ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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Shoot Me • w/ Ludlow

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Lun 30 Juil - 21:37
Shoot MeAnd my heart said bang bang bang !

Iridescence. Les couleurs miroitantes sur la surface de l’eau claire de l’océan qui bordait la plage reflétaient la blancheur des nuages paresseux qui parcouraient le ciel avec lenteur. Le souffle de vent qui caressait la surface de l’écume passait sur les peaux et les cheveux des passants qui se trouvaient là, rendant l’atmosphère bien plus agréable par ces chaleurs qui commençaient à écraser la plupart des êtres installés sur le sable. Il en valait de même pour ta personne qui n’avait qu’une envie : retourner se planquer dans la petite chambre de ton appartement et finir sur Instagram pour y poster des stories pendant des heures. Peut-être même faire un live sur la dernière lotion capillaire que tu avais acheté la veille.

Cependant, ce shooting photo pour une marque de montres dernier cri ne pouvait se faire sans toi, qu’avait pleurniché ton manager et tu ne pouvais te désister. Enfin, faire cette séance te permettrait de renflouer les caisses et de t’acheter de nouvelles fringues en promo sur Zalando – ou même finir dans les rayons de Yves Saint Laurent qui sait ! Alors, de bonne grâce, tu restais docile et accessible, laissant la maquilleuse te repoudrer le nez et la coiffeuse toucher à tes cheveux trop ravissant pour sa personne. La chaleur commençait à t’accabler, s’installant sur tes épaules comme une chape de plomb que tu rêvais de retirer. Seulement, il restait encore beaucoup de photos à faire et cela prendrait certainement des heures. Long soupir. Tes perles couleur citrine se levèrent vers le toit bleu du monde, une moue boudeuse se collant à tes lèvres pincées. Ne pouvait-il pas y avoir plus de nuages que cela ?

Un nouveau souffle de vent vint jouer dans tes mèches pendant que tu t’enfonçais dans le sable en direction des vagues, posant nonchalamment tout en prenant une expression désinvolte. La chemise blanche que tu portais contrastait avec le bermuda beige que l’on t’avait filé, la montre argenté étant le seul accessoire ornant ta peau purpurine. Tu en avais déjà assez de ce shooting et même l’insistance de ton manager que tu appréciais pourtant beaucoup commençait à t’épuiser. L’heure de rentrer était encore loin. Beaucoup trop loin. Et cela augmentait davantage ton agacement.

Puis il y eut une pause, durant laquelle on te fit te changer. Une chemise à fleur jaune et un short noir. De très mauvais goût de ton avis mais tu n’ajoutas rien quand on te donna ta nouvelle parure. Boudant toujours, tu allas te changer dans la tente prévue à cet effet, espérant secrètement que la pluie ne se mette à tomber pour écourter cette séance de torture. Mais ce fut tout autre chose qui fit son apparition lors de ta sortie de la tente.

Le morceau de plage où le shooting devait avoir lieu avait été privatisé pour l’occasion, mais quelques personnes et curieux passaient par-là, t’observant toujours en chuchotant. Quelques-uns posaient des questions, prenaient des photos quand ils apprenaient avoir à faire à un mannequin. Alors, des gens, tu en avais vu passer. Mais tu n’aurais pas cru tomber sur un visage connu. Un petit sourire se dessina sur tes traits fins pendant que tu plongeais tes mains dans le poche de ton short tout en avançant avec grâce et cadence jusqu’au jeune qui semblait distribuer des glaces sur les grains de sable doré. Voir Ludlow était une surprise, une agréable surprise, qui allait totalement changé l’atmosphère lourde et ennuyeuse de cette après-midi trop longue.

- Ludlow ! Mais quel plaisir de te voir par ici ! Dis, t’as pas une clope Honey ?

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Mer 1 Aoû - 15:46
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Dimanche après-midi, plage, Ludlow mâchait un chewing-gum en attendant sa pause et le moment où il pourrait se griller une cigarette. Il faisait beau et pas mal de familles étaient venues s’installer sur le sable fin pour profiter du début de l’été, il avait servi beaucoup d’enfants et quelques couples qui le regardaient un peu bizarrement parfois, mais il avait l’habitude. Les habitués lui souriaient et lui demandaient comment il allait, ce à quoi il répondait toujours “bien” même lorsqu’il venait de passer la moitié de la nuit à cramer le quartier de Janha. Aujourd’hui ce n’était pas le cas, mais il s’était tout de même couchée à cinq heures du matin et réveillé vers treize heures, à peine deux heures avant le début de son service donc. De toute façon, ça ne changeait pas beaucoup de sa tête de d’habitude : Ludlow n’avait jamais l’air très frais.

Il avait bien repéré l’installation de photographes et de maquilleurs à une centaine de mètres de lui et de son stand, des vigiles avaient viré les quelques curieux et ceux qui voulaient s’installer sur ce coin de la plage pour y profiter de la mer. Mais Ludlow ne s’y était pas non plus intéressé plus que cela. Jusqu’à ce qu’il voit quelqu’un s’approcher.

D’abord, il ne le reconnut pas -ou ne voulut pas le reconnaître. Mais bien vite, à mesure que la distance entre eux se raccourcissait, Ludlow était forcé d’apercevoir la grande silhouette, les cheveux blancs et la peau violette de l’homme qui s’avançait vers lui. Il grommela un “oh non pas lui” alors que Fly l’apostrophait finalement.

Pour lui demander une cigarette. Non mais oh. Toujours aussi casse-couilles celui-là. Ludlow maugréa alors qu’il terminait de servir un couple de petits vieux qui regardaient tour à tour Fly, puis lui, en se demandant lequel des deux était le plus bizarre entre l’alien et le défiguré.

J’ai une pause dans cinq minutes donc t’attendras d’ici là. Qu’est-ce que tu viens foutre ici en plus ? T’es pas sensé faire le mec ultra superficiel au centre-ville ?

Ludlow avisa son téléphone portable : il ne restait plus que trois minutes en réalité, mais le plus longtemps il pouvait faire attendre Fly, le mieux c’était. Il jeta un coup d’oeil autour d’eux et comme il n’y avait pas l’air d’avoir grand monde qui se précipitait pour ses glaces, il retira finalement la casquette rouge “Nice Cream !” qu’il devait porter en service, contourna son petit stand sur lequel était aussi écrit “Nice Cream !” en rouge, et se posta en face de Fly. Du coin de l’oeil, il vit les photographes du shooting s’agiter un peu. Fly semblait avoir été avec eux mais il ne voyait pas trop ce qu’il pouvait faire.

Finalement, il sortit son paquet de cigarettes et le tendit à Fly pour qu’il en prenne une, avant d’en prendre une aussi, qu’il alluma du bout des doigts. Il jeta un regard désabusé à Fly qui attendait comme un con parce qu’il n’avait pas de briquet, évidemment, et la lui alluma de la même manière.

C’est ta passion de venir m’emmerder quand je bosse en fait ?

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Sam 4 Aoû - 19:14
Shoot MeAnd my heart said bang bang bang !

Réaction fracassante. Comme prévu, le jeune homme se braqua en voyant ta personne se présentait devant lui, un sourire plus grand étirant tes lèvres légèrement maquillées tandis que tu affichais une adorable expression enjouée. Il était marrant Ludlow à s’offusquer quand tu arrivais, à ronchonner et se braquer. Mais à chaque fois, il agissait en ta faveur et te donner ce que tu lui demandais – ou tu le lui subtilisais avec brio. C’était toujours une nouvelle aventure palpitante qui se finissait toujours par une victoire de ta part. et tu savais que ce jour ne serait pas différent des précédents.

Comme prévu, la cigarette arriva. Après des plaintes et des regards gênés. L’agacement qui fusait dans les veines du jeune homme te faisait un peu plus plaisir, d’une façon que l’on pourrait juger de malsaine. Mais ne fallait-il pas que tu t’amuses un peu et que tu sortes ce pauvre garçon de son ennui ? N’aurait-il pas eu une journée plus morose si tu n’avais pas été là ? Bien sûr que oui ! Tu venais illuminer son après-midi de travail par ta magnifique présence qui commençait sérieusement à manquer au personnel présent sur le lieu de la séance photo. Mais que cela tienne, tu avais besoin de ta clope et qu’on te lâche un peu la grappe.

La lumière rougeoyante de la flamme vint se coller au rouleau de tabac duquel tu tiras plusieurs longues bouffées avec satisfaction. D’un signe de tête, tu remercias ce cher Lud’ pour son acte mais ta mine changea quand tu entendis sa question émise d’une voix offusquée. Comment pouvait-il penser cela ? Ce n’était pas du tout ton genre – en tout cas, sur le papier. Affichant une expression ahurie et peinée, tu posas ta main sur ton cœur comme s’il avait tiré dessus à la carabine, ta voix se confondant en plaintes larmoyantes.

- Mais enfin Honey, ne dis pas de choses pareilles. Tu sais bien que ce n’est pas vrai ! je t’apprécie et c’est pour ça que je viens te voir, pour illuminer tes jours et tes nuits de ma présence.

Un grand sourire vint alors se dessiner sur tes traits, un semblant de rire montant dans ta gorge suite à cette remarque, mais tu n’eus pas l’occasion de dire quoi que se soit que ton nom fut hurler à plusieurs mètres derrière toi. Etonné, tu te retournas pour découvrir une petite brune à l’air énervée qui arriva jusqu’à ta hauteur pour te tirer par le bras, tes yeux roulant dans leurs orbites. Mais ne pouvait-on pas te laisser tranquille ?

- Ça fait dix minutes qu’on te cherche. Hugo hurle à tout va. Tu ne peux pas disparaître comme ça.

Enfer. Il faisait trop chaud pour shooter. Il faisait trop lourd pour faire quoi que se soit. Même pour vivre. Dans un sanglot ennuyé, tu fis la moue, ta cigarette coincée dans le coin de tes lèvres.

- Mais j’en ai maaaarre ! Foutez-moi la paiiix !

Pauvre enfant désœuvré. On ne peut pas toujours avoir ce que l’on veut.

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Lun 27 Aoû - 10:57
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Ludlow ne cille même pas quand Fly lui fait sa superbe déclaration à l’eau de rose digne d’une bromance. Il souffle la fumée de sa cigarette dans son visage parce qu’il se fout bien de le gêner, son regard est terne et profondément blasé. Il ne détestait pas Fly, même s’il aurait bien aimé, il était juste… désabusé. En fait, le type était beaucoup trop dans l’excès, avait beaucoup trop d’énergie pour lui. Être à côté de Fly, c’était comme être à côté d’une pile électrique violette à néons jaunes clignotants qui tournicotent dans tous les sens. La métaphore n’avait aucun sens, et le comportement de Fly était fatigant pour Ludlow. Mais il arrivait à composer avec par il ne savait vraiment pas quel miracle.

T’illumines mes couilles ouais.” maugré Ludlow mais l’insulte vulgaire se perd dans ses marmonnements et surtout dans l’intervention d’une autre excitée du bocal. Ludlow hausse un sourcil. Il regarde Fly et la petite brune tour à tour. Elle s’excite toute seule mais Fly ne veut pas bouger, et à part geindre et se plaindre, et prendre des poses de drama queen, il ne fait pas grand chose. Ludlow soupire. “Eh va bosser espèce de glandu, t’es pas payer à rien foutre je crois.

La brunette semble alors enfin le remarquer, elle ouvre la bouche dans une expression consternée en se tournant vers lui, mais avant de lui faire remarquer sa vulgarité, elle écarquille les yeux. Ludlow remarque son air soudain intéressé et il sent que ce n’est pas du tout bon pour lui. “Ok ma pause est terminée à plus Fly amuse-toi bien…” “Eh pas si vite !”

Trop tard. Ludlow, qui commençait à se détourner, s’arrête dans son élan, et regrette déjà de ne pas l’avoir simplement ignorée. La brunette le chope par le bras, chope aussi le bras de Fly, et elle les tire tous les deux vers le bout de la plage. Ludlow met quelques secondes à réagir. “Eh mais qu’est-ce que vous foutez ?! Lâchez-moi espèce de tarée ! Fly fais quelque chose bordel c’est ton boulot là c’est tes gens !” Mais la brunette n’en démord pas et elle a bien plus de force que ce à quoi Ludlow s’attendait. Elle les tire tous les deux jusqu’aux installations du shootings, en criant : “Hugo j’ai retrouvé Fly ! Et un de ses amis ! J’ai eu une super idée !”

Ludlow déglutit. Dans quoi est-ce que Fly vient encore de le faire s’embarquer là ?

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Sam 1 Sep - 11:57
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La situation échappa à tout contrôle. Tout du moins, à ton contrôle.

La jeune femme t’attrapa par le bras, te surprenant grandement et te ramena jusqu’à l’emplacement où les photographes et stylistes étaient encore. Emplacement que tu avais fui sans la moindre vergogne et que tu retrouvais en faisant la moue. Mais ce qui n’était pas prévu, c’était la présence de Ludlow. Pourquoi elle l’avait emmené avec vous au juste ? Il n’avait rien à voir avec tout cela. Tes paupières papillonnèrent sous les questions, tes prunelles faisant la navette entre la jeune femme et ton fournisseur officiel de cigarettes quand Hugo – dont tu n’arrivais pas à te souvenir la fonction ni même le nom – se pointa, un air dubitatif sur le visage.

- Qu’est-ce que vous foutez encore ? On perd du temps là !

- Et si on les faisait poser ensemble ?


Une seconde de silence. Une seconde d’étonnement. Avant que tu ne pousses un « Quoi ?! » d’ahurissement total. Elle était sérieuse là la cruche ?

Le Hugo semblait tout aussi étonné, ne suivant pas la logique de son associée. Faire poser Fly avec un parfait inconnu ? C’était quoi le délire au juste ?

- Je te sens hésitant. Mais regardes-les. Il met tellement Fly en valeur. Un peu de gel dans les cheveux, une bonne chemise et ça va cartonner.

Un sourcil se haussa sur ton visage, toujours tiré par l’étonnement. Mais elle était sérieuse en plus ! L’observant intensément, tu espérais grandement qu’elle sorte de son délire paranormal, tes prunelles allant se poser sur Ludlow comme pour lui dire que c’était du grand n’importe quoi et qu’il n’allait pas poser ensemble. Sauf que…

- Ok, pourquoi pas. De toute manière, on n’a pas vraiment le temps de débattre là-dessus.

- Hein ?!


Mais ils étaient vraiment sérieux !

- Attendez une minute ?

Seulement, avant même que tu ne prononces la moindre parole, la jeune femme emmena Ludlow avec elle, tout sourire, pour qu’il soit préparé. Tu restas alors là, tout seul avec Hugo qui hurlait des ordres à tout va avant de te pousser vers un morceau de plage où un gros pouf avait été installé pour l’occasion.

- Allez Fly, ne fais pas cette tête. Dans une heure, on a fini.

- Vous avez intérêt à augmenter ma paie de 30% pour ce que vous venez de faire.

- Oui, oui.


Soupirant, tu t’installas dans le pouf, les bras croisés sur ton torse et reprenant ton air d’enfant contrarié. C’était du grand n’importe quoi. Posé avec Ludlow. Sérieux ? Une moue s’afficha sur tes traits. Il avait intérêt à faire des miracles pour que les photos soient potables parce que c’était pas gagné.

Soupir. C’était long une heure…

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Dim 2 Sep - 11:50
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Ludlow secoua la tête, une fois, deux fois, il était prêt à tourner les talons et s’en aller parce que merde, il n’allait pas poser avec Fly, et il n’allait pas poser tout court d’ailleurs. C’était pas son truc lui, le mannequinat et les publicités superficielles. Déjà parce qu’il n’avait vraiment pas une gueule à être photographié -non sérieusement, il faisait plus peur qu’autre chose- et ensuite parce qu’il trouvait ça particulièrement ridicule. Quand la femme lui reprend le bras pour l’entraîner avec elle dans un autre coin des installations, Ludlow a juste le temps de lancer un regard qui équivaut plus à un appel à l’aide à Fly, mais ce dernier semble aussi consterné que lui. Au moins c’est rassurant de savoir que Fly n’est pas dans la combine, sinon il ne lui aurait définitivement pas pardonné.

Ludlow comprend qu’il n’a plus son mot à dire, alors il se laisse faire, tout en maugréant et en traînant des pieds, parce que quand même. “Eh je serai payé j’espère ?” lance-t-il un peu au hasard alors que la femme, Carole qu’elle s’appelle, l’amène jusqu’à un petit poste où attendent d’autres personnes. “Oui oui, tu verras pour le contrat avec Hugo à la fin. Tiens voilà installe toi, on va te refaire une beauté. Je vais te chercher de quoi t’habiller… pas que la chemise d’ailleurs, t’es vraiment mal fringué.” “Hey !” Ok Ludlow savait qu’il n’était pas un as du vêtement, mais pourquoi faire ? Il s’en fichait de sa manière de s’habiller, et de toute façon il n’avait pas de sous pour s’acheter des fringues toutes les semaines. Quand il devait faire des économies, il les faisait partout où il le pouvait.

Il ne faut pas beaucoup de temps aux maquilleurs et maquilleuses et tout le staff pour le recoiffer et le pomponner, et lorsqu’après quinze minutes, Ludlow se regarde dans le miroir qu’on lui présente, il se reconnaît à peine : il a les cheveux coiffés, tirés en arrière, les yeux maquillés pour qu’ils ressortent mieux et la chemise pourpre et le pantalon noir serré qu’on lui a refilé mettent sa carrure en valeur comme ses joggings et ses t-shirt ne le font jamais. Il déglutit. C’est vraiment super bizarre. “Bon on ne peut rien faire pour tes cicatrices, comment tu t'es fait ça d’ailleurs ? C’est vraiment moche. Mais on va dire que ça te donne un charme. T’es déjà plus beau comme ça.” Ludlow s’apprête à protester, non pas parce qu’il se trouve définitivement trop beau, mais parce qu’il n’apprécie pas de se faire insulter gratuitement de la sorte. Il n’avait pas besoin des autres pour savoir que ses cicatrices étaient laides, il les voyait tous les jours dans le miroir de sa salle de bain et dans tous les yeux des gens qu’il rencontrait.

Finalement, on le ramène vers la plage, là où sont installés les spots et les appareils photos. On l’attend apparement et Carole continue de le tirer par le bras. Ludlow finit par apercevoir Fly qui attend dans un pouf, il a l’air aussi blasé que lui. “Yo.” lance-t-il “Me regarde pas comme ça j’ai rien demandé j’ai même pas pu choisir la couleur de la chemise.” Ludlow grogne, parce que ça ne lui plaît pas d’être ici, mais bon s’il est payé à la fin, c’est déjà ça. Il voit son stand de glaces, abandonné au loin, et espère que son patron ne va pas payer une visite surprise précisément aujourd’hui.

Ok ok les enfants, en place, on se débrouille pour finir ça en une heure. Regardez comme ils sont beaux ! Je veux une montre au poignet du défiguré…” “Mais putain…” “Et hop on y va !” Ludlow se retient de ne pas insulter tous les grands morts d’Hugo alors qu’on lui met une montre d’une marque qu’il prend pas la peine de reconnaître au poignet. Et finalement ils sont sous les feux des projecteurs. Ludlow se rend compte qu’il n’a aucune idée de ce qu’il doit faire. Il se tourne vers Fly. “Euh ça fonctionne comment en fait ?

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Mer 5 Sep - 15:12
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Les minutes s’écoulaient. Longues et lentes. Attendre. Dans ce pouf immonde. C’était dire que tu n’aimais pas attendre. Et encore moins quand on t’imposait une idée pareille. Franchement, tu avais juste envie de te barrer pour aller dans ton lit et trainer sur les tchats pour bitcher. Avant de certainement appeler un copain pour aller en soirée. Peut-être Jamie. Ou Meredith. Ou débaucher le voisin pour finir au night-club du quartier. Ce n’était pas une mauvaise idée tient.

Commençant à fomenter un plan pour la soirée, tu n’écoutas qu’à moitié ce que te disait l’autre guignole. Faire bonne impression. Montrer son charme. Valoriser la marque. Bla bla bla. Comme si tu ne connaissais pas trop travail. Cela faisait des heures qu’il te répétait la même chose. Pourquoi Hector était pas là au juste ? Sérieux, c’était vraiment un contrat pourri.

Un long soupir s’échappa d’entre tes lèvres alors que tu t’enfonçais dans le coussin, une coiffeuse te criant au loin pour ne pas que tu te décoiffes trop. Tu eus bien envie de lui faire un doigt d’honneur et rester étalé mais ce fut à ce moment-là que Ludlow décida de faire son apparition. Ou tout du moins, un mec qui ressemblait à Ludlow. Tes paupières papillonnèrent quelques secondes alors que le jeune homme arrivait à ta hauteur, impressionné. Ils savaient faire leur boulot ces nigauds dans le fond de leur tente.

Hugo fit un nouveau blabla sur la durée que devait prendre ce shooting et son envie grandissante de partie. Tu n’écoutas qu’à moitié, observant toujours le brun coiffé et bien maquillé à qui on donna une montre et qu’on arrangea un peu au passage. Les photographes se mirent en place, certains rajustant les lumières tout en beuglant qu’ils allaient commencer à prendre quelques clichés. Et Ludlow qui semblait totalement perdu. Pas étonnant, il n’était pas du métier. Un soupir t’échappa tandis que tu le tirais afin qu’il soit plus près du pouf.

- Mets ta main dans la poche de ton pantalon, mais fais gaffe. Faut qu’on voit la montre.

Tu tentas de le placer d’une manière pas trop équivoque, comme si vous étiez entre de discuter comme de vieux amis. Il fallait que ça ait l’air naturel. Mais ce n’était pas gagné.

- Détends-toi surtout. T’as juste à faire comme si on discutait tout seul. Tu peux fumer si tu veux.

Tu savais que cela ne dérangerait pas trop les photographes qui avaient déjà pris plusieurs photos tout en donnant deux trois indications. L’un d’eux voulut d’ailleurs que tu te lèves, pour paraître plus proche du défiguré. Nouveau soupir. Ils étaient chiants quand même.

Pourtant, tu t’exécutas de mauvaise grâce, te retrouvant devant Ludlow que tu attrapas alors par les épaules en souriant.

- Grimaces pas trop, sinon ça va faire bizarre.

L’une des maquilleuses sous les tentes rougies soudain violemment, le photographe t’ayant demandé de te lever semblant grandement satisfait pendant que les autres ne cessaient de donner d’autres indications. T’approcher. Te reculer. Pencher la tête. Sourire. Une nouvelle plainte t’échappa. Ça finissait quand bon sang ?

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Ludlow Moore
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Ludlow Moore

Ven 9 Nov - 16:06
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Pour une fois, Ludlow ne rechigna pas à suivre les indications de Fly. Il faut dire qu’il était un peu perdu dans ce monde qu’il ne connaissait pas - ou plus. Quand il était gamin, on l’avait une fois demandé pour une publicité, parce qu’il était le fils Moore, et qu’il avait de beaux yeux (il était mignon), c’était avant qu’il ne décide de se brûler la moitié du visage. Il ne se souvenait pas bien de la chose en soi, à part du fait qu’il ne voulait pas le faire, mais qu’il n’avait pas eu le choix. Un peu comme cette fois d’ailleurs. Ludlow tâcha quand même de se souvenir de quelques indications qu’on lui avait donné à l’époque, du genre “aies l’air naturel” ce qui n’aidait pas du tout, mais au moins il essayait. Il fit ce que Fly lui dit : une main dans la poche, il tourna son regard vers les photographes et essaya de ne pas rire tellement il se trouvait ridicule. “C’est complètement con.” souffla-t-il alors que Fly se redressait et il dut retenir un rictus moqueur quand l’autre lui dit de ne pas grimacer.

Fly le tenait par les épaules et c’était à la fois rigolo et atrocement gênant. Ludlow n’était pas friand de proximité avec les autres et déjà en temps normal il avait du mal à supporter Fly, alors l’avoir collé à lui comme ça était relativement chiant. Mais il fit un effort, songeant à l’argent qu’il gagnerait, songeant au job qu’il allait perdre, et il décida que quitte à faire cette connerie de shooting photo avec Fly, autant qu’il le fasse bien. “Okay, c’est l’heure de te montrer comme je suis photogénique même avec ma gueule cassée.” souffla-t-il avant de sourire à l’adresse de Fly.

Les photographes parurent adorer.

Ludlow attrapa le poignet qui portait la montre de l’alien et le ramena devant lui, plongeant son regard dans celui de Fly, il exposa le poignet de l’autre bien devant les appareils photos alors que ses yeux restaient fixés sur lui, lui souriant toujours -beaucoup plus malicieusement. “C’est super bon ! Fly j’adore tes potes !” s’exclama Hugo derrière eux. Au final, Ludlow se dit qu’il pouvait s’amuser. Il lâcha le bras de Fly et s’appuya sur son épaule, son poignet avec la montre négligemment dirigé vers les caméras, lui-même leur coulant quelques regards plus ou moins appuyés. Il osa même tourner la tête vers Fly et, utilisant sa main, toujours avec la montre, cacha sa bouche alors qu’il faisait semblant de chuchoter quelque chose à l’oreille de l’alien. “Je crois que l’assistante technique à droite en pince pour toi.” murmura-t-il, juste avant de s’éloigner de nouveau. Il resta un instant comme ça. Et puis finalement. “Bon je suis à cours d’idée en fait donc j’espère que ça suffit.” “Juste encore un peu !” s’exclama Hugo. Ludlow leva les yeux au ciel.


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