie. Je me souviens d’elle comme un beau bébé avec un palmier sur la tête. T’imagines un peu le commencement de la journée ? Ton rire résonne dans la pièce. C’est quelque chose à faire sur un bébé, ça. Un beau palmier. Tu soupires. Ouais, ouais, ouais. Silence. Quoiqu’il en soit… Nous étions dans un lac proche de notre maison. Un joli lac aux canards. J’ai voulu la mettre sur le sol pour lui prendre des petits gâteaux à la framboise… Et lorsque j’ai tourné l’oeil… Elle faisait ses premiers pas ! J’ai été impressionnée de voir qu’elle marchait aussi vite qu’une gazelle de Thompson. Léger silence. Puis… Pouf. Dis-tu d'une petite voix. Tu peux revivre la scène rien qu’en l’imaginant. Ça n’a pas duré longtemps avant qu’elle se mette à pleurer sur le sol. Était-elle déçue de ne pas rester debout ? Elle s’est mise à avoir peur de l’herbe depuis ce jour-là, cette coquine !

Tu te tournes vers un tiroir de ton salon. Trouvant tant bien que mal une photo de ta fille. Elle n’est plus ce bébé… Cette photo d’elle en étant une adulte te pince légèrement le cœur. C’est ma petite Samantha,  elle doit bien avoir le double de ton âge… Tu le crois, ça ?
@feat Cameron bébé samantha
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