ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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( orages d'acier ) + jaemin

*
AGENT
Monsieur
Crédits : 0
Monsieur

Dim 23 Sep - 23:28

les démons du hasard selon le chant du firmament nous mènent

à sons perdus leurs violons font danser notre race humaine

( musique ) les soirées s'éternisent toujours dans les locaux et il se sait attendu chez lui, qu'il n'aura qu'à ouvrir et mettre ses pieds sous la table dans un râle de satisfaction - monsieur n'aura plus rien à faire mis à part le devoir familial une fois la portière de la grosse voiture noire claquée.

il est dix-huit heures et les papillons manichéens commencent à s'envoler : monsieur est toujours là, souvent jusqu'à vingt et une heures pour conquérir des terres presque absentes tant elles se vident.
toutefois il y'a toujours de la vie en ce lieu et l'immense tour ne cesse jamais de briller, jamais inerte.

monsieur avance, même sa cadence est rythmée, mesurée, et ses pieds claquent sans imposer leur présence : il n'est qu'un grain de plus bâti de noir et de blanc. il vous a déjà vu fumer et il connaît les habitudes, car monsieur cueille tous les détails pour bâtir ses discours et ses entrevues.
vous aussi fumez les belles pour détendre les muscles et les mœurs.

il attend patiemment, grille tranquillement la sienne -, il est dix-huit heures vingt-cinq, et le passage est rare.
car les agents sont millimétrés, ils partent à des heures rondes, décident de rester à celle suivante s'ils ont raté leur coche. il a pu observer ces mouvements depuis presque vingt-ans, les horloges internes parfaitement réglées.

c'est quand il vous aperçoit avec sa quiétude de grand homme qu'il dessine un mince sourire froid, chirurgical - vous n'êtes pas fait pour ce monde. il y'a quelque chose de terne, un gris qu'il saurait décrire menteur : john se méfie de tous.

il tend sa main professionnellement pour serrer la vôtre d'un mouvement sec et bref, et quand elle revient à lui c'est pour coincer entre deux doigts son amoureuse.

merci d'être venu, lee.

il a un temps et il glisse ses doigts libres dans sa poche pour récupérer son paquet, l'ouvre pour vous en proposer une pendant qu'il renchérit.

je n'en ai pas encore discuté avec monsieur hartgraves ni monsieur lacroix, et je ne remets pas en cause vos loyaux services...

il marque un temps.

j'étais déjà agent, il y'a plus d'une quinzaine d'années. votre nom n'est pas familier à une histoire, je l'ai su directement. vous allez finir par vous détruire et faire des erreurs irréparables : vous ne pouvez pas dissocier ce genre de passé et votre métier, vous savez. c'est à ça qu'on reconnaît l'humanité.
*
AGENT
Jaemin Lee
Crédits : 10
Jaemin Lee

Lun 1 Oct - 22:00

Orages d'acier.

wow j'étais plus inspiré que je pensais (et dsl vrm d'avoir mis si longtemps.....)

C’est étrange, ce sentiment qui s’insinue insidieusement dans tes veines alors que tes pas t’approchent de ton rendez-vous avec John Campbell. Il y a de la défiance, il y en a toujours, surtout lorsque tu ne sais pas à quoi t’attendre, mais pas seulement. Il y a quelque chose de plus, quelque chose qui ressemble presque à de l’appréhension, sauf que c’est pas ça. À moins que si, mais c’est un peu fort comme mot, appréhension. En fait, peut-être que c’est parce que t’as pas envie, tout simplement. Mais une conversation, quand c’est un collègue qui la requiert poliment, avec sérieux, ça ne se refuse pas. Ou alors, tu n’es pas encore asocial à ce point. Peut-être que tu devrais le devenir. Peut-être que ça t’éviterait des soucis.

Il a dû t’attendre un moment, puisque sa cigarette a eu le temps de se consumer en partie. Tu arrives à sa hauteur et tu lui rends sa poignée de main, mais pas son sourire. Tu ne souris pas, tu n’as pas assez de joie ou d’hypocrisie en réserve pour ça. Lui, tu ne saurais dire ce qu’il cache derrière le sien. Pas de l’amitié, en tout cas. Il n’y a rien de chaleureux, ni dans ses gestes, ni dans sa voix, et s’il y a de la bienveillance, tu ne la trouves pas – non, tu ne la cherches même pas. Tu sais que ce n’est pas la peine.

Ta seule réponse est un léger hochement de tête, à peine perceptible ; et tu acceptes avec politesse son offre, la glisse entre tes lèvres sans l’allumer encore. Tu attends d’entendre ce qu’il va dire.

Tu fais bien, parce que la suite te prend de court.

Quelques secondes passent dans un silence complet, que trouble seulement le tam-tam régulier de ton cœur, sonnant à tes oreilles comme un gong alors que tu réalises qu’il sait. Peut-être pas tout, mais au moins une partie, et ça suffit à te déconcerter. Et merde.

Oh, tu t’en doutais bien, que ça pouvait arriver un jour. N’importe quel agent assez ancien, doté d’une bonne mémoire et d’un peu de logique, pouvait finir par faire le lien. Mais il y a un pas entre prévoir et être prêt, et ce pas tu ne l’as jamais franchi.

Et puis, il a fallu que ce soit lui ; ça, ça t’emmerde bien, pour parler franchement.

— Je vous ai pas demandé votre avis, que je sache, tu répliques d’un ton posé, comme si ça t’était bien égal, ce qu’il peut penser de toi. Et c’est le cas, mais en revanche, ce qu’il peut faire ne l’est pas.

Tes doigts se glissent dans ta poche de veste dont tu sors ton briquet, et tu allumes enfin la clope dont il t'a si généreusement fait cadeau.

— Du moment que je fais mon boulot, mon passé ne regarde que moi.

Tu t'interromps le temps d'inspirer une bouffée de fumée et de la relâcher lentement dans l'air frais de ce début de soirée automnal.

— C'est tout ce que vous aviez à me dire, John ?

Il y a quelque chose de presque irrévéremment familier dans la façon dont tu t'adresses à lui ; serait-ce parce que tu es sur la défensive, que tu deviens tout à coup insolent, Jaemin ?


( orages d'acier ) + jaemin
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